Acéto-dolce (Produit italien). — Est un composé de  petits légumes
                           et fruits divers, d’abord confits au vinaigre et  conservés ensuite dans un sirop de moût de muscat et
                           de miel additionné  proportionnellement de moutarde.  Ce
                           Hors-d’œuvre se sert tel, et se trouve dans le commerce.  Achards. — Macédoine de légumes sans bases fixes, au vinaigre et à
                           la moutarde.  Produit commercial.  Agoursis. — Sorte de concombres russes salés.
                           — Se détaillent en tranches et se dressent sur raviers.  Allumettes. — Rectangles en demi-feuilletage, ou en  rognures de feuilletage, dont
                           les dimensions sont de 7 centimètres de  longueur sur 2 centimètres et demi de large et 7 à
                           8 millimètres  d’épaisseur.  Les
                           masquer d’une légère couche de farce de poisson quelconque, relevée au Cayenne ; et les cuire
                           à four doux.  La nature de la farce détermine
                           l’appellation des allumettes.  Allumettes
                           aux Anchois. — Rectangles en demi-feuilletage  comme ci-dessus, masqués d’une légère
                           couche de farce de poisson au  Beurre d’anchois. Dresser des filets d’anchois sur la farce, soit  simplement en
                           longueur, soit en les disposant en grille. Cuire à four  doux, en comptant environ 12 minutes de cuisson.  Filets d’Anchois. — Détailler les filets
                           en minces lanières, les mariner à l’huile, et les dresser en quadrille ou en grille.  Décorer selon le goût avec blanc et jaune d’œuf,
                           hachés, persil  et câpres ; arroser légèrement les filets d’huile. — On peut aussi
                            dresser les filets sur un petit tampon de salade ou de laitue finement  ciselée.  Anchois frais marinés. — Les prendre vivants ; les  nettoyer
                           et les tenir au sel pendant 2 heures. Les passer ensuite dans  de l’huile fumante, simplement pour les raidir ;
                           puis, les mettre dans une marinade pas trop acidulée, et les mariner
                           pendant 2 ou 3 jours. Servir avec accompagnement de marinade.  Cette préparation est un genre d’Escabèche. (Voir ce mot dans la série.)  Médaillons d’Anchois. — Border de filets
                           d’anchois marinés à l’huile, des rondelles de pommes de terre ou de betterave cuite au four.  Garnir le centre à volonté, soit d’œuf dur haché,
                           de caviar, de purée de laitances, etc.  Paupiettes
                           d’Anchois. — Aplatir légèrement les filets  d’anchois, et les masquer d’une
                           purée quelconque de poisson liée à la  mayonnaise relevée au Cayenne. Les rouler en paupiettes,
                           et faire, sur  chaque paupiette, un point de Beurre d’anchois.  Anchois aux poivrons. — Dresser les filets d’anchois  marinés à
                           l’huile en les alternant de lanières de pimentos. Finir avec  jaune et blanc d’œuf hachés,
                           persil et câpres, comme les filets  d’anchois ordinaires.  Anchois des Tamarins. — Dresser en long, sur ravier, un cordon de pomme de terre cuite,
                           râpée pendant qu’elle est encore tiède.  Assaisonner
                           d’un filet d’huile, de quelques gouttes de vinaigre,  et saupoudrer de fines herbes. Entourer de paupiettes d’anchois,
                            préparées comme ci-dessus, avec une olive noire sur chacune.  Anguille fumée de Kiel. — Se sert comme tout poisson fumé, c’est-à-dire
                           divisée en filets.  Anguille au vin blanc
                           et Paprika. — Anguilles moyennes,  détaillées en tronçons de 8 centimètres
                           de long, et cuites comme pour  matelote au vin blanc avec condimentation au Paprika.  Laisser refroidir dans la cuisson ; diviser ensuite les tronçons  en gros filets
                           dans la longueur, dresser, recouvrir avec la cuisson  dégraissée, clarifiée, légèrement
                           collée, et laisser prendre au frais.  Artichauts
                           à la Grecque. — Choisir de très petits  poivrades, les parer et écourter les feuilles ;
                           les blanchir et les  rafraîchir, puis les mettre ensuite dans une marinade bouillante ainsi  composée :
                            Soit pour 15 à 20 artichauts : 1 litre
                           d’eau, 1 décilitre et demi d’huile, 10 grammes de sel, et le jus de 3 citrons.  Condimenter avec : fenouil, céleris, coriandre, poivre en grains,
                           thym et laurier ; en dosant les proportions de chacun de ces éléments
                           selon sa force aromatique. Donner 20 minutes de cuisson.  Débarrasser,
                           et laisser refroidir dans la marinade. — Servir bien froid, avec accompagnement de marinade.  Petits fonds d’Artichauts garnis. — Fonds d’artichauts
                            très petits, cuits, marinés à l’huile et au vinaigre, et garnis à  volonté :
                           soit de purée de poisson ou de laitance ; d’un petit salpicon  ou d’une macédoine liés
                           à la sauce Mayonnaise ; ou de tout autre élément  en rapport.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Barquettes
                           diverses. — Croustades ovales, à bords dentelés, qui se garnissent diversement.  Les Barquettes tiennent une large place dans la série des  Hors-d’œuvre
                           froids, et représentent, avec les Tartelettes qui se  préparent exactement de même, sauf la différence
                           de forme, le genre  classé sous le nom de Frivolités.  Pâte pour Tartelettes et Barquettes. — Détremper  500 grammes de
                           farine avec une pincée de sel, 250 grammes de beurre  fondu, froid ; 1 œuf entier, 2 jaunes,
                           quelques gouttes d’eau.  Travailler la pâte le moins possible, la rouler en boule, et la laisser  reposer au frais
                           pendant 2 heures.  Avec cette pâte foncer
                           Barquettes ou Tartelettes, et les cuire à blanc, comme de coutume.  Garnitures des Barquettes et des Tartelettes. — Ces garnitures sont à base de Beurres
                           composés, ou à base de gelée.  Le
                           premier genre admet toutes les garnitures de Canapés et autres, que peuvent inspirer le goût et la fantaisie.
                            Dans le second genre, la garniture est généralement
                           constituée au  fond par une couche d’une mousse quelconque, sur laquelle on dispose un  élément
                           d’une couleur différente de celle de la mousse, qui est décoré  et nappé de gelée
                           bien claire.  Exemple : Garnir le fond
                           des Barquettes ou des Tartelettes  d’une couche de mousse rose de crevettes, d’écrevisses ou de homard.
