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  |  |   |  |    |     |     Jusqu’à la fin du 19ème
         siècle, la race était  orientée vers la production laitière pour la fabrication de beurre et de
          fromage.     Ensuite, avec les croisements,
         deux types d’animaux se sont  développés : un bétail de plaine (orienté vers le lait)
         et un bétail de  montagne (orienté vers la viande).    
         Ces nouvelles races ont entraîné le  déclin de l’Asturiana et sa migration dans les zones de montagnes
         où  elle participe au maintien de la vie rurale.      Rustique  et adaptable, elle est productive dans des milieux difficiles.     Elle est  élevée en système extensif.
             Les troupeaux montent dans les alpages
         en  avril et descendent mi-septembre pour passer l’hiver en stabulation dans  les vallées.     Les veaux sont vendus au sevrage pour l’engraissement.    Les  femelles sont réputées pour leur docilité
         et leur facilité de vêlage.  La viande est protégée par une IGP : "ternera Asturiana".       Le  Livre Généalogique
         a été créé en 1930.    
         La race compte 7.100  reproducteurs et 10.000 vaches. L’association espagnole des éleveurs  d’"Asturiana
         de la Montaña", créée en 1981, compte 489 membres.        Nord de l'Espagne, dans les "Picos d'Europa" du parc national
         de Covadonga et les montagnes de l’Est des Asturies.  |  |  ▲ |   |    
  |     Race autochtone de Galice, implantée
         depuis la  préhistoire.     Elle est
         le premier cheptel de race autochtone d’Espagne,  soit 6,2% du cheptel bovin.       Rustique et  docile, elle possède de bonnes qualités d’élevage
         : facilité de vêlage  et longévité.    
         Le système de production est basé sur le pâturage; les  veaux, élevés sous la mère,
         sont sevrés vers 7-8 mois et vendus pour  l’engraissement ou élevés pour faire des reproducteurs.
             La Galice  privilégie la sélection
         ou la production de viande de qualité en race  pure (les veaux peuvent alors être vendus sous l’appellation
         IGP  "ternera gallega").     Dans
         le reste du pays on pratique le croisement  terminal, essentiellement sur les vaches laitières.       La  sélection a commencé au début du
         20ème siècle et le premier standard de  la race a été défini en 1933. Il y a 25 500 reproductrices
         inscrites au  livre généalogique sur une population de 204 000.    Le programme de  sélection a pour objectifs l’aptitude à l’engraissement,
         la qualité des  carcasses et les qualités maternelles.     La sélection se fait sur  descendance des taureaux.       La race est également présente au Portugal, au Brésil,
         en Colombie et au Venezuela.  |  |  ▲ |   |    
  |     Originaire de la région
         de Salamanque, elle a été  employée comme animal de trait et pour produire des taureaux de combat.      Elle est maintenant destinée à la production
         de viande.       La  race rustique
         est adaptée aux systèmes extensifs et les animaux sont  capables de rester dehors toute l’année.
             Gris ou noirs et de taille  moyenne, les
         animaux sont harmonieux.     Les femelles
         ont un bon taux de  fertilité (94,4 %) et une vie productive de 14 à 16 ans.     Les taurillons,  abattus vers 12-14 mois, ont un bon rendement en viande
         de première  catégorie. La race bénéficie d’une IGP : "carne de Morucha de  Salamanca".       La vivacité et la rusticité,
         caractéristiques principales de la race, sont les objectifs principaux du programme de sélection.  
             Ouest  de l’Espagne, dans les provinces
         de Salamanque, Cáceres, Valladolid,  Zamora, Avila, Badajoz et en moindre nombre à Jaén, Madrid et dans les  zones limitrophes du Portugal.  |  |  ▲ |   |    
  |     Très ancienne race autochtone,
         elle était utilisée au 18ème siècle  comme animal de trait.     Elle s’est développée en race pure dans le centre  de l’Espagne
         et en Andalousie.       Les  animaux,
         élevés dans les zones de montagne, sont adaptés aux systèmes  extensifs.     Dans quelques régions enneigées l’hiver, la transhumance
         se  pratique d’avril à octobre.    
         Les qualités d’élevage sont l’efficacité  alimentaire, la longévité et la productivité.
