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   La race vit depuis des siècles dans les Highlands écossais.

   A l’origine, il y avait 2 types d’animaux : l’un, appelé Kyloe, petit et noir, installé sur les îles du nord-ouest de l'Ecosse, l'autre, plus grand et rougeâtre, installé dans les montagnes de l'Ecosse.

   Dans ces contrées isolées au climat dur, seuls les animaux les plus résistants ont survécu.
 

   Cette race rustique est très appréciée pour ses longs poils et ses cornes, qui en font un bétail d’ornement mais aussi d’exploitant de l’environnement difficile.

   Les animaux, dont le pelage est imperméable, sont la plupart du temps élevés en plein air intégral.

   Ils résistent bien aux maladies, aux insectes et au stress.

   Cette race est en partie utilisée pour éviter la reforestation des zones déprisées et les marécages.

   De petite taille, la vache a un fort instinct maternel et vêle facilement.

   Sa grande longévité permet une production de 12 veaux par carrière.
 

   Le livre généalogique de la race a été créé en 1884, il est un des plus anciens registres d’élevage.
 

   Le cheptel mondial compte 40.000 têtes.

  La race a été exportée en Europe, en Amérique du Nord à partir de 1922 (elle est présente en Alaska), en Australie et en Afrique du Sud.

   Originaire du nord-est de l’Ecosse, dans la région d’Aberdeen.

   Au milieu du 18ème siècle, les Ecossais ont pratiqué des croisements qui ont abouti à la race Aberdeen Angus actuelle.

   Au 19ème siècle, elle a été très concurrencée par la Shorthorn et de nombreux croisements ont été réalisés.
 

   Cette race est génétiquement sans cornes.

   Elle réalise de bonnes performances bouchères, aussi bien en élevage extensif qu’en élevage intensif et elle vêle facilement.

   L’Angus est souvent utilisée en croisement pour améliorer la qualité des carcasses et la production laitière des femelles, mais aussi pour introduire le gène "sans corne".

   Les japonais apprécient particulièrement sa viande, car elle est très marbrée, avec du gras assez clair voire blanc.
 

   Tout en maintenant un programme d’amélioration des qualités maternelles, les professionnels de la race cherchent à orienter les carcasses Angus vers moins de gras de couverture et plus de muscle.
 

   Elle s’est particulièrement développée aux USA, au Canada, en Argentine, en Nouvelle-Zélande, ainsi qu’en Europe et dans les pays nordiques.

   Originaire de la province de Galloway en Ecosse, la race s’est implantée dans le nord de l’Angleterre.
 

   Il existe 3 types de Galloway : Galloway Blanc (White Galloway), Galloway à Ceinture (Belted Galloway), Galloway Miniature, ces deux dernières étant noires et blanches

   Cette race est rustique, docile, résistante aux maladies et elle vêle facilement.

   Très fertile, elle donne des veaux très vigoureux.

   Elle a un poil long qui la protège du vent, du froid et de la pluie, et lui permet de se réguler et de consommer moins de nourriture pendant l‘hiver.

   Elle se contente de pâturages de qualité moyenne et de ce fait, elle protège l’environnement et la qualité des espaces défavorisés, notamment dans les zones arbustives.

   Sa carcasse est de bonne qualité avec de bons rendements. La viande a peu de gras et du goût.
 

   En 1878, la Galloway Cattle Society of Great Britain crée le herd-book et s’oriente vers des animaux producteurs de viande de qualité.
 

   On la trouve sur toutes les îles anglaises ainsi qu’en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux USA (exportée dès 1853), en Afrique du Sud, et sur le continent européen.

   Originaire du sud-ouest de l'Écosse, elle s'est appelée Dunlop, puis Cunningham, puis Ayrshire.

   Elle a subi les influences de plusieurs races européennes, dont celle de la Hollandaise.
 

   La Ayrshire a des cornes très longues, en forme de lyre.

   Excellente laitière et très bonne "beurrière", elle est aussi appréciée pour sa résistance au froid, sa facilité de vêlage et la qualité de sa viande.

   Elle possède une très bonne mamelle. Ses veaux sont vigoureux.

   C’est aussi une vache adaptable, qui se plaît dans tous les types d'élevage.

   Elle est reconnue dans les systèmes de production biologique.
 

   Les caractéristiques de la race ont été définies à la fin du 18ème siècle pour que les éleveurs puissent faire de l'élevage sélectif. Le herd-book a été créé en 1814.
 

   La première Ayrshire est arrivée aux Etats-Unis en 1822, quand les fermiers de Nouvelle-Angleterre avaient besoin de vaches, laitières et résistantes.

   La Ayrshire est une vache internationale, présente sur les cinq continents. Au Québec, elle représente 20% du troupeau, en deuxième position derrière la Holstein .

