Elle est née en Belgique
wallonne (francophone) d’une sélection de races locales. Initialement des croisements ont été effectués avec des taureaux Shorthorn
pour favoriser le type mixte. La tendance
est aujourd’hui à la production de viande. Les taureaux ont une forte musculature : cuisses, garrots, jarrets et dos
très larges et leur poids atteint souvent 1 300 kg !
Chez la vache aussi, la musculature des cuisses est impressionnante. Cette caractéristique est due au gène
"culard". Beaucoup pensent que
ce gène a été trop favorisé, et certains pays du nord de l'Europe ont interdit les croisements
avec d'autres races de vaches, qui se trouvaient obligées d'accoucher systématiquement par césarienne… La sélection a pour objectif
la réduction des problèmes de fertilité et de vêlage et l’amélioration de la qualité
de la viande. Le programme vise des souches
utilisées pour le croisement terminal - en vue de la boucherie - à partir d’autres races bovines dans
le monde, qu’elles soient de type laitières ou rustiques, voire de races zébuines. Elle représente 35% du cheptel belge qui est de 1.400.000
têtes, devant la Pie Rouge de Belgique (22,6%) et la Pie Noire de Belgique (20,2%). Cette vache, casanière, qui n’avait pas beaucoup quitté
son « plat pays » d'origine commence à se développer en France. |