                            Sur cette couche, disposer une huître pochée bien blanche, ou une  rondelle d’œuf dur détaillée
                           à l’emporte-pièce cannelé, décorée d’un  point de corail de homard au milieu
                           du jaune ; ou un losange de filet de  sole décoré d’une pluche de cerfeuil, et napper de gelée
                           à hauteur des  bords des Barquettes ou des Tartelettes.  On
                           peut ainsi faire une variété considérable de ces Hors-d’œuvre,  que le goût et l’idée
                           font deviner, mieux qu’on ne peut les indiquer.   Betterave pour détails. — La choisir ayant
                           la chair bien rouge, et la cuire au four de préférence.  La détailler en tronçons quand elle est bien froide, et façonner  ceux-ci en forme de
                           petites caisses, cassolettes, barquettes, etc. ;  lesquelles sont garnies à volonté.  Nota. — La betterave fournit un élément
                           précieux pour le décor des Hors-d’œuvre, et on l’emploie dans une infinité de cas.
                            Betterave en salade. — Betterave cuite
                           au four, et  détaillée en julienne quand elle est bien froide. Y ajouter le tiers de  son volume d’oignon
                           cuit au four et tenu un peu ferme. Assaisonner à  l’huile et au vinaigre, comme une salade ordinaire ; dresser,
                           et  saupoudrer de persil et cerfeuil hachés.  Betterave
                           en salade à la Crème. — Préparer comme ci-dessus  la julienne de betterave et d’oignon.
                           La mélanger dans un  assaisonnement composé de : moutarde française, montée à la crème
                            épaisse et fraîche, relevé de jus de citron, et complété avec sel et  poivre dans les proportions
                           convenables.  Beurres pour Hors-d’œuvre.
                           — L’assaisonnement de ces  Beurres se fait au moment de leur emploi. Lorsqu’ils sont préparés
                           à  l’avance, on doit les tenir au frais dans une terrine, et couverts d’un  rond de papier blanc.  Ils servent pour les Canapés, et pour le décor des Hors-d’œuvre.
                           Pour leur apprêt, voir Série des Beurres composés, Chapitre des Sauces.  Beurres-Crèmes pour Hors-d’œuvre. — Une heureuse
                           variante  aux Beurres Composés pour Hors-d’œuvre, consiste à leur incorporer,  après les
                           avoir suffisamment ramollis, de la crème fraîche nature ou  fouettée dans les proportions d’un tiers.
                            Le beurre ainsi préparé sert à
                           garnir des petites Tartelettes ou  des Canapés, en se servant pour cela d’une poche munie d’une douille
                            cannelée. On peut également, avec ce beurre, garnir de minuscules  cornets de Saumon fumé, de jambon,
                           de langue, etc. ; lesquels sont  dressés sur de petits Canapés spéciaux, sur lesquels on les fixe
                           avec un  point du même beurre.  Bigarreaux
                           confits. — Choisir les fruits bien fermes et  les préparer en y laissant 2 centimètres de
                           queue. Les mettre en bocal,  en disséminant quelques feuilles d’estragon dans la masse ; couvrir avec  du
                           vinaigre bouilli additionné de 8 grammes de sel au litre,
                           et laisser macérer pendant 15 à 20 jours. — Servir sur raviers avec quelques cuillerées de
                           marinade.  Bœuf fume de Hambourg.
                           — Se détaille en lames très minces qui sont roulées en cornets, ou dressées au naturel.
                           Servir bien froid.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Canapés. — Les Canapés, ou Toasts, qu’il faut bien  différencier
                           des tartines, se font en pain de mie, de formes diverses,  qui n’ont rien de précis, et leur épaisseur
                           ne doit pas dépasser un  demi-centimètre. Ils sont frits au beurre clarifié ou grillés ;
                           mais  grillés le plus souvent.  Leur garniture
                           peut ne comporter qu’un seul élément, comme elle  peut, sans infraction à la règle, en réunir
                           plusieurs, à condition que  la combinaison soit harmonieuse. Mais la garniture par excellence des  Canapés,
                           est le beurre très frais, additionné d’une purée, ou d’un  hachis très fin de viande,
                           volaille, crustacés, poisson, fromage, etc. —  Quelle que soit la garniture destinée aux Canapés
                           ou Toasts, et lors  même que le beurre ne saurait entrer logiquement dans la composition de  cette garniture, comme
                           quand il s’agit de poissons marinés, anchois,  filets de harengs, etc. ; il est recommandable de beurrer
                           copieusement  le Toast pendant qu’il est encore chaud, afin de le conserver moelleux.  Nous conseillons de garnir les Canapés à la poche munie d’une 
                           douille cannelée, chaque fois que la garniture estime purée,  c’est-à-dire un beurre composé.
                           — Cette méthode est à la fois propre,  expéditive, et permet de réaliser toutes les fantaisies
                           de dressage.  Canapés à l’Amiral.
                           — Forme ovale dentelée : Masqués au Beurre de crevette, bordés de queues de crevettes,
                           et le centre garni d’œufs de langouste égrenés.  Canapés d’Anchois. — Forme losange : Légèrement
                            masqués de Beurre d’anchois, bordés d’un petit cordon du même Beurre, et  garnis de filets
                           d’anchois dressés en grille, avec œuf haché.  Canapés à l’Arlequine. — Forme à volonté :
                           Bordés de cordons de beurre de nuance différente, avec garniture bariolée au milieu, pour justifier l’appellation.
                            Canapés au Caviar. —
                           Forme ronde : Masqués de  Beurre de caviar et bordés d’un petit cordon de beurre frais ramolli,
                            couché au cornet muni d’une fine douille cannelée Caviar frais au  milieu, et oignon haché très
                           fin à part.   Canapés aux Crevettes. — Forme ronde : Masqués de  Beurre
                           de crevette bien rose et entourés d’un cordon du même. Le milieu  garni d’une rosace de queues de
                           crevettes avec une câpre au milieu de la  rosace.  Canapés
                           City. — Forme ronde : Masqués d’une couche  épaisse de la composition suivante :
                           125 grammes de beurre frais  ramolli, 60 grammes de Gruyère frais et autant de Parmesan râpés ;
                           une  demi-cuillerée de crème épaisse ; une prise de sel fin et une pointe de  Cayenne. Couvrir cet
                           appareil avec deux demi-circonférences représentant  la grandeur du Canapé ; et faites : l’une
                           sur une rondelle coupée très  mince de saucisson de Lyon, l’autre sur une rondelle de fromage de  Gruyère.
                            Canapés à la Danoise.
