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                         VIII - RELEVÉS ET ENTRÉES DE VOLAILLES |  |   |  Considérations Générales TRAITEMENT DES POULARDES ET CHAPONS  RIZ POUR VOLAILLES FARCIES MANIÈRE DE SERVIR RAPIDEMENT, ET CHAUDEMENT,  LES RELEVÉS DE VOLAILLE  ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS  | CRETES & ROGNONS de COQPOULARDES ET POULETS FROIDS |  DINDONNEAU  PIGEONS ET PIGEONNEAUX CHAUDS | FROIDS PINTADE  |  OIE  | CANARDS  | FOIE GRAS CHAUD - FROID |  |   |   |  |   |    |  |   |  
                           Considérations Générales |  |   | Pris dans un sens général,
                           le terme « Volaille » s’applique aux  Dindes, Oies, Canards et Pigeons, aussi bien qu’aux
                           Poulets ; mais,  culinairement, ce sont ces derniers seuls qui se trouvent désignés  lorsque le vocable
                           « Volaille » figure sur les Menus.   On
                           distingue, en cuisine, quatre qualités de Poulets, qui ont  chacune leur rôle et leurs emplois bien définis,
                           et qui sont  représentées par :   1o Les Poulardes et Chapons, qui sont généralement servis
                           entiers ; soit comme Relevés, soit comme Rôtis.   2o Les Poulets dits « à la Reine »,
                           qui sont employés principalement pour sauter et comme Rôtis.   3o Les Poulets de grains, qui conviennent pour
                           les préparations en cocotte, ou pour être grillés.   4o Les Poussins, qui ne se servent guère
                           qu’en cocotte, ou grillés.   Les Suprêmes
                           et les Ailerons de volaille qui se classent parmi les plus fines Entrées sont fournis par les Poulets Reine
                           ou les Poulets de grains.   Enfin les abats
                           des volailles comme : Ailerons, Cous, Gésiers,  Foies, Crêtes et Rognons, fournissent un certain nombre
                           de préparations  que nous réunissons dans une Série spéciale sous le titre : Préparations
                           diverses de la volaille.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   |  TRAITEMENT DES POULARDES ET
                           CHAPONS |  |   | Dans les « Théories générales » placées en tête du
                           Chapitre Relevés et Entrées, nous avons exposé le principe
                           de conduite des Braisés, Pochés et Poêlés ; nous ne ferons donc que les
                           résumer brièvement en ce qui concerne les Poulardes et Chapons.  Ces pièces sont pochées ou poêlées ; parfois, mais plus rarement,
                           elles sont braisées.  Les pièces qui doivent
                           être pochées sont bridées avec les  pattes repliées ; frottées sur l’estomac
                           et les cuisses avec du citron  pour les conserver blanches et bardées ensuite.  Si les volailles doivent être cloutées ou piquées, on trempe  l’estomac
                           et les cuisses dans du fonds blanc bouillant, ce qui a pour  but de raffermir les chairs et de faciliter l’opération
                           du cloutage ou  du piquage.  Les éléments
                           du cloutage sont, selon les circonstances, langue  écarlate, jambon ou truffe ; ceux du piquage sont le rouge
                           de carotte,  champignons et truffe. — Elles sont bardées après cette opération.  La cuisson des pièces pochées se fait dans un fonds bien
                           blanc ;  on constate leur à-point de cuisson en les piquant sur la partie la plus  épaisse de la cuisse.
                           Si le jus qui perle à l’orifice de la piqûre est  blanc ou à peine rosé, la volaille est
                           prête.  Les pièces poêlées
                           sont bridées comme il est dit  ci-dessus ; bardées pour que les filets soient protégés pendant
                           la  première partie de la cuisson ; puis, cuites au beurre, à couvert, sur  un fonds de poêlage,
                           dans une casserole épaisse du fond et haute de  bords.  Lorsque
                           la pièce est presque cuite, on la mouille très peu, soit  de fonds de volaille riche, soit de cuisson de truffes
                           ou de  champignons, soit de Madère, Vin blanc ou rouge, etc.  Ce mouillement sert à arroser la pièce et est renouvelé en partie s’il réduit
                           trop vivement.  Il est ensuite dégraissé
                           et ajouté à la sauce d’accompagnement de la pièce.  Les pièces braisées ne sont pas citronnées ; mais on les  barde.
                           La barde ne doit couvrir que la poitrine et être assez épaisse,  parce qu’elle sert à protéger
                           l’estomac qui, sans cette précaution,  serait desséché quand les cuisses arrivent à la fin
                           de leur cuisson,  celles-ci étant bien plus longues à cuire. Ces
                           pièces se traitent selon la méthode ordinaire des Braisages.  Nota. — Quel que soit le mode de  traitement des Poulardes et Chapons, la clavicule
                           ou a fourchette » de  la volaille doit toujours être retirée pour la facilité du découpage |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | MANIÈRE DE SERVIR
                           RAPIDEMENT, ET CHAUDEMENT, 
  LES RELEVÉS DE VOLAILLE  |  |   | Je crois devoir appeler l’attention sur ce point très important
                           du service :  J’ai remarqué depuis
                           longtemps que, rarement, le service des  grosses pièces de volaille était fait convenablement ; soit parce
                           qu’il  exige, pour le découpage de la volaille et la disposition des morceaux  et des garnitures sur l’assiette
                           des convives, une dextérité et une  adresse que les Maîtres d’hôtel n’ont pas toujours ;
                           soit parce que  l’installation laisse à désirer, soit pour tout autre motif.  Ce qui est certain, c’est que, le plus souvent, le convive se  trouve en face
                           de morceaux de volaille mal présentés et insuffisamment  chauds. Il advient ainsi que tous les soins apportés
                           par le chef à la  préparation du mets, deviennent nuls. J’ai cherché à remédier à
                           cet état  de choses, et à réaliser un service à la fois simple et rapide, sans  nuire à
                           l’effet de la présentation.  À cet
                           effet, j’ai pris l’habitude de lèvera la cuisine les deux  Suprêmes de la volaille, que je tiens
                           au chaud, jusqu’au dernier moment,  avec un peu du fonds de cuisson.  Ensuite, j’enlève tous les os de la poitrine, puis je reforme la  volaille avec une garniture
                           en rapport avec la formule, soit une farce  mousseline quelconque, soit un riz pilaw additionné de crème, foie gras et truffes ; soit de spaghetti, ou de nouilles à la crème.
                            Cette garniture étant bien lissée et
                           disposée en dôme, on peut se  contenter de dresser la volaille sur une des extrémités du plat de
                            service, à moins que le plat ne soit rond ; ou sur un tampon bas en pain  frit sur lequel la volaille est posée
                           d’aplomb.  On peut aussi napper entièrement
                           la volaille avec une sauce Mornay, la saupoudrer de fromage râpé, et la glacer rapidement.  La carcasse de la volaille étant ainsi préparée, on
                           dispose  autour, ou on groupe en avant de fines croûtes de tartelettes contenant  la garniture indiquée, puis
                           les Suprêmes sont rapidement escalopés. On  place une escalope sur chaque tartelette, et la volaille est servie
                            ainsi, avec la sauce à part.  Par ce moyen,
                           elle arrive bien chaude à la salle à manger ; elle  est servie rapidement, proprement ; chaque convive
                           reçoit une escalope,  et non plus seulement de la garniture, comme cela arrive trop souvent  avec l’ancien mode
                           de service.  Au lieu de tartelettes, on peut employer
                           de minces croûtons de  pain frits au beurre frais, et de la grandeur des escalopes. — Ainsi,  pour une « Poularde
                           à la Derby » par exemple, la poularde étant déjà  farcie de riz, il suffit de donner
                           à ce riz la forme convenable, après  avoir enlevé les Suprêmes, et supprimé les os de la
                           poitrine ; puis la  volaille est dressée sur tampon.  On
                           prépare alors autant de croûtons et de lames de foie gras  sautées au beurre qu’il y a de convives,
                           et on les dispose autour de la  poularde, les lames de foie gras placées sur les croûtons.  On escalope rapidement les Suprêmes, et l’on en met un sur
                           chaque  lame de foie gras, puis une épaisse lame de truffe sur ce suprême. La  poularde ainsi préparée
                           est mise au four pendant quelques instants pour  bien la chauffer, et elle est envoyée à la salle avec la sauce
                           à part.  Là, le Maître d’hôtel
                           dresse rapidement sur les assiettes  brûlantes les croûtons garnis de foie gras, escalope de suprême et
                            truffe ; il ajoute à côté de chaque croûton et sur chaque assiette, une  cuillerée
                           du riz dont est farcie la poularde, et une cuillerée de sauce.  Moins de deux minutes après son entrée à la salle, la poularde se  trouve donc correctement
                           et chaudement servie à chaque convive.  Il s’agit
                           ici, bien entendu, des cas où la poularde doit être dressée
                            et présentée. Lorsque cette obligation ne s’impose pas, on peut se  contenter de dresser le riz retiré
                           de la poularde au centre d’un plat  carré d’entrée, profond, muni d’un couvercle, et de disposer
                           autour les  Suprêmes escalopés, intercalés des lames de foie gras et de truffes. La  sauce s’envoie
                           à part également. On couvre le plat et, dans cet état, le  mets se conserve chaud et peut attendre sans
                           inconvénients pendant  quelques minutes.  Les
                           cuisses, que l’on sert très rarement dans un dîner soigné, restent à la cuisine, ainsi que
                           la carcasse.  Je ne saurais trop conseiller de mettre
                           ce système en pratique,  chaque fois que les circonstances le permettent C’est le seul qui puisse  assurer un
                           service parfait et susceptible de donner toute satisfaction.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | RIZ POUR VOLAILLES FARCIES |   
  | La préparation de ce
                           riz a été indiquée dans la « Série des préparations chaudes pour Garnitures ».
                           (Voir Chapitre des Garnitures.)  Il n’y a qu’à lui ajouter, en dernier lieu, la garniture, ou
                           les  éléments de la garniture, indiqués par la dénomination qui règle la  marche de l’apprêt.
                            Nous rappelons qu’on ne doit pas trop emplir
                           la volaille, en  prévision du gonflement du riz. Nous ne donnerons donc pas d’autres  explications à ce
                           sujet, lorsque l’emploi de ce riz sera indiqué dans  les formules concernant les Poulardes.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | SÉRIE DES POULARDES |  |   |  _____________________________________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
                           K  L  M  N  O  P  Q 
                           R  S  T  U 
                           V  W  Diverses  |  |   | Poularde
                           Albuféra. — Farcir la poularde de riz additionné de foie gras et de truffes, coupées en
                           gros dés ; la pocher.  Dresser la pièce
                           et la napper de sauce Albuféra.  L’entourer
                           de petites croûtes de tartelettes garnies de : truffes  levées à la cuiller ronde, de la grosseur
                           d’un petit pois ; quenelles  de même forme, en farce de volaille ; petits champignons et rognons de
                            coq ; cette garniture liée avec de la sauce Albuféra.  Entre chaque tartelette, placer une lame de langue écarlate taillée en forme de crête
                           de coq.  Poularde Alexandra. —
                           Piquer la poularde de langue et truffe et la pocher.  Aussitôt
                           prête, lever les suprêmes ; les remplacer par de la  farce mousseline de volaille ; lisser cette farce
                           pour rendre à la  poularde sa forme première et la pocher à l’entrée du four.  Napper ensuite la pièce de sauce Mornay et la glacer vivement.  Dresser ; entourer de croûtes de tartelettes garnies de pointes
                            d’asperges liées au beurre ; placer sur chaque tartelette une escalope  des suprêmes réservés,
                           tenus au chaud ; border le plat d’un filet de  glace de viande blonde. 
                            Poularde à l’Ambassadrice. —
                           Clouter la pièce avec des  truffes ; la couvrir de Matignon ; l’envelopper dans une mousseline  ficelée
                           aux deux bouts et la braiser.  Lever ensuite les suprêmes ;
                           supprimer les os de l’estomac ;  emplir le vide de la carcasse avec une garniture de pointes d’asperges 
                           liées au beurre, disposée de façon à reformer la pièce.  Escaloper les suprêmes et les rapporter sur la garniture, en les remettant dans
                           leur état naturel.  Napper la poularde d’une
                           sauce Suprême assez serrée et bien  fine ; la dresser ; l’entourer de Ris d’agneau cloutés
                           de truffes,  braisés, glacés, et de bottillons de pointes d’asperges, alternés.  Poularde à l’Andalouse. — Pocher la
                           poularde.  La dresser ; la napper d’une sauce
                           Suprême finie avec 150 grammes  de Beurre de piment au litre de sauce et l’entourer, de chaque côté,
                            avec des piments farcis au riz et des aubergines émincées en rondelles,  passées dans la farine, sautées
                           au beurre ; bouquets de chorizos, sur  les bouts du plat.  Nota. — Cette formule a une  variante que nous devons signaler et qui est celle-ci : La poularde
                           est  poêlée au lieu d’être pochée ; nappée d’une sauce Demi-glace tomatée,
                            finie au Beurre de piment, et entourée de la garniture indiquée  ci-dessus.  Poularde pochée à l’Anglaise. — On confond
                           parfois cette formule avec celle de la « Poularde printanière », ce qui est une erreur absolue.
                            La véritable formule est celle-ci :  Pocher la poularde dans un fonds très blanc ; la dresser et
                           la napper de sauce Béchamel à l’essence de volaille.  L’entourer de : tranches de langue à l’écarlate chevalées,  disposées
                           sur les côtés ; bouquets de carottes et navets tournés en  boules ; petits pois et céleris,
                           cuits à l’eau ou à la vapeur, disposés sur les bouts du plat.  Poularde bouillie à l’Anglaise. — Marquer la poularde
                           en cuisson à l’eau, avec la garniture aromatique ordinaire et 500 grammes de lard de poitrine blanchi.  La dresser et l’entourer avec le lard détaillé en rectangles.
                            — Servir à part : 1o une sauce Persil à l’anglaise ; 2o une
                           saucière de cuisson de la poularde.  Poularde
                           à la d’Aumale. — Clouter la pièce avec des  truffes ; la garnir de 250 grammes
                           de farce mousseline, additionnée de  100 grammes de truffes et la braiser. 
                            La dresser et l’entourer de : tartelettes de concombres
                           et de  petits oignons moyens, blanchis jusqu’à cuisson complète, vidés au  centre, garnis d’un
                           salpicon de langue écarlate et de foie gras, lié  d’une sauce Demi-glace serrée, en alternant tartelettes
                           et oignons ;  placer entre chacun un fleuron en feuilletage, en forme de crête ou de  croissant cannelé,
                           cuit à blanc.  — Servir à part le
                           fonds de braisage, lié à l’arrow-root et fini au Madère.  Poularde à l’Aurore. — Farcir la poularde avec 250 grammes
                            de godiveau à la crème tenu ferme, additionné de 3 cuillerées de purée  de tomate
                           bien rouge et très réduite ; la pocher.  La
                           dresser et la napper de sauce Aurore.  La farce de l’intérieur,
                           détaillée en dés au moment du découpage de la pièce, constitue la garniture.   |  |   | _____________________________________▲ 
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                           Beaufort. — Introduire dans l’intérieur de la  poularde un beau foie gras, raidi au four pendant
                           20 minutes avec un peu  de Madère et bien refroidi.  Compléter
                           le remplissage de la pièce avec un peu de chair à  saucisses très fine ; la clouter de truffes ensuite
                           et la braiser à  court-mouillement. La dresser sur un petit tampon en pain frit et  l’entourer de : Langues
                           d’agneau braisées, alternées de petits fonds  d’artichauts garnis d’une rosace de purée
                           Soubise.  — Servir à part le fonds de braisage
                           dégraissé, réduit et passé.  Poularde
                           Banquière. — Farcir la poularde avec 200 grammes  de farce Mousseline, additionnée de 100 grammes
                           de foie gras en dés. La  poêler et déglacer à l’essence de truffes.  Dresser ; entourer la pièce de 10 croûtes de tartelettes dont
                           le  fond sera masqué d’un salpicon de truffes et de foie gras détaillés  assez gros, garnies chacune
                           d’une mauviette désossée et pochée au  Madère, avec une petite quenelle de farce de volaille
                           de chaque côté.  — Servir à
                           partie fonds de poêlage, additionné de même quantité de glace de volaille et monté avec 100 grammes
                           de beurre.  Poularde Boïeldieu.
                           — Farcir la poularde avec 250 grammes  de farce Mousseline de volaille et 150 grammes de purée de foie
                           gras. La  clouter aux truffes et la poêler.  Dresser ;
                           disposer en bouquet, devant la poularde, 10 boules de  truffes levées à la cuiller de la grosseur d’une
                           noisette. Le complément  de garniture est fourni par la farce de l’intérieur, détaillée
                           en gros  dés au moment du découpage de la pièce. 
                            Déglacer la casserole avec un verre de Sauternes ;
                           réduire ;  ajouter un peu de fonds de volaille riche ; passer et lier légèrement à 
                           l’arrow-root.  — Servir ce fonds à
                           part.  Poularde à la Bouquetière.
                           — N’est autre que la Poularde à la Renaissance, (Voir cette formule à sa place alphabétique.)
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                           aux Céleris. — Poêler la poularde, en l’arrosant,  vers la fin de sa cuisson, avec un peu
                           de fonds de veau corsé. —  Préparer en même temps une garniture de céleris braisés.
                            Dresser ; entourer la pièce
                           avec les céleris ; napper pièce et garniture avec le fonds de poêlage.  Poularde aux Champignons à brun. — Poêler
                           la poularde ; déglacer avec de l’essence de champignons et ajouter 2 décilitres de sauce Demi-glace.
                            Dresser et entourer la pièce de 20 belles
                           têtes de champignons cannelés, cuits.  —
                           Servir à part la sauce légèrement beurrée.  Poularde aux Champignons à blanc. — Pocher la poularde.  Dresser ; napper la pièce de sauce Allemande à l’essence
                           de  champignons ; l’entourer de 20 têtes de champignons cannelées, cuites et  très blanches.
                            Poularde Chanoinesse. — Préparer
                           la « Poularde soufflée », selon la formule indiquée pour cette préparation.  La dresser et l’entourer de : Petites bouchées aux queues
                            d’écrevisses, alternées de petits croûtons en pain frit, sur lesquels on  place une escalope de
                           suprême, avec une belle lame de truffe sur chaque  escalope.  — Servir à part une sauce Mornay finie au Beurre d’écrevisse.  Poularde Châtelaine. — Poêler la poularde
                           sans la laisser trop colorer.  La dresser ; l’entourer
                           de petits fonds d’artichauts étuvés au  beurre, garnis de purée Soubise un peu serrée, alternés
                           de bouquets de  marrons cuits au Consommé.  Saucer
                           le fond du plat avec quelques cuillerées du jus de poêlage, lié à l’arrow-root.  — Servir le reste à part en saucière.  Poularde à la Chevalière. — Lever
                           les suprêmes et détacher les filets mignons. Piquer les suprêmes de deux rangs de truffe et de deux rangs de langue à l’écarlate alternés ; contiser
                           les filets mignons et les former en anneaux.  Ranger
                           les suprêmes piqués dans une casserole juste de grandeur,  et les filets mignons contisés dans un petit
                           plat à œufs, l’un et  l’autre beurrés ; les couvrir.  Détacher les cuisses de la poularde en tenant la peau un peu  longue ;
                           les désosser jusqu’à 3 centimètres de la jointure et couper la  patte en biais au-dessous
                           de celle-ci.  Garnir la partie désossée
                           de godiveau à la crème ; fermer  l’ouverture en la cousant avec du gros fil ; brider chaque
                           cuisse de  façon à imiter un petit canard. — Pocher les cuisses farcies dans un  fonds tiré de
                           la carcasse de la poularde, en temps voulu pour qu’ils  soient prêts juste au moment du dressage. Dix minutes
                           avant de servir,  pocher également les suprêmes et, au dernier moment, les filets mignons,  avec un peu de cuisson
                           de champignons et quelques gouttes de jus de  citron.  Pour
                           dresser : Coller sur le milieu du plat de service un  croûton frit ayant 12 centimètres de haut
                           sur 3 centimètres de côté.  Autour de ce croûton, disposer les deux cuisses debout, dos à
                           dos ; les  deux suprêmes de même, en les opposant aux cuisses, et en les plaçant  chacun sur une quenelle
                           décorée pour les exhausser légèrement. Placer  les filets mignons au-dessus des cuisses ;
                           garnir les intervalles qui  existent entre les cuisses et les suprêmes, avec des bouquets de crêtes,  rognons
                           de coq, et petits champignons bien blancs.  Piquer sur
                           le croûton un hâtelet composé d’une truffe glacée, d’une crête frisée et
                           d’un gros champignon cannelé.  —
                           Servir à part une sauce Suprême.  Nota. — Le dressage de la  « Poularde à la Chevalière » se fait
                           généralement avec bordure eh pâte à  nouilles, ou en pâte blanche anglaise ; ou bien
                           dans une bordure en  argent ciselé.  Poularde
                           Chimay. — Farcir la poularde avec 250 grammes de  nouilles sautées au beurre, puis additionnées
                           de quelques cuillerées de  crème et de 100 grammes de pâté de foie gras coupé en gros
                           dés. — La  poêler doucement. La dresser et la napper légèrement d’une partie du  fonds
                           de poêlage légèrement lié à l’arrow-root.  En dernier lieu, la couvrir de nouilles crues sautées au beurre clarifié.  — Servir à part le reste du fonds lié.  Poularde Chipolata. — Poêler la poularde et
                           la mettre en terrine avec une garniture Chipolata. (Voir Garnitures.) 
                            Ajouter le fonds de poêlage ; laisser mijoter pendant
                           10 minutes et servir dans la cocotte.  Poularde
                           Chivry. — Pocher la poularde.  La dresser
                           et la napper d’une sauce Chivry.  — Servir
                           à part une macédoine de légumes nouveaux, liée au beurre ou à la crème.  Poularde Cussy. — Braiser la poularde.  La dresser et l’entourer de : truffes moyennes cuites dans une
                            Mirepoix au Madère, en les alternant de gros champignons grillés garnis  de purée d’artichauts.
                           Placer un rognon de coq sauté au beurre entre  chaque truffe et champignon. — Servir à part une sauce
                           Madère  additionnée du fonds de braisage.  Nota. — Pour le dressage de cette  poularde on peut adopter la variante suivante : Disposer les
                           truffes en  bouquets de chaque côté ; les rognons, sautés au beurre dans une petite  coupe ou une
                           coquille en argent qui est placée devant la pièce ; les  champignons en bouquet, derrière la pièce.
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                           Demi-deuil. — Glisser quelques lames de truffe crue,  bien noire, entre la peau et les filets de la poularde ;
                           la farcir avec  200 grammes de farce Mousseline, additionnée de 100 grammes de purée de  truffes et
                           la pocher.  La volaille étant prête, passer
                           le fonds à la serviette ; le  réduire et l’ajoutera une sauce Suprême additionnée de
                           lames de truffes.  Dresser et napper la volaille avec
                           une partie de cette sauce. La  garniture est constituée par la farce de l’intérieur, qui est détaillée
                            en gros dés après découpage de la pièce.  — Servir à part le reste de la sauce.  Poularde Demidoff. — Poêler la poularde.  Lorsqu’elle est aux trois quarts cuite, la mettre dans une  cocotte avec la garniture
                           suivante, dont les éléments seront étuvés au  beurre à l’avance : 200 grammes
                           de carottes et 150 grammes de navets,  détaillés en croissants cannelés, avec un emporte-pièce
                           de 2 centimètres  et demi de diamètre ; 10 petits oignons détaillés en rouelles
                           très  minces ; 150 grammes de céleri coupé en dés.  Compléter la cuisson de la poularde avec la garniture et ajouter  au dernier moment :
                           100 grammes de truffes détaillées en croissants et  1 décilitre de fonds de volaille réduit.
                            — Servir dans la cocotte.  Poularde Derby. — Farcir la poularde avec 200 grammes
                           de  riz additionné de 100 grammes de foie gras et 100 grammes de truffes  coupés en gros dés.
                             La
                           poêler ; la dresser et l’entourer de : grosses truffes  entières cuites au Champagne ; escalopes
                           de foie gras sautées au beurre,  placées chacune sur un petit croûton frit au beurre, en alternant les
                            deux éléments.  — Servir à
                           part : le fonds de poêlage additionné d’un décilitre  de jus de veau et de la cuisson des truffes,
                           réduit à 2 décilitres et  lié à l’arrow-root.  Poularde Devonshire. — Désosser l’estomac d’une
                           belle  poularde ; assaisonner l’intérieur et la remplir de farce de volaille à  la crème,
                           mélangée de moitié chair à saucisses très fine.  Introduire au milieu de la poularde une langue de veau salée,  cuite et bien parée
                           de tous ses cartilages, en la disposant de façon à  ce que le gros bout se trouve en avant de la volaille, côté
                           du cou.  Coudre les ouvertures avec de la ficelle fine,
                           en laissant la  peau assez libre pour qu’elle ne brise pas en rétrécissant à la cuisson,  lorsque
                           la farce, qui gonfle en pochant, exerce une pression contre  elle.  Brider ; barder et pocher la poularde.  L’égoutter
                           au moment de servir ; cerner la poitrine avec la  pointe d’un couteau ; détacher la farce en passant
                           dessous la lame du  couteau, glissée horizontalement à hauteur de l’épine dorsale, et  enlever
                           d’un seul coup le bloc que forment : l’estomac de la poularde,  la farce et la langue.  Sur un tampon bas, dresser la carcasse, à laquelle sont restés
                           adhérents les cuisses et les ailerons.  Diviser
                           la poitrine en deux dans la longueur : si la poularde a  été bien farcie, la langue doit se trouver nettement
                           partagée par le  milieu dans la longueur.  Escaloper
                           chaque moitié ; les rapporter sur la carcasse, de façon à reformer la poularde comme elle était
                           avant.  Napper légèrement de sauce Allemande,
                           additionnée de langue bien  rouge coupée en brunoise ; entourer la pièce d’une bordure de
                           petites  timbales de purée de pois frais, dressées chacune sur un fond  d’artichaut.  — Servir à part une saucière de la même sauce
                           dont a été nappée la poularde.  Poularde
                           à la Diva. — Farcir la poularde avec 200 grammes  de riz additionné de : 100 grammes
                           de foie gras, 100 grammes de truffes  coupés en gros dés et la pocher. 
                            Dresser et napper de sauce Suprême au Paprika.  — Servir à part une garniture de cèpes à la
                           crème.  Poularde à la Dreux.
                           — Clouter la poularde avec truffes et langue ; la pocher.  La dresser et la napper de sauce Allemande ; décorer l’estomac  d’une couronne de
                           lames de truffes et l’entourer de : 4 moyennes  quenelles décorées ; 2 bouquets de
                           rognons et 2 bouquets de crêtes de  coq.  Poularde
                           à la Duroc. — Farcir la poularde avec 200 grammes  de farce Gratin de foie gras, additionnée
                           de 150 grammes de langue  écarlate et 150 grammes de truffes détaillées en grosse julienne ;
                           la  poêler.  Dresser et décorer l’estomac
                           d’une couronne de larges lames de truffes.  —
                           Servir à part une sauce Madère corsée.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à l’Écossaise. — Farcir la poularde avec 200 grammes  de godiveau à la crème,
                           additionné de 150 grammes de Brunoise étuvée au  beurre ; la pocher.  Dresser et napper la pièce de sauce à l’Écossaise.  — Servir à part une garniture de haricots verts à la
                           crème.  Poularde Édouard VII.
                           — Farcir la poularde comme celle « à la Diva » et la pocher.  La dresser et la napper d’une sauce Suprême au currie,  additionnée
                           de 100 grammes de poivron rouge coupé en dés, par litre de  sauce.  — Servir à part une garniture de Concombres à la crème.  Poularde à l’Élysée. —
                           Farcir la poularde avec 200 grammes  de farce Mousseline, additionnée de 125 grammes de foie gras et  125 grammes
                           de truffes, coupés en dés.  Contiser les
                           filets à la truffe et pocher la poularde.  Dresser
                           et disposer : 5 truffes entières de chaque côté de la  pièce ; une garniture de
                           quenelles, champignons, crêtes et rognons, liée  à la sauce Suprême, à chaque extrémité.
                            — Servir à part une saucière de
                           sauce Suprême.  Poularde à l’Espagnole.
                           — Farcir la poularde avec  250 grammes de riz, additionné de 50 grammes de piment coupé en dés
                           et  de 125 grammes de pois chiches, cuits, ou de gros pois ordinaires.  Poêler la pièce.   La dresser ; la napper de son fonds de poêlage, lié ;
                           l’entourer  de 10 petites tomates entières, grillées et alternées de bouquets de  rouelles
                           d’oignon, frites à l’huile.  Poularde
                           en Estouffade. — Poêler la poularde dans une casserole et seulement à moitié.  La mettre ensuite dans une terrine étroite, dont le fond et les
                            parois auront été tapissés à l’avance de minces lames de jambon. Ajouter  500 grammes
                           de : carotte, oignon, céleri, émincés en paysanne,  légèrement assaisonnés
                           de sel et de sucre, passés au beurre. Déglacer la  casserole avec 2 décilitres de fonds de veau
                           corsé ; réduire de  moitié ; ajouter ce fonds réduit dans la terrine ; fermer celle-ci
                           avec  son couvercle et souder avec un cordon de pâte à l’eau.  Compléter la cuisson au four assez chaud, pendant trois quarts d’heure et servir tel
                           quel.  Poularde à l’Estragon.
                           — Pocher la poularde dans un fonds blanc, en ajoutant à la garniture ordinaire un bouquet de branches d’estragon.
                            Dresser ; décorer l’estomac de la
                           poularde d’une palmette de belles feuilles d’estragon, blanchies.  — Servir à part le fonds de pochage, réduit, lié à l’arrow-root,
                           passé et additionné d’un peu d’estragon frais, haché.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           Favorite. — Farcir la poularde avec 200 grammes de  farce Mousseline, additionnée de 100 grammes
                           de foie gras, et  100 grammes de truffes, coupés en gros dés ; la pocher.  Dresser ; napper de sauce Suprême et entourer la pièce de crêtes,
                           rognons et lames de truffes.  Poularde à
                           la Fermière. — Procéder comme il est indiqué pour la Poularde en Estouffade, sauf modification
                           et addition suivantes : 1o Couper le jambon en « paysanne »
                           et l’ajouter à la garniture au lieu d’en tapisser la terrine ; 2o augmenter
                            la garniture de 125 grammes de petits pois et d’autant de haricots  verts, crus, les uns et les autres, les derniers
                           coupés en petits  losanges.  Poularde
                           à la Financière. — Braiser la poularde à brun.  La dresser et l’entourer d’une garniture à la Financière disposée
                           en bouquets.  — Servir à part une sauce
                           Financière.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           des Gastronomes. — Farcir la poularde avec 250 grammes de morilles légèrement sautées
                           au beurre et la poêler.   Déglacer la casserole avec un décilitre et demi de Champagne.  Dresser la poularde et l’entourer de : truffes de moyenne  grosseur alternées
                           de bouquets de marrons cuits au consommé et glacés.  Placer un rognon de coq entre les truffes et les bouquets
                           de marrons.  — Servir à part une sauce
                           Demi-glace à l’essence de truffes, additionnée du déglaçage réduit.  Poularde à la Godard. — Braiser la poularde.
                            La dresser et l’entourer d’une garniture
                           à la Godard disposée en  bouquets. Napper légèrement la pièce et sa garniture de sauce
                           Godard,  additionnée du fonds de braisage réduit ; servir le reste de la sauce à  part.  Poularde à la Grammont. — Pocher la poularde
                           et la laisser refroidir à moitié.  Lever
                           ensuite les suprêmes ; retirer les os de l’estomac et  remplir le vide de la carcasse avec une garniture
                           composée de : filets  de mauviettes sautés au beurre juste au moment ; petites têtes de  champignons ;
                           rognons et crêtes de coq : le tout lié avec de la sauce  Béchamel à l’essence de truffes.
                            Escaloper les suprêmes et les remettre en place
                           sur cette  garniture ; napper la poularde de sauce Allemande serrée ; saupoudrer de  Parmesan râpé ;
                           arroser de beurre fondu ; glacer vivement et servir  aussitôt.  Poularde Grand-Hôtel. — Découper la poularde comme pour sauter ;
                           la cuire au beurre, à couvert.  Dresser ensuite
                           les morceaux dans une terrine bien chaude ;  disposer dessus 150 grammes de truffes crues, coupées en lames
                           épaisses,  légèrement salées et poivrées.  Déglacer la sauteuse avec quelques cuillerées de vin blanc ;  ajouter un peu de
                           fonds de volaille ; verser ce fonds dans la terrine ;  couvrir hermétiquement celle-ci et la mettre pendant
                           8 à 10 minutes au  four très chaud, pour cuire les truffes.  — Servir tel quel.  Poularde
                           au Gros sel. — Pocher la poularde dans un fonds  blanc ; ajouter dans le même fonds : 10 morceaux
                           de carottes tournées en  forme d’olives allongées et 10 petits oignons.  Dresser ; entourer la poularde avec les carottes et les oignons disposés
                           en bouquets.  — Servir à part : 1o une saucière du fonds de cuisson ; 2o une coquille de gros sel. 
                            Poularde à la Grecque. — Farcir
                           la poularde avec 400 grammes de Riz à la Grecque et la poêler.  Pour le Riz à la Grecque, voir Farinages, Chapitre des Légumes.  Dresser ; napper la pièce de fonds de volaille réduit,
                           très corsé, lié à l’arrow-root.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           Héloïse. — Pocher la poularde en la tenant vert-cuite. Lever les suprêmes ; les détailler
                           en escalopes et supprimer les os de l’estomac.  Ajouter
                           à 200 grammes de farce Mousseline, 300 grammes de purée de truffes crues.  Remplir la carcasse avec cette farce, en la disposant par couches  que l’on alternera
                           avec des couches d’escalopes levées sur les  suprêmes. Lisser la farce en dôme, de façon à
                           reformer la volaille ;  décorer la surface avec des détails de blanc d’œuf cuit dur ;
                           couvrir  d’un papier beurré et pocher à four doux.  En sortant la pièce du four, la napper de sauce Allemande, en  observant que la consistance de cette
                           sauce soit réglée de telle sorte  que le décor blanc appliqué sur la farce brune se distingue
                           nettement.  — Servir à part une saucière
                           de sauce Allemande.  Poularde à la Hollandaise.
                           — Pocher la poularde dans un fonds blanc. La dresser et l’entourer de pommes de terre à l’anglaise,
                           fraîchement cuites.  — Servir à part
                           une sauce Hollandaise.  Poularde à la
                           Hongroise. — Poêler la poularde.  La
                           dresser ; la napper de sauce Hongroise et l’entourer de  petites timbales de riz Pilaw, additionné de chair
                           de tomate coupée en  dés.  — Servir
                           à part une saucière de sauce Hongroise.  Poularde
                           aux Huîtres. — Cuire la poularde dans un fonds blanc léger, en maintenant l’ébullition
                           très douce, jusqu’à ce qu’elle soit bien cuite.  Avec le fonds de cuisson de la poularde, préparer une sauce  Suprême. Additionner cette sauce
                           de : l’eau de pochage de 24 huîtres,  réduite presque entièrement ; 3 décilitre
                           de crème ; les 24 huîtres  pochées et ébarbées.  Dresser la poularde et la napper avec la sauce aux Huîtres.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q 
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                           à l’Impératrice. — Pocher la poularde.  La dresser et disposer à chaque bout un bouquet de ris d’agneau cuits à blanc.   Placer sur
                           les côtés : 2 bouquets de cervelle de veau pochée,  bien blanche et détaillée
                           en gros dés ; des bouquets de petits oignons  cuits dans un Velouté léger, dans les intervalles.
                            Napper de sauce Suprême, additionnée d’un
                           tiers de purée de volaille à la crème.  Poularde
                           à l’Indienne. — Pocher la poularde.  La
                           dresser et la napper de sauce Indienne.  — Servir
                           à part une timbale de riz à l’Indienne.  Poularde
                           Isabelle de France. — Farcir la poularde d’un  rizotto additionné de 60 grammes de lames
                           de truffes et de 18 queues  d’écrevisses cuites à la Bordelaise. La pocher dans un fonds blanc  augmenté
                           d’une bouteille de Chablis.  Avec la cuisson de
                           la poularde, préparer une sauce Suprême bien assaisonnée.  Dresser la pièce sur un petit tampon ; la napper de sauce ;  l’entourer de
                           grosses truffes bien noires, cuites au Champagne, dressées  chacune sur un petit croûton rond en pain frit, légèrement
                           creusé.  — Servir à part le reste
                           de la sauce.  Poularde à l’Ivoire.
                           — Pocher la poularde en la tenant très blanche.  La
                           dresser et la servir au naturel.  — Envoyer à
                           part : 1o une saucière de sauce Ivoire ; 2o une saucière de cuisson de la poularde ; 3o une
                           garniture quelconque, telle que : macaroni ou nouilles à la crème, cèpes, concombres, etc.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K 
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                           Lady Curzon. — Farcir la poularde de riz comme il est indiqué pour celle « à la Diva ».
                            La pocher ; dresser et napper d’une sauce
                           Indienne au Currie.  — On peut servir en même
                           temps une garniture de cèpes ou de concombres à la crème.  Poularde à la Languedocienne. — Poêler la poularde.  La dresser et disposer à chaque bout un bouquet de tomates sautées
                           au beurre.  Garnir les côtés de rondelles
                           d’aubergines frites et de cèpes sautés, dressés en bouquets alternés.  Napper la pièce d’un jus de volaille lié, fini au Madère.
