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   Elle est originaire des Alpes bernoises.

   En Italie, son élevage a commencé à Friuli, par des croisements de substitution avec la population bovine locale, elle s’appelait alors "Pezzata Rossa Friulana".

   En 1985, elle s’est appelée Simmental "Italienne" en raison de son importante expansion dans le pays.
 

   C’est un animal rustique, précoce et docile, aux bonnes aptitudes laitières et bouchères.

   Ses qualités d’élevage sont la longévité, de bons résultats de reproduction et la valorisation des fourrages.

   Dans la région du Trentin, la race est exploitée pour la production du lait.

   Dans le centre et le sud de l’Italie, surtout dans les Apennins où il est difficile de traire en raison de l'élevage extensif, elle est utilisée comme race nourrice pour la viande.
 

   Race à double finalité.

   L’association des éleveurs ANAPRI (1956) gère un programme de sélection laitière sur descendance type BLUP, axé sur un bon équilibre du rapport protéines/matière grasse.

   Les objectifs de sélection pour les caractéristiques bouchères sont la précocité et la bonne conformation de la carcasse.

   Le contrôle des qualités d’élevage porte sur la fertilité, la longévité et la rusticité.
 

   Nord-est de l’Italie pour la production laitière ; centre et sud de l’Italie pour la production de viande par des troupeaux de vaches nourrices.

   Souche italienne de la race Brune des Alpes, elle est élevée pour le travail, la viande et le lait.
 

   Dotée d’une bonne longévité, la race est très adaptable aux conditions climatiques des montagnes et valorise bien les fourrages.

   Le système d’élevage est extensif, avec des périodes d’alpage.

   Les qualités bouchères sont bonnes : carcasses sans excès de gras, viande de qualité, bêtes de réforme lourdes.

   Le lait produit une bonne qualité fromagère.

   Le cheptel se monte à 750.000 têtes.

   L’Association Nationale des Eleveurs de Race Brune (A.N.A.R.B) a été créée en 1987.
 

   La sélection s’oriente sur la production laitière, surtout depuis 1972, où la race a été croisée avec la Brown Swiss des Etats-Unis. Les objectifs de la sélection sont un lait de bonne qualité, des animaux grands, lourds et rustiques avec une bonne conformation.
 

   La plus grande partie des élevages est située dans des zones particulièrement défavorisées de montagnes et de collines italiennes.

   Originaire de la Vallée d'Aoste, elle fait partie des races indigènes italiennes mixtes.

   Elle dérive, comme la Simmental, du bétail jurassique introduit en Italie à la fin du 5ème siècle.

   Elle a su s’adapter aux conditions ambiantes locales.
 

   Elle a une prédominance pour le lait.

   Ses qualités d’élevage sont la résistance aux parasites et une forte capacité d’engraissement.

   Grâce à sa bonne motricité, elle est adaptée aux milieux de montagnes (même au-delà de 2.500 m d'altitude).

   Surtout élevée dans les zones de haute ou moyenne altitude, elle augmente de poids et de taille quand elle est élevée en plaine.
 

   L'Association Nationale Éleveurs Bovins de Race Valdotaine (A.N.A.Bo.Ra.Va.) a été reconnue officiellement en 1987 et adhère à la Fédération européenne de races du système alpin.

   Le principal objectif de sélection est la qualité fromagère du lait pour la production du "Fontina de la vallée d’Aoste" (augmentation de la proportion de S1 caséine et de la composition en lactoprotéines).

   Seule la Valdotaine est autorisée pour ce fromage qui bénéficie d'une dénomination d'origine protégée.

   L’autre axe de sélection est l’amélioration de la qualité de la viande avec le maintien de la rusticité pour préserver l’élevage en montagne.
 

   Vallée d’Aoste, Piémont et Ligurie.

   Originaire des Préalpes de Vénétie, elle est issue des races de la mer du Nord, arrivées à la fin de l’époque romaine.

   En race pure, il reste très peu de reproducteurs et le troupeau total ne dépasse pas 500 animaux.

   Cette perte d’effectif est due à une utilisation abusive des croisements avec la race Frisonne.
 