                           — Chauffer simplement une tranche de  pain noir coupée de l’épaisseur ordinaire ; la masquer
                           de Beurre de  raifort, et recouvrir celui-ci de minces bandes de saumon fumé, en les  alternant de filets de harengs
                           marinés au vin blanc, et de cordons de  Caviar. Détailler ensuite cette tranche garnie avec un emporte-pièce
                            uni, ovale, bien tranchant.  Canapés
                           d’Écrevisses. — Forme croissant : Masqués  au Beurre d’écrevisse
                           et bordés d’un cordon de beurre frais ; garnir  d’une belle queue d’écrevisse coupée
                           dans la longueur, en rapprochant  les deux moitiés du côté épais.  Canapés de Homard. — Forme carrée :
                           Masqués de  Beurre de homard et bordés d’un cordon d’œuf dur haché finement et lié
                           à  la Mayonnaise. Le milieu garni de fine julienne d’escalopes de homard.  Canapés au Gibier. — Forme rectangle : Masqués
                           au  beurre frais assaisonné et relevé au Cayenne, et garnis de chair de  gibier quelconque, détaillée
                           en tranches très minces ; ou râpée, ce qui  est préférable.  Canapés à l’Écarlate. — Garnir une
                           bande de pain de mie  grillée d’une couche de beurre moutardé, dont l’épaisseur sera moitié
                           de  celle de la bande. Recouvrir le beurre de très minces tranches de  langue salée, bien rouge ; laisser
                           raffermir le beurre, puis, détailler  avec un emporte-pièce, forme étoile, trempé dans l’eau
                           bouillante. Un  point cannelé de beurre moutardé sur le milieu de chaque étoile.  Canapés Lucile. — Forme ovale unie :
                           Masqués de beurre moutardé, bordés d’un cordon de langue bien rouge râpée, et le milieu
                           garni de blanc de volaille haché.   Canapés au Poisson. — Forme carrée :
                           Masqués au  Beurre de laitance ; bordés d’un cordon de beurre rose, et le milieu  garni de chair
                           de turbot, ou de filets de soles, hachés.  Canapés
                           Printaniers. — Forme ronde : Masqués au  Beurre de Montpellier, bordés de jaune
                           d’œuf dur haché ; le milieu garni  de feuilles de cresson alénois, ou de toutes petites feuilles
                           de  cresson d’eau.  Canapés Rochelais.
                           — Forme ronde : Masqués au beurre de laitances et bordés d’un cordon de Beurre d’écrevisse.
                            Au milieu, une belle huître, à peine raidie
                           au vin blanc.  Carolines diverses.
                           — Ce sont de petits éclairs en pâte à  choux sans sucre, fourrés d’une purée
                           quelconque ; soit purée de  volaille, de langue, de gibier, de foie gras, etc. Ces Carolines sont  ensuite nappées
                           d’une sauce Chaud-froid correspondant à la garniture  intérieure, et lustrées à la gelée.
                           Elles servent aussi comme bordure de  base de certaines Entrées froides, comme : Aspics, Pains, Mousses, etc.
                            Caviar. — Se sert en ustensile
                           spécial, avec glace autour, et s’accompagne de Blinis et de minces tartines en pain de seigle beurrées.
                           (Pour Blinis, voir Série des Hors-d’œuvre chauds.)  Nota. — Le Caviar, et nous  entendons par là le Caviar
                           d’excellente qualité à gros grains  transparents et de couleur claire, est le meilleur des Hors-d’œuvre.
                            Parfois, on l’accompagne d’oignon haché très fin : méthode à  déconseiller
                           absolument, car le Caviar frais, dont la saveur est  parfaite, n’a besoin d’aucun condiment d’appui.
                            À défaut de Caviar frais, on emploie aussi,
                           pour la  préparation des Hors-d’œuvre, le Caviar pressé et salé ; mais ces  produits
                           ne doivent jamais être servis au naturel, comme le Caviar  frais, qu’ils sont loin de valoir.  Céleri à la Bonne femme. — Ciseler
                           finement les branches  par le travers ; ajouter la même quantité de pommes de reinette pelées,  coupées
                           en petits quartiers et ciselées de même. Assaisonner d’une sauce  Moutarde à la crème.  Céleri à la Grecque. — Pieds de céleri
                           très petits ou  moyens, fendus en deux ou quatre, selon grosseur ; blanchis, rafraîchis,  et traités
                           ensuite comme les Artichauts à la Grecque.  Céleri-rave.
                           — Se détaille en grosse julienne, ou en  paysanne, et s’assaisonne avec une sauce Moutarde à la
                           Crème, ou une  Vinaigrette moutardée.  Cèpes
                           marines. — Les choisir parmi les plus petits et très frais. Après les avoir blanchis pendant
                           7 à 8 minutes, les égoutter, rafraîchir ;
                            puis, les mettre dans une terrine et les couvrir de la marinade  suivante, versée dessus bouillante en la passant
                           au chinois.  Proportions pour 1 kilo de cèpes :
                           Un demi-litre de  vinaigre, 1 décilitre et demi d’huile, 10 grammes d’ail broyé ;
                            fragments de thym et de laurier, 6 grains de gros poivre, une pincée de  coriandre, une pincée de fenouil
                           et une petite racine de persil. Faire  bouillir tout doucement pendant 10 minutes avant de verser sur les  Cèpes. Laisser
                           macérer pendant 8 jours, et servir avec marinade.  Pour
                           conserve : Donner 35 minutes d’ébullition pour boîtes  d’un litre ; 25 minutes
                           pour boîtes d’un demi-litre, et 20 minutes pour  boîtes d’un quart de litre.  Cerises à l’allemande. — Cerises aigres,
                           à peine mûres,  préparées comme les cerises à l’eau-de-vie, et mises en bocaux avec,
                           par  kilo de cerises : 3 clous de girofle, un fragment de cannelle, râpure  de muscade, et 10 grammes
                           d’estragon. Couvrir de vinaigre, bouilli avec  200 grammes de cassonade blonde par litre et complètement
                           refroidi. —  Laisser macérer pendant 15 jours, et servir avec marinade.  — Cette conserve se trouve dans le commerce.  Cerneaux au verjus. — Ce Hors-d’œuvre peut se faire
                           depuis  les premiers jours d’août, c’est-à-dire quand l’amande de la noix est  complètement
                           formée, jusqu’au 15 septembre.  Ouvrir
                           les noix, sortir les cerneaux sans les briser, enlever la  pellicule jaune qui recouvre les lobes, et jeter ceux-ci au fur
                           et à  mesure dans de l’eau très fraîche. Les dresser sur raviers juste au  moment de servir, les
                           arroser de verjus reposé et bien décanté, et semer  dessus un peu de gros sel et un peu de cerfeuil haché.