                            Poularde Louise d’Orléans.
                           — Introduire dans l’intérieur de la poularde un foie gras entier, clouté de truffes, poché
                           pendant un quart d’heure avec un peu de bon fonds de veau, un verre
                           de vieux Madère et refroidi.  Faire raidir et
                           colorer la poularde au four, pendant 20 minutes, en l’arrosant de beurre.  Ensuite, la recouvrir complètement d’épaisses lames de truffes ;
                            l’envelopper de bardes ; l’enfermer dans une abaisse de pâte au saindoux  et à l’eau
                           chaude. Bien souder l’abaisse ; poser la poularde sur une  plaque ; pratiquer une ouverture sur l’abaisse
                           pour l’échappement de la  vapeur et cuire au four de chaleur moyenne, pendant une heure trois  quarts.  — Cette poularde se sert telle quelle, chaude ou froide.  Poularde Louisiane. — Farcir la poularde avec 400 grammes
                           de maïs à la crème, additionné de 50 grammes de piments coupés en dés et la poêler.
                            La dresser ; l’entourer, de chaque côté,
                           de timbales de riz et de bananes frites, alternées.  À
                           chaque bout du plat, disposer une croustade en pâte à foncer garnie de maïs à la crème.  — Servir à part le fonds de poêlage de la volaille.
                            Poularde Lucullus. — Farcir
                           la poularde avec 250 grammes de farce Mousseline, additionnée de 150 grammes de purée de truffes crues ;
                           la braiser.  La dresser et l’entourer de :
                           truffes cuites au Champagne, sur les côtés ; bouquets de crêtes frisées, sur les bouts.  — Servir à part une sauce Demi-glace à l’essence
                           de truffes, additionnée du fonds de braisage, réduit et passé.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à la Maintenon. — Piquer la poularde de truffes et langue écarlate ; la braiser à
                           blanc.  La dresser ; la napper de sauce Suprême ;
                           décorer l’estomac d’une  couronne de ronds de truffe et de langue écarlate, alternés, et
                           de  mêmes dimensions. Entourer la pièce de quenelles ; têtes de champignons  cannelées ;
                           petits fonds d’artichauts garnis d’une belle lame de truffe,  nappés de sauce Mornay et glacés.
                            Poularde Mancini. — Pocher la
                           poularde.  Lever les suprêmes ; supprimer
                           les os de l’estomac sans toucher  aux ailerons ni aux cuisses et placer la carcasse, ainsi préparée, sur
                            un tampon très bas en pain ou en riz, pour la fixer d’aplomb.  Emplir cette carcasse de macaroni, lié au fromage et à la crème,  additionné
                           de 100 grammes de foie gras coupé en dés et de 50 grammes de  truffes taillées en julienne.
                             Escaloper
                           les suprêmes ; les reformer sur le macaroni en alternant les escalopes avec de belles lames de truffes.  Napper alors la poularde avec une sauce onctueuse et serrée ;
                           saupoudrer de fromage râpé et glacer vivement à la salamandre.  Poularde à la Maréchale. — Farcir la poularde avec 6 ris
                            d’agneau coupés en deux ; 20 petites têtes de champignons et une  cervelle de veau pochée
                           et escalopée : le tout lié de Velouté réduit.  Barder la pièce et la pocher.  La
                           dresser ; napper de sauce Suprême et l’entourer de :  quenelles, truffes tournées en olives,
                           crêtes et rognons de coq disposés  en bouquets alternés.  Poularde Marguerite de Savoie. — Faire rissoler pendant 5 minutes 10 alouettes
                           dans du beurre brûlant.  Les mettre ensuite dans
                           une terrine avec une truffe blanche, détaillée en copeaux ; couvrir hermétiquement.  Au bout de 24 heures, introduire cette préparation dans une
                           belle  poularde ; braiser celle-ci avec moitié fonds de veau et moitié vin  blanc de Savoie.  D’autre part : préparer une Polenta au lait ; l’étaler
                           sur une  plaque, en couche de 2 centimètres d’épaisseur et laisser refroidir.  Détailler ensuite
                           avec un emporte-pièce rond de 4 centimètres de  diamètre.  Quelques instants avant de servir, passer ces ronds de polenta  dans de la farine ; les colorer
                           au beurre clarifié. Les saupoudrer  ensuite de Parmesan râpé et les glacer vivement.  Dresser la poularde sur un tampon très bas, en pain frit ;
                            l’entourer avec les ronds de polenta glacés ; saucer le fond du plat  avec un peu du fonds de braisage,
                           lié à l’arrow-root, et envoyer le  reste dans une saucière.  — Servir en même temps un légumier de truffes blanches du Piémont,
                           légèrement chauffées avec un peu de beurre et de consommé.  Poularde Marie-Louise. — Farcir la poularde avec  150 grammes
                           de riz pilaw ; 300 grammes de champignons crus émincés et  sautés au beurre ; 100 grammes
                           de lames de truffes : le tout lié d’un  décilitre et demi de sauce Allemande soubisée, réduite.
                            Pocher la poularde ; la dresser et la napper de
                           sauce Allemande.   L’entourer de petits fonds d’artichauts garnis de purée de champignons soubisée
                           et de demi-laitues braisées, alternés.  Poularde
                           Ménagère. — Pocher la poularde dans un fonds blanc assez gélatineux.  Émincer 6 carottes, 6 pommes de terre nouvelles et 6 oignons
                            nouveaux ; cuire ces légumes doucement et à découvert, avec le fonds de  la poularde. Lorsque ces
                           légumes sont cuits et que le fonds est  suffisamment réduit, placer la poularde dans une terrine en terre ;
                           la  couvrir avec les légumes préparés et leur cuisson.  Servir dans la terrine.  Poularde
                           Montbazon. — Clouter la poularde de truffes et la pocher.  La dresser ; la napper de sauce Suprême et l’entourer de : ris  d’agneau pochés ;
                           quenelles en farce de volaille fine et têtes de  champignons, en alternant les trois éléments.  — Servir à part une sauce Suprême.  Poularde à la Monte-Carlo. — Pocher la poularde.
                            Dresser ; napper la pièce mi-partie de
                           sauce Suprême ordinaire et  mi-partie de sauce Suprême tomatée. Disposer une bordure de* moyennes  quenelles
                           en farce de volaille à la crème, du côté saucé rose ; et une  bordure de quenelles
                           rosées, du côté saucé blanc.  Poularde
                           Montmorency. — Piquer la poularde de truffes et la braiser au Madère.  La dresser et disposer à chaque bout une quenelle décorée. Sur
                            les côtés de la pièce, placer une rangée de fonds d’artichauts garnis de  pointes d’asperges
                           liées au beurre, en les alternant de petits  bottillons de pointes d’asperges.  — Servir à part une sauce Demi-glace au Madère.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           Nantua. — Pocher la poularde.  La dresser
                           et la napper d’une sauce Suprême finie au Beurre  d’écrevisse ; l’entourer de : bouquets
                           de quenelles en farce de volaille  au Beurre d’écrevisse ; bouquets de queues d’écrevisses
                           cuites dans une  Mirepoix et lames de truffes.  Poularde
                           à la Niçoise. — Poêler la poularde.  La dresser ; disposer à chaque bout du plat un beau bouquet de  haricots verts, liés au
                           beurre. Garnir la pièce, de chaque côté, de  tomates concassées cuites au beurre et d’olives
                           noires dénoyautées qui,  ici, remplacent les pommes de terre de la « garniture Niçoise »
                            ordinaire.   —
                           Servir à part le fonds de poêlage, légèrement lié à l’arrow-root.  Poularde aux Nouilles. — Farcir la poularde avec
                            200 grammes de nouilles pochées à moitié, liées au fromage râpé et à
                           la  crème ; puis, additionnées de 100 grammes de purée de foie gras et de  100 grammes
                           de purée de truffes.  Pocher ; dresser ;
                           napper de sauce Mornay et glacer vivement.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à l’Orientale. — Farcir la poularde avec 400 grammes de riz Pilaw, condimenté au safran
                           et la pocher.  Lever les suprêmes ; couper
                           les os de l’estomac avec de gros  ciseaux, sans toucher le riz de l’intérieur ; couvrir celui-ci de
                           sauce  Béchamel tomatée, condimentée au safran.  Dresser la pièce ; escaloper les suprêmes ; les remettre en place  sur la poularde ;
                           napper celle-ci de même sauce et l’entourer de  quartiers de Brionne cuits doucement au beurre.  Poularde aux Œufs d’or. — Poêler
                           la poularde sans la laisser trop colorer.  Dresser et
                           entourer la pièce de croquettes d’œufs truffées, moulées en forme d’œufs et frites
                           au moment.  — Servir à part le fonds de
                           poêlage dégraissé, légèrement  additionné de purée de tomate, lié à
                           l’arrow-root ; fini avec  100 grammes de beurre, le jus d’un demi-citron et une pointe de Cayenne.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à la Paramé. — Couvrir la poularde d’une épaisse couche de Matignon. Barder ;
                           envelopper la pièce dans une fine mousseline et la poêler.  La dresser et l’entourer de : bouquets de carottes et de navets  tournés en olives, cuits
                           au Consommé et glacés ; demi-laitues braisées,  en alternant ces différents éléments.
                            — Servir à part un jus lié.  Poularde à la Parisienne. — Pocher la poularde.
                            La dresser ; la napper de sauce Allemande ;
                           décorer l’estomac de  lames de truffes et de langue à l’écarlate taillées en forme
                           de petites  crêtes.  Entourer la poularde de :
                           moitié quenelles en farce de volaille  truffée, moulées à la cuiller ; moitié quenelles
                           en même farce  additionnée de jambon haché, en alternant les deux sortes.  Border le tour du plat d’un filet de glace blonde.   Poularde Adelina
                           Patti. — Farcir la poularde de riz,  préparé comme il est indiqué pour la « poularde
                           à la Diva », et la  pocher au fonds blanc de volaille.  La dresser sur un tampon bas ; la napper de sauce Suprême au  Paprika ; l’entourer de
                           fonds d’artichauts moyens, garnis chacun d’une  truffe enrobée de glace de viande blonde.  — Servir à part une sauce Suprême au Paprika.  Poularde à la Paysanne. — Pocher la poularde.
                            D’autre part : Étuver au beurre et
                           à fond, 125 grammes de rouge  de carotte, 100 grammes d’oignon et 50 grammes de céleri
                           émincés en  paysanne. Ajouter cette paysanne à 2 décilitres de sauce Allemande ;  compléter
                           cette garniture avec 2 cuillerées de petits pois et  2 cuillerées de haricots verts coupés
                           en petits losanges : ces deux  légumes fraîchement cuits.  Dresser la poularde et la masquer avec sauce et garniture.  Variante de cette recette. — Faire colorer la poularde au beurre et la mettre dans
                           une terrine.  L’entourer des légumes énumérés
                           ci-dessus, émincés et passés au  beurre ; compléter la cuisson en arrosant assez souvent
                           la pièce avec de  bon fonds de veau. — Au dernier moment, ajouter les petits pois et  haricots verts et servir
                           tel quel.  Poularde à la Périgord.
                           — Garnir l’intérieur de la  poularde avec 200 grammes de truffes tournées en grosses olives,
                           cuites  avec 50 grammes de panne de porc fondue et mélangées, toutes chaudes, à  400 grammes
                           de panne pilée et passée au tamis.  Brider
                           la pièce, en fermant bien toutes les ouvertures ; la poêler doucement.  La dresser ; la napper d’une sauce Demi-glace, additionnée du fonds de
                           poêlage réduit et finie à l’essence de truffes.  Poularde à la Périgourdine. — Truffer la volaille comme  ci-dessus, après
                           avoir glissé de belles lames de truffes crues, entre la  peau et la chair de l’estomac.  Barder la pièce et la pocher.  La dresser et la napper de sauce Suprême à l’essence de truffes.  Poularde Petite Mariée. — Pocher la poularde
                           avec très peu  de fonds bien blanc et, en la mettant en cuisson, l’entourer de :  6 petits oignons
                           nouveaux ; 6 petites carottes ; 6 petites pommes de  terre nouvelles ; un décilitre et demi
                           de petits pois fraîchement  écossés.   Dresser dans une terrine poularde et garniture ; napper la pièce
                            avec son fonds de cuisson, réduit et additionné d’un peu de sauce  Suprême.  Poularde à la Piémontaise. — Farcir
                           la poularde avec 300 grammes de rizotto additionné de 200 grammes de truffes blanches, coupées en
                           lames ; la poêler.  Dresser ; servir
                           en même temps un jus de volaille lié, additionné du fonds de poêlage dégraissé, réduit
                           et passé.  Poularde Polignac.
                           — Pocher la poularde.  Lever ensuite les suprêmes ;
                           supprimer les os de l’estomac ;  garnir la carcasse de 400 grammes de farce mousseline, additionnée
                           de  100 grammes de champignons et 100 grammes de truffes, détaillés en  julienne.  Escaloper les suprêmes ; les reformer sur la farce en intercalant
                            des lames de truffes entre les escalopes ; mettre la poularde à  l’entrée du four pour pocher la
                           farce, en ayant soin de garantir les  suprêmes.  Dresser
                           la poularde et la napper de sauce Suprême additionnée  de : un quart de purée de champignons ;
                           2 cuillerées de fine julienne de  truffe et autant de julienne de champignons.  Poularde à la Portugaise. — Farcir la poularde avec 350 grammes
                           de riz additionné de 150 grammes de fondue de tomate bien relevée et la poêler.  Dresser ; napper la pièce de sauce Portugaise finie avec le
                           fonds  de poêlage réduit ; l’entourer de 10 demi-tomates, farcies selon le  procédé
                           ordinaire.  Poularde Princesse. —
                           Pocher la poularde.  La dresser et la napper de sauce
                           Allemande, mise au point avec 100 grammes de Beurre de pointes d’asperges par litre de sauce.  Entourer la pièce de : Croustades en appareil à pomme
                           Duchesse,  garnies de pointes d’asperges liées au beurre, avec une lame de truffe  sur chaque croustade alternées
                           avec des bottillons de pointes  d’asperges. — Disposer autour de la garniture une chaîne de petites  quenelles
                           rondes, en farce de volaille à la crème.  Poularde
                           Princesse Hélène. — Farcir la poularde de riz préparé comme il est indiqué
                           à la « Poularde à la Diva » et la pocher.  La dresser ; la napper de sauce Suprême et l’entourer de Subrics d’épinards
                           (voir Légumes) cuits au dernier moment. Ajouter à cette
                            garniture des truffes blanches taillées en copeaux, à peine chauffées  au beurre et dressées
                           dans une coquille en argent qui est placée  derrière la volaille.  Poularde Printanière. — Introduire dans la poularde  100 grammes
                           de Beurre printanier aux herbes ; la brider en fermant bien  les ouvertures et la poêler à moitié.
                            La placer ensuite dans une terrine ; l’entourer
                           d’une « garniture  Printanière » ; arroser avec quelques cuillerées de fonds ;
                           compléter  la cuisson au four et servir telle quelle.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           Régence. — Farcir la poularde avec 400 grammes de farce Mousseline, additionnée de 100 grammes
                           de purée d’écrevisses et la pocher.  Dresser ;
                           napper la pièce de sauce Allemande à l’essence de  truffes ; l’entourer de la garniture Régence
                           B, disposée en bouquets.  (Voir Chapitre des Garnitures.)  Poularde à la Reine. — Pocher la poularde.  La dresser et l’entourer de petites timbales de purée de volaille  au riz,
                           liée aux jaunes d’œufs, et pochée en moules à darioles beurrés,  décorés
                           au fond d’une lame de truffe cannelée.  Poularde
                           Reine-Anne. Poêler la poularde.  Lorsqu’elle
                           est prête, lever les suprêmes ; supprimer les os de  l’estomac ; remplir la carcasse d’une
                           garniture de macaroni à la crème,  additionnée de foie gras et de truffes coupés en dés.
                            Couvrir le macaroni de sauce Mornav ; glacer vivement
                           et dresser la poularde sur un tampon bas.  L’entourer
                           de croûtes de tartelettes garnies de crêtes et de  rognons de coq, liés à la sauce Allemande ;
                           placer une escalope de  suprême sur chaque tartelette.  Disposer
                           derrière la poularde une coquille en argent dans laquelle on aura dressé une pyramide de truffes.  — Servir à part une sauce Allemande à l’essence
                           de truffes.  Poularde Reine-Blanche.
                           — Farcir la poularde avec  300 grammes de farce Mousseline, additionnée de 100 grammes de langue  écarlate
                           et 100 grammes de truffes coupées en gros dés. La pocher.  La garniture de cette poularde est constituée par la farce,  détaillée en dés
                           au moment du découpage de la pièce, et réunie dans une  sauce Allemande fine avec : 100 grammes
                           de crêtes et de rognons de coq ;  60 grammes de lames de truffes et 10 petites têtes de champignons.
                             Poularde
                           Reine-Margot. — Farcir la poularde avec  300 grammes de farce Mousseline, additionnée de 50 grammes
                           de purée  d’amandes, fraîchement émondées ; la pocher.  La dresser ; la napper de sauce Suprême, mise au point avec I un  peu de
                           lait d’amandes et l’entourer, en les alternant, de : quenelles en  farce de volaille, finie au Beurre de
                           pistache ; quenelles en même  farce, finie au Beurre d’écrevisse.  Poularde Reine-Marguerite. — Pocher la poularde.  Lever ensuite les suprêmes ; supprimer les os de l’estomac
                           sans  toucher les ailerons ni les cuisses ; placer la carcasse ainsi parée sur  un tampon bas, en pain frit ou
                           en riz.  Découper les suprêmes en minces
                           escalopes ; ajouter autant de  lames de truffes qu’il y a d’escalopes et mélanger le tout dans une
                            composition, pas trop légère, de Soufflé au Parmesan.  Reformer la poularde avec cette préparation ; lisser la surface et entourer la pièce
                           d’une bande de papier beurré.  Disposer
                           de très minces lames de fromage de Gruyère sur la  composition de Soufflé ; placer la poularde sur
                           le plat de service et  cuire le Soufflé au four de chaleur modérée.  — Servir à part une sauce Suprême additionnée de lames de truffes
                           blanches.  Poularde à la Renaissance.
                           — Pocher la Poularde.  La dresser ; la napper
                           de sauce Allemande à l’essence de  champignons ; l’entourer d’une « garniture à
                           la Renaissance » disposée  en bouquets bien détachés. (Voir Chapitre des Garnitures.)
                             Poularde au Riz. — Pocher la
                           poularde.  La dresser ; la napper de sauce Allemande
                           à l’essence de  volaille ; l’entourer de petites timbales de riz, poché avec une partie  du
                           fonds de la poularde.  Poularde Rossini.
                           — Poêler la poularde.  Lever les suprêmes ;
                           les escaloper et les dresser en couronne j  sur un plat rond, en les alternant de tranches de foie gras sautées au
                            beurre. Verser au milieu un fonds de volaille très corsé, fini à  l’essence de truffes.  — Servir, à part une timbale de nouilles liées au beurre,
                           couvertes de nouilles crues sautées au beurre au moment.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à la Sainte-Alliance. — Chauffer au beurre une  dizaine de belles truffes assaisonnées de sel
                           et de poivre ; les arroser  d’un verre d’excellent Madère ; les laisser refroidir ainsi, dans
                           un  ustensile, hermétiquement couvert.   Introduire ces truffes dans une belle poularde ; poêler celle-ci  en temps
                           voulu pour qu’elle soit prête juste au moment où elle doit être  servie.  Lorsqu’elle est prête, cuire rapidement autant d’ortolans et  sauter
                           au beurre autant de tranches de foie gras, qu’il y a de convives.  Les envoyer à la salle, en même temps
                           que la poularde, ainsi que le  fonds de poêlage de celle-ci, passé dans une saucière.  Le Maître d’hôtel, entouré de trois aides et muni
                           d’un réchaud  brûlant placé sur la table de service, doit attendre la pièce, dont il  lève
                           rapidement les suprêmes qu’il détaille en escalopes.  Il place chaque escalope sur une tranche de foie gras, que le  premier aide a déjà placée
                           sur une assiette chaude, avec une des truffes  mises dans la poularde.  Le second aide, à qui l’assiette est passée aussitôt, ajoute un ortolan et un peu
                           de jus.  Le troisième aide place immédiatement
                           les assiettes garnies devant les convives.  La Poularde
                           se trouve ainsi servie très rapidement et dans des conditions qui en font un mets de haute valeur gastronomique.  Nota. — La dénomination de  « Sainte-Alliance »,
                           que j’ai adoptée pour désigner cette poularde, et  dont Brillat-Savarin s’est servi dans sa Physiologie
                           du goût pour  désigner un toast fameux, m’a semblé être celle qui convenait le mieux
                            pour désigner une préparation où se trouvent réunis ces admirables  joyaux de la cuisine que
                           sont : le suprême d’une belle poularde, le foie  gras, l’ortolan et la truffe.  Cette poularde fut créée au Carlton-Hôtel de Londres,
                           en 1905. (A. E.)  Poularde Santa-Lucia.
                           — Bourrer la poularde de truffes préparées comme pour la « Poularde à la Sainte-Alliance » ;
                           la braiser au Marsala.  La dresser sur un tampon bas
                           et l’entourer de tartelettes de  « Gnokis à la Romaine » alternées d’escalopes
                           de foie gras sautées au  beurre.  Poularde
                           à la Sicilienne. — Pocher la poularde.  Lever
                           les suprêmes, en laissant les moignons d’ailes adhérer à la  carcasse ; supprimer les os de
                           l’estomac. Remplir le vide de macaroni,  lié avec un fonds corsé de bœuf braisé à
                           la Napolitaine, additionné de  truffes et foie gras coupés en dés, de crêtes et rognons de coq.
                            Envelopper la pièce avec un morceau de crépine,
                           en lui redonnant  sa forme naturelle ; saupoudrer de chapelure ; arroser de beurre fondu ;  mettre au four
                           pour cuire et colorer la crépine.   La dresser ensuite sur un tampon bas, en pain ou en riz ; napper  de glace de
                           viande beurrée ; l’entourer de croûtes de tartelettes,  chacune garnie de : une escalope de suprême,
                           une lame de foie gras  sautée au beurre sur l’escalope et une lame de truffe sur le foie gras.  — Servir à part une saucière de glace de volaille beurrée.
                            Poularde Soufflée. —
                           Pocher la poularde.  Lever les suprêmes ;
                           les détailler en minces escalopes ;  supprimer les os de l’estomac en les coupant avec de gros ciseaux et
                            remplir l’intérieur de la carcasse avec : 500 grammes de farce  Mousseline additionnée de 150 grammes
                           de purée de foie gras, disposée  par couches, alternées d’escalopes de suprêmes et de lames
                           de truffes.  Lisser la surface en dôme, pour rendre
                           à la pièce sa forme  primitive ; décorer avec des détails de truffe, de langue à l’écarlate
                            et de blanc d’œuf cuit dur ; poser le plat où est la poularde sur une  plaque contenant un peu d’eau
                           bouillante, dont la vapeur contribue à  faciliter le pochage de la farce et mettre au four de chaleur douce.  — Servir à part une sauce Allemande à l’essence
                           de truffes.  Variante de cette recette.
                           — Garnir simplement la carcasse avec la farce additionnée de purée de foie gras ; la pocher à
                           sec à l’entrée du four.  En sortant
                           la pièce du four, l’entourer avec les escalopes de  suprêmes, dressées chacune sur une tartelette
                           en farce Mousseline pochée  au moment.  —
                           Servir à part la sauce indiquée ci-dessus.  Nota. — Le genre de bain-marie que  constitue la plaque sur laquelle est posé le plat, est
                           un procédé  recommandable ; mais le moyen de pochage idéal pour ces sortes de  préparations
                           est le Steam, ou étuve à vapeur.  Poularde
                           Souwaroff. — Farcir la poularde avec 250 grammes  de foie gras et 150 grammes de truffes crues, coupés
                           en très gros dés ;  la poêler aux trois quarts.  La mettre alors dans une terrine, avec 10 truffes moyennes,  étuvées au Madère pendant
                           quelques minutes, dans la même casserole où a  poêlé la volaille.  Ajouter 1 décilitre de fonds de volaille corsé ; couvrir la
                            terrine ; souder le couvercle avec un bourrelet de pâte ; achever la  cuisson à four doux pendant
                           une demi-heure.  — Servir telle quelle.   Poularde
                           Stanley. — Farcir la poularde avec 250 grammes de riz, 100 grammes de champignons et autant de truffes,
                           détaillés en julienne.  La pocher au fonds
                           blanc et à très court mouillement, en y  ajoutant 500 grammes d’oignons émincés, fortement
                           blanchis, condimentés  au currie.  Lorsque la
                           poularde est prête, passer ce fonds et les oignons à l’étamine.  À cette purée d’oignons, ajouter 2 décilitres de Velouté
                           et  2 décilitres de crème ; réduire assez serré ; passer de nouveau à  l’étamine
                           et compléter avec un décilitre de crème.  Dresser
                           la poularde et la napper avec cette sauce.  Poularde
                           Sylvana. — Farcir la poularde avec 400 grammes de  mousserons sautés au Beurre noisette ;
                           la colorer au beurre et la cuire  à moitié au four, ensuite.  Réunir dans une casserole : 250 grammes de petits pois frais avec  10 petits oignons
                           nouveaux ; une petite laitue ciselée ; un bouquet  garni composé de branches de persil, de cerfeuil,
                           et d’un brin de  menthe ; sel et sucre. Manier le tout avec 50 grammes de beurre ;  ajouter 2 petites
                           cuillerées d’eau ; couvrir et cuire ces légumes à  moitié, en les sautant de temps
                           en temps.  Déposer dans une terrine la poularde
                           à moitié cuite ; l’entourer  avec la garniture préparée ; fermer la terrine ;
                           souder le couvercle  avec du repère, de façon à obtenir une fermeture hermétique et compléter
                            la cuisson au four pendant trois quarts d’heure.  —
                           Servir telle quelle. — On peut envoyer en même temps une saucière de bon jus de volaille.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           Talleyrand. — Poêler la poularde ; puis lever les suprêmes et les détailler en gros
                           dés.  Les mélanger à la même
                           quantité de macaroni blanchi et coupé  court, lié au Parmesan râpé et à la sauce
                           crème ; ajouter moitié du  poids des suprêmes de foie gras et de truffes coupés en gros dés.
                            Supprimer les os de l’estomac ; remplir
                           la carcasse avec la  garniture ci-dessus ; recouvrir celle-ci d’une couche de farce  Mousseline, en rendant à
                           la pièce sa forme primitive.  Décorer
                           la surface d’une couronne de lames de truffes ; couvrir d’un papier beurré et mettre au four de chaleur
                           moyenne pour : 1o pocher la farce ; 2o bien chauffer la garniture intérieure.  Dresser la pièce ; saucer le fond du plat de quelques cuillerées de sauce Demi-glace à l’essence de truffes, additionnée de lames
                           de truffes.  — Servir à part une saucière
                           de même sauce.  Poularde Tivoli.
                           — Poêler la poularde.  La dresser et l’entourer
                           de champignons renversés garnis de  crêtes et rognons liés à la sauce Allemande, alternés
                           de bottillons de  pointes d’asperges.  Napper
                           la poularde avec le fonds de poêlage réduit à un  décilitre, légèrement acidulé
                           au citron et monté avec 100 grammes de  beurre.  Poularde
                           à la Tosca. — Farcir la poularde de riz et la poêler à court mouillement.  La dresser sur un tampon bas, en pain frit ; l’entourer d’une
                           garniture de pieds de fenouil tubéreux, braisés.  —
                           Servir à part le fonds de la poularde, réduit et monté au beurre.  Poularde à la Toulousaine. — Pocher la poularde.  La dresser ; la napper de sauce Allemande et l’entourer d’une
                           garniture à la Toulousaine disposée en bouquets. (Voir Garnitures.)  — Servir à part une sauce Allemande à l’essence de champignons.
                            Poularde Trianon. — Pocher la
                           poularde.  Préparer 24 quenelles en farce
                           de volaille, moulées à la cuiller à  café. Un tiers de ces quenelles sera à la farce truffée ;
                           le second  tiers en farce additionnée de langue bien rouge, hachée ; le dernier  tiers en farce aux fines
                           herbes ; toutes seront fourrées à la purée de  foie gras.  Dresser la poularde ; disposer les quenelles autour, en bouquets  distincts, et placer une truffe
                           entre chaque bouquet. Piquer sur la  pièce un hâtelet composé d’un gros, champignon cannelé
                           d’une truffe  glacée et d’une quenelle décorée à la langue écarlate.  — Servir à part une sauce Suprême, mise au point avec
                           un peu de Beurre de foie gras.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           à la Valenciennes. — Poêler la poularde.  La dresser et l’entourer de rizotto additionné de jambon coupé en dés.  Sur le rizotto, disposer des lames de jambon grillé, en les chevalant
                           légèrement.  — Servir à part
                           ume sauce Suprême tomatée, bien relevée. 
                            Poularde à la Vénitienne. —
                           Pocher la poularde.  La dresser ; la napper de
                           sauce Suprême finie au Beurre ravigote  et l’entourer de : champignons cannelés ; escalopes de
                           cervelle de veau  fraîchement pochée ; crêtes de coq.  Poularde au Vert-Pré. — Pocher la poularde.  La dresser ; la napper de sauce Suprême mise au point avec  100 grammes
                           de Beurre printanier, par litre de sauce ; l’entourer d’une  garniture composée de : bouquets
                           de petits pois, de haricots verts et de  pointes d’asperges, liés au beurre.  Poularde à la Vichy. — Pocher la poularde.  La dresser et la napper de 2 décilitres de sauce Suprême,
                            additionnée de 100 grammes de rouge de carotte étuvé au beurre, passé à  l’étamine
                           et d’un demi-décilitre de crème.  L’entourer
                           de croûtes de tartelettes garnies de carottes à la Vichy. (Voir Légumes.)  Poularde Victoria. — Farcir la poularde de truffes
                           et de foie gras, comme la « Poularde à la Souwaroff » ; la poêler aux trois quarts.
                            La mettre ensuite dans une terrine avec 400 grammes
                           de pommes de  terre coupées en gros dés et sautées au beurre ; compléter la cuisson au  four.
                            — Servir telle quelle.  Poularde à la Vierge. — Pocher la poularde.  La dresser ; la napper d’une sauce Béchamel à
                           la crème et à  l’essence de volaille ; l’entourer d’escalopes de ris de veau poché
                           et  d’escalopes de cervelles, séparées par de belles crêtes de coq très  blanches.  Poularde Villars. — Pocher la poularde.  La dresser ; la napper de sauce Allemande à l’essence
                           de  champignons ; l’entourer de bouquets de : ris d’agneau ; rognons de  coq ; champignons ;
                           séparés par une tranche de langue à l’écarlate  taillée en crête.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           V  W  Diverses  |  |   | Poularde
                           Washington. — Farcir la poularde avec 300 grammes de maïs vert préparé à la
                           Grecque et la braiser.  La glacer au dernier moment ;
                           dresser et servir à part :  1o Une timbale de maïs à la crème ; 2o le
                           fonds de braisage, dégraissé et réduit.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J 
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                           V  W  Diverses   |  |   | Poulardes diverses. — Une excellente préparation
                           des volailles est celle qui consiste à les farcir de riz (ce qui est facultatif), puis
                            à les pocher dans un excellent fonds blanc, très court, avec lequel,  après la cuisson de la poularde,
                           on prépare une sauce Suprême.  Ces poulardes
                           s’accompagnent, soit de concombres, de céleri, de  carottes nouvelles, de cardons, de fonds d’artichauts,
                           etc., étuvés au  beurre, à blanc, additionnés de truffes en lames et saucés de la même
                            sauce que la volaille.  Il y a là une douzaine
                           de formules excellentes qu’il nous suffit  d’indiquer, laissant aux ouvriers le soin de leur appliquer telle 
                           dénomination que les circonstances pourraient leur inspirer.  Chapon fin aux Perles du Périgord. — Bourrer le chapon de  belles truffes ;
                           l’envelopper de tranches de noix de veau, coupées  excessivement minces, et le braiser à la fine Champagne.
                            Dresser et servir en même temps : 1o le fonds de braisage ; 2o une
                           timbale de cardons au jus.  Timbale de volaille
                           à la Bourbonnaise. — Tapisser le fond  et les parois d’un moule à charlotte, grassement
                           beurré, d’une couche,  épaisse de 2 centimètres, de farce de volaille ordinaire, additionnée
                           de  langue écarlate hachée, etc. — Passer au four pendant quelques  instants, pour pocher la surface de
                           la farce.  Garnir l’intérieur d’un
                           ragoût d’escalopes de filets de volaille  pochées (élément dominant) ; crêtes
                           et rognons de coq ; champignons et  truffes ; lié de sauce Allemande un peu serrée.  Recouvrir la garniture d’une couche de farce et pocher au  bain-marie.
                           — Démouler au moment et entourer d’un cordon de Velouté  l’essence de champignons.  Timbale du Prince Orloff. — 1o Cuire au consommé blanc 200 grammes de grosse semoule, en la tenant un peu consistante.
                            2o
                            Hacher séparément : 350 grammes de blanc de volaille ; 200 grammes de  champignons cuits ;
                           200 grammes de langue à l’écarlate ; lier chacun de  ces éléments avec quelques
                           cuillerées de Velouté très réduit.  3o  Foncer un moule uni, large, bas de bords et grassement beurré, avec
                           des  Pannequets faits avec un appareil à « Crêpes salées », en ayant soin de  les
                           souder l’un à l’autre avec un peu de dorure et en laissant dépasser  les bords de quelques centimètres.
                            4o
                            Garnir la timbale avec les éléments préparés ; en les disposant par  couches. Arroser chaque
                           couche de quelques cuillerées de crème et les  séparer par un pannequet qui doit être soudé
                           avec un peu de dorure ; à  ceux dont on a foncé la timbale. 
                            Couvrir avec un pannequet ; dorer la surface et rabattre
                           dessus les extrémités des autres qui dépassent les bords du moule.  Placer la timbale sur une tourtière ; la cuire à four doux pendant 45 minutes.
                            Démouler au moment de servir ; masquer
                           la timbale d’une sauce  Béchamel à l’essence de champignons, réduite, additionnée
                           finalement  d’une cuillerée de glace de viande blonde et d’un peu de beurre fin.  Timbale de volaille à la Talleyrand. — Pocher du macaroni
                            moyen en le tenant un peu ferme ; l’égoutter ; l’éponger ; le détailler 
                           en bâtonnets de 4 centimètres de longueur en conservant un morceau  entier.  Garnir le fond d’un moule à dôme, bien beurré, avec le morceau
                           de  macaroni conservé entier, en le roulant en spirale. Coucher dessus, à  la poche, un cordon de farce fortement
                           liée à l’œuf.  Sur ce cordon
                           de farce, disposer une première rangée de bâtonnets  de macaroni, en les serrant bien l’un contre
                           l’autre et les fixer par  un cordon de farce. Continuer ainsi le fonçage de la timbale par rangées  superposées.
                            Lorsque la timbale est foncée, tapisser entièrement
                           l’intérieur  d’une couche de farce ; lisser celle-ci avec précaution, en l’humectant
                            de blanc d’œuf.  Remplir la timbale de
                           macaroni « à la Talleyrand » (Voir Garnitures),  en le disposant par couches, alternées
                           de belles escalopes de filets de  volaille légèrement nappées de sauce Suprême et de tranches de
                           langue à  l’écarlate.  Fermer la
                           timbale avec une couche de farce ; la pocher au bain-marie, au four, pendant une bonne heure.  D’autre part ; préparer un tampon en pain frit ayant  5 centimètres
                           de hauteur, et dont le diamètre sera un peu inférieur à  celui du moule de la timbale.  Le masquer de farce tout autour ; l’entourer de bâtonnets
                           de  macaroni comme ceux de la timbale, en les incrustant dans la farce de  telle façon que, la timbale étant
                           dressée sur ce tampon, figure  exactement une ruche.  Démouler
                           la timbale au moment ; placer sur le sommet un beau  champignon cannelé et entourer la base d’un cordon
                           de sauce Suprême.  — Servir à part
                           une sauce Suprême.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | SÉRIE
                           DES FILETS OU SUPRÊMES, CÔTELETTES DE VOLAILLE, ETC.
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                           V  W  Divers  |  |   |   Les termes
                           Filet et Suprême sont synonymes et on peut employer l’un ou l’autre dans la rédaction des
                           menus, si on veut éviter des répétitions fâcheuses.  Ils comprennent le filet proprement dit et le filet mignon.  Dans les suprêmes de poulet, le filet mignon est généralement soudé
                           au filet, étant trop petit pour être employé seul.  Par contre, les filets mignons de poularde sont utilisés  séparément, après avoir
                           été dénervés, contisés de truffes et formés en  arc, ou en anneau.  Les Côtelettes sont les suprêmes de Poulets Reine
                           ou de Poulets de grains, auxquels on laisse adhérer l’os du moignon de l’aile. Les Suprêmes
                           sont généralement fournis par les mêmes volailles.  Cependant, on les prend parfois sur des Poulardes. Dans ce cas,  comme ils sont trop volumineux, on les divise
                           en 3 ou 4 morceaux bien  réguliers que l’on aplatit légèrement et qui sont parés
                           en forme de  cœurs ou d’ovales, sauf dans le cas où ils doivent être farcis.  Lorsqu’ils doivent être farcis, on les ouvre sur l’épaisseur,
                           en  forme de sac, avec la pointe d’un petit couteau. Dans la cavité ainsi  formée, on introduit, avec
                           une poche munie d’une petite douille unie, la  farce requise, en quantité voulue pour que le suprême en
                           soit bien  bourré.  La cuisson des Suprêmes
                           et des Côtelettes se fait toujours à sec,  ou à peu près, parce que la moindre ébullition
                           d’un liquide quelconque  les durcirait.  Si on
                           voulait les avoir pochés, il vaudrait mieux cuire la volaille entière et les lever quand celle-ci est cuite.