   La Shorthorn vient du nord-est de l'Angleterre, des comtés de Northumberland, Durham, York et Lincoln.

   Les premières traces écrites mentionnant cette race datent du début du 17ème siècle, dans la vallée du Tees.
 

   Il existe trois différentes "lignes" de Shorthorn : une race à viande et deux laitières, "Milking Shorthorn" et "Dairy Shorthorn". Le lait des rameaux laitiers est de bonne qualité protéique.
 

   Le livre généalogique anglais a été créé en 1822, le herd-book américain en 1846.

   C'est vers le milieu du 19ème siècle que la race a été séparée en deux lignes.
 

   La race s'est d’abord développée en Ecosse, puis aux Etats-Unis (Virginie) à partir de 1873, où elle était appelée Durham.

   Elle s'est rapidement répandue dans toute l'Amérique, où elle était très appréciée pour son lait, sa viande, et sa force.

   La race a été reconnue en 1697 en Angleterre.

   Elle provient probablement d’un croisement entre un taureau du nord-est de l’Angleterre avec le bétail sauvage blanc à cornes de Whalley (Lancashire).
 

   La "Blanche Britannique" est une race sans cornes et docile.

   Autrefois mixte, elle a été sélectionnée à partir de 1950, pour devenir une race à viande.

   Elle possède de bonnes qualités maternelles. Sa viande est tendre et goûteuse.
 

   Le herd-book a été créé en 1921 et depuis 1948, seuls les animaux sans cornes y sont admis.
 

   La race a été exportée à partir de 1928 en Colombie, au Brésil, au Kenya, en Australie et aux Etats-Unis.

   Elle est considérée comme la plus ancienne race pure d’Angleterre, issue des travaux de Bakewell, généticien du 18ème siècle.

   Originaire du nord-ouest et du centre de l’Angleterre, elle a été exportée en Irlande.

   Premier troupeau en Angleterre et en Irlande au 18ème siècle, elle a été dépassée par la Shorthorn au 19ème siècle.

   La diminution de ses effectifs, initialement due à la baisse de la demande d’animaux de travail, s’est ensuite poursuivie.

   En 1980, elle a été inscrite au registre pour la survie des races à petits effectifs (Rare Breeds Survival Trust) ; ne dépassant pas 255 animaux.
 

   Autrefois utilisée pour le travail et la production de beurre et fromage, cette race est maintenant élevée pour sa viande.

   Elle est remarquable par ses longues cornes incurvées vers le bas.

   Ses performances d’élevage sont une forte capacité de croissance et une bonne masse musculaire à l’arrière.
 

   Grâce aux travaux et à la volonté des membres du Rare Breeds Survival Trust depuis 1980 pour sauvegarder la Longhorn, le nombre de troupeaux a augmenté de manière significative.

   Les objectifs de sélection sont le maintien de la rusticité, de la qualité de la viande et de la diversité génétique.
 

   Elle est présente en Angleterre, en Irlande et en Nouvelle-Zélande.

   Elle n’a pas de lien de parenté avec la Texas Longhorn.

   Originaire du comté de Herefordshire, situé dans le sud-ouest de l'Angleterre.

   Historiquement, la Hereford était une vache mixte à triple orientation (lait - viande - travaux de force), aujourd'hui elle est spécialisée "viande".
 

   Elle présente de bonnes aptitudes à l’élevage : rustique, résistante, précoce, docile et bonne mère.

   La précocité permet la production de viande rouge avec des animaux jeunes.

   La finition des boeufs et génisses s'effectue à partir de 18 mois avec un taux de gras de couverture important.
 

   Il existe deux souches de Hereford : l’une à cornes ; l'autre sans cornes, appelée "Polled Hereford".

   Le livre généalogique a été créé en 1878, mais sa configuration actuelle avait été arrêtée au début du 19ème siècle.
 

   Le cheptel compte plus de 200 millions de têtes réparties dans 56 pays.

   C’était le plus important du monde au début du 20ème siècle.

   La race est très répandue en Grande-Bretagne, en Amérique, en Afrique du Sud et en Australie.

   La Hereford est arrivée aux Etats-Unis en 1840.

   En France, la race n'a été reconnue qu'en 1975, l’effectif y est faible (200 vaches).

   Appelée "Devon du Nord" par opposition à la Devon du Sud (South Devon), la race remonte à la préhistoire.

   Son berceau se situe dans les collines du sud-ouest de l’Angleterre, dans les comtés de Devon, Somerset, Cornwall et Dorset. En 1623, la race est importée en Amérique du Nord.
 

   Les programmes de sélection orientés vers un type "viande" ont transformé la Devon en race allaitante.

   Seuls les Etats-Unis ont maintenu un type "lait".

   La race a de nombreuses qualités d’élevage : fertilité, facilité de vêlage, docilité, robustesse et adaptabilité aux températures extrêmes.