                           (Le cerfeuil est  facultatif.)  Cervelas divers.
                           — Se dressent en couronne ou en turban comme tout saucisson, avec touffe de persil vert au milieu.  Cervelle à la Robert. — Cervelles de mouton
                           ou d’agneau  bien dégorgées, limonées, pochées au court-bouillon, refroidies, et  détaillées
                           en escalopes. Parer celles-ci et dresser sur raviers. —  Couvrir avec une sauce Moutarde à la Crème, additionnée
                           de la purée des  parures passées au tamis, et d’une très fine julienne de blanc de  céleri.
                            Nota. — Ces escalopes
                           de cervelles  peuvent aussi se dresser en croûtes de tartelettes. Dans ce cas, quand  celles-ci sont garnies, on les
                           borde de persil haché, et le milieu est  couvert de jaune d’œuf dur haché.   Choux-fleurs. — Les diviser en tout petits bouquets ; faire
                            blanchir en les tenant un peu fermes, et les mariner à l’huile et  au vinaigre. — Servir avec une sauce
                           Moutarde à la Crème.  Choux rouges.
                           — Les ciseler en fine julienne, et les faire  mariner au vinaigre pendant 6 heures. Égoutter, ajouter la
                           valeur de 100 grammes de pomme de reinette pelée et émincée par  livre de julienne ; et assaisonner
                           comme une salade ordinaire.  Choux verts (Paupiettes
                           de). — Larges feuilles de chou  vert fortement blanchies, rafraîchies, égouttées à
                           fond et détaillées en  petits rectangles. Garnir d’oignon blanchi, ou de toute  autre condimentation ;
                           assaisonner, rouler en paupiettes, dresser  sur raviers, et arroser d’huile au moment.  Ce Hors-d’œuvre peut se faire avec toute espèce de choux et on 
                           peut procéder aussi de cette façon : Garnir la moitié des feuilles  de choux avec la condimentation
                           adoptée ; recouvrir avec l’autre  moitié de feuilles, et détailler avec un emporte-pièce
                           uni de la  dimension d’une pièce de 5 francs.  Concombres
                           à la Danoise. — Tronçons de concombres  façonnés en forme de barquettes ou de cassolettes.
                           Garnir d’un  appareil de purée de saumon fumé, de filets de harengs en dés, et d’œufs
                           durs hachés, en parties égales. Semer à la surface du  raifort râpé et haché.  Concombres farcis. — Les préparer comme ci-dessus
                           en  barquettes ou en tartelettes ; blanchir, rafraîchir, mariner et garnir à volonté d’une
                           purée quelconque, macédoine, salade, etc.  Concombres
                           en Salade. — Peler les concombres, les fendre  dans la longueur, les épépiner, et les émincer
                           finement.  Saupoudrer de sel fin, et laisser dégorger pendant 25 à 30 minutes. Égoutter à
                           fond ensuite ; assaisonner au moment de : poivre, huile et vinaigre, et condimenter de cerfeuil haché.  Cornets d’York. — Sur des tranches excessivement
                           minces  de jambon bien maigre, tailler des triangles de 9 centimètres de  hauteur sur 7 de base. Rouler ces
                           triangles en cornets ; garnir  l’intérieur de gelée hachée poussée à la poche,
                           et dresser en couronne avec persil bien vert au milieu.  Crèmes
                           pour Hors-d’œuvre. — Avec le caviar, le saumon  fumé, le thon, la volaille, filets de gibier,
                           etc., on prépare des  crèmes très fines qui remplacent souvent les beurres dans la préparation
                           des Hors-d’œuvre.   Leur préparation : Piler finement 125 grammes de l’un ou  l’autre
                           des éléments indiqués, en y ajoutant petit à petit 2 cuillerées  de crème épaisse
                           et bien fraîche. Passer au tamis fin ; assaisonner  selon la nature de l’élément employé,
                           et additionner l’appareil de  3 cuillerées de crème fouettée très ferme.  Crèmes moulées. — Avec les crèmes
                           ci-dessus, on peut  obtenir une très grande variété de petits hors-d’œuvre délicats
                           et  particulièrement recommandables.  Dans ce
                           cas, l’appareil indiqué plus haut est additionné de  quelques cuillerées de gelée fondue
                           (cette gelée en rapport avec  l’élément de base), avant d’y mélanger la crème
                           fouettée.  Cet appareil est moulé alors
                           dans de tout petits moules décorés  après avoir été légèrement huilés.
                           Des moules historiés, à petits-fours,  conviennent très bien pour cela.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Duchesses Nantua. — Les Duchesses sont les Carolines sous  une autre forme,
                           et se font de même en Pâte à choux sans sucre, de la  grosseur d’un chou à Saint-Honoré.
                           Elles se différencient cependant des  Carolines, en ce qu’elles sont simplement lustrées à la gelée,
                           sans être  enrobées de sauce Chaud-froid.  Les
                           fourrer à la poche, d’une fine purée d’écrevisses, et les lustrer à la gelée
                           rose  Duchesses à la Reine.
                           — Les fourrer d’une fine purée de volaille à la crème, et les lustrer à la gelée
                           blanche.  Duchesses à la Sultane.
                           — Elles se fourrent d’une purée de volaille finie au Beurre de pistaches, et se lustrent à la gelée.
                            Mettre sur chacune une demi-pistache émondée,
                           ou une pincée de pistaches hachées.  Duchesses
                           diverses. — Au Caviar. — Les garnir de caviar frais, ou de crème de caviar ; lustrer
                           à la gelée et servir glacé.  A
                           la Norvégienne. — Fourrées d’une purée de Kilkis au beurre, et lustrées à
                           la gelée.  Au Saumon fumé. —
                           Fourrées d’une purée de saumon fumé au beurre, ou de crème de saumon fumé. Lustrer
                           à la gelée et servir très froid.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Éclairs à la Karoly. — Tout petits éclairs en pâte
                           à  choux, fourrés d’une purée résultant de débris et d’intestins de  bécasses
                           à la fine Champagne, passée au tamis fin, beurrée, et bien  relevée.   Napper de sauce Chaud-froid
                           brune, lustrer à la gelée, et décorer avec quelques détails de truffe.  Éperlans marines. — Cette préparation rentre dans
                           la catégorie connue sous le nom générique d’Escabèche ; déformation du terme
                           espagnol Escabecia, dont la formule suit.  Escabèche
                           (formule type). — Le terme nominatif de la préparation doit toujours être suivi du nom de l’élément
                           qu’elle traite, comme : Escabèche d’éperlans, Escabèche de rougets,
                           etc.  Préparation : Quels qu’ils
                           soient, faire colorer à l’huile  très chaude les poissons bien nettoyés, essuyés dans un
                           linge, et  passés à la farine. La coloration étant obtenue, retirer les poissons,  et les ranger dans
                           un plat creux ou autre ustensile.  Chauffer l’huile
                           jusqu’à ce qu’elle fume légèrement et jeter  dedans, pour un demi-litre d’huile :
                           8 gousses d’ail non épluchées, une  demi-carotte et 1 oignon coupés en rouelles très
                           minces. Laisser frire  pendant quelques instants et ajouter : 3 décilitres de vinaigre, 1 décilitre
                           et demi d’eau, 10 grammes de gros sel, brindilles de thym, une demi-feuille de laurier, 3 queues
                           de persil, et 2 petits piments.  Donner 12 minutes
                           d’ébullition ; verser bouillant sur le poisson ; et laisser mariner pendant 24 heures.