                            Selon qu’on les désire à brun
                           ou à blanc, on les  traite de la façon suivante ; mais nous devons faire observer que la  méthode
                           d’apprêt « à brun » est plus spéciale aux Côtelettes.  Côtelettes ou Suprêmes préparés
                           à brun. — Les assaisonner de sel ;  les rouler dans la farine ; puis les ranger dans une sauteuse contenant
                            du beurre clarifié très chaud et leur faire prendre vivement couleur  des deux côtés. Ces morceaux
                           de la volaille sont si tendres que la  coloration et la cuisson se font en même temps.  Côtelettes ou Suprêmes préparés
                           à blanc, ou Pochés.  — Les assaisonner
                           et les ranger dans une sauteuse contenant du beurre  frais fondu, mais non clarifié. Les rouler dans ce beurre ;
                           ajouter  quelques gouttes de jus de citron ; fermer hermétiquement la sauteuse et  la mettre à four bien
                           chaud. Quelques minutes suffisent pour pocher les  Suprêmes, qui sont prêts lorsqu’on les sent élastiques
                           sous la pression  du doigt. outtes de jus de citron ;
                           fermer hermétiquement la sauteuse et  la mett Les
                           Côtelettes et Suprêmes peuvent être panés à l’anglaise pour être sautés
                           ou frits ; ou panés au beurre pour être grillés.  Remarque importante.
                           — Une Côtelette ou un Suprême de  volaille, ne doit jamais attendre sous peine de durcir. Ils doivent être
                            cuits vivement, au dernier moment ; dressés rapidement, simplement, et  servis à la fois moelleux et brûlants :
                           ce qui est le point le plus  essentiel.  Les formules
                           suivantes s’appliquent aussi bien aux Suprêmes qu’aux Côtelettes.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille Agnès Sorel. — Garnir de farce Mousseline  le fond et les parois de moules à tartelettes
                           ovales beurrés ; disposer  sur cette farce des champignons crus, émincés et sautés au beurre ;
                            recouvrir de farce et pocher au bain-marie.  Démouler
                           en couronne sur un plat rond ; dresser un suprême poché  sur chaque tartelette ; napper de sauce Allemande ;
                           décorer d’un anneau  de langue bien rouge avec un rond de truffe au milieu et entourer les  suprêmes d’un
                           filet de glace de volaille blonde.  Suprême
                           de volaille Alexandra. — Pocher les suprêmes à sec en les tenant vert-cuits.  Les dresser avec quelques lames de truffes dessus ; les napper de
                           sauce Mornay à l’essence de volaille et les glacer.  Entourer
                           de bouquets de pointes d’asperges liées au beurre.  Suprême
                           de volaille à l’Ambassadrice. — Pocher les suprêmes.  Les dresser ; les napper de sauce Suprême ; les entourer de ris  d’agneau
                           cloutés aux truffes, cuits à blanc, et de bottillons de pointes  d’asperges.   Suprême de
                           volaille Albuféra. — Détailler les suprêmes en cœur ; les fourrer de farce Mousseline
                           et les pocher à sec.  Dresser chaque détail
                           de suprême sur une croûte de tartelette  garnie comme il est indiqué pour la Poularde Albuféra.
                           Napper légèrement  de sauce Albuféra et servir à part une saucière de la même sauce.
                            Suprême de volaille à l’Arlésienne.
                           — Assaisonner, fariner et sauter les suprêmes au beurre clarifié.  Dresser sur une couronne de rondelles d’aubergines assaisonnées,  passées
                           dans la farine et frites à l’huile ; garnir le milieu de tomates  concassées sautées à
                           l’huile et entourer de rouelles d’oignons frites.  —
                           Servir à part une sauce Demi-glace tomatée.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille Belle-Hélène. — Détailler les suprêmes en cœurs et les sauter
                           au beurre clarifié.  Dresser en couronne sur
                           de petites croquettes de pointes  d’asperges de même forme ; placer une lame de truffe sur chaque morceau
                            de suprême et arroser de Beurre noisette.  —
                           Servir à part un jus lié.  Suprême
                           de volaille Boistelle. — Détailler les suprêmes en cœurs ; les fourrer de farce Mousseline
                           additionnée de moitié purée de champignons crus.  Les ranger dans une sauteuse beurrée, avec 300 grammes de  champignons crus, pelés et émincés ;
                           assaisonner de sel et de poivre ;  ajouter un filet de jus de citron ; couvrir et pocher lentement à four
                            doux.  Dresser en couronne dans une timbale, avec les
                           champignons au milieu.  Ajouter au fonds, qui est constitué
                           seulement par l’eau de  végétation des champignons, 80 grammes de beurre et un filet de jus de  citron ;
                           verser ce fonds sur les suprêmes et compléter avec une pincée  de persil haché.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille aux Champignons, à blanc. — Pocher les suprêmes avec un peu de cuisson de champignons.
                            Les dresser en couronne ; disposer au milieu de
                           belles têtes de  champignons cannelées, très blanches ; napper légèrement de sauce
                            Allemande additionnée du fonds de pochage des suprêmes.  — Servir à part une saucière de sauce Allemande.  Suprême de volaille aux Champignons, à brun. — Cuire
                           les suprêmes au beurre clarifié, comme il est indiqué à la Notice. 
                            Les dresser ; les entourer de Champignon crus, émincés
                           et sautés au beurre ; napper de sauce champignons légère.  Suprême de volaille Chimay. — Cuire les suprêmes au beurre clarifié.
                            Les dresser ; les garnir de bouquets de morilles
                           sautées et de  pointes d’asperges liées au beurre ; entourer d’un cordon de jus lié.
                            Suprême de volaille Cussy. —
                           Escaloper les suprêmes ;  aplatir légèrement chaque escalope ; les parer de forme ronde ;
                           les  assaisonner ; les passer dans la farine et les sauter au beurre.  Dresser chaque escalope sur un fond d’artichaut de dimensions à  peu près égales ;
                           placer sur chaque escalope une épaisse lame de truffe  et un rognon de coq bien blanc sur chaque lame de truffe.  — Servir à part un jus de volaille lié et beurré.
                             |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille Doria. — Assaisonner les suprêmes ; les paner au beurre et les sauter vivement au beurre
                           clarifié.  Les dresser ; les entourer de
                           concombres tournés en forme de gousses d’ail et étuvés au beurre.  Juste au moment de servir, les arroser de Beurre noisette et exprimer dessus quelques
                           gouttes de jus de citron.  Suprême de
                           volaille à la Dreux. — Contiser les suprêmes avec ronds de truffes et de langue ; les pocher
                           à sec.  Les dresser ; les entourer d’une
                           garniture de crêtes, rognons et  lames de truffes ; napper légèrement cette garniture de sauce Allemande.
                             |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille à l’Écarlate. — Contiser les suprêmes avec des ronds de langue bien rouge
                           et les pocher à sec.  Les dresser chacun sur
                           une quenelle ovale, plate, en farce  mousseline, saupoudrée de langue écarlate hachée ; napper de
                           sauce  Suprême, claire, pour laisser apercevoir le rouge de la langue.  Suprême de volaille à l’Écossaise. — Pocher les
                           suprêmes à blanc.  Les dresser et les napper
                           de sauce Écossaise.  — Servir à
                           part une timbale de haricots verts liés au beurre.  Variante :
                           Détailler les suprêmes en cœurs ; les farcir de  godiveau à la crème, additionné
                           d’une Brunoise de légumes étuvée au  beurre et les pocher. — Dresser, saucer et entourer
                           de bouquets de  haricots verts liés au beurre.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille Favorite. — Sauter les suprêmes au beurre clarifié. 
                            Les dresser en couronne sur des lames de foie gras sautées
                           au beurre.  Disposer au milieu un bouquet de pointes
                           d’asperges liées au beurre.  — Servir
                           à part une saucière de glace de viande légère, beurrée.  Suprême de volaille à la Financière. — Détailler
                           les suprêmes en cœurs ; les fourrer de farce de volaille truffée et les pocher à sec.  Dresser en couronne, sur croûtons frits de même forme ;
                           disposer  au milieu une garniture à la Financière ; napper de sauce Financière  suprêmes et
                           garniture.  Suprême de volaille à
                           la Florentine. — Pocher les suprêmes à sec, en les tenant vert-cuits.  Les dresser sur un lit d’épinards en feuilles étuvés au
                           beurre ;  les napper de sauce Mornay à l’essence de volaille et glacer vivement.  Suprême de volaille aux Fonds d’artichauts. — Sauter
                           les suprêmes au beurre clarifié.  Les dresser ;
                           les entourer de fonds d’artichauts crus, escalopés, sautés au beurre et saupoudrés de fines herbes.
                            Arroser les suprêmes d’un filet de Beurre
                           noisette et servir un jus lié à part.   |  |   | _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille Georgette. — Préparer autant de « pommes de terre Georgette » (Voir
                           aux Hors-d’œuvre chauds), qu’il y a de suprêmes et de mêmes dimensions que ceux-ci.
                            Pocher les suprêmes à blanc ; en
                           placer un sur chaque pomme de  terre, avec une belle lame de truffe sur le milieu de chaque suprême ;  dresser
                           en couronne sur un plat rond.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille Henri IV. — Escaloper les suprêmes ; aplatir légèrement les escalopes
                           et les parer de forme ronde.  Les assaisonner ;
                           les passer dans la farine et les sauter au  beurre clarifié. — Dresser chaque escalope sur un fond d’artichaut
                            légèrement garni de glace de viande beurrée.  Placer une belle lame de truffe sur chaque escalope et servir à part une sauce Béarnaise.  Suprême de volaille à la Hongroise. —
                           Apprêter un riz Pilaw additionné de tomates concassées ; le dresser dans une timbale basse.  Assaisonner les suprêmes au Paprika ; les sauter au beurre clarifié
                           et les dresser sur le riz.   Déglacer la sauteuse avec quelques cuillerées de crème ; ajouter  la quantité
                           nécessaire de sauce Hongroise : napper les suprêmes avec  cette sauce.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille à l’Indienne. — Sauter les suprêmes au  beurre et les tenir pendant quelques
                           minutes dans une sauce Currie à  l’Indienne, mais sans laisser bouillir la sauce.  Dresser les suprêmes dans une timbale avec la sauce Currie.  — Servir à part une timbale de riz à l’Indienne.
                            Suprême de volaille à l’Italienne.
                           — Sauter les suprêmes au beurre ; les dresser et les napper d’une sauce Italienne corsée.  — Servir à part une garniture d’artichauts à
                           l’Italienne. (Cette garniture est facultative.)   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K 
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                           de volaille Jardinière. — Sauter les suprêmes au beurre. — Les dresser et les entourer d’une
                           garniture Jardinière, disposée en bouquets bien détachés.  Juste au moment de servir, arroser les suprêmes d’un filet de Beurre noisette.
                            Suprême de volaille Judic. —
                           Détailler les suprêmes en cœurs ; les assaisonner et les pocher à sec.  Dresser en couronne sur de petites demi-laitues braisées ;
                            disposer une lame de truffe et un rognon de coq sur chaque détail de  suprême ; napper légèrement
                           de jus lié.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q 
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                           de volaille Maréchale. — En principe, toute  préparation dite « à la Maréchale »,
                           doit être trempée dans l’œuf battu  et roulée ensuite dans de la truffe finement hachée
                           qui remplace la mie  de pain ordinaire. Mais le plus souvent, on s’en tient, par esprit  d’économie, à
                           paner simplement les objets à l’anglaise.  Qu’ils
                           soient panés à l’anglaise ou roulés dans la truffe, sauter  les suprêmes au beurre ;
                           les dresser en couronne avec une belle lame de  truffe sur chacun et disposer au milieu une garniture de pointes  d’asperges
                           liées au beurre.  Suprême de volaille
                           Marie-Louise. — Escaloper les  suprêmes ; aplatir légèrement les escalopes ;
                           les parer de forme ronde ;  les paner à l’anglaise et les sauter au beurre clarifié.  Dresser chaque escalope sur un petit fond d’artichaut garni de  purée
                           de champignons soubisée un peu serrée ; arroser d’un filet de  Beurre noisette.  Suprême de volaille Marie-Thérèse.
                           — Préparer un riz Pilaw mouillé au fonds de volaille, beurré quand il est au point et additionné de 200 grammes de blanc de volaille haché par 500 grammes
                           de riz.  Tasser ce riz dans un moule à dôme,
                           bas, bien beurré.  Pocher les suprêmes
                           à sec et les dresser le long du riz, démoulé  sur un plat rond. Napper de sauce Suprême ;
                           placer une tranche de langue  écarlate taillée en crête, entre chaque suprême.  — Servir à part une sauce Suprême.  Suprême de volaille Maryland. — Assaisonner
                           les suprêmes ; les panera l’anglaise et les cuire au beurre clarifié.  Dresser sur des tranches de Bacon grillées ; entourer de petites  galettes
                           de farine de maïs, frites, et de bananes émincées, frites  également.  — Servir à part une sauce Raifort à la crème.  Suprême de volaille Montpensier. — Paner les
                           suprêmes à l’anglaise et les sauter au beurre clarifié.  Dresser en couronne avec une lame de truffe sur chacun ; entourer de bouquets de pointes d’asperges
                           liées au beurre.  Arroser les suprêmes
                           d’un filet de Beurre noisette.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille à la Orly. — Prendre des suprêmes de  poulets Reine ; les mariner pendant une
                           heure avec queues de persil,  oignon finement émincé ; jus de citron et filet d’huile.  Au moment de les apprêter, les éponger dans un linge ;
                           les  tremper ensuite dans une pâte à frire légère et les traiter à grande  friture chaude
                           pour les cuire vivement.  Dresser sur serviette avec
                           bouquet de persil frit et servir à part une sauce Tomate.  Suprême
                           de volaille à l’Orientale. — Sauter les suprêmes  au beurre ; les dresser chacun sur
                           une tranche épaisse de Brionne  taillée de même forme, blanchie, et étuvée au beurre à
                           l’avance.  Napper de sauce Suprême additionnée
                           d’un quart de purée de tomate et d’une pointe de safran.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           de volaille en Papillote. — Faire raidir vivement les  suprêmes au beurre ; les enfermer chacun
                           dans une feuille de papier  taillée en cœur, huilée ou beurrée, en procédant comme à
                           l’ordinaire ;  c’est-à-dire en plaçant chaque suprême entre deux rectangles de jambon
                            et deux couches de sauce Italienne serrée.  Fermer
                           les feuilles de papier en plissant finement les bords ;  les ranger sur une plaque et les mettre à four assez
                           chaud pour : 1o finir de cuire les suprêmes ; 2o souffler les papillotes. 
                            Suprême de volaille Parisienne. —
                           Détailler les suprêmes en cœurs et les pocher à sec.  Dresser en couronne ; napper de sauce Allemande ; disposer au  milieu un bouquet de petites
                           quenelles en farce de volaille additionnée  de langue écarlate et de truffe, hachées ; placer sur
                           chaque cœur deux  croissants en langue écarlate, enfermant un croissant en truffe de mêmes  dimensions,
                           enduit de glace de viande blonde.  Suprême
                           de volaille au Parmesan. — Tremper les suprêmes dans de l’œuf battu assaisonné et
                           les rouler dans du Parmesan râpé.  Les
                           cuire au beurre ; dresser sur croûtons de polenta taillés de  mêmes forme et dimensions que les suprêmes
                           et colorés au beurre  clarifié.  Juste
                           au moment de servir, les arroser d’un filet de Beurre noisette.  Suprême de volaille en Paupiettes. — Aplatir les suprêmes  assez minces ;
                           les parer en rectangles et masquer la surface de farce  mousseline. Les rouler en paupiettes ; assujettir celles-ci par
                           quelques  tours de fil et les pocher.  Dresser chaque
                           paupiette dans une croustade en appareil à pomme Duchesse, panée, frite et vidée. (Voir Croustades,
                           Série des Hors-d’œuvre chauds). Napper les paupiettes de sauce Allemande et placer une lame de truffe
                           sur chacune.  Suprême de volaille à
                           la Périgueux. — Détailler les suprêmes en cœurs ; les fourrer de farce mousseline
                           truffée et les pocher à sec.  Dresser
                           en couronne ; verser au milieu une sauce Périgueux.  Suprême
                           de volaille Polignac. — Pocher les suprêmes à sec.  Les dresser en couronne ; les napper de sauce Suprême additionnée d’une fine
                           julienne de truffes et de champignons.  Suprême
                           de volaille à la Pojarski. — Hacher les suprêmes  en faisant absorber au hachis, par livre de
                           chair de volaille :  125 grammes de mie de pain trempée au lait et exprimée ; 125 grammes
                           de  beurre frais ; un décilitre de crème épaisse et fraîche, ajoutée par  petite partie.
                           Assaisonner de sel, poivre et muscade.  Avec ce hachis,
                           reconstituer les suprêmes dans leur forme et grosseur primitives. 
                            Les paner à l’anglaise, ou les saupoudrer simplement
                           de farine et les cuire au beurre clarifié.  Les
                           dresser aussitôt prêts et servir de suite.  Nota. — La garniture de ces  suprêmes, comme de tout article « à la Pojarski »,
                           est à volonté et  purement facultative. Il n’y a aucune règle fixe en ce qui la concerne.
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                           de volaille Régence. — Détailler les suprêmes en cœurs ; les aplatir légèrement
                           et les pocher.  Dresser chaque suprême sur une
                           quenelle de même forme, en farce  de volaille au Beurre d’écrevisse ; les disposer en couronne sur
                           un plat  rond.  Napper de sauce Allemande à l’essence
                           de truffes ; placer sur  chaque suprême une truffe en forme d’olive et un rognon de coq, séparés
                            par une crête.  Suprême de volaille
                           Richelieu. — Paner les suprêmes à l’anglaise et les cuire au beurre clarifié.  Dresser ; couvrir de Beurre à la Maître-d’hôtel
                           à moitié fondu et disposer 4 belles lames de truffe sur chaque suprême.  Suprême de volaille Rimini. — Piquer les suprêmes
                           avec de minces filets de truffe bien noire et les pocher.  Les
                           dresser, chacun sur une barquette en feuilletage cuite à blanc, garnie de purée de champignons.  — Servir à part une sauce Allemande.  Suprême de volaille Rossini. — Sauter les suprêmes
                           au  beurre ; les dresser sur des escalopes de foie gras également sautées au  beurre et disposées
                           en couronne sur un plat.  Napper de sauce Madère
                           corsée, additionnée de lames de truffes.   |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
                           O  P  Q 
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                           T  U  V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille Talleyrand. — Préparer : 1o Une
                           croustade en pâte à foncer de grandeur proportionnée au nombre de suprêmes et à leur garniture ;
                            2o Une
                            garniture de macaroni à la crème additionnée de 100 grammes de foie  gras et 100 grammes de
                           truffes coupés en dés, par 250 grammes de  macaroni.  Détailler les suprêmes en cœurs ; les fourrer de godiveau à la crème,
                           mélangé de moitié purée de foie gras et les pocher à sec.  Disposer le macaroni dans la timbale, en le montant en forme de  dôme ;
                           napper les suprêmes de sauce Allemande ; les ranger sur la  timbale, autour du dôme de macaroni.  Dresser sur serviette et servir à part une sauce Madère additionnée
                           de truffes en julienne.  |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           T  U 
                           V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille Valençay. — Fourrer les suprêmes d’un salpicon de truffes lié avec de
                           la sauce Allemande très réduite.  Les
                           paner à l’anglaise et les cuire au beurre clarifié.  À raison de deux par suprême, préparer des croûtons en forme de  crêtes, frits,
                           masqués en dôme de farce de volaille truffée et passés à  l’entrée du four
                           pour pocher la farce.  Dresser les suprêmes en
                           couronne et les entourer avec les croûtons farcis. — Servir à part une purée de champignons.  Suprême de volaille à la Valois. —
                           Paner les suprêmes à  l’anglaise et les cuire au beurre clarifié. Dresser en couronne ; garnir
                            le milieu de petites olives farcies, pochées au moment.  —
                           Servir à part une sauce Valois.  Suprême
                           de volaille Verneuil. — Mariner les suprêmes, comme il est indiqué à l’article « Orly » ;
                           les paner à l’anglaise et les cuire au beurre clarifié.  Dresser en couronne et napper de sauce Colbert.  — Servir à part une purée d’artichauts.  Suprême de volaille Villeroy. — Pocher les suprêmes en les  tenant
                           verts-cuits. Laisser refroidir ; les enrober de sauce Villeroy ;  paner à l’anglaise et les frire au
                           moment.  — Servir à part une sauce Périgueux.
                             |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           T  U 
                           V  W  Divers  |  |   | Suprême
                           de volaille Wolseley. — Détailler les suprêmes en cœurs ; les fourrer de farce Mousseline
                           et les pocher à sec.  Les napper de sauce Suprême
                           et les dresser le long d’un tampon de  pain frit, en plaçant entre chacun un petit bottillon de pointes  d’asperges.
                             |  |   |  _____________________________________▲ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N 
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                           V  W  Divers  |  |   | Blanc de Poulet Élisabeth.
                           — Lever les suprêmes de deux petits poulets ; les pocher avec beurre et jus de citron.  Les dresser autour d’un tampon bas en pain, très froid, mis
                           sur  le plat au dernier moment. Sur ce tampon, disposer rapidement, en  pyramide, une douzaine d’huîtres dont
                           les deux coquilles auront été  retirées et que l’on aura tenues en pleine glace pendant deux heures
                           au  moins avant de dresser.  Saucer les suprêmes
                           de sauce suprême ; placer sur chacun une  belle lame de truffe ; servir rapidement, de manière à
                           ce que les  suprêmes soient bien chauds et les huîtres très froides.  Mignonnettes de Poulet. — Prendre le nombre voulu de  filets mignons ;
                           les contiser avec langue et truffe. Les ranger ensuite  sur un plat beurré, en les formant en anneaux.   Parer et
                           denteler les bords d’autant de fonds d’artichauts qu’il y a de filets mignons et les chauffer au beurre.
                            Garnir ces fonds de purée de volaille très
                           blanche, tenue un peu ferme et dressée en dôme.  Arroser
                           les filets mignons d’un peu de cuisson de champignons ; les pocher au four.  Dresser les fonds d’artichauts garnis, en couronne sur un plat rond et poser un filet
                           mignon sur chacun.  — Servir à part une
                           sauce Suprême.  Nonnettes de Poulet Agnès
                           Sorel. — Trousser 12 ortolans pour Entrée et les faire raidir au beurre un instant.  Lever les filets de 12 poulets de grains ; les dénerver ;
                           aplatir  légèrement ces filets et les réunir deux par deux, en mettant les bords  de l’un sur l’autre :
                           cela, pour obtenir une plus large surface.  Au milieu
                           de chacune de ces sortes d’abaisses de chair de poulet,  mettre un ortolan ; l’envelopper dans l’abaisse ;
                           entourer celle-ci de  quelques tours de fil pour la maintenir en forme de paupiette.  Ranger ces paupiettes dans un plat à sauter à bords bas et,  5 minutes
                           avant de servir, les arroser de 125 grammes de beurre très  chaud. Saler légèrement et cuire à
                           four vif.  Après avoir retiré le fil,
                           dresser les Nonnettes, chacune dans un  croûton en pain de mie de forme carrée, légèrement creusé,
                           frit au  beurre et tartiné intérieurement de purée de foie gras.  Napper sobrement de glace de volaille légère, montée au beurre ;
                           ajouter une goutte de jus de citron sur chaque Nonnette.  Filets
                           de Poulet Mireille. — Préparer une garniture comme  pour le « Carré d’agneau
                           Mireille » ; c’est-à-dire pommes de terre et  fonds d’artichauts crus, émincés,
                           rangés dans un petit plat en terre et  cuits comme une « Pomme Anna ».  Sauter les filets de poulet au beurre. Au dernier moment, les ranger sur la garniture
                           et les arroser de Beurre noisette.  Filets de
                           Poulet Saint-Germain. — Assaisonner les filets ; les griller doucement, posés sur une feuille de
                           papier huilé et en les arrosant de beurre clarifié.  Dresser
                           et servir en même temps : 1o une sauce Béarnaise ;
                           2o une timbale de purée de pois frais à la crème.
                            Turban de Filets de Poulet. —
                           Prendre le nombre de filets nécessaire ; nombre qui est déterminé par la grandeur du moule employé.
                             Les
                           aplatir assez minces et les parer correctement sur les côtés.  Avec ces filets, tapisser un moule à Savarin, beurré, en  disposant entre chaque filet une rangée
                           de lames de truffes coupées très  minces et en laissant déborder hors du moule les extrémités
                           des filets.  Masquer ces filets d’une couche de
                           farce Mousseline épaisse d’un  centimètre ; remplir ensuite le moule aux trois quarts avec un gros
                            salpicon de langue, truffes et champignons, lié avec de la sauce  Allemande serrée. Finir de remplir le moule
                           avec de la farce ; puis,  ramener sur celle-ci les extrémités des filets qui dépassent les bords
                            du moule.  Pocher au bain-marie pendant 40 minutes
                           environ.  En sortant le moule du bain, laisser reposer
                           le turban pendant  5 minutes ; le démouler sur un plat rond. Verser au milieu une garniture  à la
                           Toulousaine et entourer le turban d’un cordon de sauce Allemande.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | SÉRIE DES POULETS SAUTÉS |  |   |  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z  |  |   | Nous avons dit au début de ce chapitre que les Poulets qui  conviennent
                           le mieux pour sauter sont les poulets dits « à la Reine ».  Nous ajouterons que ces poulets doivent
                           être de grosseur moyenne, bien  en chair et très tendres.  À la rigueur, on pourrait employer de petites poulardes ou de  gros poulets de grains ; mais ni
                           les unes ni les autres ne conviennent  aussi bien que les Poulets Reine.  Le découpage du poulet se fait par membres, en commençant par les  cuisses dont on supprime
                           le fémur au-dessus de son articulation avec le  tibia. Ce dernier os est également rogné près
                           de son articulation  inférieure et, la patte, privée de cette articulation et des ongles,  puis bien nettoyée,
                           est jointe aux autres morceaux. Les ailes sont  ensuite détachées après en avoir retiré l’aileron,
                           puis le haut de  poitrine, ou bréchet, est séparé de la carcasse, laissé entier si le  poulet
                           est petit, ou partagé en deux s’il est un peu gros. La carcasse  est enfin divisée en deux morceaux qui
                           sont parés de chaque côté.   Quelle que soit la formule à appliquer, le principe de préparation des
                           poulets sautés est toujours celui-ci :  Chauffer
                           dans un plat à sauter, de dimensions juste suffisantes  pour contenir les morceaux, 50 grammes de beurre clarifié
                           ou, selon les  cas, moitié beurre et moitié huile.  Ranger
                           dans ce beurre, très chaud, les morceaux de poulet  assaisonnés de sel et de poivre, et les faire colorer vivement,
                           en les  retournant pour assurer une coloration égale.  Couvrir
                           ensuite l’ustensile et le mettre au four assez chaud pour assurer la cuisson, laquelle doit être complète.
                            Les morceaux très tendres comme les ailes et
                           le haut de poitrine  doivent être retirés au bout de quelques minutes et tenus au chaud, à  couvert. Les
                           cuisses, dont la chair est plus ferme, et qui sont plus  épaisses, doivent cuire 7 à 8 minutes de
                           plus.  Les morceaux étant cuits, les retirer ;
                           égoutter le corps gras  employé ; déglacer le plat à sauter avec le liquide indiqué,
                           et qui  est : soit un vin quelconque, soit de la cuisson de champignons, soit du  fonds de volaille, etc.  Le déglaçage est, nous l’avons déjà dit,
                           une opération  essentielle qui a pour but de dissoudre le jus caramélisé au fond de  l’ustensile.
                            Réduire de moitié le liquide de déglaçage
                           et ajouter la sauce indiquée par la formule.  Remettre
                           dans cette sauce les morceaux de carcasse, pattes,  ailerons et cuisses ; laisser mijoter pendant quelques minutes. Les
                            autres morceaux, ailes et estomac ou haut de poitrine, y sont ajoutés  ensuite ; mais seulement quand la sauce,
                           réduite au point, ne doit plus  bouillir.  La
                           cuisson de ces morceaux étant complète, il est d’autant plus  inutile de les faire bouillir dans la sauce
                           que cette ébullition les  durcirait.  Quelques
                           minutes avant de servir, dresser les morceaux dans un  plat à entrée, profond, muni d’un couvercle, et
                           dans cet ordre : les  morceaux de carcasse, pattes et ailerons, dans le fond du plat ; les  cuisses dessus ;
                           les ailes pour finir.  La sauce est alors mise au point,
                           selon les indications de la formule et versée sur les morceaux de poulet.  Pour les poulets préparés à blanc, les morceaux sont  simplement raidis
                           au beurre, sans aucune coloration, et leur cuisson  s’achève au four, comme il est dit ci-dessus.  Dans ce cas, le liquide de déglaçage est invariablement blanc,
                           de même que les sauces employées, et ces sauces se finissent
                           à la crème.   |  |   |  _____________________________________  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Algérienne.
                           — Sauter le poulet au beurre.  Déglacer avec un décilitre de vin blanc ; ajouter une pointe d’ail
                           broyé  et une petite tomate concassée.  Dresser
                           le poulet ; le saucer ; l’entourer de bouquets de patates  douces et de brionnes, tournées en forme
                           d’olives et étuvées au beurre.  Poulet
                           sauté Anversoise. — Faire revenir et cuire le poulet au beurre, à blanc.  Déglacer avec de la crème ; ajouter un décilitre
                           de sauce  Suprême ; réduire d’un tiers et mélanger à la sauce : 250 grammes
                           de  jets de houblon blanchis en les tenant un peu fermes ; 125 grammes de  langue bien rouge taillée en julienne.
                           — Dresser en terrine.  Poulet sauté
                           Archiduc. — Faire revenir le poulet au  beurre, à blanc ; lui ajouter 2 gros oignons cuits
                           au beurre à  l’avance ; compléter la cuisson du poulet avec les oignons.  Retirer les morceaux ; les dresser ; couvrir le plat et tenir au chaud.  Mouiller les oignons d’un petit verre de fine Champagne ; réduire
                            celle-ci ; ajouter un décilitre de crème et autant de Velouté ; passer à  l’étamine
                           sauce et oignons.  Réduire cette sauce assez
                           serrée ; la mettre au point, hors du  feu, avec 50 grammes de beurre ; le jus d’un quart de citron
                           et une  cuillerée de Madère ; la verser sur les morceaux de poulet et disposer  sur ceux-ci une dizaine
                           de lames de truffes.  Poulet sauté Arlésienne.
                           — Sauter le poulet à l’huile et retirer les morceaux.  Déglacer au vin blanc ; ajouter gros comme un pois d’ail écrasé ;  un
                           décilitre de sauce Demi-glace tomatée et réduire d’un tiers.  Dresser et saucer le poulet ; l’entourer de : bouquets alternés 
                           de rondelles d’oignons et d’aubergines, assaisonnées, passées dans la  farine et frites à
                           l’huile ; tomates concassées fondues au beurre.  Poulet
                           sauté à l’Armagnac. — Cuire les morceaux de poulet au beurre, à blanc, en y ajoutant
                           100 grammes de truffes crues en lames.   Dresser morceaux et truffes dans une terrine.  Déglacer avec un petit verre de vieille fine Champagne ; ajouter  un filet de
                           jus de citron et un décilitre de crème ; chauffer ;  compléter la sauce, hors du feu, avec
                           50 grammes de Beurre d’écrevisse ;  saucer les morceaux de poulet et servir dans la terrine.  Poulet sauté à la d’Artois. —
                           Sauter le poulet au beurre et le dresser.  Déglacer
                           avec 3 cuillerées de Madère et ajouter : un  demi-décilitre de glace de viande blonde, claire ;
                           4 petits fonds  d’artichauts coupés en quartiers et sautés au beurre ; 10 morceaux de 
                           carottes tournés en forme de petites olives, cuits au Consommé et  glacés ; 8 petits oignons
                           nouveaux cuits au beurre.  Compléter avec 50 grammes
                           de beurre, une pincée de ciboulettes hachées et verser sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Beaulieu. —
                           Sauter le poulet au beurre et y  ajouter : 150 grammes de petites pommes de terre nouvelles, grosses  comme des
                           noisettes, ou tournées de cette grosseur ; au tant de petits  quartiers d’artichauts : ces deux légumes
                           préalablement cuits au beurre  ensemble, et à l’avance. Tenir le tout au four, à couvert, pendant
                            10 minutes.  Dresser ensuite dans une casserole
                           en terre, morceaux de poulet, pommes de terre, artichauts, et y joindre 12 olives noires.  Déglacer la casserole avec quelques cuillerées de vin blanc et un  filet
                           de jus de citron ; compléter avec une cuillerée de fonds de veau  et verser dans la terrine. Couvrir celle-ci ;
                           laisser mijoter encore  pendant 5 minutes. — Servir tel quel.  Poulet sauté Bercy. — Sauter le poulet au beurre et le  dresser. Passer simplement,
                           dans le beurre de cuisson, une cuillerée  d’échalotes hachées ; déglacer avec un décilitre
                           de vin blanc et réduire  de moitié. Ajouter : un demi-décilitre de glace de viande ; le jus
                           d’un  demi-citron ; 50 grammes de beurre ; 5 saucisses chipolata pochées et  escalopées ;
                           100 grammes de champignons crus, émincés et sautés au  beurre.  Verser le tout sur le poulet et semer à la surface une pincée de persil concassé.
                            Poulet sauté Boivin. —
                           Faire revenir vivement le poulet au  beurre ; lui ajouter : 12 petits oignons colorés au beurre, à
                           la  poêle ; 12 petits quartiers d’artichauts très tendres, blanchis ;  24 pommes de
                           terre noisette levées à la cuiller ovale. — Couvrir et  cuire le tout ensemble au four.   Dresser le poulet, avec
                           oignons et pommes de terre dessus ; l’entourer avec les quartiers d’artichauts.  Déglacer vivement au Consommé ; ajouter un demi-décilitre
                           de  glace de viande blonde, un filet de jus de citron, 50 grammes de beurre  et verser sur le poulet.  Poulet sauté à la Bordelaise. — Sauter
                           le poulet au beurre et le dresser.  L’entourer
                           de : petits quartiers d’artichauts étuvés au beurre ;  pommes de terre crues, émincées
                           et sautées au beurre ; rouelles  d’oignons frites : ces différents éléments disposés
                           en bouquets, avec  une petite touffe de persil frit, bien vert, entre chaque bouquet.  Déglacer avec quelques cuillerées de jus de volaille et verser sur le poulet.
                            Poulet sauté à la Bourguignonne.
                           — Faire rissoler au  beurre : 125 grammes de lard de poitrine coupé en dés, blanchi ; 
                           8 petits oignons ; 100 grammes de champignons crus coupés en quartiers.  Égoutter ces éléments sur une assiette ; mettre les morceaux
                           de  poulet à revenir vivement dans le même beurre. Les morceaux étant bien  revenus, remettre la garniture
                           avec ; couvrir et compléter la cuisson au  four.  Dresser
                           poulet et garniture ; égoutter la graisse ; ajouter une  pointe d’ail écrasé et 2 décilitres
                           de bon vin rouge. Réduire celui-ci  de moitié ; lier avec 30 grammes de beurre, manié avec
                           une forte pincée  de farine, et verser sur le poulet.  Poulet
                           sauté à la Bretonne. — Faire revenir le poulet au  beurre, à blanc, et lui ajouter :
                           100 grammes de blanc de poireau et un  demi-oignon émincés, étuvés au beurre à l’avance.
                           Couvrir et compléter  la cuisson au four.  Environ
                           5 minutes avant que le poulet soit tout à fait cuit,  l’additionner de 100 grammes de champignons crus,
                           émincés et sautés au  beurre.  Dresser
                           le poulet. — Ajouter aux légumes un décilitre de crème et  autant de sauce Suprême ;
                           réduire de moitié ; verser sauce et légumes  sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté à la Catalane.