   Le mécanisme de régulation du scrotum des taureaux Devon leur confère une forte capacité à rester fertiles en dépit des températures très élevées.

   Bons marcheurs, les Devons ont en Angleterre, la réputation de "race de bœuf suprême à l'herbe" et ils sont appelés Rubis Rouges ("Red Rubies") en raison de leur couleur.
 

   Le herd-book a été créé en 1850.
 

   Initialement en Angleterre. Sa capacité à utiliser efficacement l'herbe et les autres fourrages a intensifié sa popularité au Brésil, en Australie, et en Nouvelle Zélande.

   La race est présente à Guernesey, île britannique située au large des côtes françaises dans la Manche, depuis le 10ème siècle.

   La Guernsey aurait été créée par des moines français, à partir de deux races normande et bretonne.

   Depuis 1789, une loi interdit l'importation de bovins sur l'île, ce qui a permis à la Guernsey de se développer sans apport extérieur.
 

   Avec un corps mince et anguleux, sa conformation "laitière" est proche de celle de la Jersey.

   Elle a de bonnes qualités d’élevage : résistance à la chaleur, facilité de vêlage, douceur de caractère.

   Son lait, jaune en raison de sa forte teneur en carotène, est riche en protéines et en matière grasse.

   Econome, la Guernsey consomme moins d’aliments par kilo de lait produit que les autres grandes races laitières.
 

   Elle a été sélectionnée d’abord sur la qualité du lait, puis sur la quantité.

   Elle produit un peu plus de 3.700 kg par an mais avec 4,26% de matières grasses et 3,5% de protéines.
 

   L'île de Guernesey ne compte pas plus de 2.000 têtes.

   La Guernsey est très répandue en Grande-Bretagne, aux USA (depuis 1868), en Australie (depuis 1898), en Amérique du Sud et en Afrique du Sud.

   Originaire de Jersey, île britannique de la Manche, au large des côtes françaises, elle est arrivée en Angleterre au 18ème siècle, précédée de sa réputation de laitière.
 

   Elle est petite (1,30 mètre au garrot) et légère (450 kg).

   Compte tenu de ses rendements, son fomat la place en tête des vaches laitières pour le rapport "production de lait/poids total de la vache".

   Elle produit 5.000 kg de lait par an, à 5,5% de matière grasse et 3,8% de taux protéinique, soit 9,3% de matières utiles.

   Son lait est et l’un des plus riches en protéines et l’un des meilleurs pour faire du beurre.

   La Jersey est appréciée pour sa docilité, son intelligence et sa résistance aux températures extrêmes.
 

   Au Royaume-Uni ,la race est soumise à un programme de race laitière spécialisée qui a pour objectif un bon équilibre des taux protéine/matière grasse.
 

   Le cheptel de 15 millions de têtes est l’un des plus importants du monde.

   La Jersey est implantée en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Japon.

   Aux États-Unis, les premiers spécimens sont arrivés en 1850, et le troupeau avoisine le million de têtes.

   En France, on la surnomme "vache aux yeux de biche".

   La Kerry descend de la race "Celtic Shorthorn" originaire d’Asie centrale.

   Elle était la race dominante en Irlande jusqu’à la fin du 17ème siècle, mais elle n’a été reconnue en tant que telle qu’en 1839.
 

   Sa principale caractéristique est une bonne longévité.

   Son lait est idéal pour la production de fromages et de yoghourt.

   La production moyenne est de 2.900 à 3.700 kg par an.

   La race menacée d’extinction, a fait l’objet de mesures de conservation dans les années 1980.

   Le département d’agriculture irlandais a financé la création d’une banque de semence.

   Le cheptel s’est repeuplé (781 femelles en 1998 contre 496 en 1994).

   Mais la race est encore classée "vulnérable" au registre pour la survie des races à petits effectifs (Rare Breeds Survival Trust).
 

   Le premier herd-book, créé en 1887, a été fermé en 1904, sauf pour les descendants des animaux déjà inscrits.

   Depuis le début du 20ème siècle, le nombre de veaux inscrits varie entre 50 et 280 par an.
 

   Implantée dans le sud-ouest de l’Irlande et au Canada.

   Elle a été implantée par les Vikings au 8ème siècle.

   Depuis 1926, elle est en déclin et en 1989 elle entre au registre pour la survie des races à petits effectifs (Rare Breeds Survival Trust).
 

   Race mixte élevée pour la production de viande et de lait. Les animaux sont dociles et résistants aux maladies et aux insectes.
 

   Un programme de conservation identifie et sélectionne les lignées et les différentes familles génétiques pour maintenir la race et maîtriser la consanguinité entre les troupeaux.
 

C   ette race est élevée dans le nord-ouest de l’Irlande.