                            — Servir avec quelques cuillerées de marinade
                           bien froide.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Fenouil (Pieds de). — Selon grosseur, les pieds de fenouil  sont partagés
                           en deux ou en quatre, et préparés absolument comme les  Artichauts à la Grecque.  Figues. — Elles ne se servent, comme Hors-d’œuvre,
                           qu’à  l’époque de leur maturité, et elles se dressent sur feuilles de vigne  bien vertes
                           avec de la glace broyée autour.  Filet
                           d’Anvers. — Se détaille en tranches très minces qui  sont partagées en triangles
                           et roulées en cornets, comme il est expliqué  aux « Cornets d’York ».  Foie gras. — Se sert au même titre que le
                           Saucisson de  foie gras, mais façonné en coquilles. On ne le dresse qu’au dernier  moment, sur plat couvert
                           d’une serviette.  Frivolités.
                           — Ce mot adopté par Escoffier est usité aujourd’hui d’une façon générale.
                            Il désigne sur les menus l’ensemble de
                           ces petites préparations  pour Hors-d’œuvre dont les Crèmes moulées, les Barquettes et les
                            Tartelettes sont les types gracieux et légers.   Le mot est net, clair, explicite, et nul autre ne pouvait mieux  résumer
                           la série de ces mièvreries qui sont une amusette de la Table.  Fruits de mer. — Sous ce nom générique sont désignés
                           tous  les genres de coquillages marins, qui se servent crus et bien frais, —  accompagnés de tartines de pain
                           beurrées, très minces.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Goujons à la Russe. — Les pocher doucement dans un court-bouillon au
                           vin blanc fortement aromatisé, et laisser refroidir dans le court-bouillon.  Les égoutter, et après les avoir épongés à fond, les enrober de
                            Mayonnaise collée à la gelée Saupoudrer légèrement de persil haché  finement, et
                           laisser prendre la sauce.  Se servent tels, ou dressés
                           sur petits canapés ayant la forme et les dimensions des goujons.  A  B  C  D  E  F  G  H 
                           I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Harengs à la Dieppoise. — Les harengs bien frais,  nettoyés,
                           rangés dans un sautoir beurré et couverts d’une marinade  bouillante, préparée à
                           l’avance pour diffusion de la note aromatique.  Cette marinade se compose de deux tiers de vin blanc, un tiers de  vinaigre,
                           fines rondelles de carottes dentelées, rondelles d’oignon,  thym, laurier, queues de persil, et échalotes
                           émincées.  Pocher les harengs pendant
                           12 minutes environ, et les laisser refroidir dans la marinade.  Se servent avec accompagnement de marinade, rondelles de  carottes, anneaux d’oignon, fines lamelles
                           de citron cannelées ; et  toujours très froids.  Filets de Harengs. — Filets de harengs saurs bien entiers,  dépouillés,
                           dessalés au lait s’il y a lieu, parés, dressés, et masqués  de la sauce suivante :
                           deux tiers de Mayonnaise additionnée d’un tiers  de purée de laitances, relâchée au vinaigre,
                           relevée au Cayenne,  condimentée d’oignon, persil, cerfeuil, céleri, ciboulette et estragon,  en
                           quantité à peu près égale, et hachés finement.  Harengs aux Haricots verts. — Pour cette préparation, on  emploie des
                           harengs spéciaux : les premiers pêchés de la saison, et  ayant macéré très peu
                           de temps dans une saumure aromatisée, qui est le  secret des pêcheurs de Hollande.  Ces harengs se vendent jusqu’à 3 francs la pièce.  Pour les servir, on enlève simplement la peau, et on les dresse
                            tels avec un peu de persil frais. On les accompagne, soit d’une salade  de haricots verts, soit de haricots verts frais
                           au beurre.   Harengs
                           Lucas. — Harengs fumés, trempés à l’eau tiède, dépouillés et
                           marinés dans du lait.  Les filets, divisés
                           en lanières, sont ensuite mélangés dans une  sauce composée de : jaunes d’œufs
                           durs, moutarde, huile, vinaigre,  échalotes, cerfeuil et cornichons hachés.  Cette sauce montée comme une mayonnaise, et tenue assez relevée.  Harengs à la Livonienne. — Prendre de beaux
                           harengs fumés, lever les filets, et réserver les têtes et les queues.  Couper en dés les filets dépouillés ; y ajouter la même
                           quantité  de pommes de terre cuites et de pommes de reinette coupées en dés ;  condimenter de persil,
                           cerfeuil, estragon et fenouil hachés, assaisonner  d’huile et vinaigre, et dresser cette salade en forme de hareng.
                            Rapporter tête et queue sur chaque hareng imité.  Harengs
                           à la Russe. — Filets de harengs fumés, détaillés  en minces escalopes, dressés
                           en les alternant de tranches de pommes de  terre. Assaisonner d’huile et de vinaigre, et compléter avec cerfeuil,
                            échalote, fenouil et estragon hachés.  Haricots
                           verts. — Les blanchir à l’eau salée en les tenant un peu fermes, les égoutter et
                           les assaisonner chauds, avec huile et vinaigre.  Les
                           dresser, quand ils sont bien froids et semer dessus : persil, cerfeuil et ciboulettes hachés.  Huîtres. — Les Huîtres sont le Hors-d’œuvre
                           par  excellence ; elles peuvent figurer aussi bien au dîner qu’au déjeuner.  On doit les servir bien
                           froides, et l’usage se répand même de les  dresser sur de la glace pilée. Des tartines de pain noir
                           coupées très  minces et beurrées, une sauce à la mignonnette et des demi-citrons sont  envoyés
                           en même temps.  Huîtres Natives
                           au Caviar. — C’est le type par excellence  du Hors-d’œuvre riche. — Garnir avec du
                           caviar frais de toutes petites  croûtes de tartelettes, en ménageant un creux au milieu ; placer dans ce
                            creux une huître de Whistable ou de Burnham, ébarbée, et assaisonnée  d’un soupçon
                           de poivre du moulin et d’une goutte de jus de citron.  Huîtres
                           marinées. — Conserve commerciale.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Kilkis. — Ou anchois de Norvège. — Ce Hors-d’œuvre est fourni
                           par le commerce.   Les Kilkis sont simplement dressés sur raviers, avec un peu de la saumure qui les accompagne.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Macédoine. — Se compose de petits oignons blancs frais,  petits bouquets de
                           choux-fleurs légèrement blanchis, petits cornichons,  haricots verts, très petits piments, escalopes
                           de fonds d’artichauts  blanchis.  Mettre en pots
                           ou en bocaux ; couvrir de vinaigre bouilli,  fortement additionné de moutarde, et légèrement salé ;
                           et laisser les  éléments de la Macédoine se pénétrer suffisamment de l’assaisonnement
                            avant de l’employer.  Prend aussi le nom de « Variante ».