                           — Sauter le poulet à l’huile ; retirer les morceaux et les tenir au chaud.  Égoutter l’huile ; déglacer au vin blanc et ajouter :
                           un décilitre de sauce Espagnole ; 100 grammes de champignons crus coupés en  quartiers et sautés au beurre ; 6 petits oignons glacés et 6 petits
                            marrons cuits au Consommé ; 3 saucisses chipolata, pochées et partagées  en deux ; une
                           cuillerée de fondue de tomates.  Remettre les
                           morceaux dans cette garniture ; laisser mijoter le tout ensemble pendant 5 minutes.  Dresser le poulet ; le couvrir avec sauce et garniture.  Poulet sauté aux Cèpes. — Sauter le poulet à
                           l’huile et le dresser.  Égoutter l’huile ;
                           chauffer simplement, dans le sautoir, une  cuillerée d’échalotes hachées ; déglacer
                           avec un décilitre de vin blanc  et réduire de moitié. Compléter avec 50 grammes de beurre ;
                           verser sur  le poulet ; entourer celui-ci de 250 grammes de cèpes à la Bordelaise ;  compléter
                           avec une pincée de persil haché.  Poulet
                           sauté Champeaux. — Sauter le poulet au beurre ; le  dresser et l’entourer de petits oignons
                           et de pommes de terre noisette,  cuits au beurre à l’avance.  Déglacer au vin blanc ; ajouter un décilitre de jus de veau et  une cuillerée de
                           glace de viande ; réduire de moitié ; compléter avec  50 grammes de beurre et verser sur
                           le poulet.  Poulet sauté Chasseur.
                           — Sauter le poulet avec beurre et huile ; le dresser et tenir au chaud.  Dans la même graisse, faire revenir vivement 125 grammes de  champignons émincés ;
                           leur ajouter 3 échalotes hachées finement.  Mouiller d’un décilitre de vin blanc et d’un
                           petit verre de Cognac ;  réduire de moitié ; compléter avec un décilitre de sauce Demi-glace
                            tomatée, une pincée de cerfeuil et estragon hachés. Verser cette sauce  sur le poulet et semer dessus
                           une pincée de persil concassé.  Poulet
                           au Currie. — Découper le poulet en petits morceaux ; le sauter à l’huile avec un oignon
                           finement émincé et une forte pincée de currie.  Déglacer avec un décilitre de lait de coco, ou de lait d’amandes à  défaut ;
                           ajouter 2 décilitres de Velouté ; finir de cuire le poulet en  réduisant la sauce ; dresser
                           en timbale.  — Servir à part une timbale
                           de riz à l’Indienne.  Nota.
                           — Il n’existe pas, à vrai  dire, de formule exacte pour les préparations au currie, d’autant
                           plus  que les cuisiniers hindous eux-mêmes procèdent de façons différentes.  Il est donc absolument illusoire de prétendre établir une
                            formule originale typique, attendu qu’elles le sont toutes, ou qu’elles  ne le sont pas du tout. Celle qui est décrite ci-dessus convient entre toutes aux goûts européens :
                           ce qui est l’essentiel (A. E.).  Poulet
                           sauté Cynthia. — Sauter le poulet au beurre et le dresser.  Déglacer le sautoir avec un verre de Champagne sec ; réduire de  moitié ;
                           ajouter une cuillerée de glace de volaille légère, puis,  compléter avec 50 grammes de beurre ;
                           le jus d’un demi-citron ; une  cuillerée de curaçao sec, et verser sur le poulet.  Entourer celui-ci de 20 grains de raisin pelés, épépinés,
                           et de 10 quartiers d’orange parés à vif.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Demidoff. —
                           Faire colorer le poulet au beurre et  lui ajouter la garniture de légumes indiquée à la « Poularde
                           Demidoff »,  en diminuant les proportions de moitié. Compléter au four la cuisson du  poulet et de
                           sa garniture.  Dix minutes avant que la cuisson soit
                           au point, ajouter  50 grammes de truffes taillées en croissants et 3 cuillerées de bon  fonds de veau.
                            Dresser le poulet au moment et le couvrir avec la garniture.
                            Poulet sauté Doria. —
                           Faire colorer le poulet avec beurre  et huile ; lui ajouter 250 grammes de concombres tournés en forme  d’olives
                           allongées ; compléter la cuisson au four.  Dresser
                           le poulet avec les concombres ; verser dessus le  déglaçage du sautoir fait avec un filet de jus de citron
                           et une  cuillerée de fonds de veau ; arroser finalement de Beurre noisette.  Poulet sauté Durand. — Assaisonner les morceaux de poulet ;
                           les passer dans la farine et les sauter à l’huile.  Dresser
                           en couronne ; garnir le centre de fines rondelles  d’oignon, frites. Juste au milieu de cette garniture disposer
                           un cornet,  fait d’une large lame de jambon taillée en triangle ; remplir ce cornet  de tomates concassées
                           fondues au beurre.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Égyptienne.
                           — Faire colorer à l’huile les morceaux de poulet.  Sauter à l’huile, en même temps : un gros oignon et 50 grammes de  champignons
                           émincés ; 200 grammes de jambon cru, coupé en dés assez  gros.  Dresser dans une terrine, en les alternant, morceaux de poulet et  garniture bien égouttés ;
                           couvrir le tout avec deux tomates coupées en  tranches épaisses ; fermer la terrine et finir la cuisson
                           au four  pendant 20 minutes. Au dernier moment, ajouter une cuillerée de fonds de  veau. — Servir tel quel.
                             Poulet
                           sauté Escurial. — Faire revenir au beurre 100 grammes de jambon cru, coupé en dés ;
                           150 grammes de champignons crus, détaillés en quartiers.  Égoutter et, dans le même beurre, mettre à revenir et à cuire les morceaux
                           de poulet.  Déglacer avec un décilitre
                           de vin blanc ; ajouter un décilitre de  sauce Demi-glace ; remettre dans cette sauce jambon et champignons,
                            avec 20 olives farcies, pochées ; 100 grammes de truffes coupées en dés  et laisser mijoter
                           pendant 7 à 8 minutes.  Dresser poulet
                           et garniture dans une bordure de riz poché à beau  salée, tenu bien en grains et séché
                           à l’étuve pendant quelques minutes,  avant d’être moulé. Entourer la bordure de tout
                           petits œufs frits ou de  jaunes d’œufs frits, simplement enveloppés d’une pellicule de blanc.
                            Poulet sauté à l’Espagnole.
                           — Sauter le poulet à l’huile. —  Égoutter l’huile et ajouter avec le poulet : 250 grammes
                           de riz Pilaw  additionné de 50 grammes de piment coupé en dés, 100 grammes de gros  pois verts
                           frais, cuits à l’anglaise, et 2 saucisses pochées,  escalopées.  Couvrir le sautoir ; étuver le tout ensemble au four pendant 10 minutes.
                            Dresser le poulet ; le couvrir avec la garniture
                           et l’entourer de 6 petites tomates grillées.  Poulet
                           sauté à l’Estragon. — Sauter le poulet au beurre et le dresser.  Déglacer le sautoir avec un décilitre de vin blanc ; réduire
                           de  moitié ; ajouter un décilitre de jus aromatisé à l’estragon, passé au  linge
                           et lié à l’arrow-root.  Saucer le
                           poulet ; décorer les ailes avec des feuilles d’estragon, blanchies.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Fédora.
                           — Cuire le poulet au beurre, à blanc, avec 125 grammes de truffes crues coupées en lames ; le
                           dresser.  Déglacer le sautoir avec un décilitre
                           de crème ; ajouter  3 cuillerées de sauce Béchamel et réduire de moitié. Finir,
                           hors du feu,  avec 50 grammes de Beurre d’écrevisse, un filet de jus de citron et une  pointe de Cayenne.
                            Verser sur le poulet ; entourer celui-ci de bouquets
                           de pointes d’asperges liées au beurre.  Nota. — On peut ajouter les pointes d’asperges dans la sauce. Dans, ce cas elles  sont cuites pour être prêtes juste au moment, égouttées à
                           fond sans  être rafraîchies et mélangées immédiatement dans la sauce.  Poulet sauté au Fenouil. — Faire raidir le
                           poulet au  beurre ; déglacer à la crème ; ajouter : fenouil tubéreux coupé
                           en  quartiers, ceux-ci tournés en forme de grosses gousses d’ail et blanchis  fortement. Compléter au
                           four, à couvert, la cuisson du poulet et des  quartiers de fenouil.  Dresser les morceaux de fenouil en couronne dans un plat ovale en  terre ; disposer au milieu les morceaux
                           de poulet, en les plaçant l’un à  côté de l’autre ; napper le tout de sauce Mornay
                           à l’essence de  volaille et glacer vivement.  Poulet
                           sauté à la Fermière. — Faire colorer le poulet au  beurre ; le mettre dans une terrine
                           avec une « garniture Fermière » à  moitié étuvée au beurre, à
                           l’avance. Ajouter 80 grammes de jambon coupé  en dés ; couvrir l’ustensile ; compléter
                           au four la cuisson du poulet et  de la garniture.  Au
                           dernier moment, arroser de 4 ou 5 cuillerées de fonds de veau et servir tel quel.  Poulet sauté aux Fines herbes. — Sauter le poulet au
                           beurre et, 2 minutes avant de le dresser, le saupoudrer d’une cuillerée d’échalotes hachées.
                            Déglacer le sautoir avec un décilitre
                           de vin blanc ; réduire de  moitié ; ajouter 3 cuillerées de fonds de veau corsé ;
                           autant de sauce  Demi-glace. Finir la sauce, hors du feu, avec 50 grammes de beurre, une  cuillerée à café
                           de persil, cerfeuil, et estragon hachés ; verser cette  sauce sur le poulet.  Poulet sauté à la Forestière. — Faire bien revenir
                           le  poulet au beurre ; le saupoudrer d’une cuillerée d’échalotes hachées et  ajouter
                           150 grammes de morilles coupées en quartiers. Étuver au four  pendant 10 minutes et dresser le poulet.
                            Déglacer le sautoir au vin blanc ; ajouter
                           un décilitre de fonds  de veau ; réduire d’un tiers ; verser fonds et morilles sur le poulet ;
                            compléter avec une pincée de persil concassé.  Entourer celui-ci de 4 bouquets de pommes de terre coupées en  gros dés et sautées
                           au beurre ; placer un rectangle de lard de poitrine,  rissolé, entre chaque bouquet de pommes de terre.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Gabrielle. —
                           Cuire le poulet au beurre, à blanc,  et le dresser. Déglacer le sautoir avec un décilitre de cuisson
                           de  champignons ; ajouter 3 cuillerées de sauce Béchamel, autant de crème et  réduire
                           de moitié.   Compléter la sauce, hors du feu, avec 50 grammes de beurre ;  saucer le poulet ; semer
                           dessus une julienne de truffe bien noire, et  l’entourer de palmettes de feuilletage, cuites à blanc.  Poulet sauté Georgina. — Faire raidir le
                           poulet au  beurre ; compléter sa cuisson au four avec 12 petits oignons nouveaux et  un bouquet garni contenant
                           une branche de fenouil. Le dresser aussitôt  prêt.  Déglacer
                           le sautoir avec moitié cuisson de champignons et moitié  vin du Rhin ; ajouter 2 décilitres
                           de crème ; 12 petits champignons bien  blancs, escalopés ; réduire la crème de
                           moitié.  Compléter avec une pincée
                           de cerfeuil et estragon hachés ; verser sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté à la Hongroise.
                           — Faire raidir le poulet au beurre, avec un demi-oignon haché et une pincée de Paprika.  Lorsque l’oignon commence à colorer légèrement,
                           ajouter 3 tomates pelées et émincées ; finir de cuire le tout ensemble.  Dresser le poulet au milieu d’une bordure de riz Pilaw additionné
                           de tomates concassées.  Ajouter à la garniture
                           de tomates un décilitre de crème ; réduire  de moitié ; passer à l’étamine
                           et verser sur les morceaux de poulet  sans en mettre sur la bordure.  Poulet sauté aux Huîtres. — Sauter le poulet à l’huile  avec
                           un demi-oignon ; 2 moyens champignons crus ; le blanc d’une branche  de céleri et quelques queues
                           de persil, coupés en grosse brunoise.  Compléter au four la cuisson du poulet et des légumes.  Dresser ensuite les morceaux de poulet avec 12 belles huîtres
                           pochées et ébarbées.  Déglacer
                           le sautoir avec la cuisson des huîtres ; la réduire à un  demi-décilitre ; ajouter un
                           décilitre de Velouté et 2 cuillerées de  glace de viande blonde, réduire encore d’un
                           tiers ; passer à l’étamine  sauce et légumes ; verser sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté à l’Indienne.
                           — Voir Poulet au Currie.  Poulet
                           sauté à l’Italienne. — Sauter le poulet au beurre et le dresser.  Déglacer le sautoir au vin blanc ; ajouter un décilitre et demi
                            de sauce Italienne et verser sur le poulet. Entourer celui-ci d’une  bordure de petits quartiers d’artichauts
                           à l’Italienne. (Voir Légumes).   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Japonaise. —
                           Colorer le poulet au beurre ; lui ajouter 500 grammes de crosnes légèrement blanchis, égouttés
                           et épongés ; compléter au four la cuisson du
                           poulet et des crosnes. — Dresser ensuite le poulet avec les crosnes dessus.  Déglacer le sautoir avec un décilitre de fonds de veau légèrement  lié ;
                           mettre au point, hors du feu, avec 50 grammes de beurre et verser  sur le poulet.  Poulet sauté Joséphine. — Sauter le poulet avec beurre
                           et  huile. À moitié de la cuisson, égoutter à peu près toute la graisse ;  ajouter
                           une cuillerée de Mirepoix à la bordelaise, 2 cuillerées de  maigre de jambon cuit, haché,
                           et 50 grammes de champignons crus  concassés. Étuver le tout ensemble jusqu’à cuisson complète
                           du poulet et  dresser celui-ci.  Déglacer le
                           sautoir avec un décilitre de fine Champagne ; réduire  des deux tiers ; ajouter un décilitre
                           de cuisson de champignons ;  autant de jus de veau et réduire encore de moitié.  Mettre au point, hors du feu, avec 50 grammes de beurre et verser sur le poulet.
                            Entourer celui-ci d’une bordure de cèpes
                           moyens, sautés à l’huile au dernier moment.  Poulet
                           sauté Jurassienne. — Sauter le poulet au beurre.  Quand il est cuit aux deux tiers, lui ajouter 250 grammes
                           de lard de  poitrine, détaillé en lardons un peu gros, blanchis, et rissolés au  beurre.  Le poulet étant cuit, égoutter les trois quarts de la graisse,
                            déglacer avec un décilitre et demi de sauce Demi-glace claire et dresser  les morceaux de poulet.  Compléter la sauce avec une forte pincée de ciboulette hachée
                           et la verser sur le poulet avec les lardons.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Lathuile. —
                           Chauffer très fortement 100 grammes de beurre dans an sautoir pouvant contenir juste le poulet et sa garniture.
                            Ranger dans ce beurre les morceaux de poulet assaisonnés,
                           en y  ajoutant 250 grammes de pommes de terre et 150 grammes de fonds  d’artichauts crus : les unes et
                           les autres coupés en dés moyens.  Lorsque
                           la coloration du poulet et des légumes est assurée par  dessous, retourner le tout d’un bloc, et compléter
                           la cuisson de l’autre  côté. En dernier lieu ; arroser le poulet de 3 cuillerées de glace
                           de  viande claire ; le saupoudrer d’une pincée de persil haché additionné  d’une pointe
                           d’ail écrasé ; dresser poulet et légumes d’une seule  pièce ; comme une
                           « pomme Anna ».   Arroser finalement de Beurre noisette et entourer de bouquets de  rouelles d’oignons,
                           frites à l’huile, alternés de petites touffes de  persil frit, bien vert.  Poulet sauté à la Lyonnaise. — Sauter le poulet
                           au beurre.  Lorsqu’il est à moitié cuit, lui ajouter 3 oignons moyens, finement  émincés,
                           sautés au beurre et légèrement colorés.  Compléter la cuisson des deux éléments, puis dresser les morceaux de poulet.  Déglacer le sautoir avec un décilitre de jus de veau ;
                           réduire  d’un tiers ; verser sur le poulet déglaçage et oignons ; saupoudrer  d’une
                           pincée de persil haché.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Madras. —
                           Préparer le poulet comme le poulet sauté « à la Stanley » mais sans truffes.  Préparer aussi 125 grammes de riz à l’Indienne.
                           — Choisir un  Cantaloup moyen ; pratiquer autour de la queue une incision circulaire  de 10 centimètres
                           de diamètre ; enlever le morceau ainsi détaché ;  retirer soigneusement l’eau, les graines
                           et les filaments ; tapisser  l’intérieur avec le riz ; dresser le poulet au milieu et au tout dernier
                            moment.  La chair du melon se coupe à la cuiller
                           et se sert avec le poulet et le riz.  Poulet
                           sauté Marengo. — Sauter le poulet à l’huile.  Égoutter l’huile ; déglacer le sautoir avec un décilitre et demi
                            de vin blanc ; réduire de moitié. Ajouter 2 tomates pelées, pressées et  concassées,
                           ou une cuillerée et demie de purée de tomate ; une pointe  d’ail écrasé ; 10 tout
                           petits champignons cuits et 10 lames de truffes.  Dresser
                           le poulet ; le couvrir avec sauce et garniture ;  l’entourer de : 4 croûtons en cœurs
                           frits au beurre ; 4 écrevisses  troussées, cuites au court-bouillon ; 4 petits œufs
                           frits ; saupoudrer  la surface d’une pincée de persil concassé.  Poulet sauté Marigny. — Colorer le poulet au beurre ;
                           lui  ajouter 125 grammes de pois très frais et autant de haricots verts,  détaillés en petits losanges.
                           Couvrir ; compléter la cuisson du poulet  et assurer celle des légumes par étuvage.  Déglacer au dernier moment avec quelques cuillerées de jus
                           de  veau ; dresser le poulet avec sa garniture dessus ; l’entourer d’une  bordure de petites pommes
                           de terre fondantes.  Poulet sauté Maryland.
                           — Procéder exactement comme il est indiqué pour le Suprême de volaille Maryland.   Poulet
                           sauté à la Marseillaise. — Sauter le poulet à l’huile et, lorsqu’il est à
                           moitié cuit, lui ajouter :  Deux gousses
                           d’ail écrasées ; 100 grammes de piments verts  ciselés ; 3 petites tomates
                           coupées en quartiers : le tout, sauté à  l’huile.  Le poulet étant cuit, égoutter l’huile ; déglacer avec un  décilitre
                           de vin blanc et un filet de jus de citron ; faire réduire  presque entièrement.  Dresser le poulet ; le couvrir avec la garniture et saupoudrer d’une pincée
                           de persil concassé.  Poulet sauté
                           Mathilde. — Colorer le poulet au beurre ; lui  ajouter un demi-oignon haché ; 250 grammes
                           de morceaux de concombres  parés en forme d’olives longues ; compléter la cuisson par étuvage.
                            Déglacer avec quelques cuillerées de
                           fine Champagne ; finir avec un décilitre de sauce Suprême.  Dresser le poulet et le couvrir avec la garniture.  Poulet sauté à la Mexicaine. — Sauter le poulet à l’huile.
                            Aussitôt prêt, égoutter l’huile ;
                           déglacer avec quelques  cuillerées de vin blanc ; réduire à fond et ajouter un décilitre
                           de jus  de veau tomaté.  Dresser le poulet ;
                           le saucer et l’entourer de : piments  grillés ; champignons moyens grillés, renversés,
                           garnis de fondue de  tomates.  Poulet sauté
                           aux Morilles. — Sauter le poulet au beurre.  Aux deux tiers de sa cuisson, lui ajouter 300 grammes de
                           morilles  étuvées au beurre ; finir de le cuire au four, à couvert ; le dresser  avec les morilles
                           dessus.  Déglacer avec une cuillerée de
                           cognac ; ajouter le jus des  morilles et 2 cuillerées de glace de viande ; faire réduire à
                           un  décilitre ; compléter hors du feu avec 50 grammes de beurre et verser  sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté à la Normande.
                           — Sauter le poulet au beurre. À  moitié de sa cuisson, ranger les morceaux dans une terrine avec  400 grammes
                           de pommes de reinette pelées et émincées.  Ajouter
                           dans la terrine le déglaçage de la casserole, fait avec  un petit verre d’eau-de-vie de cidre ; couvrir
                           et mettre au four pour  compléter la cuisson du poulet et assurer celle des pommes.  — Servir tel quel.  
  |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté à l’Orléanaise.
                           — Sauter le poulet au beurre et le dresser.  Déglacer
                           avec un décilitre de vin rouge ; ajouter un décilitre de  fonds de veau ; réduire de moitié
                           et compléter avec 40 grammes de  beurre. Verser sur le poulet ; entourer celui-ci de bouquets d’oignons
                            glacés et de champignons cannelés, en les alternant.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q 
                           R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté au Paprika.
                           — Voir Poulet sauté à la Hongroise.  Poulet
                           sauté Parmentier. — Colorer le poulet au beurre et  lui ajouter 400 grammes de pommes de terre
                           levées à la cuiller ovale  moyenne, ou coupées en gros dés et légèrement rissolées
                           au beurre.  Compléter la cuisson au four, dresser
                           le poulet avec les pommes de terre autour, disposées en bouquets.  Déglacer le sautoir au vin blanc ; ajouter une cuillerée de fonds  de veau ; verser
                           sur le poulet et saupoudrer d’une pincée de persil  haché.  Poulet sauté à la Périgord. — Faire revenir le poulet
                           au  beurre ; l’étuver ensuite avec 200 grammes de truffes crues tournées en  olives et le dresser
                           avec les truffes dessus.  Déglacer le sautoir
                           au Madère ; réduire ; ajouter 3 ou  4 cuillerées de sauce Demi-glace ; compléter
                           avec 40 grammes de beurre  et verser sur le poulet.  Poulet
                           sauté à la Piémontaise. — Sauter le poulet au  beurre avec 100 grammes de truffes
                           blanches en lames ; le dresser dans  une bordure de rizotto aux truffes blanches.  Déglacer le sautoir avec quelques cuillerées de vin blanc ;  ajouter
                           une cuillerée de glace de viande blonde ; verser sur le poulet ;  arroser finalement celui-ci de 50 grammes
                           de Beurre noisette et le  saupoudrer d’une pincée de persil haché.  Nota. — On peut dresser le poulet directement sur le plat,
                           le finir comme il est dit, et servir le rizotto à part dans une timbale.  Poulet sauté à la Portugaise. — Sauter le poulet avec beurre
                           et huile et le dresser.  Égoutter une partie
                           de la graisse ; ajouter un demi-oignon haché  et une pointe d’ail broyé. Lorsque l’oignon est
                           légèrement coloré,  compléter avec 2 moyennes tomates pelées et concassées ;
                           50 grammes de  champignons cuits, émincés, un filet de vin blanc et une pincée de  persil concassé.
                           Finir de cuire le tout ensemble en réduisant toute  humidité. 
                            Verser cette garniture sur le poulet ; l’entourer
                           de petites tomates, ou de demi-tomates farcies.  Poulet
                           sauté à la Provençale. — Sauter le poulet à l’huile et le dresser.  Déglacer le sautoir au vin blanc et ajouter : une pointe d’ail
                            écrasé ; 2 moyennes tomates pelées et concassées ; 4 filets d’anchois
                            coupés en petits dés ; 12 olives noires dénoyautées, blanchies, et une  pincée
                           de basilic haché.  Laisser mijoter le tout pendant
                           5 minutes et verser sur le poulet.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté au Samos. —
                           Sauter le poulet à l’huile. —  Égoutter celle-ci ; déglacer avec un décilitre
                           de vin de Samos ; ajouter  une tomate pelée et hachée ; faire étuver pendant 7 à
                           8 minutes.  Dresser le poulet ; le couvrir
                           avec le fonds et l’entourer de  grains, pelés, de gros raisins blanc, ou de grains de Muscat de  préférence.
                            Poulet sauté Saint-Mandé.
                           — Sauter le poulet au beurre ;  lui ajouter, au dernier moment, 125 grammes de petits pois et autant de  pointes
                           d’asperges, vivement cuits à l’anglaise, égouttés à fond et non  rafraîchis.
                            Déglacer avec un filet de jus de veau ;
                           dresser le poulet sur un  gâteau de pomme de terre Macaire et le couvrir avec sa garniture.  Poulet sauté Saint-Lambert. — Étuver au beurre :
                           carotte,  navet, échalote, champignons, lard maigre, queues de persil, céleri,  taillés en brunoise et
                           en quantité nécessaire pour obtenir un décilitre  de purée.  Compléter la cuisson de cette brunoise avec un peu de Consommé et la passer
                           à l’étamine.  Sauter le poulet au
                           beurre et le dresser.  Déglacer le sautoir avec
                           un décilitre de vin blanc et autant de  cuisson de champignons ; réduire de moitié ; ajouter
                           la purée de légumes  et laisser bouillir un instant.  Beurrer légèrement ; verser sur le poulet et semer sur celui-ci :  2 petites
                           cuillerées de perles de carottes cuites au Consommé et  glacées ; 2 petites cuillerées
                           de petits pois cuits, bien verts ; une  pincée de persil concassé.  Poulet sauté Stanley. — Faire raidir le poulet au beurre ;
                           finir de le cuire à l’étuvée avec 250 grammes d’oignons finement émincés. Aussitôt le poulet cuit, le dresser dans une terrine plate avec un
                           bouquet de champignons cuits, de chaque côté.  Ajouter
                           aux oignons 2 décilitres de crème ; laisser mijoter  pendant 10 minutes et passer à l’étamine.
                           Réduire cette Soubise d’un  quart ; la mettre au point avec 30 grammes de beurre, une pointe de  Cayenne
                           et une pointe de Currie.  Saucer le poulet et disposer
                           sur celui-ci 10 belles lames de truffes.   |  |   |  _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U
                           V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté aux truffes.
                           — Sauter le poulet au beurre.  Lorqu’il est à moitié cuit, lui ajouter 200 grammes de truffes
                           crues  coupées en lames ; terminer la cuisson à couvert.  Dresser le poulet avec les lames de truffes dessus ; déglacer le  sautoir avec un peu
                           de Madère ; ajouter 3 cuillerées de sauce  Demi-glace ; mettre au point avec 50 grammes
                           de beurre et verser sur le  poulet.  Timbale
                           de Poulet à la d’Orsay. — Découper le poulet ;  l’assaisonner ; le sauter
                           au beurre avec champignons et fonds  d’artichauts crus, coupés en quartiers, et lames de truffes, crues  également.
                            Dresser poulet et garniture dans une croûte de
                           forme basse, cuite à blanc.  Déglacer le
                           sautoir avec un décilitre de vin blanc ; réduire de  moitié ; ajouter quelques cuillerées
                           de sauce Allemande, une pointe de  Paprika et compléter avec 50 grammes de beurre fin. — Saucer le poulet
                            et dresser la timbale sur serviette |  |   |   _____________________________________▲  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P   Q  R  S  T  U
                           V W X Y Z   |  |   | Poulet sauté Van Dyck. — Cuire le poulet
                           au beurre, à blanc. —  Déglacer avec un décilitre de crème ; ajouter un décilitre
                           de sauce  Suprême et réduire d’un tiers.  Joindre
                           à la sauce 250 grammes de jets de houblon blanchis ; laisser mijoter pendant 2 minutes.  Dresser le poulet dans une terrine ; le couvrir avec sauce et garniture.
                            Poulet sauté à la Vendéenne.
                           — Faire raidir le poulet au  beurre ; lui ajouter 20 petits oignons ; couvrir et compléter par
                            étuvage la cuisson des deux éléments.  Dresser
                           le poulet, avec les oignons en bouquets de chaque côté.  Déglacer avec un décilitre de vin blanc ; réduire de moitié ;  ajouter
                           un décilitre de Velouté : 50 grammes de beurre ; une pincée de  persil haché et
                           saucer poulet et oignons.  Poulet sauté
                           à la Vichy. — Colorer le poulet au beurre ; lui ajouter 200 grammes de carottes à la
                           Vichy (voir Légumes), à moitié cuites ; compléter la cuisson au four, à couvert.
                            Déglacer avec quelques cuillerées de
                           fonds de veau ; dresser le poulet et le couvrir avec la garniture de carottes.  Poulet sauté Verdi. — Sauter le poulet au beurre ; le dresser
                           au milieu d’une bordure de rizotto à la Piémontaise.  Disposer sur celle-ci une couronne de lames de foie gras sautées  au beurre et de truffes, alternées,
                           venant s’appuyer sur le poulet.   Déglacer au vin d’Asti ; réduire ; ajouter 3 cuillerées
                           de fonds  de veau ; 50 grammes de beurre et verser cette sauce sur les morceaux de  poulet.   |  |   | ▲ |  |   |   |  |   | SÉRIE DES POUSSINS |  |   | Le type parfait de ce genre serait le poussin de Hambourg,
                           s’il  n’était trop souvent enfermé et nourri de poisson, ce qui lui communique  un goût désagréable.
                            Mais lorsqu’il a été élevé
                           rationnellement, ce Poussin est extrêmement fin.  Poussins
                           Cendrillon. — Les fendre par le dos ; les aplatir  légèrement ; les parer et les raidir
                           au beurre. Assaisonner de sel et de  Cayenne ; les placer entre deux couches de fin hachis truffé.  Envelopper
                           de crépine ; les paner au beurre et les griller très  doucement pendant 20 à 25 minutes.
                            — Servir à part une sauce Périgueux.
                            Poussins à la Piémontaise.
                           — Farcir chaque poussin de  40 grammes de truffes du Piémont pilées avec un poids égal de
                           panne de  porc bien fraîche. Les trousser en entrée et les faire revenir au  beurre, à feu vif.  Au bout de 10 minutes de cuisson, les ranger dans une cocotte ;
                            puis les entourer et les couvrir en partie de rizotto à la Piémontaise,  cuit à moitié seulement ;
                           compléter la cuisson au four, à découvert.  Quelques
                           minutes avant de servir, saupoudrer le rizotto de  Parmesan râpé ; glacer et arroser de Beurre noisette
                           au dernier moment.  Poussins à la Polonaise.
                           — Farcir chaque poussin de  50 grammes de farce gratin ; 20 grammes de mie de pain trempée et
                            pressée ; 10 grammes de beurre et une pincée de persil haché.  Trousser ; faire rissoler vivement les poussins au beurre, à four  bien
                           chaud ; puis, les mettre en terrine et finir de les cuire au four.  Dresser ; exprimer quelques gouttes de jus de citron sur chaque  poussin et les arroser de Beurre noisette,
                           additionné de 30 grammes de  mie de pain fine par 150 grammes de beurre. 
                            Poussins à la Tartare. — Les
                           fendre par le dos ; les assaisonner ; arroser de beurre fondu, saupoudrer de chapelure et les griller très
                           doucement.  — Servir à part une sauce Tartare.
                            Tourte de poussins à la Paysanne.
                           — Préparer :  10 demi-poussins raidis au beurre ; 50 grammes de chair à saucisses
                           fine  additionnée de 250 grammes de Duxelles sèche ; 300 grammes de  champignons émincés
                           et sautés au beurre ; une abaisse en pâte à foncer,  ayant 25 centimètres de diamètre.
                            Étaler la moitié de la farce sur Rabaisse,
                           en laissant un bord  pour la soudure ; ranger les demi-poussins sur cette farce ; semer les  champignons sautés
                           sur ceux-ci ; étaler sur le tout une seconde couche  de farce ; couvrir d’une barde de lard très
                           mince et rapporter une  seconde abaisse un peu plus grande que la précédente, dont les bords  seront légèrement
                           mouillés. Souder les deux abaisses ; plier les bords  en bourrelet ; dorer, rayer, ménager une ouverture
                           sur le dessus pour  l’échappement de la vapeur et cuire au four de chaleur moyenne pendant  40 minutes environ.
                            En sortant la tourte du four, verser dedans, par l’ouverture
                           ménagée, quelques cuillerées de sauce Demi-glace.  Poussins à la Viennoise. — Partager les poussins chacun en  quatre parties.
                           Les assaisonner ; passer les morceaux dans la farine ;  les paner à l’anglaise et les cuire au beurre
                           clarifié ou au saindoux.  On peut aussi les traiter à grande friture chaude quelques minutes avant  de servir.
                            Dresser sur serviette ; entourer de persil frit et
                           de quartiers de citron.  |  |   | ▲ |  |   |    |  |   | SÉRIE DES POULETS DE GRAINS |  |   | POULETS GRILLÉS EN COCOTTE — EN CASSEROLE ET POÊLÉS  Les
                           Poulets de grains sont ceux qui conviennent le mieux pour être  grillés ou traités en Cocotte et en Casserole,
                           selon les divers modes  décrits ci-dessous.  Poulet
                           de grains à la Belle-Meunière. — Farcir le poulet avec  4 foies de volaille escalopés
                           et 100 grammes de champignons crus  concassés, légèrement sautés au beurre. Glisser sous
                           la peau de  l’estomac 5 ou 6 belles lames de truffe et le brider en Entrée.  Faire colorer au beurre et mettre le poulet en cocotte avec :  150 grammes
                           de beurre ; 4 rectangles de lard de poitrine blanchi ;  100 grammes de champignons crus, coupés
                           en quartiers, et sautés au  beurre à l’avance.  Cuire au four, à couvert ; ajouter 2 cuillerées de jus de veau au dernier moment et
                           servir tel quel.   Poulet de grains à la Bergère. — Faire revenir au beurre  125 grammes
                           de lard de poitrine coupé en dés et blanchi ; 250 grammes de  mousserons entiers ; égoutter
                           lard et mousserons.  Mettre à colorer dans le
                           même beurre, le poulet farci de  100 grammes de mousserons et d’un demi-oignon hachés, passés
                           au beurre,  mélangés à 100 grammes de beurre additionné d’une cuillerée à
                           café de  persil haché, sel et poivre et bridé en Entrée.  Le poulet étant bien coloré, remettre autour lard et mousserons ;  déglacer
                           avec un décilitre de vin blanc ; réduire des deux tiers ;  ajouter 4 cuillerées de jus
                           de veau et finir la cuisson au four.  Dresser sur un
                           plat rond ; lier le fonds à l’arrow-root, ou avec  gros comme une noisette de beurre manié ;
                           verser autour du poulet sauce  et garniture ; l’entourer d’une bordure de pommes pailles sortant de la  friture.
                            Poulet de grains en Cocotte. —
                           Faire colorer le poulet au beurre, dans une cocotte et à couvert.  Lorsqu’il est à moitié cuit l’entourer de : 50 grammes de lardons  blanchis
                           et rissolés ; 12 petits oignons aux deux tiers cuits au  beurre ; 20 petites pommes de terre tournées
                           de la forme et de la  grosseur d’une olive.  Finir
                           de cuire le tout ensemble et arroser d’un peu de jus de veau en servant.  Poulet de grains en Cocotte à la Bonne-femme. — Faire revenir au beurre
                           125 grammes de lard de poitrine coupé en petits rectangles et blanchi.  Retirer le lard ; faire colorer le poulet dans le même beurre ;  le mettre ensuite
                           dans une cocotte ovale, avec : les tranches de lard ;  400 grammes de pommes de terre, tournées en bouchons,
                           émincées et  sautées avec le beurre du poulet.  Cuire au four, à couvert et arroser le poulet de quelques cuillerées de jus de veau en servant.
                            Poulet de grains en Casserole. —
                           Poêler le poulet au beurre, dans une casserole en terre, en l’arrosant souvent pendant sa cuisson.  Au moment de servir, dégraisser et ajouter une cuillerée
                           de jus de veau.  Ce poulet se sert tel quel et ne comporte
                           aucune garniture.  Poulet de grains Clamart.
                           — Colorer le poulet au beurre ; le cuire à moitié et le mettre dans une cocotte ou une casserole
                           en  terre avec un quart de litre de petits pois à la française
                           cuits à  moitié, et dont le liquide de cuisson sera tenu très court.  Finir de cuire ensemble poulet et petits pois ; servir tel quel.  Poulet de grains en Compote. — Faire revenir le
                           poulet au  beurre et l’égoutter. Déglacer avec un décilitre de vin blanc et autant  de cuisson
                           de champignons ; réduire des deux tiers ; ajouter  2 décilitres de sauce Demi-glace et passer
                           au chinois.  Remettre le poulet dans la casserole avec
                           lardons, champignons, oignons (voir garniture Compote) ; ajouter la sauce, compléter la cuisson et glacer
                           le poulet au dernier moment.  Dresser sur plat rond,
                           avec sauce et garniture autour.  Poulet de grains
                           à la Crapaudine. — Couper le poulet  horizontalement, depuis la pointe de l’estomac jusqu’à
                           la jointure des  ailes, sans détacher les deux parties. L’aplatir légèrement pour briser  les articulations
                           et les os ; retirer ceux-ci aussi minutieusement que  possible.  Fixer les ailes avec une brochette ; assaisonner de sel et de  poivre ; arroser de beurre fondu
                           et cuire le poulet à moitié au four.  Le
                           saupoudrer alors de mie de pain ; arroser encore de beurre fondu ; compléter la cuisson doucement sur le
                           gril.  — Servir à part une sauce relevée
                           (sauce Diable de préférence).  Poulet
                           de grains grillé à l’Anglaise. — Est le « Poulet à la Crapaudine »
                           servi au naturel.  Poulet de grains grillé
                           Diable. — Trousser le poulet en Entrée, le fendre par le dos et l’aplatir légèrement.
                            Assaisonner, arroser de beurre fondu ; le cuire
                           à moitié au four.  L’enduire ensuite
                           de moutarde additionnée de Cayenne ; saupoudrer  copieusement de mie de pain ; arroser de beurre fondu et
                           compléter la  cuisson sur le gril.  Dresser sur
                           plat rond, bordé de minces lames de citron et servir à part une sauce Diable.  Poulet de grains à la Fermière. — Colorer le poulet
                           au  beurre ; le mettre en cocotte, en procédant comme pour la « Poularde  Fermière »
                           et en proportionnant la garniture en conséquence.  Poulet
                           de grains aux Fonds d’artichauts. — Colorer le poulet au beurre ; le mettre en cocotte avec 5 moyens
                           fonds d’artichauts crus, escalopés et sautés au beurre. 