   La race est très rustique et se satisfait de pâturages maigres de montagne.

   Aujourd’hui, elle est élevée essentiellement pour le lait.
 

   Depuis 1985, la Burline est inscrite sur le Registre de l'état civil des populations bovines autochtones et des groupes ethniques à diffusion limitée, créé pour sauvegarder les races bovines menacées d'extinction et conserver les patrimoines génétiques.

   Avec un effectif de moins de 300 vaches, la sélection porte surtout sur un programme de permutation des lignées entre les différents élevages pour éviter la consanguinité.

   L’autre objectif est l’amélioration de la qualité du lait, dans le cadre de productions spécialisées à partir de fourrages et de parcours naturels en montagne.
 

   Les derniers troupeaux sont situés dans les provinces de Trévise, Vicenza et Vérone.

   Issue d’un croisement entre les races locales et le zébu pakistanais, arrivé dans le Piémont il y a 3.000 ans.
 

   Race très docile, à l’excellente efficacité alimentaire.

   De type culard, elle est la première race à viande d’Italie.

   Son rendement de carcasse est très élevé, ses os sont fins, sa viande est peu grasse et goûteuse.

   Les vaches ont une production de lait importante, ce qui permet de faire du fromage (Castelmagno, Bra, Raschera).

   Les animaux sont élevés en plein air ou en semi plein air et beaucoup de troupeaux passent l’été en alpage.

   Les principaux produits sont le "vitellone", jeune mâle abattu vers 15/18 mois et les génisses de boucherie abattues entre 14 et 16 mois. Il existe deux associations : l'Association Nationale des Éleveurs de la Race Piemontese (ANABORAPi.), fondée en 1934 et "Coalvi", créée en 1984.
 

   Cette race à viande spécialisée s’est dotée d’un programme de sélection sur descendance dont les objectifs sont le maintien des bonnes qualités de production de viande (carcasse et finesse du muscle); et l’amélioration des qualités maternelles (fertilité, conditions de vêlage, bonne alimentation du veau sous la mère).
 

   La race est répandue dans presque tout le Piémont. Elle est exportée en Amérique (Costa Rica, Mexique, Argentine, Brésil, Etats Unis, Canada).

   Son berceau d'origine est la Romagne (Forlì, Pesaro) et les provinces de Padoue, Venise et Vérone.

   Au 18ème siècle, la race est sélectionnée pour sa double aptitude au travail et à la production de viande.
 

   Rustique, elle allie des qualités d’élevage : croissance rapide, bon développement musculaire, excellente conformation du bassin, aux qualités bouchères.

   Parmi les races blanches, elle est la plus résistante aux climats difficiles.

   Les fourrages sont la principale source nutritive de ces bovins qui sont élevés en plein air presque intégral.
 

   Cette race fait partie de l'Association Nationale des Éleveurs Bovins Italiens de Viande Chair (A.N.A.B.I.C) qui gère son livre généalogique depuis 1966.

   Ce livre est intégré à celui des races blanches italiennes (avec les races Romagnola, Chianina, Maremmana, Podolica).

   Le programme de sélection s’oriente vers les qualités bouchères, et surtout les qualités de la carcasse.
 

   La race s’étend dans les provinces de Forli, Bologne, Ravenne et Pesaro.

   Depuis les années 70, elle est largement exportée : Canada, Angleterre, Irlande, Suède, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Mexique.

   Originaire du Val de Chiana, c’est une des plus anciennes races du monde.

   Historiquement race mixte, elle est encore utilisée pour le travail mais surtout pour la viande.

   C’est la 2ème race à viande italienne.
 

   La Chianina est célèbre pour sa haute taille et son poids : jusqu’à 1,84m au garrot et 1.700 kg pour les taureaux adultes.

   Elle présente de bonnes qualités d’élevage : adaptabilité, valorisation des fourrages, résistance aux maladies ainsi que des aptitudes bouchères : viande de qualité, croissance rapide.

   Les produits sont les jeunes bovins et génisses, abattus entre 12 et 24 mois.

   L'Association Nationale des Éleveurs Bovins Italiens de Viande (A.N.A.B.I.C) gère son livre généalogique depuis 1966, qui est intégré à celui des autres races blanches italiennes.