                            Maquereaux marines. — Sont choisis
                           parmi les plus petits, et traités par la marinade, exactement comme les « Harengs à la dieppoise ».
                            Melon Cantaloup. — Doit être
                           choisi mûr à point, bien  parfumé, et être servi sur des feuilles vertes avec glace en neige, ou
                            avec des morceaux de glace bien claire autour.  Melon
                           frappé aux Vins divers. — Choisir un melon Cantaloup ou un autre du même genre, qui soit juste
                           à point de maturité.  Le cerner autour
                           de la queue de façon à pouvoir enlever un  morceau d’environ 8 centimètres de diamètre.
                           Au moyen d’une cuiller en  argent, retirer graines et filaments ; verser dans l’intérieur  2 décilitres
                           et demi de vin de Madère, de Porto, Marsala ou Sherry, et  rapporter le morceau enlevé sur l’ouverture.
                            Tenir dans un rafraîchissoir, sanglé de
                           glace pilée, pendant 2 ou 3 heures.  Ce
                           melon se sert à la cuiller, c’est-à-dire que la chair  intérieure imbibée par le vin est
                           détachée à la cuiller en larges  coquilles, qui sont dressées sur assiettes glacées, et
                           passées aussitôt  aux convives.  Melons
                           confits (Petits). — Ce sont les petits sujets en voie de formation, pris au moment,
                           ou peu de temps après la défloraison.  Ces
                           melons sont d’abord dégorgés au sel pendant 10 à 12 heures,  lavés ensuite avec du
                           vinaigre coupé d’un tiers d’eau, mis en bocaux  avec les aromates employés pour les cornichons,
                           et couverts de vinaigre  froid ou chaud. Le vinaigre chaud s’emploie quand on veut les conserver  bien verts.  Peuvent être employés au bout de 7 à 8 jours.
                             Moelle
                           de végétaux divers. — La moelle, ou partie tendre,  contenue dans la tige des gros artichauts,
                           dans les pieds et trognons  des choux, des choux-fleurs, des romaines, etc., peut, quand elle a été  débarrassée
                           des parties ligneuses qui l’enveloppent, devenir la base de  délicates salades pour Hors-d’œuvre.
                            Elle peut être également traitée
                           selon la formule des artichauts à la Grecque.  Les
                           trognons de chicorées et d’escaroles, bien nettoyés et préparés à la Grecque, fournissent
                           aussi d’excellents Hors-d’œuvre.  Moules.
                           — Les prendre moyennes, et les faire ouvrir comme  de coutume. Ensuite, les ébarber ; les additionner de
                           blanc de céleri  finement émincé en paysanne, et les assaisonner d’une sauce moutarde à
                            la crème, relevée de poivre du moulin.  Mortadelle.
                           — Se détaille en tranches excessivement fines qui sont roulées pour le dressage.  Mûres. — Elles doivent être choisies parmi les plus
                           grosses, et bien à maturité. — Se servent comme les figues.  Museau et Palais de bœuf. — Après les avoir blanchis, rafraîchis
                           et grattés, les cuire dans un Blanc léger, et laisser refroidir.  Pour servir : Les émincer très finement ; condimenter d’oignon
                           et persil hachés, et assaisonner à l’huile et au vinaigre.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Poitrines d’Oie fumées. — Se détaillent en escalopes aussi minces
                           que possible, qui sont dressées avec persil en branches autour.  Olives. — Les Olives de toutes espèces et provenances  conviennent pour Hors-d’œuvre,
                           et se servent telles qu’elles sont prises  dans la saumure.  Olives
                           farcies. — Les choisir très grosses, et les dénoyauter à la machine ou les tourner en
                           spirales.  Les garnir à volonté d’un
                           beurre quelconque, comme : Beurre de saumon, de thon, de sardines, d’anchois, etc.  Dans aucun cas, l’on ne sert comme Hors-d’œuvre, des olives garnies
                           à la farce crue et pochées.  Ce genre
                           appartient aux Garnitures.  Œufs farcis
                           et garnis. — Les œufs pour Hors-d’œuvre se  façonnent de multiples façons,
                           et peuvent se garnir de toutes purées,  salpicons, macédoines, salades, etc., susceptibles d’avoir leur
                           emploi  dans cette partie du service.   Le talent et la fantaisie sont ici tout puissants, et la moindre idée peut suppléer
                           à la nomenclature la plus longue.  Œufs
                           de Vanneau. — Se cuisent durs, et se servent simplement avec garniture de cresson alénois.  On peut aussi les dresser dans un nid imité avec du beurre.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Pains à la française. — Petits pains au beurre, de forme oblongue, ouverts
                           sur le côté, vidés, et garnis diversement.  Ces
                           pains sont plutôt réservés pour le service des Buffets, et ils ne figurent dans cette série qu’à
                           titre de documentation.  Pains à la Varsovienne.
                           — Ce sont les mêmes que ci-dessus, vidés, et garnis d’une Salade russe additionnée de filets
                           de harengs en petits dés.  Pâté
                           d’alouettes. — On emploie indifféremment, pour cet  usage, le pâté ou la terrine
                           d’alouettes. L’un ou l’autre doit être bien  refroidi sur glace, découpé en tranches
                           minces, et dressé en couronne  avec gelée hachée au milieu.  Pickles. — Sont de différents genres, et ressortent de la catégorie
                           des produits livrés par le commerce.  Piccalilis.