                            Achever doucement la cuisson au four ; compléter,
                           au dernier  moment, avec une cuillerée de jus de veau et un filet de jus de citron.  Poulet de grains à la Grand’Mère. — On dénomme
                           ainsi  quelquefois le « Poulet en Cocotte », sans que rien légitime ce  changement de dénomination
                           pour une même préparation.  Poulet
                           de grains à l’Hôtelière. — Désosser l’estomac du poulet ; le farcir
                           de 250 grammes de chair à saucisses très fine et le brider en Entrée.  Le faire colorer au beurre dans une casserole en terre et le  mettre au four. Aux deux
                           tiers de la cuisson, l’entourer de 125 grammes  de champignons crus, émincés, sautés au beurre
                           un instant ; compléter au  dernier moment avec 3 cuillerées de jus de veau.  Poulet de grains grillé Katoff. — Fendre le poulet par
                           le  dos, tout comme le « Poulet Diable » ; l’assaisonner ; arroser de beurre  fondu ;
                           cuire à moitié au four et compléter la cuisson sur le gril.  Dresser sur une galette en appareil à pomme Duchesse, moulée sur  le plat de service,
                           et colorée au four ; entourer d’un cordon de jus de  veau corsé.  Nota. — On peut aussi accompagner ce poulet d’une
                           glace de viande légère montée au beurre.  Poulet
                           de grains à la Limousine. — Farcir le poulet avec  250 grammes de chair à saucisses additionnée
                           de 50 grammes de  champignons crus, concassés et sautés au beurre ; le brider en Entrée.  Colorer le poulet au beurre dans une cocotte en terre ;  l’entourer
                           de 6 rectangles de lard de poitrine blanchi ; de 15 marrons  aux deux tiers cuits au consommé et compléter
                           la cuisson au four.  Ajouter 2 ou 3 cuillerées
                           de jus de veau au dernier moment et servir tel quel.  Poulet
                           de grains Mascotte. — Colorer le poulet au beurre  dans une casserole et l’entourer de 100 grammes
                           de pommes de terre,  tournées de la forme et de la grosseur d’une olive ; 100 grammes de  fonds d’artichauts
                           coupés en gros dés ou en petits quartiers : les unes  et les autres sautés au beurre à l’avance.
                            Lorsque le poulet est presque cuit, le mettre dans
                           une terrine  avec sa garniture, 2 cuillerées de jus de veau et 10 lames de truffes  disposées dessus.
                             Couvrir
                           l’ustensile ; tenir à l’entrée du four pendant 10 minutes et servir tel quel.  Poulet de grains Mireille. — Dans un plat en terre
                           ayant  les dimensions du poulet, faire un fond de pomme Anna, en ajoutant aux  pommes de terre un tiers de fonds d’artichauts
                           crus.  Fendre le poulet comme pour le griller ;
                           l’aplatir ; retirer le plus d’os possible, l’assaisonner, et le cuire à moitié au four.
                            Lorsque le fond de pommes de terre est aux trois quarts
                           cuit,  placer le poulet dessus. Compléter la cuisson des deux éléments, en  arrosant fréquemment
                           de beurre fondu, et servir tel quel ; c’est-à-dire  dans le plat.  Poulet de grains aux Morilles. — Préparer le poulet comme  celui « à
                           la Casserole ». À moitié de la cuisson, l’entourer de  250 grammes de morilles sautées
                           au beurre un instant.  Compléter la cuisson à
                           couvert et ajouter une cuillerée de jus de veau en servant.  Poulet de grains Printanière. — Procéder comme il est indiqué
                           pour la « Poularde Printanière » en réduisant de deux tiers les proportions de la garniture.
                            Poulet de grains à la Russe.
                           — Brider le poulet, puis tremper la poitrine pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante, pour raidir les
                           chairs et la peau.  Le piquer de fins lardons et de
                           filets d’anchois ; l’emplir d’une fine farce à saucisses, truffée, et le rôtir
                           à la broche.  La cuisson étant complète,
                           l’arroser, au dernier moment, à l’aide  d’un cornet spécial contenant du lard fondu brûlant
                           qu’on laisse tomber  sur le poulet dont il rissole la peau.  Servir
                           à part une sauce Rémoulade.  Poulet
                           de grains Souwaroff. — Procéder comme il est  indiqué pour la « Poularde à
                           la Souwaroff », en proportionnant les  éléments de la garniture à la grosseur de la pièce.
                            Poulet de grains à la Tartare.
                           — Préparer le poulet comme il est indiqué pour le « Poulet diable ».  Le dresser sur un plat bordé de cornichons et servir à part
                           une sauce Tartare.    |  |   | ▲ 
  |  |   |   |  |   | PRÉPARATIONS
                           DIVERSES DE LA VOLAILLE |  |   | _______________________________________________
                            ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS |
                           CRETES & ROGNONS de COQ 
   |  |   | Les mêmes formules sont applicables à tous les abatis de volaille :  seulement, les gros
                           abatis, comme ceux de dinde, doivent naturellement  être détaillés en plus de morceaux que ceux de poulet
                           ou de canard.   Abatis à la Bourguignonne.
                           — Passer au beurre 250 grammes de  lard de poitrine, coupé en dés, blanchi Égoutter ;
                           faire revenir à la  place un kilo 500 d’abatis, (sauf les foies qui ne sont ajoutés dans  l’abatis
                           que 10 à 15 minutes à l’avance, simplement pour les pocher),  avec un oignon et demi coupé
                           en gros dés.  Saupoudrer de 3 cuillerées
                           de farine ; cuire celle-ci au four ;  mouiller d’un demi-litre de vin rouge et d’un litre de fonds blanc
                           ou  d’eau. Assaisonner ; ajouter une gousse d’ail écrasée, un bouquet garni,  et laisser cuire
                           doucement.  Environ un quart d’heure avant de
                           servir, égoutter les morceaux  sur un tamis ; les changer de casserole et leur ajouter : les lardons ;
                            20 petits oignons cuits au beurre et les foies escalopés. Réduire la  sauce au point voulu ; la passer
                           sur les morceaux et la garniture ;  finir de cuire doucement.  Dresser en timbale.  Abatis
                           Chipolata. — Procéder comme ci-dessus, en remplaçant le vin rouge par du vin blanc.  Lorsque les morceaux d’abatis sont changés d’ustensile,
                           leur ajouter une garniture à la Chipolata (Voir Garnitures) ; passer la sauce sur le tout et compléter
                           la cuisson doucement pendant 15 à 20 minutes.  Abatis
                           aux Navets. — Préparer l’abatis comme celui « à la Bourguignonne »,
                           en faisant entièrement le mouillement au fonds blanc. 
                            À moitié de la cuisson, changer de casserole
                           les morceaux  d’abatis ; leur ajouter : les lardons ; 24 petits oignons sautés au  beurre ;
                           500 grammes de navets tournés en forme d’olives allongées,  sautés et glacés ;
                           passer la sauce sur le tout et compléter la cuisson  doucement.  Pâté d’Abatis (Giblets-pie). — Faire revenir au  beurre
                           les abatis détaillés. comme de coutume ; les saupoudrer  légèrement de farine, cuire celle-ci ;
                           mouiller avec du consommé, en  juste quantité pour que la sauce soit claire et couvre simplement les  morceaux.
                           — Cuire aux trois quarts et laisser refroidir.  Verser
                           ensuite dans un plat à pâté à l’anglaise ; couvrir avec  une abaisse de feuilletage,
                           laquelle est soudée sur une bande de pâte  collée autour des bords du plat ; dorer, rayer et cuire
                           pendant 25 à  30 minutes au four de bonne chaleur moyenne.  Abatis Printanier. — Mettre l’abatis en marche comme à l’ordinaire.
                            À moitié de la cuisson, changer de casserole
                           les morceaux  d’abatis ; leur ajouter une garniture Printanière ; passer la sauce sur  le tout et compléter
                           la cuisson doucement.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS |
                           CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Les Ailerons se préparent comme les abatis et constituent principalement  un plat de déjeuner ;
                           mais, le plus souvent, on les farcit, notamment  ceux de dinde, avec de la chair à saucisses fine et un peu grasse. 
                            Ailerons dorés à la purée
                           de marrons. — Les ailerons qui conviennent pour cette préparation sont ceux de Poularde, ou ceux de
                           Dindonneau.  Les colorer au beurre dans un sautoir qui
                           puisse les contenir  juste et les retirer. Dans le même beurre, faire colorer doucement une  carotte et un oignon par
                           10 ailerons ; ajouter queues de persil, thym et  laurier ; ranger les ailerons sur ces aromates ; assaisonner
                           de sel et  de poivre ; cuire lentement, à four très doux et en arrosant souvent.  On ne mouille pas, ou seulement de quelques gouttes d’eau pour  empêcher
                           le beurre de cuisson de se clarifier, si le four était trop  chaud : c’est en un mot une cuisson à
                           sec.  Les ailerons étant cuits, les dresser en
                           rayons sur le plat de service ;  couvrir et tenir au chaud. Ajouter
                           dans le sautoir quelques cuillerées  de fonds clair, ou simplement de l’eau et laisser bouillir doucement  pendant
                           10 minutes.  Lorsque ce fonds est réduit
                           à la quantité suffisante pour baigner  les ailerons à moitié, le passer au chinois, dégraisser
                           légèrement s’il  y a lieu et le verser sur ceux-ci.  — Servir en même temps une timbale de fine purée de marrons.  Ailerons farcis à la Boulangère (Terrine d’).
                           —  Après avoir supprimé le petit bout à 12 ailerons de dinde, les désosser,  les farcir
                           de chair à saucisses fine, et les colorer au beurre.  Les
                           mettre ensuite dans une terrine chaude avec : 2 gros oignons  émincés ; 600 grammes de pommes
                           de terre crues, tournées en bouchons et  émincées ; sautés au beurre séparément.
                            Arroser de beurre fondu ; fermer la terrine ;
                           souder le couvercle  avec un cordon de repère ; cuire pendant trois quarts d’heure au four  de chaleur moyenne.
                           — Servir tel quel.  Ailerons farcis Chipolata.
                           — Désosser les ailerons comme ci-dessus ; les farcir de même et les braiser.  Un quart d’heure avant la fin de la cuisson, leur ajouter une garniture à
                           la Chipolata ; compléter la cuisson doucement.  Dresser
                           les ailerons en couronne et disposer la garniture au milieu.  Ailerons
                           farcis Grillés. — Dresser les ailerons, les farcir et les braiser.  Entourer ensuite chaque aileron de 60 à 80 grammes de chair à  saucisses
                           fine, truffée ; envelopper le tout de crépine, paner au beurre  fondu et griller doucement. Dresser en
                           couronne ; verser une sauce  Périgueux au milieu ; ou servir à part une purée quelconque.  Rizotto d’Ailerons. — Désosser et farcir
                           les ailerons avec  de la chair à saucisses fine, additionnée de 80 grammes de truffes  blanches, hachées,
                           par livre de farce ; les braiser au vin blanc.  Au
                           moment de servir, les escaloper ; les rouler dans le fonds de  braisage, dégraissé, passé et réduit ;
                           les dresser au milieu d’une  bordure de rizotto, moulée sur le plat de service.   |  |   | _______________________________________________
                           ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS |
                           CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | On a recours à ces genres de préparations pour utiliser les cuisses  de volailles dont on a
                           employé les Suprêmes d’une façon quelconque. 
                            Les cuisses sont désossées, farcies d’une,
                           façon ou de l’autre ;  et la peau qui, en prévision de cet emploi, doit être laissée
                           très  longue est recousue, en donnant aux cuisses l’une ou l’autre forme ;  c’est-à-dire
                           la forme d’une ballotine ou celle d’un jambonneau.  Ballotines
                           ou Jambonneaux sont alors braisés, et on peut les accompagner de toute garniture qui convient à la volaille.
                            Nota. — S’ils sont
                           préparés pour  froid, on les nappe de gelée, ou on les enrobe de sauce Chaud-froid,  blanche ou brune,
                           et on les garnit à volonté.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS |
                           CRETES & ROGNONS de COQ  |  |   | Les Boudins de volaille se moulent en forme de petits cylindres de la  grosseur d’un boudin noir ordinaire,
                           ou ils se font dans de petites  caisses en fer blanc de forme rectangulaire. On peut même se servir au  besoin de moules
                           ovales à quenelles ; ce procédé est recommandable parce  qu’il est expéditif.  Dans le premier cas, la farce employée est divisée en parties
                           du  poids de 80 grammes, qui sont roulées en forme de boudin ; ouvertes,  pour fourrer l’intérieur
                           du salpicon qui caractérise la préparation, et  bien refermées pour contenir celui-ci dans l’intérieur.
                            Dans le second cas : les moules adoptés
                           sont bien beurrés et  foncés d’une couche de farce de 7 à 8 millimètres d’épaisseur ;
                           on  garnit l’intérieur de salpicon et celui-ci est recouvert d’une couche de  farce qui est lissée
                           en dôme.  Dans un cas comme dans l’autre,
                           les boudins sont pochés, panés à l’anglaise ensuite et colorés au beurre clarifié.
                            Les Quenelles se différencient des boudins,
                           en ce qu’elles ne  comportent pas de garniture intérieure. Généralement, elles sont  simplement
                           pochées ; cependant, dans certains cas, elles sont panées, ou  roulées dans de la truffe hachée.
                           Elles constituent alors un genre  intermédiaire entre les Boudins et les Quenelles proprement dits, mais  elles conservent
                           l’appellation de « Quenelles ».    Boudins de volaille à la Carignan. — Foncer de petites caisses rectangulaires
                           en fer blanc, bien beurrées, avec de la farce de volaille fine.  Garnir l’intérieur de salpicon de champignons lié à la sauce  Allemande réduite ;
                           recouvrir de farce ; lisser celle-ci et pocher.   Bien éponger les boudins ensuite ; les paner à l’anglaise
                           et les colorer au beurre clarifié.  Dresser en
                           turban serré ; disposer au milieu un buisson de crêtes, trempées dans la pâte à frire
                           et frites au moment.  — Servir à part une
                           sauce Tomate.  Boudins de volaille à
                           l’Écossaise. — Farce de volaille à  la panade et au beurre. — Mouler les boudins
                           en forme d’ovales pointus ;  les fourrer d’un salpicon de langue écarlate, lié à la
                           sauce Demi-glace  réduite.  Pocher ; éponger ;
                           paner à l’anglaise ; colorer les boudins au  beurre clarifié et les dresser en turban, en les alternant
                           de tranches  de langue de mêmes forme et dimensions.  —
                           Servir à part une sauce Écossaise additionnée de Mirepoix.  Boudins de volaille Richelieu. — Farce de volaille à la  panade et
                           à la crème. — Mouler les boudins en caisses ; les fourrer d’un  salpicon de blanc de volaille,
                           truffes et champignons, lié à la sauce  Allemande serrée.  Pocher ; éponger ; paner à l’anglaise et les colorer au beurre clarifié.
                            Dresser en turban, sur serviette, avec bouquet de persil
                           frit au milieu.  — Servir à part une sauce
                           Périgueux.  Boudins de volaille Soubise.
                           — Farce de volaille à la  panade et à la crème. — Mouler les boudins en les fourrant de purée
                            Soubise serrée, additionnée de truffe hachée.  Les traiter, et les dresser ensuite comme les « Boudins à la Richelieu ».  — Servir à part une Soubise claire légèrement
                           beurrée.  Quenelles de volaille à
                           l’Écarlate. — Farce mousseline de  volaille additionnée de : 100 grammes de truffes
                           hachées ; 100 grammes  de champignons crus, hachés et pressés, par kilo de farce.  Mouler les quenelles en forme de palets, ayant 5 centimètres
                           de  diamètre et un centimètre d’épaisseur. Pocher ; égoutter et éponger les
                            quenelles ; laisser refroidira moitié, puis masquer les deux faces de  Velouté réduit, et coller
                           sur chacune, une mince rondelle de langue  écarlate de mêmes dimensions que les quenelles.  Paner à l’anglaise ; frire au beurre clarifié
                           et dresser sur serviette avec bouquet de persil frit.   — Servir à part une saucière de Velouté additionné
                           d’une julienne de langue écarlate bien rouge.  Quenelles
                           de volaille à l’Estragon. — Farce de volaille à  la panade et à la crème,
                           additionnée de 50 grammes d’estragon haché par  kilo de farce. Décorer le fond des moules,
                           forme bateaux cannelés, bien  beurrés, d’une rosace de feuilles d’estragon blanchies et mouler les
                            quenelles. Pocher ; égoutter ; dresser en turban ; saucer le fond du  plat avec un peu de Velouté
                           clair à l’estragon. — Envoyer à part le  reste de la sauce.  Quenelles de volaille à la Morland. — Farce de volaille à
                           la panade et à la crème, tenue un peu ferme.  Diviser
                           la farce en parties du poids de 90 grammes ; mouler les quenelles en forme d’ovales.  Les rouler dans de la truffe hachée finement ; appuyer celle-ci  et cuire
                           doucement les quenelles au beurre clarifié. Dresser en turban  et garnir le milieu d’une purée de champignons.
                            Quenelles de volaille à la Périgueux.
                           — Farce de volaille à la panade et au beurre, légèrement truffée.  Décorer d’une étoile, ou d’une lame de truffe cannelée,
                           le fond  de grands moules ovales à tartelettes, grassement beurrés ; les garnir  de farce. Pocher les quenelles ;
                           égoutter ; dresser en turban ; napper  le fond du plat de sauce Périgueux et servir à part
                           une saucière de même  sauce.  Quenelles
                           de volaille d’Uzès. — Farce de volaille à la  panade et à la crème, additionnée
                           d’un fin hachis de blanc de volaille.  Mouler les quenelles de forme ovale et les pocher.  Égoutter ; dresser en turban ; saucer le fond du plat avec un peu
                            de sauce Aurore additionnée d’une fine julienne de truffes et envoyer  le reste en saucière.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   |   Émincé de volaille Bonne-femme. — Disposer sur un plat beurré
                            un turban de rondelles de pommes de terre cuites à l’eau et légèrement  rissolées au beurre.
                           Masquer le fond du plat d’un peu de sauce et de  champignons émincés fraîchement cuits ; ranger
                           dessus la volaille  détaillée en fines escalopes chauffées à l’avance ; masquer de
                           Velouté  beurré et glacer vivement.  Émincé
                           de volaille Maintenon. — Disposer sur le plat une bordure de toutes petites croquettes de volaille, moulées
                           en palets ou en rectangles.  Au milieu de cette bordure,
                           dresser l’émincé qui ne doit  comporter que des escalopes de blanc de volaille, champignons très
                            blancs coupés en minces rondelles et lames de truffes : le tout lié à la  sauce Allemande légèrement
                           soubisée.  Émincé de volaille
                           Valentino. — Dresser, sur plat beurré,  une petite bordure de salpicon à croquettes de volaille
                           lié avec de  l’appareil à pomme Duchesse ; dorer le tour et faire bien colorer au  four.  Garnir le milieu d’escalopes de volaille, tranches de langue  taillée
                           en petits ovales, champignons et truffes en lames : le tout lié  au Velouté.  |  |   | _______________________________________________
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                           entre les deux éléments, pour régler  le temps de cuisson.  
  |  |   | _______________________________________________
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                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | La Capilotade se fait indifféremment avec de la volaille rôtie, bouillie ou braisée, désossée.
                             Détailler
                           la chair de la volaille en fines escalopes ; ajouter  celles-ci à une sauce Italienne additionnée de champignons
                           cuits émincés  et chauffer sans laisser bouillir. — Dresser en timbale et saupoudrer  légèrement
                           de persil haché.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Nous rappelons qu’il est, sinon indispensable, du moins très utile, de  border les coquilles
                           d’un cordon d’appareil à pomme Duchesse, couché à  la poche munie d’une douille cannelée.
                           Cette bordure est dorée et  colorée au four à l’avance, si les coquilles doivent être simplement
                            garnies et saucées, ou si on ne doit les soumettre qu’à un glaçage  rapide.     Coquilles de volaille à l’Écarlate.
                           — Masquer le fond des  coquilles avec une sauce Allemande ; les garnir d’escalopes de blanc de  volaille,
                           alternées avec des escalopes de langue bien chauffées à  l’avance. Couvrir de même sauce
                           et saupoudrer la surface de langue  hachée, prise sur le bout, c’est-à-dire sur la partie la plus rouge.
                            Coquilles de volaille au Gratin. —
                           Masquer le fond des  coquilles de sauce Duxelles ; les garnir d’escalopes de volaille  alternées de lames
                           de champignons cuits. Placer un petit champignon cuit  sur chacune ; couvrir de sauce Duxelles un peu serrée ;
                           saupoudrer de  chapelure fine ; arroser de beurre fondu et gratiner vivement.  Coquilles de volaille Lison. — Garnir le fond des  coquilles avec des pointes
                           d’asperges liées au beurre ; disposer dessus  des escalopes de blanc de volaille ; couvrir de sauce
                           Allemande à  l’essence de champignons et décorer chaque coquille d’une couronne de  lames de truffes.
                            Coquilles de volaille Mornay. —
                           Masquer le fond des  coquilles de sauce Mornay ; les garnir d’escalopes de volaille chauffées  à
                           l’avance ; napper de sauce Mornay ; saupoudrer de Parmesan râpé et  glacer vivement.  Coquilles de volaille Parisienne. — Masquer le fond
                           des  coquilles de sauce Allemande beurrée ; les garnir d’escalopes de  volaille chauffées à
                           l’avance ; de lames de truffes et de champignons ;  couvrir de même sauce et glacer vivement.  |  |   | _______________________________________________
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                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Sous le nom de « Côtelettes », on désigne deux préparations bien
                           distinctes :  L’une est constituée
                           par des filets de volaille auxquels on  laisse adhérer le moignon ; ces côtelettes ont été
                           décrites à l’article  « Suprême », les deux termes étant identiques.
                            L’autre est une simple variante des « Croquettes
                           de volaille », dont la recette a été indiquée à la Série des Hors-d’œuvre
                           chauds.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Proportions du Hachis : 500 grammes de chair de volaille ;  100 grammes de chair
                           maigre de porc ; 400 grammes de lard gras frais ;  150 grammes de parures de foie gras passées
                           au tamis ; 100 grammes de  truffes hachées ; 12 grammes de sel, une pincée de poivre, un
                           peu de  muscade ; un petit verre de fine Champagne.  Hacher
                           très finement ; diviser en parties du poids de 80 à  90 grammes ; façonner en ovales ;
                           placer une belle lame de truffe sur le  milieu de chacune et les envelopper de crépine mince et bien souple.  Passer les crépinettes au beurre et les griller doucement, ouïes
                           cuire au four.  Dresser en couronne, avec une sauce
                           claire, brune ou blanche, au milieu ; servir à part une purée de légumes quelconque.   |  |   | _______________________________________________
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  FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS | CRETES & ROGNONS de COQ
  |  |   | L’apprêt des foies de volaille pouvant être assimilé à celui des  rognons
                           de mouton, nous indiquerons simplement les formules suivantes,  qui leur sont applicables, en renvoyant à l’article
                           « Rognons ».  En
                           Brochettes — Sautés Chasseur — Sautés aux Fines Herbes — Au Gratin — En Coquilles —
                           En Pilaw, etc.  Foies de volaille et
                           Rognons sautés au vin rouge. — Suivre  la formule indiquée pour les « Rognons sautés
                           au Madère » en mettant  moitié foies de volaille et moitié rognons, et en remplaçant
                           le Madère  par d’excellent vin rouge.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  ' 
  |   
                           Le traitement de la Fricassée de poulet est exactement
                           le même que  celui de la Fricassée de veau, en tenant compte de la nature de  l’élément pour
                           le temps de cuisson. Comme il est dit, ce qui différencie  nettement la Fricassée de la Blanquette, c’est
                           que l’élément en  traitement est cuit directement dans la sauce.  Pour cet apprêt, les cuisses de poulet sont toujours partagées en
                           deux morceaux.    Fricassée
                           de Poulet à L'Ancienne. — Préparer la fricassée  comme à l’ordinaire. Environ
                           10 minutes avant de servir, la garnir de :  15 petits oignons cuits au Consommé blanc ; 15 petits
                           champignons  cannelés, cuits, bien blancs.  Lier
                           la sauce au dernier moment avec 2 jaunes d’œufs,  4 cuillerées de crème et 30 grammes
                           de beurre ; compléter avec une  pincée de persil et de ciboulettes hachés.  Dresser en timbale et entourer de petits fleurons en feuilletage, cuits à blanc.
                            Fricassée de Poulet aux Écrevisses.
                           — Dix minutes avant de  servir, ajouter à la fricassée : 15 petits champignons ; 12 queues
                            d’écrevisses cuites comme pour bisque et décortiquées.  Mettre la fricassée au point, au moment, avec : 50 grammes de  Beurre d’écrevisse
                           tiré des carcasses ; la cuisson des écrevisses passée  à la mousseline.  Fricassée de Poulet Demidoff. — Traiter la
                           fricassée comme de coutume. À mi-cuisson, lui ajouter la garniture de légumes
                           indiquée pour le « Poulet à la Demidoff », étuvée au beurre.  Lorsque la fricassée est dressée en timbale, semer dessus
                           les truffes, taillées en croissants.  Fricassée
                           de Poulet Printanière. — Lorsque la fricassée  est à moitié cuite, lui ajouter :
                           20 carottes levées à la cuiller ovale  ou tournées en forme de toutes petites olives et autant de
                           navets  préparés de même, les unes ou les autres cuits au Consommé blanc ;  12 petits
                           oignons nouveaux aux deux tiers cuits au Consommé blanc.  Au
                           dernier moment, compléter la garniture avec 2 cuillerées de  petits pois, et autant de haricots verts coupés
                           en losanges, et cuits à  l’anglaise.   |  |   | _______________________________________________
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                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Mariner de fines escalopes de volaille avec : filet d’huile, jus de citron, fines herbes hachées.
                            Au moment de servir, tremper les escalopes dans une
                           pâte à frire  légère ; les traitera friture bien chaude et les dresser sur serviette  avec
                           une bordure de persil frit.  — Servir à
                           part une sauce Tomate.   Observations.     1o  La chair de volaille bouillie
                           convient mieux, pour cet apprêt, que  celle de la volaille rôtie, parce que cette chair, étant plus poreuse,
                            prend mieux la marinade.  2o
                            Les deux apprêts, Fritot et Marinade, que l’on confond aujourd’hui, se  différenciaient autrefois
                           en ce sens, que le Fritot avait pour élément  de la volaille cuite, tandis que la Marinade se faisait avec de
                           la  volaille crue.    |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | L’apprêt du Mazagran est invariable ; il n’y a que l’élément principal
                           de la garniture qui change. (Voir Mazagran de cervelles, Série Bœuf.)  
  |  |   | _______________________________________________
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                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   |   MOUSSE ET MOUSSELINES DE VOLAILLE  
                             Ces deux genres de préparations ont pour base la
                           farce Mousseline ; ce qui les différencie, c’est que la Mousse se fait généralement
                           pour un service, tandis que les Mousselines se font en forme
                           de grosses quenelles et à raison de une ou deux par personne.  Les explications données à ce sujet à différents endroits de cet  ouvrage, peuvent
                           nous dispenser de nous y étendre plus longuement ici.    Mousselines de volaille Alexandra. — Mouler et pocher les  Mousselines — Les
                           égoutter ; les dresser en couronne sur un plat rond ;  placer sur chacune une fine escalope de blanc de volaille
                           et une lame de  truffe sur l’escalope ; les napper de sauce Mornay et glacer vivement. —  En sortant le plat
                           du four, disposer au milieu des Mousselines un  bouquet de pointes d’asperges, ou de petits pois fins liés au
                           beurre.  Mousselines de volaille à la
                           Florentine. — Procéder comme  il est indiqué pour les « Sylphides » dont
                           la formule est ci-dessous, en  observant simplement que le fond des barquettes doit être garni  d’épinards
                           en feuilles étuvés au beurre, au lieu d’être masqué de sauce  Mornay.  Mousselines de volaille à l’Indienne. —
                           Mouler ; pocher ;  égoutter et dresser les Mousselines en couronne sur un plat rond. Les  napper de sauce
                           Indienne et servir à part une timbale de riz à  l’Indienne.  Mousselines de volaille au Paprika. — Les Mousselines  étant dressées,
                           placer sur chacune une fine escalope de blanc de  volaille ; les napper de sauce Suprême au Paprika et les entourer
                           de  toutes petites timbales de riz Pilaw, fourrées de fondue de tomates.  Mousselines de volaille Patti. — Pocher et dresser les  Mousselines ;
                           les napper de sauce Suprême finie au Beurre d’écrevisse ;  dresser au milieu un bouquet de pointes
                           d’asperges liées au beurre et  disposer sur celui-ci quelques belles lames de truffes glacées.  Mousselines de volaille à la Sicilienne. —
                           Pocher et  égoutter les Mousselines. Les dresser chacune sur une croûte de  tartelette ovale garnie de macaroni
                           à la Napolitaine. Les napper de  sauce Suprême ; saupoudrer de Parmesan râpé et les glacer
                           vivement.  Sylphides de volaille. —
                           Mouler et pocher les Mousselines comme de coutume. Masquer de sauce Mornay le fond de croûtes de  barquettes ; mettre une mousseline sur chaque barquette et une escalope  de blanc de volaille
                           sur chaque mousseline. — Les recouvrir d’une  composition de Soufflé au Parmesan un peu ferme, appliqué
                           en décor, avec  la poche munie d’une douille unie. Passer les sylphides au four pour  cuire le Soufflé
                           et servir aussitôt.  Ursulines de Nancy.
                           — Mouler des Mousselines de volaille,  en forme de grosses quenelles rondes ; les pocher au Consommé blanc,
                           en  temps voulu pour qu’elles soient prêtes juste au moment du dressage.  Quelques minutes avant de servir, garnir des croûtes de  barquettes de purée
                           de foie gras, détendue avec de la sauce Demi-glace  au Porto ou au Xérès. Juste sur le milieu de chaque
                           barquette, placer  une Mousseline bien égouttée ; la décorer d’une large et mince lame de
                            truffe. Disposer un petit bouquet de pointes d’asperges, liées au  beurre, de chaque côté des Mousselines ;
                           napper légèrement celles-ci de  glace de volaille montée au beurre.  Servir à part une saucière de même glace de volaille, beurrée.
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                           ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   |  PÂTÉS CHAUDS Pâté de poulet à l’Anglaise (Chicken-Pie). —
                           Découper  un poulet comme pour fricassée ; assaisonner les morceaux ; les  saupoudrer de : 3 échalotes
                           et un oignon moyen hachés finement ;  50 grammes de champignons crus hachés et passés au beurre,
                           et d’une  pincée de persil haché.  Garnir
                           le fond et les parois d’un pie-dish (plat à pâté anglais)  de minces escalopes de veau ; ranger
                           dedans les morceaux de poulet, en  mettant ceux de cuisses au fond ; ajouter 150 grammes de Bacon coupé en
                            tranches minces, 4 jaunes d’œufs durs coupés en deux et mouiller aux  trois quarts de la hauteur
                           avec du Consommé de volaille. Couvrir avec  une abaisse de feuilletage ; la souder sur une bande de pâte
                           collée sur  les bords du plat ; dorer ; rayer ; pratiquer une entaille sur l’abaisse  et cuire
                           pendant une heure et demie, au four de chaleur moyenne.  En
                           sortant le pâté du four, introduire dedans quelques cuillerées de jus corsé.   Pâté
                           chaud de Poulet à la Châlonnaise. — Foncer en pâte  fine un moule à charlotte, beurré ;
                           tapisser le fond et les parois d’une  épaisse couche de farce de volaille, additionnée de champignons
                           crus,  hachés.  Garnir l’intérieur
                           avec un poulet découpé, préparé en fricassée,  avec addition de 100 grammes de crêtes,
                           100 grammes de rognons de coq et  complètement refroidie.  Recouvrir la fricassée d’une mince couche de farce ; fermer le  moule avec une abaisse de
                           pâte, bien soudée ; cuire pendant une heure au  four de bonne chaleur moyenne.  Démouler le pâté en le sortant du four ; servir à part
                           un Velouté à l’essence de champignons.  Pâté
                           chaud à la Financière. — Foncer en pâte fine un moule  à pâté rond
                           cannelé. Garnir le fond et les parois d’une couche de  godiveau truffé, épaisse de 2 centimètres ;
                           ajouter une garniture à la  Financière, froide, un peu forcée en crêtes et rognons, liée
                           à la sauce  Madère serrée.  Recouvrir
                           la garniture d’une couche de godiveau ; fermer le pâté  avec une abaisse de pâte et cuire pendant
                           50 minutes environ, au four un  peu chaud.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Timbale à l’Ambassadrice. — Foncer un moule à charlotte beurré
                            avec des anneaux de langue garnis d’un rond de truffe au milieu, et des  anneaux de truffe garnis d’un rond de
                           langue, en les alternant par  détails ou par rangées.  Tapisser l’intérieur d’une couche de farce de volaille ; remplir  la timbale aux trois
                           quarts avec la garniture suivante, en alternant les  nouilles et les autres éléments de la garniture :
                           200 grammes de  nouilles au jus ; 200 grammes de foies de volaille escalopés ;  150 grammes
                           de champignons crus émincés ; 100 grammes de ris d’agneau ;  100 grammes de truffes
                           fraîches en lames. Les foies de volaille,  champignons et ris d’agneau doivent être sautés au beurre,
                           et réunis  avec les truffes dans une sauce Madère tomatée, additionnée du déglaçage
                            de la casserole.  Compléter la timbale par une
                           couche de farce et la pocher au bain-marie.  La laisser
                           reposer pendant quelques minutes quand elle est sortie  du bain ; la démouler au moment et l’entourer d’un
                           cordon de sauce  Madère. — Servir à part une saucière de même sauce.   Timbale Bontoux.
                           — Préparer une croûte de timbale, décorée à la pâte à nouille et cuite
                           à blanc.  La garniture comporte : 1o Macaroni poché, lié au beurre et au Parmesan, additionné
                           assez fortement de purée de tomate ; 2o garniture  de
                           boudin de volaille truffé détaillé en rondelles épaisses ; crêtes,  rognons, lames
                           de truffes ; liée à la sauce Demi-glace tomatée.  Garnir la timbale en alternant le macaroni avec la garniture.  Timbale Milanaise. — Préparer une croûte de timbale comme ci-dessus.
                            Garnir le fond et les parois de macaroni fin, poché,
                           lié au  Parmesan et Gruyère, beurré, et fini à la purée de tomate. Verser au  milieu une
                           garniture à la Financière, fortement tomatée et corsée à la  glace de viande. Recouvrir
                           la garniture de macaroni, disposer sur  celle-ci une couronne de belles lames de truffes ; rapporter le  couvercle et
                           dresser la timbale sur serviette.  Timbale Milanaise
                           à l’Ancienne. — Décorer en pâte à nouille un moule à charlotte, beurré,
                           et le foncer en pâte fine.  Tapisser le fond et
                           les parois de la timbale avec le macaroni ;  fermer la timbale avec une abaisse de pâte bien soudée et la
                           cuire à  four chaud pendant 45 à 50 minutes.  Au moment de servir, la renverser sur un plat ; détacher le  fond ; le diviser en petits
                           triangles, et les ranger sur le plat autour  de la timbale. Couvrir la garniture mise à nu avec quelques cuillerées
                            de sauce Tomate ; disposer sur celle-ci un décor combiné avec  champignons, crêtes et lames de truffes.
                             |  |   | _______________________________________________
                           ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Vol-au-vent à la Financière. — Préparer la garniture à
                           la  Financière, comme il est indiqué ; la verser dans une croûte de  vol-au-vent ; entourer
                           d’écrevisses troussées et dresser sur serviette.  Vol-au-vent Frascati. — Ajouter à une garniture de pointes  d’asperges,
                           liées au beurre, de minces escalopes de blanc de volaille,  champignons émincés et lames de truffes.
                            Verser dans une croûte de vol-au-vent ;
                           compléter par un  bottillon de pointes d’asperges placé debout au milieu de la garniture  et l’entourer
                           d’une couronne de lames de truffes.  Vol-au-vent
                           à la Toulousaine. — La garniture de ce vol-au-vent est constituée ; moitié par un
                           élément principal qui est, ou  peut être : escalopes
                           de blanc de volaille, cervelle, ris de veau ou  d’agneau pochés ; moitié par une garniture ordinaire
                           à la Toulousaine.  Dresser dans la croûte
                           et entourer d’écrevisses troussées.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS 
                           | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Le Pilaw, qui est le plat national des pays Orientaux, comporte une infinité de formules.
                            Les différents Curries de veau, d’agneau,
                           de volaille,  sont des Pilaws et, tous, excepté celui « à la Parisienne » qui est  indiqué
                           ci-dessous, relèvent du même mode d’apprêt que le Currie ; sauf  la différence des condiments
                           et le traitement du riz, qui n’est pas le  même que celui du « Riz à l’Indienne ».