   Récemment la Chianina a obtenu une IGP pour le « Vitellone Blanc de l'Appennino Centrale », signe de qualité réservé aux races à viande italiennes blanches.
 

   La sélection est orientée vers la précocité du développement, le rendement des carcasses en viande de 1ère catégorie et les aptitudes maternelles.
 

   Implantée surtout en Ombrie et en Toscane, elle a aussi été exportée en Amérique latine, en Australie, au Canada et aux Etats-Unis.

   MARCHIGIANA (VIANDE) Issue d’un croisement initial avec la Chianina, suivi de croisements avec des taureaux Romagnoli, la race Marchigiana a été reconnue en 1932.

   Elle constitue le 3ème troupeau allaitant italien.
 

   Les élevages sont souvent situés en zone défavorisée et le système "marchigiano" conserve des méthodes d’alimentation traditionnelles.

   La race utilise bien les fourrages et elle a une bonne résistance aux maladies et parasites.

   Récemment la Marchigiana a obtenu la reconnaissance européenne d’une IGP pour le "Vitellone Blanc de l'Appennino Centrale", signe de qualité réservé aux races Marchigiana, Chianina, Romagnola, Podolica et Maremmana.
 

   La race fait partie de l'Association Nationale des Éleveurs Bovins Italiens de Viande (A.N.A.B.I.C) qui gère son livre généalogique depuis 1966 et son programme de sélection.

   Ce livre est intégré à celui des races blanches italiennes (avec les races Romagnola, Chianina, Maremmana, Podolica).

   La sélection porte sur plusieurs critères : précocité sexuelle, fertilité, facilité de vêlage, vitesse de croissance et indice de transformation adaptés à une production de viande de qualité et économique.
 

   Localisée surtout dans les Marches et dans les régions limitrophes : Abruzzes, Molise et Campanie, elle est aussi exportée en Amérique du Nord et du Sud (présente au Brésil).

   Originaire de Sardaigne, cette race provient d'une population méditerranéenne aux caractéristiques variées, liées aux conditions d’exploitation dans des zones différentes (plaines, collines ou montagnes).
 

   Rustique, la Sarde s’adapte bien aux conditions difficiles.

   Elle a une légère prédominance pour le lait, mais sa production est souvent insuffisante.

   Les femelles ont l’avantage de bien supporter les changements de température entre hiver et été, grâce à des faibles variations de température corporelle.

   Dans certaines zones centrales de la Sardaigne, l'élevage des Sardes est la seule possibilité d’exploiter le territoire.

   Il permet l’entretien d’espaces et de paysages, qui sinon, seraient abandonnés.
 

   En 1985, elle entre au Registre de l'état civil des populations bovines autochtones et des groupes ethniques à diffusion limitée.

   Ce registre a été créé pour sauvegarder les races bovines menacées d'extinction et conserver les patrimoines génétiques.

   Elle fait l’objet d’un programme qui vise à améliorer l'identité génétique, éviter le croisement industriel et augmenter la productivité sans compromettre la rusticité.

   L’objectif final étant l'expansion de la race dans des milieux similaires.
 

   Originaire des provinces de Cagliari et d'Oristano, elle résulte du croisement de la Sarde avec la Modicana (d’origine sicilienne), qui lui apporte taille et force.

   Le registre de l'état civil compte 4.000 têtes.
 

   Les animaux sont élevés en plein air intégral tout l’année.

   Cette race rustique est utilisée pour la production de fromages typés comme le Caviocavallo ou le Ragusano.
 

   En 1985, elle entre au Registre de l'état civil des populations bovines autochtones et des groupes ethniques à diffusion limitée.

   Ce registre a été créé pour sauvegarder les races bovines menacées d'extinction et conserver les patrimoines génétiques.

   Utilisée antérieurement pour la traction animale, la Sarde Modicana est maintenant sélectionnée pour la production laitière tout en conservant un relatif potentiel pour la viande, dans le cadre de croisements avec des races bouchères spécialisées.
 

   Les reproducteurs sont localisés en Sicile, mais la race est aussi présente en Sardaigne.