                           — Est de même un produit commercial.  Pimentos
                           à l’Algérienne. — Les faire griller à feu doux pour : 1o
                           pouvoir en retirer la peau soulevée par le calorique ; 2o
                            en atténuer l’âcreté brûlante. — Les couper en deux dans la longueur et  en retirer
                           les graines ; puis les détailler en julienne, et assaisonner  à l’huile et au vinaigre. Dresser sur
                           raviers avec de tout petits et  très minces anneaux d’oignon autour.   Poireaux à la Grecque. — Couper les blancs en tronçons de  8 centimètres
                           de longueur, les blanchir fortement ; et compléter leur  cuisson dans une marinade semblable à celle des
                           Artichauts à la Grecque.  Poireaux farcis.
                           — Couper les blancs à la base, et en  tronçons de 3 à 4 centimètres de hauteur. Les
                           blanchir très fortement et  les mariner ensuite avec huile et vinaigre. Retirer l’intérieur, de  façon
                           à faire une petite caisse en forme de cylindre ayant un fond, et  les farcir à volonté.  Poivrons doux. — S’apprêtent comme les
                           Pimentos. (Voir ci-dessus.)   Poutargue de Mulet. — Est un produit qui nous vient des pays orientaux, et
                           qui a la forme d’une saucisse.   Détailler
                           en tranches excessivement minces et assaisonner d’huile et de jus de citron.  Poutargue de Thon. — Se sert comme celle de Mulet.  Purées pour Hors-d’œuvre. — Ce sont des spécialités
                           anglaises connues sous les noms de : Potted-beef, potted-ham, potted-chicken, potted-tongue, potted-salmon,
                           etc.  Ces purées se trouvent dans le commerce
                           et s’apprêtent ainsi :  Piler l’élément
                           choisi : soit viande de bœuf, jambon, chair de  poulet, etc., lequel doit être cuit et froid, avec le tiers
                           de son poids  de beurre et un peu de graisse cuite de l’élément en traitement (s’il  en a).  Assaisonner à point ; ajouter un sixième de sauce brune
                           froide ; passer au tamis, mettre en pots, et refroidir sur glace.  Ces purées se servent comme les Rillettes de Tours.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Radis. — Leur apprêt est du ressort de l’office, mais on les utilise fréquemment
                           pour le décor des Hors-d’œuvre.  Radis
                           noirs. — Les peler ; émincer finement, et les  saupoudrer de sel fin. Laisser dégorger pendant
                           15 à 20 minutes ; puis,  les égoutter, et les assaisonner avec poivre, huile et vinaigre.  Relishes américains. — C’est une sorte
                           d’Acéto-dolce,  qui se compose de fruits divers comme : raisins, prunes, abricots,  petits oignons
                           et cornichons préparés au vinaigre condimenté de sucre et  de cannelle, et relevé au Cayenne.
                            Ce Hors-d’œuvre comporte, comme accompagnement,
                           des petits  biscuits à la cannelle, et il est d’usage de le laisser sur table  pendant tout le service.  Rillettes de Tours. — Se servent dans leurs pots,
                           et bien froides.  Rillons de Blois.
                           — On les dresse en cassolettes, ou simplement sur serviette ; mais bien froids.  Rougets au Safran (ou à l’Orientale). — Les choisir
                           parmi les plus petits ; ce sont ceux qui conviennent le mieux pour cet apprêt.  Les ranger en plaque huilée, et les couvrir de la quantité de vin  blanc
                           nécessaire. Saler à raison de 8 grammes au litre de mouillement,  et ajouter : tomates concassées,
                           racine de persil, fenouil, thym et  laurier, pointe d’ail, poivre en grains, coriandre et
                           safran. Ce dernier condiment doit donner la note dominante dans l’ensemble.  Faire partir en ébullition ; tenir ensuite en simple frémissement pendant 10 à
                           12 minutes, et laisser refroidir dans la cuisson.  Servir
                           avec marinade et lames de citron pelées à vif, sans y laisser de pépins.  Royans. — Peuvent recevoir les mêmes préparations
                           que les Sardines.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Salades. — La composition des Salades usitées comme  Hors-d’œuvre
                           est des plus élastiques et sujette à toutes les variations  d’idées du chef du froid.
                           Tantôt elles sont dressées sur les  raviers, avec bordure composée de : concombres, blanc d’œuf
                           dur,  betterave, etc. ; tantôt elles sont dressées dans des demi-tomates  vidées et formant caisse,
                           ou bien encore sur de larges tranches de  tomates ou de concombres.  Le nombre des combinaisons qu’elles peuvent fournir est  considérable ; tous les produits
                           usités en cuisine y peuvent trouver un  utile et agréable emploi.  Il est donc difficile d’indiquer, même d’une façon succincte, des  fantaisies
                           qu’une idée ou un caprice font éclore ; qui plaisent le jour  et sont oubliées le lendemain
                           pour des combinaisons nouvelles ou plus  originales.  Salade
                           de Pieds de mouton. — Les cuire dans un Blanc,  comme de coutume. Les désosser ; les détailler
                           en filets, pendant qu’ils  sont encore tièdes, et les assaisonner d’une vinaigrette.  Salade de Pieds de veau. — S’apprête
                           comme celle de Pieds de mouton.  Salade de Pieds
                           de veau à la Clarens. — Les cuire dans un  Blanc léger ; les désosser et les mettre
                           sous presse. Pendant qu’ils  sont encore tièdes, les détailler en émincé ; faire mariner
                           pendant  20 minutes avec filet d’huile et de vinaigre, et lier au moment avec une  sauce Mayonnaise aux jaunes
                           d’œufs cuits et crus, additionnée d’herbes  aromatiques variées, hachées.  Dresser ; entourer de demi-œufs durs, affranchis de la base
                           et posés debout, le jaune en dehors.  Salade
                           de Pieds de veau à la Hongroise. — Les pieds cuits, désossés, mis sous presse comme ci-dessus
                           et détaillés en julienne.   Mariner pendant 2 minutes avec huile et vinaigre, pincée de Paprika, et
                           sauter la julienne de temps en temps.  Lier d’une
                           sauce Mayonnaise additionnée d’une légère purée d’herbes aromatiques.  Dresser, et entourer de rondelles d’œufs durs, d’égales
                           dimensions.  Salami de Gotha, ou de Milan.