                              Pilaw de volaille à la
                           Grecque. — Découper le poulet en petits morceaux ; le faire revenir à la graisse de mouton
                           avec un gros pignon haché.  Saupoudrer de 30 grammes
                           de farine ; mouiller d’un demi-litre de  Consommé blanc ; ajouter un petit piment coupé en dés,
                           50 grammes de  raisins de Corinthe et de Smyrne ; cuire doucement.  Dresser en timbale et servir à part du riz Pilaw.  Pilaw de volaille à l’Orientale. — Préparer le poulet
                            comme ci-dessus dans la première partie de l’opération. Le condimenter  d’une pointe de gingembre
                           en poudre ; ajouter à la sauce 3 piments verts  braisés et émincés.  Dresser en timbale et accompagner de riz Pilaw.  Pilaw de volaille Parisienne. — Découper le poulet comme
                            pour fricassée ; l’assaisonner ; faire revenir au beurre et lui  ajouter : 100 grammes de
                           riz passé au beurre avec un oignon haché ; une  petite feuille de laurier ; 2 moyennes tomates
                           pelées et concassées.  Mouiller au Consommé blanc et un peu plus qu’à couvert ; cuire
                           à four  bien chaud pendant 25 minutes. Au bout de ce temps, poulet et riz sont  cuits et le riz doit se trouver
                           complètement à sec.  Arroser alors avec
                           un décilitre de fonds de veau ; mélanger ce  fonds au pilaw, à la fourchette, et avec précaution.
                           Dresser en timbale.  — Servir à part une
                           saucière de sauce Tomate.   Pilaw de volaille à la Turque. — Procéder comme pour
                           le « Pilaw à la parisienne », en condimentant d’une pointe de Cayenne et d’une pointe
                           de safran.  Pilaw avec volaille cuite.
                           — Détailler les chairs de volaille en petites escalopes et les chauffer au beurre.  Garnir le fond et les parois d’une timbale beurrée, d’une couche
                            assez épaisse de riz Pilaw tomaté. Disposer au milieu les escalopes de  volaille ; recouvrir de riz et
                           passer la timbale au four pendant  quelques minutes.  Démouler
                           sur le plat de service et entourer d’un cordon de sauce Tomate.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS
                            | CRETES & ROGNONS de COQ |  |   | Lorsqu’il s’agit de grands services, il est à tous les points de vue  préférable
                           d’employer de la chair de volaille crue pour la composition  des Soufflés.  Pour les petits services, cette composition peut être faite avec de la chair de volaille
                           cuite.  Composition de Soufflé avec chair
                           de volaille crue. —  Incorporer à un kilogramme de farce mousseline de volaille, 5 blancs  d’œufs
                           montés en neige très ferme. — Dresser en timbales beurrées et  cuire à four doux.  Composition de Soufflé avec chair de volaille cuite.
                           —  Piler finement 500 grammes de blanc de volaille, en l’additionnant de  6 cuillerées de sauce
                           Béchamel, froide ; passer au tamis.  Chauffer
                           la purée obtenue sans la laisser bouillir et lui  ajouter : 50 grammes de beurre ; 5 jaunes d’œufs ;
                           6 blancs montés en  neige ferme.  Dresser
                           en timbale beurrée et cuire à four doux.  Soufflé
                           de volaille à la Périgord. — Ce soufflé peut être  fait avec l’une ou l’autre
                           des deux compositions ci-dessus, en  l’additionnant de 100 grammes de truffes hachées.  Dresser en timbale beurrée, par couches alternées de lames
                           de truffes et cuire à four doux.  Nota.
                           — Le temps de cuisson des  Soufflés de volaille est relativement long, et il vaut mieux les cuire  un peu plus
                           que moins. On peut évaluer de 25 à 30 minutes le temps de  pochage, à four doux, d’un
                           Soufflé fait dans une timbale de la  contenance d’un litre.   |  |   | _______________________________________________ ▲ ABATIS | AILERONS | BALLOTINES | BOUDINS & QUENELLES | EMINCÉS BLANQUETTE | CAPILOTADE | COQUILLES | CôTELETTES | CRÉPINETTES   FOIES | FRICASSÉE | FRITOT | MAZAGRAN | MOUSSES | PATÉS | TIMBALES VOL-AU-VENT |  PILAW | SOUFFLÉS | CRETES & ROGNONS de
                           COQ |  |   | Comme il a été dit dans la « Théorie des Blanchissages », les Crêtes
                            de coq doivent être débarrassées de l’épiderme qui les couvre et bien  dégorgées
                           avant d’être mises en cuisson dans un Blanc très léger. Le  point essentiel de leur préparation
                           est de les obtenir très blanches.  Les Rognons
                           de coq sont simplement dégorgés et mis dans le Blanc  seulement quelques minutes avant que les crêtes
                           soient complètement  cuites.  L’usage principal
                           des crêtes et rognons est en garniture. Cependant, ils deviennent
                           un élément principal dans certains mets spéciaux dont les formules suivent.    Crêtes de coq Demidoff. — Pour cette formule,
                           voir à la Série des Hors-d’œuvre chauds.   Crêtes de coq Gentilhomme. — Les choisir très grosses et les
                           traiter comme il est expliqué pour les « Escalopes de ris de veau Gentilhomme ». 
                           Crêtes de coq Villeroy. — Procéder
                           selon le mode ordinaire des  articles traités à la Villeroy. Frire au moment ; dresser sur serviette  et
                           servir à part une sauce Périgueux. 
                           Crêtes et Rognons de coq à la Grecque.
                           — Préparer 250 grammes de riz Pilaw, additionné d’un demi-piment doux coupé en dés
                           et d’une pointe de safran.  Mélanger à
                           ce riz 24 rognons de coq bien frais, rissolés nu  beurre, et 12 belles crêtes blanchies et poêlées
                           comme des ris d’agneau.  — Dresser dans une casserole en argent ; disposer sur le riz une  couronne de rondelles
                           d’aubergines assaisonnées, passées dans la farine  et frites à l’huile juste au moment.
                           Brochettes de rognons de coq Béarnaise. —
                           Choisir de beaux  rognons, pochés ; les assaisonner et les embrocher par 7 ou 8 sur de  petits hatelets
                           en argent ; arroser de beurre fondu ; saupoudrer de  chapelure blanche très fine et griller doucement.  — Servir à part une sauce Béarnaise.  Désirs
                           de Mascotte. — Mettre 24 rognons de coq très frais dans  100 grammes de Beurre à la
                           noisette ; les assaisonner de sel, poivre,  pointe de Cayenne et les cuire pendant 5 à 6 minutes.  Préparer 12 croûtons ronds, taillés avec un emporte-pièce
                           de  2 centimètres de diamètre et en leur donnant 8 millimètres d’épaisseur ;
                            les frire au beurre à la dernière minute.  Ajouter
                           4 belles truffes fraîches, bien noires, coupées en lames  un peu épaisses, dans la quantité
                           voulue de sauce Demi-glace réduite ; y  joindre les rognons, ainsi que les croûtons frits, 50 grammes
                           de beurre  très fin, quelques gouttes de jus de citron et rouler la casserole pour  assurer le mélange du tout.
                            Dresser dans une timbale en argent, bien chaude, et
                           servir de suite.   Rognons de coq farcis pour Entrée froide, Garnitures, etc.  — Choisir de beaux
                           rognons pochés ; les fendre en deux sur la longueur  et les parer légèrement dessous pour les faire
                           tenir d’aplomb.  Les farcir au cornet avec une
                           purée de : foie gras, jambon, blanc  de volaille, truffe ; additionnée de beurre frais à poids
                           égal et bien  relevée.  Chaudfroiter ces
                           rognons à blanc, ou avec une sauce rose, selon  les circonstances ; puis, les ranger dans une petite timbale basse
                           et  les recouvrir de gelée fondante.  Ces rognons
                           peuvent être mis dans de petits moules à  petits-fours, entourés de gelée, et utilisés pour
                           une bordure autour  d’une volaille froide.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | POULARDES ET POULETS FROIDS |  DINDONNEAUX  |  |   | Poularde
                           Carmélite. — Lever les suprêmes d’une poularde pochée  et refroidie ; retirer
                           la peau, les escaloper, les chaudfroiter à blanc  et les décorer avec des détails de truffes.  Parer la carcasse ; la chaudfroiter extérieurement ; la
                           garnir de  fine Mousse d’écrevisse, froide, en quantité assez grande pour simuler  la poularde. Faire
                           raffermir cette Mousse dans un rafraîchissoir ; puis,  dresser les escalopes dessus, en deux rangs corrects. Entre
                           ces deux  rangs d’escalopes, disposer une ligne de queues d’écrevisses  décortiquées et parées.
                            Napper le tout de gelée ; dresser dans
                           un plat creux ; incruster  celui-ci dans un bloc de glace vive et verser dans le plat, de la gelée  fondue, très
                           fine, jusqu’à mi-hauteur de la poularde.  Poularde
                           au Champagne. — Farcir une poularde deux jours à l’avance avec un foie gras entier clouté
                           de truffes, raidi au beurre pendant 20 minutes.  La
                           poêler au Champagne ; puis la mettre dans une terrine, avec  son fonds de poêlage suffisamment additionné
                           de bonne gelée de  volaille ; laisser refroidir.  Le
                           lendemain, retirer avec une cuiller la graisse figée sur la  gelée ; ensuite, passer rapidement, à
                           deux ou trois reprises, de l’eau  bouillante sur celle-ci, pour enlever les derniers vestiges de graisse.  — Servir cette poularde très froide et dans la terrine.  Poularde Dampierre. — Désosser entièrement
                           l’estomac de la  poularde ; la farcir de farce de volaille fine, la brider en Entrée et  la pocher dans
                           un fonds de volaille.  Lorsqu’elle est bien froide,
                           la parer et la napper de sauce  Chaud-froid blanche additionnée d’un peu de lait d’amandes. Lustrer à
                           la  gelée, sans décorer ; dresser la poularde sur un tampon bas, posé sur  un plat long.  L’entourer de 6 petites Mousses de langue écarlate et
                           de  6 Mousses de foie gras, moulées dans des moules à darioles hauts de  bords, en alternant ces mousses.
                            Border le plat de croûtons de gelée taillés
                           correctement.  Poulets à l’Écarlate.
                           — Désosser l’estomac de 3 poulets moyens ; les farcir et les pocher comme la « poularde
                           Dampierre ».  Lorsqu’ils sont bien
                           froids, les napper de sauce Chaud-froid blanche ; les décorer
                           avec des détails de langue et de truffe ; lustrer à la gelée.  Les dresser ensuite sur un fond de plat, en les plaçant debout,  adossés l’un
                           à l’autre. Entre chaque poulet, disposer une langue de veau  à l’écarlate, debout et la pointe
                           en haut ; de chaque côté des langues,  placer une grosse truffe glacée à la gelée ;
                           border le plat de beaux  croûtons de gelée.  —
                           Servir à part une sauce Mayonnaise.  Poularde
                           Lambertye. — Pocher la poularde ; la laisser bien refroidir et lever les Suprêmes.  Supprimer les os de l’estomac ; garnir la carcasse de Mousse
                           de  volaille froide, additionnée d’un quart de purée de foie gras, en la  dressant de manière à
                           reconstituer la poularde.  Détailler les Suprêmes
                           en escalopes longues et très minces ; les  chaudfroiter à blanc, puis les rapporter sur la Mousse en les
                           appuyant  légèrement l’une sur l’autre. Décorer avec des détails de truffes ;
                            lustrer à la gelée ; dresser la poularde dans un plat carré à Entrée et  l’entourer
                           de gelée fondue.  Au moment de servir, incruster
                           le plat sur un bloc de glace vive taillée.  Poularde
                           à la Néva. — Farcir la poularde de fine farce de  volaille additionnée de foie gras cru
                           et de truffes coupés en dés ; la  pocher dans un fonds de volaille et laisser refroidir.  Lorsqu’elle est bien froide, la napper de sauce Chaud-froid  blanche ;
                           la décorer à la truffe ; la lustrer à la gelée et laisser  prendre. Dresser la poularde sur
                           un tampon en riz posé sur un plat long.  Derrière la volaille, disposer une salade de légumes dans une
                           coquille  en riz taillé ; ou simplement dans une grande coquille en argent. Border  le plat de croûtons
                           de gelée blonde, correctement taillés.  Poularde
                           Parisienne. — Après avoir désossé l’estomac de la  poularde, la farcir de farce
                           fine de volaille ; brider en Entrée ; la  pocher dans un fonds blanc et laisser refroidir.  Lorsqu’elle est froide, enlever l’estomac ; retirer la
                           farce, la  détailler en gros dés et l’adjoindre à une composition de Mousse de  volaille froide.
                           Avec cette composition, emplir la carcasse de façon à  reconstituer la poularde et laisser raffermir. Napper
                           ensuite de sauce  Chaud-froid ; diviser les chairs de l’estomac en escalopes ; les  chaudfroiter et les décorer
                           avec truffe et langue. Décorer également les  cuisses. 
                            Rapporter finalement les escalopes sur la pièce ;
                           dresser  celle-ci sur un tampon bas posé sur le plat de service ; l’entourer de  petites Mousses de volaille
                           et de timbales de macédoine de légumes liée à  la gelée, moulées, les unes et les
                           autres, dans des moules à darioles.  Border le
                           plat de croûtons de gelée.  Poularde
                           Rose de Mai. — Pocher la poularde ; lorsqu’elle est bien froide, lever les suprêmes et retirer
                           les os de la poitrine.  Chaudfroiter la carcasse à
                           blanc ; la garnir de Mousse de tomate  disposée de façon à reconstituer la poularde ; décorer
                           avec des détails  de truffe et de blanc d’œuf dur.  Escaloper les suprêmes ; chaudfroiter les escalopes à blanc ; les décorer à
                           la truffe et lustrer à la gelée.  Garnir
                           de la même Mousse dont on s’est servi pour la poularde,  autant de petits moules barquettes qu’il y a d’escalopes ;
                           laisser  prendre ces barquettes de Mousse.  Dresser
                           la poularde sur un tampon bas, en riz, posé sur un plat  long ; l’entourer avec les barquettes de Mousse,
                           démoulées au moment ;  disposer une escalope chaudfroitée sur chaque barquette et croûtonner
                           le  plat avec de la gelée bien claire.  Poularde
                           Rose-Marie. — La poularde étant pochée et refroidie, lever les suprêmes ; les escaloper
                           et les chaudfroiter à blanc.  Parer la carcasse
                           en laissant les ailerons après ; la garnir de  Mousse de jambon très fine et bien rose, en lui donnant
                           la forme de la  poularde. Laisser raffermir au rafraîchissoir.  Mouler, dans des moules à barquettes, autant de petites Mousses au jambon qu’il y a d’escalopes.
                            Quand la Mousse de la volaille est bien prise, la napper
                           de sauce  Chaud-froid au Paprika, ayant une belle couleur rose tendre ; décorer à  volonté et lustrer
                           à la gelée.  Dresser la poularde sur un
                           tampon bas, en riz, posé sur un plat  long ; disposer autour les barquettes de Mousse au jambon ; placer
                           une  escalope chaudfroitée sur chaque Mousse, une lame de truffe sur chaque  escalope et border le plat de croûtons
                           de gelée.  Poularde Saint Cyr.
                           — Poêler la poularde au vin blanc et  la laisser refroidir dans son fonds. Lever ensuite les suprêmes ;
                           les  diviser en lames régulières ; chaudfroiter à blanc et décorer à la  truffe.  D’autre part ; faire sauter 15 mauviettes dans une Mirepoix ;
                           retirer  les filets des six plus belles ; les napper de sauce Chaudfroid
                           brune ;  les décorer avec des détails de blanc d’œuf dur et les lustrer à la  gelée.
                            Avec le reste des mauviettes et 150 grammes de
                           foie gras,  préparer une Mousse. Avec cette Mousse, reformer la poularde comme il  est dit dans les recettes précédentes.
                            Lorsque la Mousse est bien raffermie, la napper de
                           sauce  Chaud-froid brune ; ranger les filets de volaille chaudfroités à blanc,  de chaque côté ;
                           disposer au milieu les filets de mauviettes, en les  chevalant légèrement.  Dresser alors la poularde dans un plat creux carré ; l’entourer  de gelée
                           fondue et, au moment de servir, incruster le plat dans un bloc  de glace vive, taillée.  Poularde en terrine à la Gelée. — Désosser
                           la poularde,  moins les cuisses ; la garnir d’une farce composée de : 100 grammes de  veau ;
                           100 grammes de lard gras frais ; 100 grammes de farce gratin de  foies de volailles ; 2 cuillerées
                           de cognac ; 2 cuillerées d’essence de  truffes et un jaune d’œuf.  Disposer dans la poularde, et au milieu de la farce, un demi-foie  gras cru assaisonné,
                           avec 4 quartiers de truffes crues de chaque côté. —  Reformer la poularde ; la brider en Entrée ;
                           la barder et la poêler au  Madère pendant une heure et demie.  Laisser refroidir à moitié dans la cuisson ; puis, sortir la  poularde ; retirer les
                           bardes et la mettre dans une terrine pouvant la  contenir juste.  Ajouter
                           un peu de gelée au fonds de poêlage, non dégraissé ; passer à la serviette et verser
                           ce fonds dans la terrine.  Ne pas servir cette poularde
                           avant 24 heures et dégraisser la gelée comme il est expliqué à la « Poularde au
                           Champagne ».  Dresser la terrine sur un bloc
                           de glace ; ou la poser sur un plat et l’entourer de glace au moment de servir.  Terrine de Poularde en conserve. — Préparer la poularde
                            comme il est expliqué ci-dessus ; la mettre dans une boîte pouvant la  contenir juste. Souder la boîte ;
                           marquer le dessus avec un point en  étain ; la mettre dans une marmite avec assez d’eau pour qu’elle
                           en soit  couverte, et la passer à l’ébullition pendant une heure.  Ensuite, la retirer et la laisser refroidir en la plaçant sens  dessus dessous, pour que la
                           graisse se trouve au fond de la boîte et que  l’estomac de la poularde se trouve enveloppé de gelée.
                            |  |   |  ___________________________________▲POULARDES ET
                           POULETS FROIDS| 
                           DINDONNEAUX PRÉPARATIONS
                           FROIDES DE LA VOLAILLE PRÉPARATIONS DIVERSES     Aspic de volaille à l’Italienne. — Chemiser de
                           gelée blanche  un moule à bordure uni ; le décorer de larges lames de truffe. Chemiser à
                            nouveau ; remplir le moule de blanc de volaille, langue écarlate et  truffes, détaillés en grosse
                           julienne et disposés par couches  distinctes, en les arrosant de gelée fondue froide. — Finir de remplir
                            le moule avec de la gelée.  Démouler
                           au moment sur un plat bien froid et disposer au milieu une salade italienne moulée.  — Servir à part une sauce Rémoulade.  Aspic de volaille à la Gauloise. — Chemiser de gelée
                           un moule historié et le décorer de lames de truffes cannelées.  Le remplir, par couches successives alternées de couches de  gelée : de fines
                           escalopes de blanc de volaille ; de crêtes  chaudfroitées à brun ; de rognons de coq chaufroités
                           à blanc ; de  tranches de langue écarlate taillées en ovales réguliers.  Démouler au moment et entourer de croûtons de gelée.
                            Chaud-froid de volaille. — Pocher
                           la poularde ; la laisser  refroidir dans son fonds ; puis, la découper en morceaux réguliers dont
                            on enlèvera la peau. — Tremper ces morceaux dans une sauce Chaud-froid  apprêtée, autant que possible,
                           avec le fonds de la poularde ; les ranger  sur une plaque. Décorer chaque morceau d’une belle lame de truffe ;
                            lustrer à la gelée et laisser prendre. Parer le tour des morceaux au  moment de dresser.    Observation. 
                            Autrefois, le Chaud-froid de volaille se dressait sur un tampon
                           en  pain ou en riz, placé au milieu d’une bordure de gelée, en intercalant  entre les morceaux des crêtes
                           et des champignons, également  chaudfroités, ou enveloppés de gelée.  On le dressait aussi sur des coupes coulées en stéarine ; mais,
                           à  ces méthodes de l’ancienne cuisine, on préfère de plus en plus le dressage que je créai en 1894 au Savoy-Hôtel de Londres, et qui est le suivant :
                            Faire prendre une couche de fine gelée dans
                           le fond d’un plat  creux carré ; ranger sur cette couche de gelée, les morceaux  chaudfroités
                           et décorés ; les recouvrir entièrement de même gelée et  laisser prendre.  Pour servir, incruster le plat sur un bloc de glace vive taillée ;
                           ou l’entourer de glace pilée.  Ce procédé
                           permet d’employer moins d’éléments gélatineux dans la  préparation de la gelée ;
                           elle se trouve ainsi plus fine et plus  moelleuse. (A. E.).  Chaud-froid
                           de volaille à l’Écossaise. — Lever les suprêmes d’une volaille pochée
                           et refroidie ; les diviser chacun en 4 ou 5 escalopes.  Garnir
                           ces escalopes en dôme, avec un salpicon tiré des parures  et des chairs restées après la carcasse,
                           additionné d’autant de langue  écarlate, de truffes, et lié avec de la gelée de volaille
                           réduite.  Chaudfroiter ces escalopes à
                           blanc ; les saupoudrer aussitôt de :  langue bien rouge, truffe, cornichons, blanc d’œuf cuit
                           dur, hachés et  mélangés ; lustrer à la gelée et laisser prendre.  Les ranger ensuite dans un plat creux carré, en argent, en les 
                           alternant de tranches de langue écarlate taillées en ovales ; garnir le  milieu d’une salade de haricots
                           verts, coupés en losanges, et liée à la  gelée.  Chaud-froid de volaille Félix Faure. — Lever les suprêmes  d’une
                           belle poularde ; les fendre en deux sur l’épaisseur sans les  séparer ; les aplatir légèrement.
                           Les étaler sur un linge ; les  assaisonner et disposer sur l’une des faces une couche de purée de
                           foie  gras liée avec un peu de farce de volaille. Sur cette couche, ranger des  rectangles de foie gras cru, ayant
                           un centimètre d’épaisseur ; les  recouvrir de même farce ; disposer sur celle-ci de larges
                           lames de  truffes et les masquer également de farce ; humecter la surface de blanc  d’œuf, et ramener
                           sur le tout l’autre partie du suprême.  Emballer
                           chacun dans une mousseline les suprêmes ainsi préparés ;  les ranger dans un sautoir ; mouiller
                           à peine à hauteur de fonds de  volaille ; pocher à four doux et laisser refroidir dans la cuisson,
                           en  tenant les suprêmes sous presse légère.  Ensuite,
                           déballer et escaloper chaque suprême en 10 ou 12 petits
                            médaillons ; envelopper chaque médaillon de Mousse froide, faite avec  la chair des cuisses pochée
                           à part et faire raffermir sur glace.  Enrober
                           ces médaillons de sauce Chaud-froid blanche ; les décorer chacun d’une belle lame de truffe.  Chemiser de gelée un moule à dôme ; le décorer
                           avec des lames de  truffes ; monter dedans les médaillons chaudfroités en procédant comme  pour
                           un Aspic.  Laisser prendre et démouler sur serviette
                           au moment de servir.  Chaud-froid de volaille
                           Gounod. — Lever les suprêmes d’une volaille pochée ; les refroidir sous presse et les
                           détailler ensuite en minces rectangles.  Avec
                           les chairs des cuisses et les parures, préparer une Mousse ;  l’étaler dans une plaque en lui donnant
                           le double d’épaisseur des  rectangles de suprêmes et la mettre à raffermir au rafraîchissoir.
                            Détailler ensuite cette Mousse en rectangles
                           de mêmes dimensions  que ceux de suprêmes ; les rassembler en les collant avec un peu de  gelée ;
                           les chaudfroiter à blanc et décorer chaque rectangle d’une  portée de notes imitées en truffes.
                            Dresser dans un plat creux carré, en argent ;
                           couvrir de gelée fondante, limpide, et laisser prendre.  Au
                           moment de servir, incruster le plat sur un bloc de glace vive, taillée.  Chaud-froid de volaille Rossini. — Préparer les morceaux  comme pour
                           le Chaud-froid ordinaire ; les enrober de sauce Chaudfroid  blanche additionnée d’un quart de purée
                           de foie gras très fine.  Décorer chaque
                           morceau d’une lyre en truffe, taillée à  l’emporte-pièce ; les ranger ensuite dans un
                           plat creux carré et les  couvrir de gelée comme ci-dessus.  Mayonnaise de volaille. — Garnir le fond d’un saladier de  laitue ciselée,
                           assaisonnée d’un peu de sel et de quelques gouttes de  vinaigre, en la disposant en dôme. Sur cette salade,
                           disposer des  escalopes de volaille dont la peau aura été soigneusement retirée ;  couvrir le tout
                           de sauce Mayonnaise ; lisser celle-ci ; décorer avec :  câpres, olives dénoyautées ;
                           quartiers d’œufs durs, petits cœurs de  laitue, etc.  Ces éléments qui constituent le décor et une garniture, sont disposés selon le
                           goût.  Au moment de servir, mélanger comme
                           une salade.   Médaillons
                           de volaille Rachel. — Préparer des suprêmes de  volaille comme il est indiqué au « Chaud-froid
                           Félix Faure » ; les  détailler en escalopes ; parer ces escalopes avec un emporte-pièce
                           rond  uni et les napper de gelée.  Avec les chairs
                           des cuisses, apprêter une Mousse ; l’étaler sur  une plaque, en couche d’un centimètre
                           d’épaisseur et la laisser prendre.  Lorsqu’elle est bien ferme, la détailler avec un emporte-pièce
                           uni,  trempé à l’eau chaude, d’un diamètre un peu plus grand que celui qui a  servi pour
                           parer les escalopes.  Poser une escalope glacée
                           sur chaque rond de Mousse, en la fixant  avec un peu de gelée mi-prise ; ranger les médaillons ainsi préparés
                            dans un plat carré.  Disposer au milieu un beau
                           bottillon de pointes d’asperges ;  remplir les vides qui existent entre les médaillons avec une garniture
                            de pointes d’asperges en salade à la crème.  Mousse
                           et Mousselines froides de volaille. — Pour l’apprêt  de cette Mousse, on peut employer la chair
                           d’une volaille pochée ; mais  une volaille fraîchement rôtie et à peine refroidie est
                           préférable : la  saveur de la chair est plus fine et plus prononcée.  Pour le détail des opérations concernant ces Mousses et Mousselines,
                           voir les formules initiales à la Série des Préparations froides, Chapitre des Garnitures.  Blanc de poulet sur Mousses diverses. — Sauf celles
                           de certains crustacés, les différentes Mousses indiquées pour les Filets de truites,
                           peuvent servir pour les filets de volaille froids. On peut y ajouter encore celles qui sont indiquées ci-dessous.  L’apprêt de ces Mousses est le même que celui donné
                           pour la Mousse de tomate (Voir Truite froide sur Mousse et les Observations qui suivent) ; la méthode
                           de dressage est également la même.  Les
                           Blancs de poulet peuvent être nappés de sauce Chaud-froid ou  simplement glacés à la gelée
                           et sobrement décorés. Ces Mousses  constituent d’excellentes préparations pour soupers. Nous en
                           citerons  simplement quelques-unes :  Blanc de
                           poulet sur Mousse de Jambon ;  —
                           sur Mousse d’Écrevisse ;  —
                           sur Mousse d’Airelles ou de Canneberges ;  —
                           sur Mousse de Foie gras ;  — sur
                           Mousse de Langue à l’écarlate ;  —
                           sur Mousse de Tomate ;  — sur Mousse
                           de Physalis.   Pain de volaille froid. — Voir la formule initiale à la Série des Préparations
                           froides, Chapitre des Garnitures.  Salade
                           de volaille. — Elle comporte exactement les mêmes  éléments que la Mayonnaise de volaille,
                           sauf la sauce Mayonnaise qui est  remplacée par un assaisonnement de salade ordinaire ; lequel est ajouté
                            au moment de remuer la salade pour servir.  Suprêmes
                           de volaille Jeannette. — Lever les suprêmes d’une  volaille pochée et refroidie ; les
                           diviser chacun en 4 escalopes ;  parer celles-ci en ovales et les chaudfroiter à blanc. Les décorer
                            ensuite avec des feuilles d’estragon, blanchies et bien vertes.  Faire prendre au fond d’une timbale ou d’un plat carré une couche de gelée d’un
                           centimètre d’épaisseur.  Disposer
                           sur cette gelée des lames de Parfait de foie gras  taillées de la forme des escalopes ; dresser une escalope
                           chaudfroitée  sur chaque lame de Parfait ; couvrir ensuite de fine gelée de volaille  mi-prise.  Pour servir, incruster plat ou timbale sur un bloc de glace vive, taillée.
                             |  |   |   Ailerons
                           de poulet à la Carmélite. — Lever les suprêmes d’un  poulet Reine poché et
                           refroidi, en laissant adhérer l’os du moignon dont  on détache les chairs. Retirer la peau et napper les
                           suprêmes de gelée.  Garnir de Mousse d’écrevisse,
                           seulement à moitié, une timbale  assez large pour contenir les deux suprêmes ; dresser ceux-ci sur
                           la  Mousse, en les opposant ; ranger au milieu une ligne de queues  d’écrevisses cuites comme pour bisque,
                           décortiquées et parées.  Recouvrir
                           le tout d’une succulente gelée de volaille mi-prise ; tenir pendant 2 heures au rafraîchissoir
                           avant de servir.  Ailerons de poulet Lady Wilmer.
                           — Pocher 3 poulets de  grains bien en chair, en tenant les suprêmes juste cuits. Laisser  refroidir ;
                           lever les suprêmes comme ci-dessus ; les parer et les napper  de gelée.  Avec la chair de 3 des cuisses, préparer une Mousse ; la mouler  dans
                           un moule à dôme. Lorsque cette Mousse est prise, la démouler sur le  plat de service ; dresser les
                           ailerons autour, la pointe en haut, en  les fixant sur la Mousse avec un peu de gelée mi-prise.  Masquer la Mousse, sur le dessus et dans les intervalles, entre  les pointes
                           des suprêmes, de truffes et de langue hachées, alternées. Sur
                           le milieu de la Mousse, placer une belle truffe glacée, en la fixant avec un petit hâtelet.   |  |   |  ___________________________________▲POULARDES ET
                           POULETS FROIDS| 
                           DINDONNEAUX CHAUDS  FROIDS
      Ailerons
                           de Dindonneau dorés, à la purée de marrons.  — Sauf pour le temps de cuisson qui est un
                           p  eu plus long, procéder  selon la formule donnée à l’article « Ailerons »,
                           Série des Préparations froides de la volaille.  Dindonneau à l’Anglaise.  — Pocher le dindonneau en le conservant bien
                           blanc ; le traiter ensuite  comme il est indiqué pour la « Poularde à l’Anglaise ».
                            Dindonneau à la Bourgeoise.
                            — Braiser la pièce aux trois  quarts et la changer d’ustensile  L’entourer d’une garniture
                           « à la  Bourgeoise » dont les éléments seront  à peu près cuits ;
                           dégraisser le  fonds de braisage ; le passer sur la  pièce et sa garniture et compléter  la cuisson
                           doucement.  Glacer  le dindonneau au dernier moment ;
                           le dresser sur le plat  de service  avec quelques cuillerées de fonds réduit autour. Servir la  garniture à
                            part.  Dindonneau Dampierre (Blanc de).  —  Avec la chair des cuisses du dindonneau, préparer une farce   Mousseline ;
                           l’étaler dans une plaque beurrée, en couche d’un centimètre   d’épaisseur ;
                           la pocher et la détailler en ovales.  Braiser
                           ou  poêler la poitrine, en la tenant juste cuite. Détacher  les suprêmes ;  retirer la peau ;
                           les détailler en escalopes de grandeur  à peu près  égale à celle des ovales de farce ;
                           coller une escalope sur  chaque  ovale au moyen d’un peu de farce crue. Entourer ensuite les  escalopes  d’un
                           cordon de même farce, fortement additionnée de langue  écarlate  hachée, couché à
                           la poche munie d’une douille unie.  Ranger ces
                           médaillons dans une plaque ; couvrir celle-ci et mettre à l’étuve pour pocher le cordon de
                           farce.  Juste  au moment de servir ; dresser une
                           belle rosace de purée de  pois frais  sur le milieu de chaque médaillon ; les disposer en couronne,  sur
                           un  plat rond, autour d’une petite coupe en pain frit, garnie de  même purée  de pois frais.   — Servir
                           à part un Velouté, fait avec un fonds tiré des os du Dindonneau.  Dindonneau à la Catalane.  — Le découper comme pour
                            fricassée et le faire bien revenir au beurre.  Déglacer avec une  bouteille de vin blanc ; assaisonner
                           de sel et de  poivre ; ajouter une  pointe d’ail broyé et réduire à fond.  Mouiller  ensuite de : fonds brun, sauce Espagnole et purée
                           de  tomate, en  quantité égale et suffisante pour que les morceaux soient  juste  couverts. Cuire au four pendant
                           40 minutes.  Changer les morceaux  de casserole
                           après les avoir parés ; leur  ajouter une garniture « à la  Catalane », avec
                           les tomates coupées en  quartiers ; passer la sauce sur  le tout.  Finir de cuire doucement, pendant 25 minutes et dresser en timbale.  Dindonneau aux Céleris braisés. — Poêler
                           la pièce, et procéder comme pour la « Poularde aux céleris ».  Dindonneau aux Cèpes.  — Emplir la pièce
                           d’une farce  composée de : 400 grammes de veau ;  autant de lard gras frais ;  150 grammes
                           de mie de pain trempée et  exprimée ; 500 grammes de queues  de cèpes préparés
                           en Duxelles ;  15 grammes de sel, poivre et muscade.  Braiser
                           la pièce aux trois  quarts ; la changer d’ustensile et  l’entourer de : 600 grammes de lard
                            de poitrine coupé en gros dés,  blanchi et sauté au beurre ; un kilo de  petits cèpes encore
                           fermés,  sautés rapidement. — Couvrir avec le fonds  de braisage dégraissé et  passé.
                            Compléter la cuisson à braisière
                           bien fermée ; dresser la pièce avec la garniture autour, ou servir celle-ci à part.  Dindonneau aux Champignons. — On peut le faire de
                           deux, façons :  1o
                             Découper la pièce à fond et la traiter en Sauté, en lui ajoutant comme   garniture 600 grammes
                           de champignons crus, coupés en quartiers et  sautés  au beurre. (Voir Sautés de veau.)  2o Braiser la pièce
                           selon le mode ordinaire ; l’accompagner d’une sauce aux Champignons faite avec le fonds de braisage.  Dans le premier cas, la préparation constitue un plat de déjeuner ;
                           dans le second, elle représente une pièce de Relevé.  Dindonneau Chipolata. — Traiter le Dindonneau de l’une ou l’autre des deux
                           façons ci-dessus. S’il est préparé en Sauté, changer
                             les morceaux de casserole au bout de 40 minutes de cuisson ; leur   ajouter : 20 petits oignons glacés ;
                           20 marrons cuits au Consommé ;   150 grammes de lardons blanchis et sautés au beurre ; 20 morceaux
                           de   carottes tournés en olives, cuits au Consommé et glacés. Passer la sauce   sur le tout ; compléter
                           la cuisson et dresser en timbale.  Si le  Dindonneau
                           est braisé, le glacer au dernier moment ; le  dresser et  l’entourer de la garniture « Chipolata »
                           additionnée du fonds  de  braisage réduit.  Dindonneau
                           à l’Estragon. — Poêler le dindonneau sur un fonds de braisage additionné de queues
                           d’estragon, blanchies.  Dresser ;  décorer
                           l’estomac de belles feuilles d’estragon,  blanchies ; verser  autour le fonds de cuisson complété
                           avec du fonds  brun, dégraissé,  réduit et aromatisé avec quelques cuillerées d’infusion
                            d’estragon.  Dindonneau Financière.
                           — Braiser la pièce au dernier moment et procéder ensuite comme il est indiqué à la « Poularde
                           à la financière ».  Dindonneau
                           à la Godard.  — Préparer la pièce comme  ci-dessus ; la dresser et l’entourer
                           d’une  garniture à la Godard  disposée en bouquets. Piquer dessus trois  hâtelets composés
                           de truffe,  écrevisse troussée, quenelle décorée.  — Servir à part une sauce Godard.  Dindonneau à la Jardinière. — Recouvrir la pièce d’une couche
                           de Matignon ; la barder ; l’envelopper de papier d’office beurré et la poêler doucement.
                            Dresser ; entourer avec la garniture disposée
                           en bouquets bien détachés.  Ajouter  la
                           Matignon au fonds de poêlage avec un demi-litre de  jus ; réduire  d’une bonne moitié ;
                           dégraisser ; passer ; verser quelques  cuillerées  de ce jus sur la pièce et servir le reste
                           à part.  Dindonneau farci aux Marrons.
                            — Pour un dindonneau du  poids moyen de 3 kilos prendre 800 grammes de  chair à saucisses fine,  bien
                           assaisonnée. Inciser l’écorce d’un kilo de  marrons ; les tremper  quelques secondes dans de
                           la friture fumante ;  les écorcer vivement ;  les cuire aux deux tiers avec du Consommé blanc  et
                           les refroidir.  Ensuite ; les égoutter et
                           les mélanger à la chair à saucisses.  Enlever
                           le bréchet et l’os de poitrine du dindonneau ; le farcir avec
                           hachis et marrons ; le brider et le rôtir à la broche ou au four, à chaleur pas trop vive et en l’arrosant
                           souvent.  Dresser au moment et servir à part
                           le jus de la pièce tenu un peu gras.  Dindonneau
                           à la Toulousaine (Blanc de). — Cette préparation se fait des deux façons
                           suivantes :  1o
                             Détacher les suprêmes du dindonneau ; les escaloper ; les aplatir   légèrement ;
                           les piquer de truffes et les ranger dans un sautoir beurré.   Un peu avant de servir, les pocher à couvert avec de la cuisson   de champignons et jus de citron.