             La race a de bonnes  performances bouchères
         : viande de qualité avec un bon rendement de  carcasse.     Produite en race pure, cette race bénéficie de l'IGP "Viande  d'Avila".
             Pour les produits issus d’un premier
         croisement, on retrouve  la marque "vacuno extensivo de calidad".       En  2000, 30 809 animaux étaient inscrits au livre généalogique.
             La race  dispose de centres de sélection
         et d’orientation à Avila, Madrid et La  Rioja.       Essentiellement à l’ouest de l’Espagne, le long de la frontière portugaise.  |  |  ▲ |   |    
  |     Issue de la fusion de trois races
         : Colorada  Extremeña, Retinta Andaluza et Rubia Andaluza, elle est connue pour sa  double aptitude : travail et viande.       Rustique  avec de bonnes qualités
         maternelles, adaptée aux milieux difficiles, la  Retinta est exploitée de manière extensive. 2ème
         race d’Espagne avec  249.000 têtes, le cheptel compte 160.000 femelles dont 10% sont  inscrites au livre généalogique.
             Les performances sont bonnes: viande 
         maigre et bon rendement de carcasse (35%).    
         Les taureaux utilisés pour le  croisement industriel sont à 65% Charolais et 25% Limousins.     Les  produits sont les veaux sous la mère de 7 mois,
         les "añojos" de 10 à 17  mois et la "carne de Retinto", marque en voie de devenir l’IGP
         "carne de  retinto de Extremadura y Andalucia".       La  sélection a commencé en 1992, avec pour objectif l’amélioration
         des  qualités bouchères et des caractéristiques de reproduction, et le  maintien de la rusticité.
             Le schéma comporte 3 phases de
         sélection : en  ferme, en centre de testage et sur descendance.       La  race est élevée surtout en Estrémadure et en Andalousie occidentale.      Elle est présente
         dans 25 provinces, mais seules 15 disposent d’un  cheptel de reproducteurs, dont Cadix, Séville, Badajoz, Cáceres.  |  |  ▲ |   |    
  |     De type Bos Taurus aquitanicus,
         elle est élevée au sud du Portugal.      
         Race  de grand format en raison de son utilisation passée comme animal de  trait, elle a les mêmes aptitudes
         que la Retinta espagnole : bonnes  qualités maternelles, adaptation à l’élevage extensif et rusticité
         due  au climat humide l’hiver et sec l’été des régions sud du Portugal.       La  sélection vise l’amélioration des
         qualités maternelles et bouchères  d’animaux destinés à la boucherie et élevés
         en milieu extensif, parfois  sous de fortes températures (chaleur et sécheresse).     La sélection sur la  qualité des carcasses est validée
         par une Appellation d’Origine  Protégée (AOP) européenne, "Carnalentejana".  
             L’élevage se situe au Portugal
         dans les régions de l’Algarve et de l’Alentejo, près du Tage.  |  | ▲  |   |     |     Elle est apparue au début du18ème
         siècle dans les  "casta", élevages différenciés par l’origine des taureaux.     Les  principales "casta" s’appellent Navarra,
         Cabrera, Gallardo, Vazqueña,  Jijona, Vistahermosa, etc...       Les animaux  ont un fort développement musculaire, une mobilité exceptionnelle
         et les  femelles sont réputées pour leur instinct maternel.     Le dimorphisme  sexuel est prononcé dans cette race connue pour sa noblesse et sa  capacité
         d’adaptation aux conditions difficiles.   
         L’élevage se déroule en  plein air. A partir du sevrage (8 mois), les mâles sont sélectionnés
          pour le combat.      
         Le programme de  sélection privilégie les qualités psychologiques des taureaux,  l’agressivité,
         la force et la vigueur, pour garantir une bonne aptitude  au combat.    Ces aptitudes ont été obtenues par des croisements, nombreux  et consanguins.     La sélection se fait en deux temps. Au sevrage, les
          veaux choisis sont laissés en libre pâturage sur des sols maigres.     Vers 3  ans, ils sont de nouveau testés en fonction de leur dynamisme et leur
          énergie, leur réaction à l’agacement et leur comportement face à  l’homme.  
             Essentiellement dans la partie sud de
         l’Espagne, dans les régions d’Andalousie, Estrémadure mais aussi Salamanque.  |  |   |  |  back to top ▲ |  
  
      
    
   
   
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