                           — Le détailler en minces rondelles, comme tout saucisson, et dresser en couronne ou en turban, avec persil bien
                           vert.  Sardines. — Celles à
                           l’huile, en boîtes, se dressent telles ; on les arrose simplement d’un filet d’huile fine.  Nota. — Dans son livre, 150 manières
                           d’accommoder les Sardines, notre ami, M. Caillat, a donné quelques excellentes recettes pour l’apprêt
                           froid de ce petit poisson.  Sauce Moutarde à
                           la Crème. — Cette sauce s’emploie fréquemment pour l’assaisonnement des Hors-d’œuvre,
                           et a déjà été indiquée sommairement à l’article Betterave en Salade à
                           la Crème. Sa préparation complète doit néanmoins être indiquée.  Mettre dans une terrine 3 cuillerées ordinaires de moutarde
                           avec  une pincée de sel fin, une prise de poivre et un bon filet de jus de  citron. Mélanger, et ajouter petit
                           à petit, comme pour une sauce  Mayonnaise, la valeur de 2 décilitres de crème épaisse et
                           bien fraîche.  Saucisses de Francfort.
                           — Se pochent pendant 10 minutes, et se servent chaudes, avec accompagnement, à part, de raifort râpé.
                            Saucisses de Vienne. — Se pochent
                           et se servent comme celles de Francfort.  Saucisses
                           de Strasbourg. — Mêmes préparation et service que ci-dessus.  Saucisson de Lyon, d’Arles et de Bologne. — Tous ces saucissons
                           se détaillent en très minces rondelles, qui sont dressées avec persil bien vert.  Saucisson de foie gras, de faisan, de poulet. —
                           Ces  différents saucissons se détaillent également en rondelles minces, qui  sont dressées en
                           couronne ou en turban, avec fine gelée hachée au  milieu.  Saumon fumé. — Se détaille en lames très minces qui sont parées,
                           roulées en cornets, et dressées avec persil frisé bien vert. 
                            Sigui fumé. — Se détaille
                           en minces aiguillettes, comme tous les poissons fumés.  Spratts.
                           — Genre de sardines fumées. — On doit les choisir  bien gras, car il en est de plusieurs sortes, dont quelques-unes
                           sont  sèches et sans aucune saveur.  Après
                           avoir supprimé tête et peau, les spratts sont rangés dans  un plat, saupoudrés de très peu
                           d’échalotes et persil finement hachés,  et arrosés légèrement d’huile et de
                           vinaigre. Laisser mariner pendant 5  à 6 heures en les retournant fréquemment, pour que les chairs se 
                           pénètrent bien de la marinade. A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Tartelettes de Thon. — Petites croustades dentelées, dont le fond est garni
                           d’un fin hachis de thon, lié à la sauce Mayonnaise.  Compléter avec une escalope de thon coupée à l’emporte-pièce  rond ;
                           entourer d’une bordure de blanc et de jaune d’œufs durs hachés et  alternés ; petit point
                           de persil haché au milieu de l’escalope.  Tartelettes
                           diverses. — Toutes les préparations des Barquettes leur étant applicables, voir ce mot
                           dans la Série.  Thon à l’huile.
                           — Conserve. — Se dresse effeuillé, sur ravier, avec persil frisé et filet d’huile.  Thon à la Marinette. — Dresser sur raviers
                           et en les  alternant : tranches de thon à l’huile, rondelles de petites tomates un  peu fermes, et de petits
                           oignons nouveaux détaillées excessivement  minces. Entourer d’une bordure de fines rondelles de pommes
                           de terre  cuites à l’eau, et arroser de l’assaisonnement ordinaire de la salade.  Tomates au naturel. — Toutes petites tomates pelées,
                            pressées dans un linge, marinées avec huile et vinaigre, complétées avec  une petite tige de
                           persil pour imiter la queue, et feuilles imitées en  Beurre vert poussé au cornet. — On peut aussi les
                           farcir à volonté, et  les finir comme il est dit.  Tomates
                           à la Monégasque. — Toutes petites tomates vidées,  marinées intérieurement
                           et garnies en dôme, d’un appareil composé de :  thon haché additionné d’œufs
                           durs, d’oignon, persil, cerfeuil et  estragon hachés également, et lié à la sauce Mayonnaise.
                            Dresser avec feuilles de persil frisé autour.
                            Tomates en quartiers. — Tomates
                           moyennes, un peu fermes, pelées, vidées, bien égouttées, et remplies d’une purée
                           de poisson, ou d’une fine macédoine, liées à
                           la sauce Mayonnaise additionnée de gelée.  Tenir
                           sur glace ou au timbre pendant 1 heure, et détailler en quartiers.  Nota. — Une très jolie préparation  de tomates en quartiers,
                           consiste à peler des tomates moyennes qui sont  ensuite divisées en 8 quartiers. Après avoir supprimé
                           les semences, ces  quartiers sont assaisonnés, et garnis d’une belle rosace, faite avec un  Beurre-crème
                           quelconque, couchée à la poche munie d’une douille  cannelée.  Truites marinées. — Les pocher dans un court-bouillon au 
                           vin blanc, additionné d’un tiers de vinaigre et fortement aromatisé.  Laisser refroidir dans le court-bouillon.
                            Dresser avec accompagnement de marinade, et lames de
                           citron cannelées dessus.  Filets de Truites
                           marinées. — Lever avec précaution des  filets de truites marinées ; enlever la peau
                           et les napper d’une sauce  froide quelconque. Parsemer la surface de corail haché, et dresser en  raviers sur
                           une salade de légumes. — Border de minces lames d’œufs durs,  de rondelles de radis, et de concombres.
                            A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Vrilles de vigne. — Ce Hors-d’œuvre se fait à l’époque
                           où  les vrilles sont très tendres, c’est-à-dire de juillet à août ; elles  doivent
                           être aussi fraîchement cueillies que possible.  Les
                           tenir dans l’eau glacée pendant un quart d’heure ; puis, les  égoutter, les plonger dans un
                           poêlon d’eau bouillante salée, et leur  donner 5 minutes d’ébullition.  Les égoutter à fond, et les mettre aussitôt dans une
                           terrine  avec, par 250 grammes de vrilles : 15 grammes de feuilles d’estragon, et  un bouquet de 4 feuilles
                           de cassissier. Couvrir de vinaigre bouillant ;  laisser macérer au frais pendant 4 ou 5 jours, et servir
                           avec  accompagnement de marinade.  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z Zampino.
                           — Est une spécialité de la charcuterie italienne.  Après avoir fait tremper le Zampino pendant
                           quelques heures, gratter la  couenne ; le piquer à la grosse aiguille, l’emballer dans un linge, le  ficeler,
                           et le mettre en casserole longue. Couvrir d’eau froide ; faire  prendre l’ébullition, et tenir ensuite
                           en frémissement à peine visible.  Compter
                           1 bonne heure de pochage par kilo.  Le détailler,
                           quand il est bien froid, en tranches excessivement minces, et dresser avec bordure de persil frisé.  
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