                           — Les dresser aussitôt en couronne sur   un plat rond ; verser au milieu une garniture à la Toulousaine
                           et les   entourer d’un cordon de sauce Allemande.  2o   Poêler le dindonneau. — Au moment de servir, lever les suprêmes
                           et en   retirer la peau ; les détailler en escalopes assez épaisses.  Disposer  ces escalopes en turban sur le plat de service, en les  intercalant  d’escalopes
                           de foie gras sautées au beurre ; verser au  milieu la  garniture à la Toulousaine et entourer le turban
                           d’un cordon  déglacé  claire.  Nota. — Le Dindonneau se sert   également « à la Toulousaine »
                           comme pièce entière. Son traitement est   le même que celui de la Poularde de ce nom.      Il
                            est préférable de poêler le Dindonneau pour froid, que de le  pocher.  Son fonds de poêlage est
                           ajouté à la gelée qui l’accompagne.  Les
                           différentes formules indiquées pour les Poulardes entières froides, lui sont applicables.    Dindonneau en Daube.  — Désosser la poitrine
                           en procédant comme  pour une galantine ; farcir  la pièce avec : chair à saucisses très
                           fine  additionnée d’un verre de  fine Champagne au kilo ; lardons de jambon ou  de lard ; petits  quartiers
                           de truffes crues ; une petite langue de bœuf  bien rouge,  laquelle sera enveloppée de fines bardes de lard
                           et  disposée au centre  de la farce.  Remettre
                           le dindonneau en forme ; le brider et le placer dans une terrine
                           pouvant le contenir juste avec le fond de mouillement qui lui est adjoint.  Ce  fonds sera préparé à l’avance avec : les parures du  dindonneau ;
                            2 jarrets de veau ; 2 pieds de veau ; un kilo de viande de  bœuf  rissolée ; une bouteille
                           de vin blanc ; 2 litres d’eau et aromates   ordinaires ; puis, passé après cuisson et réduit
                           à un litre et demi.  Couvrir  hermétiquement
                           la terrine ; luter le couvercle avec un cordon de repère  et cuire à four chaud pendant 2 heures et
                           demie.  Laisser refroidir dans la terrine et, au moment
                           de servir, chauffer légèrement celle-ci pour démouler la daube.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   |   PIGEONS ET PIGEONNEAUX CHAUDS | FROIDS |  |   |   PIGEONS
                           ET PIGEONNEAUX 
                           CHAUDS  | FROIDS
      Pigeonneaux
                           à la Bordelaise. — Les partager en deux ; aplatir légèrement chaque moitié ;
                           les assaisonner et les cuire au beurre.  Dresser en
                           turban ; entourer de la garniture indiquée pour le « Poulet à la Bordelaise ».  Pigeonneaux en Casserole à la Paysanne. —
                           Cuire les  pigeonneaux au beurre, dans une casserole en terre, et au four. — Aux  deux tiers de la cuisson, les entourer
                           de : lard de poitrine coupé en  dés, blanchi ; pommes de terre émincées en rondelles
                           et sautées au  beurre ; à raison de 50 grammes de lard et une pomme de terre moyenne  par pigeonneau.
                           Compléter la cuisson et ajouter un peu de bon jus au  moment de servir.  Pigeonneaux en Chartreuse. — Foncer la chartreuse dans un  moule à
                           charlotte, beurré. Garnir le fond et les parois d’une épaisse  couche de choux braisés, égouttés
                           et pressés ; disposer dans l’intérieur  les pigeons ou les pigeonneaux, cuits à la casserole
                           et découpés en  quatre, en intercalant les morceaux de rectangles de lard de poitrine,  blanchi, et de ronds
                           de saucisson. Recouvrir de choux ; étuver au  bain-marie pendant une demi-heure.  Laisser reposer la chartreuse pendant cinq minutes avant de la  démouler. La
                           renverser au moment sur le plat de service et l’entourer de  quelques cuillerées de sauce Demi-glace.  Pigeonneaux à la Chipolata. — Colorer les
                           pigeonneaux au beurre ; déglacer au vin blanc ; réduire ; ajouter la quantité nécessaire  de sauce Demi-glace et de fonds brun, par moitié ;
                           compléter la cuisson  des pigeonneaux dans la sauce. Quelques minutes avant le service, les  entourer de la garniture
                           Chipolata et les dresser avec cette garniture  autour.  Pigeonneaux
                           en Compote. — Procéder comme il est indiqué pour le « poulet de Grains en compote ».
                            Côtelettes de Pigeonneaux à la
                           Nesles. — Diviser les  pigeonneaux en deux ; conserver la patte à chaque moitié, pour figurer
                            Los de la côtelette. Aplatir légèrement ; assaisonner ; faire revenir au  beurre du côté
                           intérieur seulement et mettre à refroidir sous presse  légère. Masquer ensuite chaque moitié
                           de pigeonneau, sur le côté revenu,  de godiveau à la crème additionné d’un tiers de
                           farce gratin et de  truffes hachées, en faisant bomber légèrement la farce. Ranger sur  plaque ;
                           mettre à four doux pour compléter la cuisson et pocher la  farce.  Dresser en turban, en intercalant les côtelettes avec des  escalopes de ris de veau, panées
                           à l’anglaise et sautées au beurre  clarifié. Garnir le milieu de champignons et de foies de volaille
                            escalopés, sautés au beurre et liés avec quelques cuillerées de sauce  Madère.  Côtelettes de Pigeonneaux en papillotes. —
                           Partager les  pigeonneaux en deux comme ci-dessus ; assaisonner les moitiés ; les  cuire au beurre ;
                           puis, les enfermer dans des feuilles de fort papier,  taillées en cœur et huilées, entre deux triangles
                           de jambon bien maigre  et deux couches de sauce Duxelles, réduite. — Souffler les papillotes  comme il est indiqué
                           à l’article « Côte de veau en papillote ».  Côtelettes de Pigeonneaux Sévigné. — Faire raidir au beurre
                           les demi-pigeonneaux. Les laisser refroidir sous presse légère.  Les garnir ensuite, du côté intérieur, d’un salpicon froid de  blanc de
                           volaille, champignons et truffes, lié à la sauce Allemande  réduite, en faisant bomber légèrement
                           la composition.  Paner à l’anglaise et
                           colorer doucement au beurre clarifié.  Dresser
                           en turban ; garnir le milieu de pointes d’asperges, liées au beurre, et servir à part une sauce Madère
                           claire.  Pigeonneaux Crapaudine. —
                           Couper les pigeonneaux dans le  sens horizontal, de la pointe de l’estomac jusqu’aux ailes. Les ouvrir ;
                            les aplatir légèrement ; assaisonner ; passer au beurre ; les griller  doucement et les dresser
                           sur un plat bordé de cornichons.  Servir à
                           part une sauce Diable.   Pigeonneaux en Estouffade. — Colorer les pigeonneaux au  beurre ; les
                           mettre ensuite dans une terrine foncée de tranches de lard  de poitrine légèrement rissolé. Les
                           entourer de : champignons coupés en  quartiers et sautés au beurre ; petits oignons colorés
                           au beurre.  Ajouter quelques cuillerées de fonds de veau et le déglaçage des  pigeonneaux, fait avec
                           un peu de cognac. — Couvrir hermétiquement ;  cuire à four doux pendant trois quarts d’heure
                           et servir tel quel.  Pigeonneaux à la
                           Financière. — Poêler les pigeonneaux ;  les partager en deux ; les dresser en turban
                           ou en couronne et verser au  milieu une petite garniture à la Financière.  Pigeonneaux Gauthier au Beurre d’écrevisse. — Le mot
                            « Gauthier » n’indique pas une espèce spéciale de pigeonneaux. On s’en  servait
                           autrefois pour désigner les pigeons innocents, c’est-à-dire les  jeunes sujets pris au nid et à
                           peine drus.  Partager les pigeonneaux en deux ;
                           ranger les moitiés dans un  sautoir contenant assez de beurre fondu, légèrement acidulé au citron,
                            pour qu’elles en soient presque couvertes. Les pocher dans ce beurre et à  feu très doux.  Au moment de servir, égoutter et éponger les demi-pigeonneaux ;
                            les dresser en couronne et les masquer de sauce Allemande fortement  additionnée de Beurre d’écrevisse.
                            Pigeonneaux à la Minute. —
                           Couper les pigeonneaux en  quatre ; aplatir légèrement les morceaux, les assaisonner et les cuire  au beurre.
                           Quelques minutes avant que la cuisson soit complète, leur  ajouter un peu d’oignon haché très finement
                           et de persil haché ; les  ranger en couronne sur un plat dès que l’oignon est cuit.  Déglacer la casserole avec un filet de cognac et jus de citron ;
                            ajouter quelques cuillerées de glace de viande ; beurrer légèrement et  napper les morceaux de
                           pigeonneaux avec cette sauce. — Disposer au  milieu une garniture de champignons crus, émincés et sautés
                           au beurre.  Mousselines de Pigeonneaux à
                           l’Épicurienne. — Désosser les  pigeonneaux en réservant quelques filets qui seront
                           sautés au beurre au  moment du dressage des Mousselines et tenus verts cuits.  Avec la chair obtenue, préparer une farce Mousseline. Mouler les  Mousselines en
                           les faisant moitié moins grosses que celles de volaille ;  les pocher. 
                            Les égoutter au moment ; dresser en couronne et
                           placer sur  chacune une escalope de filet. Les napper d’un fumet tiré des carcasses,  lié avec quelques
                           cuillerées de Velouté ; disposer au milieu une  garniture de petits pois aux laitues.  Pigeonneaux aux Olives. — Poêler les pigeonneaux.
                           — Aux  deux tiers de la cuisson, ajouter au fonds de poêlage la quantité  nécessaire de sauce Demi-glace,
                           Laisser mijoter les pigeons dans la  sauce pendant 10 minutes ; les retirer ; passer et dégraisser la
                           sauce,  puis remettre sauce et pigeons dans la casserole en ajoutant, par  pigeon, 20 petites olives dénoyautées
                           et blanchies ; laisser cuire  doucement encore pendant 7 à 8 minutes.  Dresser les pigeonneaux, entiers ou partagés en deux, avec les olives autour
                           ou au milieu.  Pâté de Pigeons
                           à l’Anglaise (Pigeons-pie). —  Garnir le fond et les parois d’un plat à
                           pâté à l’anglaise de tranches  de lard de poitrine fumé, saupoudrées d’échalotes
                           hachées. Ranger dans  le plat les pigeons coupés en quatre morceaux, assaisonnés et saupoudrés
                            de persil haché, en ajoutant un jaune d’œuf dur coupé en deux, par  pigeon.  Mouiller à moitié hauteur avec de bon jus ; couvrir
                           avec une  abaisse de feuilletage ; dorer ; rayer ; faire une ouverture sur  l’abaisse et cuire environ
                           une heure et demie à four de bonne chaleur  moyenne.  Pâté
                           chaud de Pigeons à l’ancienne. — Rôtir 4 pigeons en  ayant soin de les tenir un peu
                           saignants ; les partager chacun en quatre  morceaux et retirer la peau d’après les morceaux.  Foncer en pâte fine un moule à timbale ou simplement un moule
                           à  charlotte ordinaire, beurré ; le garnir de couches de farce gratin  ordinaire additionnée d’un
                           peu de sauce Madère très réduite, alternées  des morceaux de pigeons, de champignons cuits et
                           de truffes émincés.  Compléter par une couche de farce ; semer sur celle-ci une pincée de
                            thym et de laurier pulvérisés ; couvrir avec une mince abaisse de pâte  et bien souder celle-ci
                           sur les bords.  Cuire au four de chaleur moyenne pendant
                           50 minutes environ.  Au moment de servir, renverser
                           le pâté sur un plat ; en détacher  le fond ; le partager en triangles ; ranger ceux-ci
                           autour du pâté et  napper légèrement la farce mise à nu avec de la sauce Demi-glace claire.
                            — Servir à part une saucière de même sauce. 
                            Pâté chaud de Pigeons Périgord.
                           — Lever les filets de 4 pigeons et les tenir en réserve.  Avec le reste des chairs, plus celle d’un pigeon entier et  50 grammes de lard gras frais par 100 grammes
                           de chair, préparer une  farce très fine. — Retirer la peau des filets, les aplatir assez minces,  les
                           masquer d’une couche de farce et les rouler en paupiettes avec, au  milieu, un morceau de truffe crue, tournée
                           en olive. Foncer en pâte fine  un moule à pâté, rond ; le garnir avec le reste de la farce
                           et les  paupiettes préparées. Couvrir avec une mince abaisse de pâte et cuire  pendant une heure un quart
                           au four de chaleur moyenne.  En sortant le pâté
                           du four, le renverser sur le plat de service ;  lever le fond comme il est dit au « Pâté chaud
                           à l’Ancienne » ; masquer  la farce mise à nu avec quelques cuillerées de sauce
                           Périgueux.  — Servir à part une
                           saucière de même sauce.  Pigeonneaux
                           aux petits pois. — Faire colorer au beurre  60 grammes de lard de poitrine coupé en dés,
                           blanchi, et 6 petits  oignons par pigeonneau. Égoutter lard et oignons ; faire revenir les  pigeonneaux à
                           la place ; retirer la graisse et déglacer avec un peu de  fonds. Ajouter la quantité de sauce Demi-glace
                           nécessaire et un  décilitre et demi de petits pois par pigeonneau ; remettre dans la  casserole :
                           lard, oignons, et un bouquet garni. Finir de cuire le tout  ensemble, très doucement.  Pigeonneaux à la Polonaise. — Farcir les pigeonneaux
                           de farce gratin ; les cuire au beurre, à la casserole.  Les dresser ensuite dans une terrine en terre ; les arroser  légèrement de jus de veau
                           corsé ; exprimer dessus quelques gouttes de  jus de citron et, au dernier moment, les arroser de Beurre noisette
                            additionné de mie de pain fine.  Pigeonneaux
                           à la Printanière. — Colorer les pigeonneaux au  beurre ; déglacer la casserole avec
                           un peu de jus de veau ; ajouter la  quantité nécessaire de sauce Demi-glace claire ; un bouquet garni ;
                           une  garniture de légumes nouveaux et finir de cuire doucement. — Dresser les  pigeonneaux avec la garniture
                           autour.  Pigeonneaux Saint-Charles.
                           — Piquer l’estomac des  pigeonneaux avec de fins lardons de langue écarlate ; les braiser.  Dresser
                           au moment ; les entourer de petits cèpes farcis ; les saucer  avec le fonds de braisage dégraissé,
                           réduit en Demi-glace et additionné  de quelques gouttes de jus de citron. 
                            Pigeons ramiers en Salmis. — Rôtir
                           les pigeons aux trois  quarts. — Lever les cuisses et les filets ; les parer ; retirer la peau  et les ranger
                           dans un sautoir avec : un peu de cuisson de champignons ;  4 petites têtes de champignons ; 4 lames
                           de truffe par pigeon. — Tenir  au chaud sans laisser bouillir.  Avec les peaux et carcasses hachées, préparer une sauce Salmis ; l’ajouter aux pigeons
                           et chauffer sans laisser bouillir.  Dresser le salmis ;
                           l’entourer de petits croûtons en cœurs, frits au beurre et masqués de farce gratin.  Pigeonneaux au Sauternes. — Poêler les pigeonneaux.
                           —  Déglacer au Sauternes à raison d’un petit verre par pigeonneau ; réduire  des deux
                           tiers ; ajouter une cuillerée de glace de viande blonde par  pièce et passer à la mousseline.  Dresser les pigeonneaux dans une terrine chaude ; les couvrir avec
                           ce fonds et servir tel quel.  Suprêmes
                           de Pigeonneaux à la Diplomate. — Lever les filets  des pigeonneaux ; les aplatir légèrement ;
                           les raidir au beurre et les  mettre à refroidir sous presse légère.  Les tremper ensuite dans une sauce Villeroy additionnée de fines  herbes et de champignons
                           hachés ; les paner à l’anglaise et les frire au  moment.  Dresser en turban ; disposer au milieu une garniture de : petites  quenelles de pigeon ;
                           champignons ; truffes tournées en petites olives,  saucée d’une Demi-glace à l’essence
                           de pigeon.  Suprêmes de Pigeonneaux Marigny.
                           — Séparer les cuisses des  poitrines. Avec la chair des cuisses, préparer une farce fine. Etaler  cette
                           farce dans une plaque, en couche mince ; la pocher et la détailler  ensuite en ovales de la dimension des suprêmes.
                            Barder les poitrines ; les poêler en les
                           tenant vert-cuites.  Lever les suprêmes et en supprimer la peau ; les placer chacun sur un  ovale de farce en les
                           collant avec un peu de farce gratin et les passer  au four un instant.  Dresser ces suprêmes autour d’une pyramide de purée de pois  frais, disposée sur
                           le milieu d’un plat rond ; les napper de Velouté,  additionné d’une essence tirée des
                           débris de pigeons et du fonds de  poêlage des poitrines.  Suprêmes de Pigeonneaux Saint-Clair. — Avec la chair des  cuisses, préparer
                           une farce Mousseline. — Avec cette farce, mouler des  quenelles de la grosseur d’une petite olive et les pocher.
                            Ranger les poitrines sur une couche d’oignons
                           finement émincés et blanchis, disposée dans le fond
                           d’un sautoir ; les poêler en les tenant saignantes.  Lier les oignons avec un peu de Velouté clair ; passer à l’étamine et ajouter
                           les quenelles de pigeon dans cette Soubise.  Lever les
                           suprêmes ; les parer ; les disposer sur une pyramide de  cèpes, sautés au beurre, et dressés
                           dans une croustade basse. Napper  les suprêmes avec la Soubise ; ranger les quenelles autour et border  d’un
                           cordon de glace de viande.  Suprêmes de
                           Pigeonneaux aux Truffes. — Lever les  suprêmes ; les aplatir légèrement ; les
                           sauter au beurre clarifié et les  dresser sur une bordure en farce fine, couchée à la poche sur un plat
                            rond et pochée à l’entrée du four.  Déglacer
                           la sauteuse au Madère ; ajouter 4 belles lames de  truffes par suprême ; un peu de glace de viande
                           blonde fondue, et monter  légèrement au beurre.  Napper
                           les suprêmes avec cette sauce et ranger les lames de truffes dessus.  Pigeonneaux des Sylvains (Sauté de). — Découper
                           les pigeonneaux chacun en 4 morceaux ; les assaisonner et les sauter au beurre dans une casserole en terre.  Ajouter par pigeonneau : 100 grammes de champignons de bois,
                            cèpes, chanterelles ou mousserons, émincés et sautés au beurre ; une  feuille de sauge et
                           une brindille de serpolet. — Couvrir et laisser  cuire pendant 7 à 8 minutes.  Au dernier moment, si le jus se trouvait trop long, y ajouter un  peu de mie de pain
                           qui l’absorberait en partie. — Servir tel quel.  Pigeonneaux
                           Valenciennes. — Farcir les pigeonneaux de  farce gratin additionnée de foies de volaille et de champignons,
                            escalopés et sautés au beurre. Les brider en entrée et les colorer au  beurre.  Déglacer au vin blanc ; réduire des deux tiers ; mouiller à
                            couvert avec du bon fonds ; ajouter un bouquet garni ; laisser cuire  doucement et glacer les pigeonneaux au dernier
                           moment.  Les dresser entiers, ou partagés en
                           deux, le long d’une pyramide  de riz à la Valenciennes disposée sur le milieu d’un plat rond ;
                           placer  entre chaque pigeonneau, ou demi-pigeonneau, une lame de jambon maigre  taillée en cœur.  Entourer de sauce Tomate, additionnée du fonds de cuisson, réduit.
                             Pigeonneaux
                           Villeroy. — Partager les pigeonneaux en deux ; les aplatir légèrement et retirer les os
                           aussi complètement que possible.  Assaisonner ;
                           sauter au beurre les demi-pigeonneaux et les mettre à refroidir sous presse légère.  Les tremper ensuite dans une sauce Villeroy ; paner à l’anglaise ;
                           frire au moment et dresser sur serviette avec persil frit.  —
                           Servir à part une sauce Périgueux.  Vol-au-vent
                           de Pigeonneaux. — Supprimer les pattes et ailerons ; poêler les pigeonneaux en les tenant juste
                           cuits.  Les partager ensuite chacun en 4 morceaux ;
                           les ajouter à une  garniture à la Financière additionnée du fonds de poêlage. Verser le
                            tout dans une croûte de Vol-au-vent et dresser sur serviette.   |  |   |  _______________________________________+▲ PIGEONS ET PIGEONNEAUX FROIDS  | CHAUDS
      Côtelettes
                           de Pigeonneaux en Chaud-froid. — Désosser les  pigeonneaux en conservant l’os de la patte ;
                           les garnir de Farce gratin  A, en plaçant au milieu de la farce un morceau de foie gras, et quelques  quartiers de
                           truffes. Remettre les pigeonneaux dans leur forme  ordinaire ; les envelopper chacun dans une mousseline ; les pocher
                           dans  un bon fonds et les laisser refroidir.  Égoutter
                           ensuite et bien éponger les pigeonneaux ; les partager  en deux ; dégager la patte et les napper de
                           sauce Chaud-froid brune  additionnée du fonds de pochage réduit. Décorer avec détails de truffe
                            et de blanc d’œuf dur ; ranger les côtelettes sur une couche de gelée  prise au fond d’un
                           plat creux carré ; recouvrir de gelée fondue et  laisser prendre.  Dresser sur bloc de glace, ou avec de la glace pilée autour du plat.  Pigeonneaux à la Gelée. — Désosser
                           l’estomac, et garnir  les pigeonneaux d’une farce fine à galantine, truffée. Les brider ; les
                            barder, les pocher, les faire refroidir et les dresser dans une coupe ou  dans un plat creux.  Ajouter au fonds de pochage, assez de gelée pour accompagner les  pigeonneaux ;
                           clarifier cette gelée, la verser autour des pigeons quand  elle est presque froide, et dresser sur glace.  Médaillons de pigeonneaux Laurette. — Désosser
                           les  pigeonneaux ; les garnir d’une fine Farce gratin A additionnée de dés de  langue bien rouge,
                           de truffe et de pistaches fraîchement émondées. 
                           Rouler les pigeonneaux en forme de galantine bien ronde et d’épaisseur  égale ; les envelopper de
                           mousseline ; les pocher et laisser refroidir.  Les
                           détailler ensuite en rondelles d’un centimètre et demi  d’épaisseur ; les napper de
                           sauce Chaud-froid brune légère ; décorer  chaque rondelle glacée, ou Médaillon, d’une
                           rosace de demi-pistaches,  avec un point de blanc d’œuf au milieu et lustrer à la gelée.  Dresser en couronne sur un plat rond, le long d’un dôme de
                           gelée hachée.  Mousse de Pigeonneaux.
                           — Poêler 4 pigeonneaux, les laisser refroidir et lever les filets de trois.  Partager ces filets en deux ; les napper de sauce Chaud-froid  brune ; les
                           décorer de fins détails de truffe et de blanc d’œuf et  lustrer à la gelée.  Avec le quatrième pigeon et les débris des autres, préparer
                           une  Mousse froide selon le procédé ordinaire ; la faire prendre dans une  timbale en argent.  Disposer sur cette Mousse les filets chaudfroités ; les recouvrir
                            de gelée fondante et limpide ; incruster la timbale dans un bloc de  glace pour servir.  Pain de Pigeonneaux. — Pour ce Pain, procéder comme il
                           est dit à la formule initiale, Série des Préparations froides. Chapitre des Garnitures.
                               |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   |  PINTADE  |  OIE  | CANARDS  | FOIE GRAS CHAUD - FROID |  |   | PINTADE     La Pintade est loin d’avoir la valeur gastronomique du faisan que,
                            pourtant, elle remplace parfois dans l’ordre des rôtis, quand la  fermeture delà chasse prive la Table
                           de l’excellent gallinacé.  Presque toutes
                           les formules indiquées pour le Faisan sont  applicables à la Pintade, mais celles qui lui conviennent le mieux
                           sont  les suivantes :  A la Bohémienne
                           — a la Crème — a la Choucroute — en Salmis. (Voir Faisan.)  Pintade en Chartreuse. — Après l’avoir piquée
                           au lard et colorée au beurre, la braiser avec les choux, lard et saucisson.  Préparer ensuite la Chartreuse, comme il est indiqué pour celle de Pigeon, après
                           avoir découpé la pièce en morceaux réguliers. 
                            Pintade à la Sicilienne. — Garnir
                           la pintade de lasagnes à la Sicilienne (voir Garnitures) ; la poêler selon le mode ordinaire en
                           y ajoutant quelques tomates pressées et concassées, et en la tenant vert-cuite.  Lorsqu’elle est à ce point, la retirer ; allonger le fonds de  poêlage
                           avec un peu de Consommé ; réduire ; dégraisser à fond ; passer à  l’étamine
                           avec les légumes et joindre ce coulis à une égale quantité de  sauce Tomate.  Glacer la pintade ; la dresser ; l’entourer de ris d’agneau
                           panés à l’anglaise et sautés au beurre.  — Servir à part la sauce Tomate additionnée du fonds de poêlage.     |  |   |      Au point
                           de vue culinaire, le principal mérite de l’oie est de  fournir le foie gras le plus fin, le plus ferme et le
                           plus parfait. En  dehors de ce produit, l’oie n’est guère utilisée que dans les cuisines  ménagères
                           et bourgeoises, et encore, doit-elle l’être alors qu’elle est  jeune, à l’état d’oison,
                           ou juste parvenue au terme de son  développement.  Oie
                           à l’Alsacienne. — La farcir de chair à saucisses fine ; la colorer au beurre et la
                           poêler ensuite.  La dresser et l’entourer
                           de : choucroute braisée à la graisse  d’oie ; lard maigre, cuit avec la choucroute et détaillé
                           en rectangles.  Oie à l’Anglaise.
                           — Préparer la farce suivante : Cuire au four un kilo d’oignons, sans en retirer la pelure ; les
                           laisser refroidir.  Étant bien froids, les peler,
                           les hacher et leur ajouter : le  même poids de mie de pain trempée et exprimée ; 50 grammes
                           de sauge  fraîche ou sèche, hachée ; 10 grammes de sel, une pincée de poivre et  muscade.
                            Introduire cette préparation dans l’oie ;
                           la brider ; la rôtir au four ou à la broche.  Dresser
                           et entourer avec le jus, qui doit être conservé un peu  gras. Servir à part une saucière de marmelade
                           de pommes à peine sucrée.  Oie
                           à la Bordelaise. — La farcir avec : un kilo de cèpes émincés et sautés
                           à la bordelaise ; 125 grammes de mie de pain trempée
                            et exprimée ; 125 grammes de petites olives dénoyautées ; 100 grammes  de Beurre
                           d’anchois ; le foie de l’oie, haché ; une demi-cuillerée de  persil haché ;
                           une pointe d’ail broyé ; un œuf ; sel et poivre. — Bien  mélanger le tout ;
                           barder la pièce et la rôtir à la broche ou au four.  Dresser et envoyer le jus à part.  Oie
                           Chipolata. — De même que le Dindonneau de ce nom, l’oie peut être découpée,
                           ou être traitée entière. (Voir Dindonneau à la Chipolata, et procéder selon l’une
                           des deux façons indiquées.)  Oie
                           en Civet. — Recueillir le sang en tuant la bête ; y  ajouter de suite le jus d’un citron et
                           le fouetter doucement jusqu’à  complet refroidissement, pour éviter sa coagulation.  Découper ensuite la pièce en morceaux et procéder
                           absolument comme pour un Civet de lièvre. (Voir Civet de lièvre, Chapitre du Gibier.)  Oie à la Flamande. — Braiser l’oie ;
                           préparer en même temps une garniture à la Flamande.  Dresser la pièce ; l’entourer avec la garniture et la napper avec le fonds de braisage réduit.
                            Oie aux Marrons. — Procéder
                           exactement selon la méthode et les proportions indiquées pour le « Dindonneau aux marrons ».
                            Oie braisée aux Navets. —
                           Procéder comme il est indiqué pour le « Canard aux Navets ». (Voir Canard.)  Oie au Raifort. — Braiser l’oie. — La
                           dresser ; l’entourer  de nouilles au beurre ou de riz au gras et arroser la garniture avec le  fonds de braisage,
                           réduit.  — Servir à part une sauce
                           Raifort à la crème. (Voir Sauces Anglaises.)  Oie à la mode de Visé. — Prendre une oie n’ayant pas encore pondu ;
                           la pocher dans un fonds blanc, avec ses abatis et 2 têtes d’ail.  Ensuite, la découper ; disposer les morceaux dans un sautoir ;  les arroser de graisse
                           d’oie et les laisser s’en imprégner jusqu’au  moment de servir.  Avec le fonds de cuisson, de la graisse d’oie, et une quantité  relative de
                           farine, préparer un Velouté épais ; le tenir en  dépouillement pendant une heure. Le lier
                           finalement avec 4 jaunes  d’œufs ; passer à l’étamine ; le mettre à
                           consistance normale en l’additionnant de crème et compléter
                           avec une forte cuillerée de purée d’ail cuite au lait.  Ajouter dans cette sauce les morceaux d’oie, égouttés, épongés, et les dresser
                           en timbale.    OIE
                           EN DAUBE, FROIDE 
  
                              Procéder selon
                           la méthode et les proportions indiquées dans la  formule « Dinde en Daube », en tenant
                           compte du poids de la pièce en  traitement pour régler le temps de cuisson.    |  |   |        Ballotines
                           de Caneton. — Désosser le caneton ; retirer  entièrement les chairs d’après
                           la peau ; dénerver ces chairs et les  hacher assez finement avec : le même poids de lard gras frais ;
                           moitié  de leur poids de rouelle de veau ; le tiers de leur poids de panade.  Piler le tout avec 15 grammes
                           de sel, une pincée de poivre ; un peu de  muscade ; ajouter 4 jaunes d’œufs ; passer
                           au tamis et mélanger à cette  farce : 100 grammes de Farce gratin de foie gras, 100 grammes de
                            champignons crus hachés et sautés au beurre.  Partager
                           cette farce en parties du poids de 60 grammes ; les  envelopper d’un morceau de la peau du Caneton d’abord,
                           et d’une  mousseline ensuite. Les ranger dans un sautoir ; les pocher avec un  fonds tiré de la carcasse
                           du Caneton. Au dernier moment, retireras  mousselines, et glacer les Ballotines. 
                            Les dresser en couronne ; disposer au milieu la garniture
                            adoptée, laquelle peut être de : Navets, Petits pois, Olives,  Choucroute, etc.  Caneton farci à la Bordelaise. — Procéder comme
                           pour  « l’oie à la bordelaise » en tenant compte de la différence de grosseur  de
                           la pièce pour proportionner les éléments.  Caneton
                           Chipolata. — Braiser le caneton et ajouter au  fonds, réduit : la quantité nécessaire
                           de sauce Demi-glace ; une  garniture Chipolata. Laisser mijoter le tout ensemble pendant quelques  minutes et dresser
                           la pièce avec la garniture autour.  Caneton
                           à la Choucroute. — Introduire dans le canard gros comme un œuf de beurre manié avec persil
                           et échalotes hachés.  Le faire colorer
                           au four ; le mettre ensuite dans une casserole  foncée pour braisage ; mouiller à hauteur avec deux
                           tiers de fonds de  veau, un tiers de vin blanc et braiser doucement jusqu’à cuisson  complète.  D’autre part, braiser un kilo de choucroute avec 250 grammes
                           de  lard de poitrine. Aux trois quarts de la cuisson, l’égoutter ; finir de  la cuire avec 2 décilitres
                           de jus de veau, un décilitre de vin blanc, et  jusqu’à complète réduction de ce mouillement.
                            Dresser le caneton ; l’entourer avec la
                           choucroute ; disposer sur  celle-ci, en bordure, le lard détaillé en rectangles ; servir à
                           part le  fonds de braisage réduit et additionné de sauce Demi-glace.  Variante de dressage. — Dresser la choucroute en bordure  sur le plat ; l’entourer
                           avec le lard détaillé en rectangles ; disposer  au milieu le canard tout découpé ; saucer
                           les morceaux avec le fonds de  braisage additionné de sauce Demi-glace.  Caneton à la Lyonnaise. — Braiser le caneton et finir le fonds en sauce
                           Demi-glace.  Dresser la pièce et l’entourer
                           de : petits oignons ; marrons  cuits au consommé, glacés, disposés en bouquets alternés,
                           oignons et  marrons.  Caneton poêlé
                           à la Menthe. — Introduire dans le caneton 30 grammes de beurre additionné d’une pincée
                           de menthe hachée ; le poêler.  Dresser ;
                           déglacer le fonds de poêlage avec un décilitre de jus  de veau clair et un peu de jus de citron. Passer
                           ce jus à la  mousseline ; lui ajouter une pincée de menthe hachée et le verser sur le  caneton.
                             Caneton
                           Molière. — Désosser le caneton ; le farcir de  400 grammes de Farce à gratin
                           de foie gras, additionnée de 300 grammes  de chair à saucisses fine passée au tamis, en disposant
                           deux rangées de  petites truffes dans le milieu de l’épaisseur de la farce.  Remettre la pièce en forme ; la recoudre ; l’envelopper dans
                           une  serviette comme une galantine et la pocher dans un fonds tiré de la  carcasse.  Avec une partie du fonds, préparer une sauce Madère ; l’additionner
                           d’une vingtaine de lames de truffes.  Avec l’autre
                           partie, passée, dégraissée et réduite, glacer le caneton au dernier moment.  Dresser, après avoir enlevé le fil de la couture et couvrir
                           avec la sauce Madère aux truffes.  Caneton
                           braisé aux Navets. — Colorer le caneton au  beurre ; le retirer de la casserole ; égoutter
                           le beurre ; déglacer avec  un peu de vin blanc ; réduire à fond ; ajouter 3 décilitres
                           de sauce  Espagnole, autant de fonds brun, un bouquet garni. Remettre le canard  dans cette sauce et le cuire doucement.  Dans le beurre réservé, faire colorer 400 grammes de
                           navets  tournés en forme d’olives allongées ; les saupoudrer d’une forte pincée  de
                           sucre et les sauter à feu vif pour les glacer.  Préparer
                           également 20 petits oignons à moitié cuits au beurre.  Lorsque le caneton est à moitié cuit, le changer de casserole ;  l’entourer
                           avec les navets et oignons, passer la sauce sur le tout et  compléter la cuisson au four.  Dresser la pièce avec les navets et oignons disposés autour.  Caneton à la Nivernaise. — Braiser le Caneton
                           comme  ci-dessus. Remplacer la garniture de navets par une même quantité de  carottes et d’oignons glacés ;
                           dresser avec la garniture en bouquets  autour de la pièce.  Caneton
                           aux Olives. — Braiser le caneton comme celui aux navets, en tenant la sauce courte et succulente.  Quelques minutes avant de servir, y ajouter 250 grammes d’olives
                           dénoyautées et blanchies.  Glacer le caneton
                           au dernier moment ; l’entourer avec olives et sauce.  Caneton
                           braisé à l’Orange. — On ne doit pas confondre ce  caneton avec celui qui est rôti
                           et servi également à l’orange : les deux  préparations sont bien distinctes. Au lieu d’oranges
                            on  peut employer des oranges bigarrades ; mais, dans ce cas, les
                           quartiers  de ces oranges ne sont pas employés comme garniture, à cause de leur  âcreté ;
                           on emploie simplement leur jus pour la sauce.  Colorer
                           le caneton au beurre ; le cuire très doucement ensuite  avec 4 décilitres de sauce Espagnole et 2 décilitres
                           de fonds brun ; en  poussant la cuisson assez avant pour pouvoir le détailler à la cuiller.  Le caneton étant cuit, le retirer ; dégraisser la sauce,
                           la  réduire très serrée et la passer à l’étamine ; lui ajouter le jus de  2 oranges
                           et celui d’un demi-citron pour la ramener à sa consistance  normale.  Compléter cette sauce avec le zeste d’une demi-orange et d’un  demi-citron, taillés
                           en fine julienne, fortement blanchis et bien  égouttés. Observer que, après l’addition des jus
                           d’oranges et de citron  et de la julienne de zeste, la sauce ne doit plus bouillir.  Glacer le caneton au dernier moment ; le dresser, le border de  quelques cuillerées
                           de sauce ; l’entourer de quartiers d’oranges parés à  vif et servir à part le reste
                           de la sauce.  Pâté chaud de Caneton.
                           — Rôtir le caneton en le tenant très saignant ; le découper en aiguillettes et en supprimer
                           la peau.  Foncer en pâte fine un moule à
                           charlotte, beurré ; masquer le  fond et les parois d’une couche de Farce gratin A, additionnée de
                            2 décilitres de sauce Demi-glace très réduite, par kilo de farce.  Sur la couche de farce du fond, ranger un lit d’aiguillettes de  caneton, de
                           champignons cuits émincés et de lames de truffes ; recouvrir  d’une couche de farce ; finir
                           de remplir le moule en alternant les  couches de farce, d’aiguillettes, etc.  Compléter par une couche de farce ; semer dessus une pincée de  thym et de laurier
                           pulvérisés ; fermer le pâté avec une mince abaisse de  pâte bien soudée sur les
                           bords et pratiquer une ouverture pour  l’échappement de la vapeur pendant la cuisson. — Cuire pendant une
                           heure  au four de chaleur moyenne.  Renverser le pâté
                           sur un plat en le sortant du four ; détacher le  fond ; le détailler en triangles et ranger ceux-ci
                           autour du pâté.  Napper la farce mise à nu avec quelques cuillerées de sauce Madère ;
                            poser au milieu un gros champignon cannelé, cuit, et l’entourer d’une  couronne de lames de truffes.  — Servir à part une sauce Madère.  Caneton aux Petits pois. — Faire revenir au beurre
                           15 petits oignons et 200 grammes de lard de poitrine, coupé en gros
                            dés et blanchi. Égoutter ; mettre le caneton à colorer dans le même  beurre ; égoutter
                           celui-ci dès que la coloration est obtenue.  Déglacer
                           avec un peu de fonds blanc ; ajouter 3 décilitres de  sauce Demi-glace claire ; trois quarts de litre
                           de petits pois frais ;  un bouquet garni ; le lard et les oignons ; cuire doucement le tout.  Dresser le caneton ; le couvrir avec la garniture et réduire
                           la sauce à la juste quantité nécessaire pour l’accompagnement.  Quenelles de Caneton Carignan. — Avec de la farce  Mousseline
                           de caneton, mouler de grosses quenelles à la cuiller, ou en  moules spéciaux, en les fourrant d’une purée
                           de filets de caneton  rouennais, additionnée d’une quantité égale de purée de truffes et
                            complétée avec un peu de sauce Demi-glace à l’essence de truffes.  Pocher ces quenelles pendant 20 minutes ; les égoutter ; les
                            dresser en couronne et verser au milieu une garniture de truffes  tournées en olives, chauffées dans une sauce
                           Madère à l’essence de  truffes.  Suprême
                           de Caneton. — Les suprêmes de caneton se lèvent comme ceux de volaille et peuvent se traiter de
                           même.  Cependant, en raison du changement de nature
                           de l’élément, et  quel que soit le mode adopté, la sauce doit être changée :
                           le caneton  n’admettant guère que les sauces brunes tirées de son fonds, ou celles  complétées
                           avec son fumet.  Les formules suivantes que l’on
                           trouvera à l’article Suprêmes sont celles qui s’adaptent le mieux au suprême de Caneton :
                           Agnès Sorel — à la Chimay — à l’Écossaise — à
                           la maréchale — à la Périgueux — au Vert-pré, etc.  Timbale de Caneton Mirabeau. — Dénoyauter la quantité
                            jugée nécessaire d’olives, selon les dimensions du moule employé ; les  remplir de farce
                           de volaille ; les pocher, les égoutter et laisser  refroidir.  Avec ces olives farcies, foncer un moule à charlotte grassement  beurré ; en les disposant
                           par rangées concentriques dans le fond et  superposées le long des parois du moule.  Masquer le fond et les parois d’une couche assez épaisse de farce  fine
                           de caneton ; remplir l’intérieur d’une garniture d’aiguillettes de  caneton rôti, tenu
                           très saignant ; de champignons et de truffes, liée  d’une sauce Salmis assez serrée, et froide.
                           Recouvrir d’une couche  de même farce et pocher la timbale
                           au bain-marie. — Lorsqu’elle est  sortie du bain, la laisser reposer suffisamment pour le tassement de  l’intérieur.
                            La démouler au moment et l’entourer d’un
                           cordon de sauce Salmis.  Nota.
                           — Cette timbale, qui tire sa  dénomination de son fonçage en olives, n’est pas absolument exclusive
                            au Caneton. Elle peut être garnie de pigeons, de ris de veau ou  d’agneau, etc. ; en modifiant naturellement
                           la farce et la garniture,  selon le genre et la nature de ce qui en constitue l’élément principal.  
                           _________________________ ▲   CANETON
                           ROUENNAIS     Sauf
                           dans le cas où il doit être servi froid à la cuiller, le  Rouennais ne se braise pas : il est poêlé
                           ou rôti et toujours tenu  saignant.  Lorsqu’il
                           doit être farci, la farce est ainsi préparée :  Faire revenir 125 grammes de lard gras frais avec une forte  cuillerée d’oignon haché ;
                           ajouter 250 grammes de foies de canard  escalopés, une pincée de persil haché, sel, poivre et pointe
                           d’épices.  Tenir les foies saignants et,
                           pour cela, il faut seulement les raidir. Laisser refroidir à moitié, piler et passer au tamis fin.  Aiguillettes de Rouennais à la Bigarrade. —
                           Poêler le caneton  en le tenant vert-cuit, et en comptant que le temps de cuisson, pour un  caneton de grosseur moyenne,
                           est de 20 minutes. — Détacher les filets  sur la longueur, chacun en 10 aiguillettes ; ranger
                           ces aiguillettes sur  un plat tiède.  Ajouter
                           quelques cuillerées de jus de veau au fonds de poêlage ;  laisser bouillir un instant ; passer ;
                           dégraisser et compléter comme il  est indiqué pour la sauce Bigarrade claire. (Voir Petites sauces
                           brunes.)  Couvrir les aiguillettes avec une partie
                           de ce fonds et servir le reste à part.  Nota. — Les Aiguillettes de Rouennais à l’orange se préparent de même ;
                           seulement, on les entoure de quartiers d’oranges parés à vif.  Aiguillettes de Rouennais aux Cerises. — Préparer les aiguillettes
                           comme ci-dessus. En même temps que le jus de veau, ajouter un filet de Madère au
                            fonds de poêlage. Dégraisser ; lier à l’arrow-root ; passer à la  mousseline et
                           ajouter, au dernier moment, 200 grammes de cerises  griottes dénoyautées.  Disposer les cerises autour des aiguillettes ; napper légèrement
                           celles-ci de fonds lié et servir le reste à part.  Aiguillettes
                           de Rouennais aux Truffes. — Poêler le caneton en le tenant vert-cuit.  Ajouter au fonds de poêlage un décilitre de vin de Chambertin et,  dans ce fonds, cuire
                           5 moyennes truffes pelées Réduire ensuite ;  dégraisser ; passer le fonds et l’ajouter
                           à une sauce Rouennaise tenue  un peu légère.  Lever
                           les aiguillettes de caneton ; escaloper les truffes ;  dresser sur un plat tiède, en alternant aiguillettes
                           et lames de  truffes. Masquer légèrement de sauce et servir à part le reste de  celle-ci.  Caneton Rouennais au Champagne. — Poêler le
                           caneton comme ci-dessus.  Ajouter au fonds 3 décilitres
                           de Champagne sec ; réduire ;  compléter avec un décilitre de fonds de veau lié et passer
                           à la  mousseline.  Dresser le caneton ;
                           servir le fonds à part, en saucière.  Caneton
                           Rouennais en Chemise. — Farcir le caneton comme  pour Rouennaise ; le brider en Entrée. L’introduire
                           ensuite dans une  vessie bien dégorgée ; ficeler l’ouverture de celle-ci, du côté du
                            croupion de la bête.  Envelopper ensuite la vessie
                           dans une serviette qui est ficelée  de même ; pocher très doucement, pendant 45 minutes environ,
                           dans un  fonds brun très corsé.  Pour
                           servir, retirer la serviette et laisser le caneton dans la vessie.  Envoyer à part une sauce Rouennaise.  Escalopes,
                           Filets et Suprêmes de Rouennais,  — Lever les suprêmes ; les escaloper en deux ou trois parties,
                           selon la grosseur du caneton.  Les aplatir légèrement ;
                           les parer ; les ranger dans un sautoir  grassement beurré ; les couvrir d’un papier également
                           beurré et les  pocher à sec, en les conservant très saignants.  Ces escalopes, dont l’unique raison d’être est la nécessité de  varier
                           les menus, admettent les mêmes garnitures que les aiguillettes ;  mais celles-ci leur sont préférables
                           sous tous les rapports.   Mousse et Mousselines de Caneton Rouennais. — Elles se  préparent selon
                           les proportions et modes divers des Mousses et  Mousselines de volaille ; mais elles n’admettent pas d’autre
                           sauce que  la sauce Rouennaise et la sauce Bigarrade, ni d’autres garnitures que :  quartiers d’oranges,
                           cerises, purées ou crèmes de légumes.  Caneton
                           Rouennais au Porto. — Rôtir le caneton à la casserole en le tenant vert-cuit, et le dresser.  Déglacer avec un décilitre et demi de Porto ; réduire
                           de moitié ;  ajouter ce déglaçage à 2 décilitres et demi de jus de caneton lié
                           à  l’arrow-root. — Servir ce jus à part.  Caneton Rouennais à la Presse. — Rôtir le caneton pendant 20 minutes ;
                           l’envoyer aussitôt à la table où il est ainsi traité :  Enlever les deux cuisses, qui ne sont pas servies.  Détailler les filets en fines aiguillettes ; les ranger l’une à
                           côté de l’autre sur un plat tiède ; les assaisonner.  Hacher la carcasse et la presser en l’arrosant de bon vin rouge.  Recueillir le jus, l’additionner d’un filet de cognac et en arroser les
                           aiguillettes.  Placer le plat sur un réchaud ;
                           bien chauffer sans laisser bouillir et servir immédiatement.  Caneton farci à la Rouennaise. — Farcir le caneton avec la  composition indiquée
                           à la Notice ; le rôtir à feu vif pendant 25 à  30 minutes, selon sa grosseur. —
                           L’accompagner d’une sauce Rouennaise.  S’il
                           est servi tout découpé : Détacher les cuisses ; les ciseler intérieurement ;
                           bien les assaisonner de sel et de poivre et les griller.  Détailler
                           les filets en fines aiguillettes ; les dresser de  chaque côté d’un plat long ; disposer au milieu
                           la farce retirée de  l’intérieur.  Placer
                           les cuisses grillées à chaque bout du plat.  Hacher
                           grossièrement la carcasse ; la presser en l’arrosant d’un verre de fine Champagne et d’un filet
                           de jus de citron.  Ajouter le jus recueilli à
                           la sauce Rouennaise et saucer légèrement les aiguillettes. — Servir à part le reste de la sauce.
                            Salmis de Caneton à la Rouennaise.
                           — Brider le caneton, après en avoir retiré la clavicule.  Le mettre dans un four rouge, où il ne doit rester que 8 minutes : soit 4 minutes
                           de chaque côté.   Si la chose est possible, le laisser refroidir pendant quelques minutes, ce qui permet de le détailler
                           plus facilement.  Avoir soin aussi de l’essuyer
                           parce que, généralement, la violence du calorique le noircit.  Détacher les cuisses ; les ciseler intérieurement et les griller.  Saupoudrer d’échalotes hachées, de gros sel écrasé
                           pas trop fin,  de poivre du moulin, de muscade et d’épices, un grand plat long, beurré.  Découper les filets en aiguillettes extrêmement fines, soit
                            15 dans chaque filet ; les ranger l’une à côté de l’autre sur le plat ;  les
                           saupoudrer du même assaisonnement mis dessous, sauf l’échalote.  Détacher les moignons restant des ailes, ainsi que la petite  partie qui reste de la peau
                           de l’estomac ; les assaisonner et les  griller comme les cuisses.  Hacher grossièrement la carcasse ; la presser en l’arrosant d’un  demi-verre
                           de vin rouge, et arroser les aiguillettes avec le jus  recueilli.  Au
                           moment de servir, disposer sur celles-ci quelques petits  morceaux de beurre ; chauffer un instant sur le fourneau ;
                           mettre  ensuite le plat à four très chaud ou le présenter à la salamandre pour  que le glaçage
                           soit instantané.  Retirer le plat dès
                           que les aiguillettes commencent à se plisser  sur les bords ; ranger les cuisses grillées à chaque
                           bout du plat et les  deux moignons, avec la peau de l’estomac, au milieu. — Servir  immédiatement.  Soufflé de Caneton Rouennais. — Poêler
                           le caneton en le tenant vert-cuit.  Lever les suprêmes
                           et les tenir au chaud. Couper les os de la  carcasse avec de gros ciseaux, de façon à ce que celle-ci figure
                           une  sorte de caisse.  Avec le foie du caneton, la chair
                           crue d’un autre demi-caneton un  blanc d’œuf et 100 grammes de foie gras cru, préparer une farce
                            mousseline.  Emplir la carcasse avec cette farce, de
                           façon à reformer la pièce  dans sa forme primitive ; l’entourer d’une bande de fort
                           papier beurré  pour éviter toute déformation ; pocher doucement, à couvert, pendant  20 minutes.
                            Avec un peu de farce réservée, additionnée
                           du même poids de purée  de foie gras, garnir des croûtes de tartelettes ; les pocher en même
                            temps que le Soufflé.   Dresser la pièce juste au moment ; l’entourer avec les tartelettes ; placer
                           sur chacune de celles-ci une escalope de suprême.  Servir
                           à part une sauce Rouennaise.        Aiguillettes
                           de Caneton à l’Écarlate. — Poêler un caneton  rouennais jusqu’à ce qu’il
                           soit juste cuit ; le laisser refroidir dans  son fonds. Lever ensuite les filets ; en retirer la peau et les  détailler
                           en aiguillettes. Chaudfroiter celles-ci à brun ; les décorer  aux truffes et lustrer à la gelée.
                            Apprêter le même nombre de tranches de
                           langue écarlate, ayant la  forme et les dimensions des aiguillettes de caneton ; les glacer à la  gelée.
                            Avec la chair des cuisses et les débris, préparer
                           une Mousse ; la  mouler dans un plat creux carré. Lorsqu’elle est bien prise, dresser  dessus les aiguillettes
                           de caneton et les tranches de langue, en les  alternant. Recouvrir le tout d’une couche de gelée limpide.  Aiguillettes de Caneton Saint-Albin. — Poêler
                           un caneton rouennais et détailler les aiguillettes comme ci-dessus.  Masquer celles-ci de farce gratin, additionnée en quantité égale  de purée de
                           foie gras, de gelée fondue et d’un petit verre de cognac  flambé.  Laisser raffermir la farce ; puis, chaudfroiter à brun ces  aiguillettes farcies ;
                           les décorer en mosaïque, avec blanc d’œuf dur,  zeste d’orange blanchi et langue bien rouge.
                            Décorer de lames de truffes le fond d’un
                           moule à dôme chemisé de  gelée bien limpide ; dresser les aiguillettes dedans, debout le long
                           des  parois et la pointe en bas.  Garnir le milieu d’une
                           Mousse faite avec les cuisses et débris du  caneton et laisser prendre. Démouler au moment sur un tampon rond
                           posé  sur le plat de service ; entourer de croûtons de gelée ; piquer sur le  dôme un
                           hâtelet de truffes de grosseur graduée et glacées.  Caneton glacé aux Cerises, dit Montmorency. — Rôtir le caneton en le tenant
                           saignant.  Lorsqu’il est bien froid, enlever l’estomac
                           et retirer les os, de  façon à former une caisse avec la carcasse. Diviser les filets chacun  en 8 aiguillettes ;
                           les chaudfroiter à brun et les décorer aux truffes. 
                            Emplir la carcasse d’une Mousse faite avec les débris
                           de chair  foie gras et le foie du caneton, en la faisant bomber selon la forme  naturelle de l’estomac du canard.  Lustrer à la gelée et mettre au rafraîchissoir pour
                           raffermir la Mousse.  Lorsque celle-ci est un peu ferme,
                           ranger les escalopes  chaud-froitées dessus. — Dresser la pièce dans un plat creux carré ;
                            l’entourer de cerises griottes dénoyautées, pochées au vin de Bordeaux,  froides, et les couvrir
                           de gelée au fumet de caneton.  Caneton à
                           la Cuiller. — Braiser le caneton dans un fonds au Madère et le tenir très cuit.  Le mettre dans une terrine pouvant le contenir juste ; le couvrir  avec le fonds
                           de braisage passé à la serviette et suffisamment  additionné de gelée pour qu’il en soit
                           bien couvert. — Laisser  refroidir. Au moment de servir, dégraisser le dessus de la terrine comme  il est indiqué
                           pour la « Terrine de Poularde » ; dresser sur serviette.  Caneton Lambertye. — Procéder exactement comme il est  indiqué
                           pour la « Poularde Lambertye », en remplaçant la Mousse de  volaille par une Mousse de caneton
                           et en chaudfroitant les aiguillettes à  brun.  Caneton
                           glacé aux Mandarines, dit aussi à la Japonaise. — Poêler un caneton rouennais et le laisser
                           refroidir dans son fonds.  Lorsqu’il est bien
                           froid, le parer d’aplomb ; le lustrer à la gelée et le dresser sur un tampon bas placé sur
                           un plat long.  L’entourer de mandarines vidées,
                           remplies de Mousse froide, faite  avec des foies de caneton et du foie gras. Alterner les mandarines de  gelée, additionnée
                           du fonds de poêlage et du jus des quartiers retirés  des mandarines, moulée dans de petits moules à
                           darioles  Mousse de Caneton Rouennais.
                           — À cette seule différence  que la chair de caneton est ici l’élément principal, l’apprêt
                           et les  proportions de cette Mousse sont les mêmes que pour la Mousse de  volaille, et il en est de même pour
                           le moulage. (Voir aussi la formule  initiale, Série des Préparations froides, Chapitre des Garnitures.)
                            Caneton à la Sévillane.
                           — Désosser l’estomac du caneton ; le garnir d’une farce composée de : 100 grammes
                           de farce gratin, autant  de farce mousseline, un décilitre de
                           purée de tomate très réduite et  100 grammes de foie gras cru coupé en gros dés. Brider
                           le caneton ;  l’envelopper dans une mousseline ; le pocher pendant une heure dans un  bon fonds.  Après cuisson, resserrer la mousseline et le laisser refroidir dans
                           la cuisson.  Déballer la pièce ;
                           enlever l’estomac ; le détailler en  aiguillettes ; remettre celles-ci en place sur la farce et napper
                           la  pièce de sauce Chaud-froid au Xérès. Lustrer à la gelée ; dresser dans  une coupe
                           ovale ou dans un plat creux carré dont le fond sera garni  d’une couche de gelée prise ; entourer
                           la pièce de grosses olives  d’Espagne dénoyautées, farcies à la purée de foie gras,
                           et les couvrir à  moitié de gelée.  Soufflé
                           froid de Caneton à l’orange. — Procéder comme pour  le Caneton aux cerises, à cette
                           différence que les aiguillettes sont  utilisées pour la préparation de la Mousse, au lieu d’être
                            chaudfroitées.  Dresser la pièce dans
                           un plat carré, sur une couche de gelée  prise au fond du plat ; l’entourer de quartiers d’oranges
                           parés à vif et  couvrir ceux-ci de gelée au jus de bigarrade, additionnée de 2 petits  verres
                           de curaçao par litre de gelée.  Terrine
                           de Caneton Rouennais à la Gelée. — Préparer  d’abord la farce suivante : Faire
                           fondre dans une poêle 100 grammes de  lard gras coupé en petits dés ; y ajouter 50 grammes
                           de beurre, chauffer  assez fortement et sauter, ou plutôt simplement raidir dans  cette graisse 250 grammes
                           de foies de canard assaisonnés de sel et de  poivre, saupoudrés d’une demi-cuillerée d’oignon
                           haché et d’une pincée  de thym et laurier pulvérisés. Laisser à peu près refroidir
                           et passer au  tamis.  Désosser l’estomac
                           d’un caneton rouennais, ainsi que le dos, jusqu’aux cuisses, et supprimer le croupion.  Le garnir avec la farce préparée ; le brider en entrée et
                           le  mettre dans une terrine pouvant le contenir juste. L’arroser simplement  d’un verre de cognac ; couvrir
                           d’une barde de lard ; fermer la terrine ;  cuire au bain-marie, au four, pendant 40 minutes.  Avec la carcasse du caneton et du fonds de veau corsé, apprêter
                           4 décilitres d’excellente gelée.  En
                           sortant le caneton du four, le couvrir avec cette gelée et laisser refroidir. 
                            Au moment de servir, dégraisser la terrine à
                           l’eau bouillante,  comme il est expliqué pour la « Terrine de poularde » et la dresser
                           sur  un plat long couvert d’une serviette.  Timbale
                           de Caneton Voisin. — Rôtir un caneton rouennais en le tenant saignant ; le laisser refroidir et
                           lever les filets.  Avec la carcasse, préparer
                           une sauce Salmis ; la lier à la gelée comme une sauce Chaud-froid.  Détailler les filets en escalopes ; enrober celles-ci de cette sauce Salmis
                           et laisser prendre.  Faire prendre une couche de sauce
                           au fond d’une croûte de  timbale ; sur cette sauce, ranger une partie des escalopes  chaudfroitées,
                           en les alternant de lames de truffes ; recouvrir d’une  légère couche de gelée.  Recommencer un rang d’escalopes et de lames de truffes, une couche
                           de gelée et ainsi de suite.  Compléter
                           par une couche de gelée un peu plus épaisse ; tenir ensuite au frais jusqu’au moment de servir.  Nota. — Cette vieille et  excellente Entrée
                           froide n’est en somme qu’un Salmis froid, dont la  méthode peut être appliquée à tous
                           les gibiers susceptibles d’être  apprêtés en Salmis. C’est la plus simple, et certainement
                           la meilleure  façon de les servir froids.   
  |   |   |  |   | Le foie gras entier destiné à être
                           servi chaud, doit être bien paré  d’abord, puis clouté de truffes crues qui, au préalable,
                           auront été  pelées, coupées en quartiers, assaisonnées de sel et de poivre, raidies  avec
                           un verre de cognac et une feuille de laurier, et refroidies dans  une terrine hermétiquement close.  Lorsque le foie gras est clouté avec les truffes ainsi préparées,
                            il est entouré de minces bardes de lard ou d’une crépine de porc, et il  est tenu pendant quelques heures
                           dans une terrine bien close avant  d’être mis en cuisson.  La meilleure manière de le traiter, lorsqu’il doit être servi  entier et chaud, c’est
                           de le cuire dans une pâte qui absorbe la graisse  en excès, au fur et à mesure qu’elle fond. —
                           On procède ainsi :  Faire deux abaisses
                           ovales en pâte à pâté, un peu plus grandes que le foie.  Sur l’une de ces abaisses, disposer le foie enveloppé de bardes  et, si cela se peut,
                           l’entourer de truffes moyennes pelées ; poser une  demi-feuille de laurier sur le foie ; mouiller les
                           bords de l’abaisse ;  recouvrir avec la seconde abaisse ; souder et replier en bourrelet  régulier
                           les bords des deux abaisses.  Dorer le dessus ;
                           rayer ; pratiquer une ouverture sur le milieu  pour l’échappement de la vapeur pendant la cuisson et, s’il
                           s’agit d’un  foie moyen, cuire à four de bonne chaleur ordinaire pendant 40 à  45 minutes.
                            Servir tel quel et envoyer à part la garniture
                           adoptée.  Service : À la
                           salle, le Maître d’hôtel détache le dessus de la croûte, tout autour du foie, et il enlève
                           cette croûte.  Il découpe alors le foie
                           à la cuiller, le dresse sur les assiettes, et l’entoure de la garniture indiquée sur le menu.  Nota. — Je ne suis pas partisan de  cuire
                           le foie gras en terrine quand il doit être servi chaud. La  méthode que j’indique ci-dessus me semble bien
                           préférable dans tous les  cas, et quelle que soit la garniture adoptée. 
                            Je ne saurais trop recommander d’accompagner le foie
                           gras  chaud d’une garniture de nouilles, de lasagnes, de macaroni ou de riz.  Ces pâtes doivent être blanchies
                           comme à l’ordinaire et finies à la  crème ; cet accompagnement rend le foie gras plus agréable
                           au goût et  elles en facilitent la digestion.  En
                           dehors des pâtes indiquées ci-dessus, les meilleures  garnitures du foie gras chaud sont les truffes, entières
                           ou en lames, ou  une Financière. Comme sauce brune, une sauce Madère convient bien, à  condition d’être
                           très fine et peu forcée en Madère.  Une
                           glace légère de veau ou de volaille, beurrée et  additionnée d’un peu de vieux Sherry ou
                           de vieux Porto, convient mieux  encore. Une sauce Hongroise au Paprika, ou une excellente sauce Suprême  peuvent être
                           également admises, si elles se trouvent en rapport avec la  garniture.  En général on préfère les foies d’oie pour les  préparations
                           chaudes, tandis que ceux de canard sont réservés pour les  conserves ou le froid.  Indépendamment de son rôle en tant qu’Entrée spéciale,
                           le  foie gras tient, comme élément de garniture, un grand rôle dans le  travail de la cuisine. (A. E.) Foie gras en Caisses. — Tailler en gros dés,
                           et en quantité  égale, foie gras cuit et truffes. Lier ce salpicon d’une sauce  Demi-glace au Madère,
                           corsée ; en garnir aux deux tiers des caisses en  papier beurrées ou huilées, et séchées
                           au four. Compléter chaque caisse  par une escalope ronde de foie gras cru, de même diamètre que la caisse,
                            sautée au beurre, et une lame de truffe sur chaque escalope.  Entourer d’un cordon de jus de veau.  Foie
                           gras en Cocotte. — Choisir un foie bien ferme ; le clouter de truffes 12 heures à l’avance.
                            Le raidir au beurre dans une sauteuse ; le mettre
                           ensuite dans  une cocotte en terre bien chaude ; puis, déglacer la sauteuse avec  essence de truffes et vin blanc ;
                           ajouter du jus de veau pour faire un  décilitre en tout et passer ce fonds sur le foie.  Fermer la cocotte ; luter le couvercle et pocher à four très doux
                           pendant une heure environ.  — Servir tel quel
                           et envoyer en même temps une sauce Madère à l’essence de truffes.  Côtelettes, Croquettes et Cromesquis de Foie gras. — La
                            préparation de l’appareil, dont le foie gras est l’élément principal, se  fait selon les
                           proportions indiquées pour les « Croquettes de  volaille ». (Voir Hors d’œuvre
                           chauds.)  Le traitement de ces différents
                           articles est le même que celui des Côtelettes, Croquettes, etc., de volaille. 
                            Foie gras cuit dans une Brioche (dit
                           à la Strasbourgeoise).  — Clouter le foie de truffes ; le tenir pendant quelques heures dans  une terrine
                           close, comme il est dit ci-dessus. Ensuite, l’envelopper de  bardes ; le mettre à pocher pendant 20 minutes
                           au four de chaleur  moyenne et le laisser refroidir.  Foncer
                           un moule à timbale beurré, de dimensions proportionnées à  la grosseur du foie, avec une abaisse
                           très épaisse de pâte à brioche  commune, sans sucre.  Placer le foie gras debout dans le moule, qu’il doit remplir ou à  peu près ;
                           fermer la timbale avec une abaisse de même pâte ; faire une  ouverture sur le milieu ; entourer le haut
                           du moule d’une bande de fort  papier beurré pour empêcher la pâte de déborder, et laisser
                           celle-ci se  développer par la fermentation, en tenant le moule dans un endroit assez  chaud.  Cuire ensuite au four de bonne chaleur moyenne jusqu’à ce qu’une
                           aiguille, enfoncée dans le centre, en ressorte nette.  —
                           Servir tel quel, avec l’une des garnitures ordinaires du foie  gras ; mais le plus souvent, le foie gras ainsi
                           préparé, est servi  froid.  Variante.
                           — Le foie gras étant préparé  comme il vient d’être dit, le parer en forme de boule ;
                           le placer au  milieu d’une abaisse de pâte à brioche, sans sucre, avec ses parures  autour. Souder l’abaisse
                           en forme de bourse ; la déposer dans un moule à  brioche cannelé ; placer dessus, en l’enfonçant
                           assez profondément, un  morceau de brioche roulé en virgule, de façon à figurer exactement une
                            brioche à tête ; laisser fermenter pendant un quart d’heure ; dorer et  cuire à four
                           chaud.  Escalopes de Foie gras Périgueux.
                           — Couper, sur un foie  gras cru, des escalopes du poids de 70 grammes environ ; les assaisonner  de sel et
                           de poivre ; les tremper dans de l’œuf battu ; les rouler dans  de la truffe, crue autant que possible
                           et hachée finement ; appuyer  celle-ci avec la lame du couteau. — Sauter au beurre clarifié et au
                            moment, les escalopes ainsi préparées.  Les
                           dresser en couronne et verser au milieu une sauce Madère à l’essence de truffes.  Escalopes de Foie gras Ravignan. — Sur une abaisse de pâte
                            à brioche, sans sucre, ayant 7 à 8 millimètres d’épaisseur, tailler  20 ronds
                           avec un emporte-pièce uni de 7 centimètres de diamètre.  Ranger 10 de ces ronds sur une plaque ; les garnir d’une couche de farce de volaille, en laissant un petit espace sur les bords.  Sur cette farce, placer une large lame de truffe ; une rondelle  de foie gras
                           sur la truffe ; une nouvelle lame de truffe sur le foie ;  une couche de farce pour finir et couvrir avec les 10 autres
                           ronds de  pâte.  Souder et appuyer ceux-ci avec
                           le dos d’un coupe-pâte rond ;  dorer ; cuire à four chaud pendant un quart d’heure et dresser
                           sur  serviette en sortant du four.  — Servir à
                           part une sauce Périgueux.  Escalopes
                           de Foie gras Talleyrand. — Apprêter : 1o une
                           croûte cuite à blanc, dans un cercle à flan de 16 centimètres de diamètre ; 2o une garniture de macaroni à la Talleyrand (voir Garniture Talleyrand)
                            suffisante pour garnir la croûte ; 10 escalopes de foie gras taillées  en ovales, assaisonnées,
                           passées dans la farine et sautées au beurre.  Dresser
                           les escalopes dans la croûte, en couronne, en les alternant de larges lames de truffes.  Mettre le macaroni au milieu, en le disposant en dôme ;  saupoudrer de fromage
                           râpé ; glacer vivement et dresser la croûte sur  serviette en la sortant du four.  — Servir à part un jus de veau lié, ou une glace de
                           volaille claire à l’essence de truffes, bien beurrée.  Foie gras à la Financière. — Clouter de truffes un foie  d’oie
                           bien ferme ; l’assaisonner ; l’envelopper de bardes et le mettre  dans une casserole étroite,
                           sur un fonds de braise mouillé au Madère.  Couvrir ; cuire doucement pendant trois quarts d’heure,
                           en arrosant  souvent.  Au moment de servir, retirer
                           les bardes ; dresser ; entourer  d’une garniture à la Financière, additionnée du fonds
                           de braisage passé,  dégraissé et réduit.  Foie gras au Paprika. — Traiter le foie comme ci-dessus, mais sans le clouter de truffes,
                           et après l’avoir fortement assaisonné de Paprika.  Le dresser dans une terrine ovale, chaude ; réduire le fonds de  braisage, passé et dégraissé ;
                           l’ajouter dans une sauce Hongroise  courte. Napper légèrement le foie de sauce et servir à part
                           le reste de  celle-ci.  Foie gras Périgord.
                           — Clouter de truffes un foie très ferme ; l’assaisonner ; le mettre dans une terrine avec :
                           une feuille de laurier ; 12 moyennes truffes pelées ;
                           un verre de fine Champagne ; le laisser mariner pendant 6 heures.  Ensuite, l’envelopper de bardes et le braiser au Madère. Aux  trois quarts de sa cuisson,
                           le mettre dans une terrine ovale après en  avoir retiré les bardes ; l’entourer avec les truffes
                           qui ont mariné en  même temps ; ajouter un décilitre de jus de veau corsé et le fonds de 
                           braisage, dégraissé et réduit ; couvrir la terrine et luter le  couvercle ; finir de cuire
                           pendant 20 minutes au four de chaleur  modérée.  — Servir tel quel.  Foie
                           gras à la Sainte-Alliance. — Mettre dans une terrine  un beau foie gras assaisonné ; l’entourer
                           de grosses truffes pelées ;  mouiller au Champagne sec et pocher doucement.  — Servir tel quel.  Soufflé
                           de Foie gras. — Passer au tamis fin : 300 grammes  de foie gras et 100 grammes de truffes, crus ;
                           300 grammes de chair de  volaille crue pilée avec 3 blancs d’œufs.  Mélanger les trois éléments dans un sautoir ; assaisonner ;
                            travailler la composition sur glace et lui incorporer, petit à petit,  3 décilitres de crème épaisse
                           et bien fraîche. Compléter, finalement,  avec 4 blancs d’œufs montés en neige très
                           ferme.  Dresser en casserole à Soufflé,
                           beurrée ; pocher au bain-marie, à couvert, pendant 30 à 35 minutes.  — Servir à part une sauce Madère à l’essence
                           de truffes.    Subrics de Foie gras. — Voir cette formule à la Série
                           des Hors-d’œuvre chauds.  Timbale
                           de Foie gras à l’AIsacienne. — Préparer une croûte cuite à blanc dans un moule
                           à Pâté chaud historié.  Garnir
                           le fond et les parois d’une couche de farce gratin,  additionnée d’un quart de purée de foie gras.
                           Tenir la timbale à  l’entrée du four.  Au
                           moment de servir, verser dans la timbale un ragoût d’escalopes  de foie gras poché au Madère, de
                           truffes et champignons en lames, lié à  la sauce Madère. Compléter par un décor composé
                           d’un gros champignon  cannelé entouré de lames de truffes.  Variante. — La Timbale à l’Alsacienne se  garnit aussi
                           de la façon suivante : Disposer dedans, en les alternant,  des couches de nouilles à la crème, d’escalopes
                           de foie gras sautées au  beurre au moment, de champignons et de truffes en lames. Finir par une couche de nouilles et, sur celles-ci, semer des nouilles crues sautées au beurre au moment.
                            — Servir en même temps une sauce Suprême
                           à l’essence de truffes.  Timbale
                           de Foie gras Cambacérès. — Foncer un moule à dôme, beurré, avec des anneaux
                           de gros macaroni poché, tenu un peu ferme.  Ces
                           anneaux seront taillés d’un demi-centimètre d’épaisseur, et  l’intérieur sera
                           rempli de purée de truffes liée avec un peu de farce de  volaille. Lorsque le
                           moule  est foncé : tapisser l’intérieur d’une couche de farce de volaille  additionnée
                           de purée de truffes ; le mettre à four doux pendant quelques  minutes pour pocher la farce.  Réduire de moitié 2 décilitres de sauce Béchamel,
                           additionnée de  3 cuillerées d’essence de volaille et d’autant d’essence de truffes ;
                            mélanger à cette sauce 250 grammes de macaroni poché, divisé en tronçons  de 3 centimètres
                           de longueur, et environ un décilitre de purée de  truffe et de purée de foie gras tirée des parures.
                           — Bien mélanger le  tout.  Garnir la timbale
                           avec ce macaroni, disposé par couches,  alternées d’épaisses escalopes de foie gras poché
                           au Madère et de lames  de truffes. Compléter la timbale par une couche de farce ; la pocher au  bain-marie,
                           en comptant 45 minutes pour un moule de la contenance d’un  litre.  Laisser reposer pendant quelques minutes avant de démouler, puis  renverser la timbale sur
                           un plat rond et l’entourer d’un cordon de sauce  Périgueux.  — Servir à part une saucière de même sauce.  Timbale de Foie gras Cussy. — Préparer une croûte
                           à blanc dans un moule à pâté rond, bas, et à bords évasés.  Garnir le fond et les parois d’une couche de farce de volaille ;
                           pocher cette farce à l’entrée du four.  Disposer
                           le long des parois, une couronne d’escalopes de foie  gras, parées rondes et sautées au beurre, en les
                           alternant de tranches  de langue écarlate parées de même.  Disposer au milieu une garniture de champignons, rognons de coq,  truffes en olives, liée
                           à la sauce Madère, et dressée en pyramide.  Compléter par une couronne de belles crêtes,
                           placée entre le turban  d’escalopes de foie gras et la garniture.  — Servir à part une sauce Madère. 
                            Timbale de Foie gras Montesquieu. —
                           Étaler sur une feuille  de papier beurré une couche de farce de volaille, en lui donnant une  épaisseur
                           bien égale d’un demi-centimètre. Humecter la surface avec du  blanc d’œuf ; saupoudrer
                           de truffe finement hachée ; appuyer celle-ci  avec la lame d’un couteau et pocher à l’étuve.
                            Laisser refroidir ; détailler ensuite cette
                           plaque de farce avec  un emporte-pièce uni de 3 centimètres de diamètre. Avec ces ronds de  farce,
                           garnir le fond et les parois d’un moule à charlotte, beurré, en  plaçant le côté truffé
                           dessous pour qu’il apparaisse au démoulage.  Tapisser
                           ensuite l’intérieur d’une couche de farce de volaille,  additionnée d’un quart de purée
                           de foie gras et tenue un peu ferme.  Garnir la timbale
                           d’escalopes de foie gras et de lames de truffes  liées d’une sauce Madère serrée, froide.
                           Recouvrir d’une couche de  farce ; pocher la timbale au bain-marie pendant 50 minutes ; la laisser  reposer
                           pendant quelques minutes en la sortant du bain.  La
                           démouler au moment et l’entourer : d’un cordon de sauce  Madère ; d’une bordure
                           de petits rectangles de foie gras sautés au  beurre au moment.  — Servir à part une sauce Madère.  Variante. — La formule ci-dessus est  celle qui était pratiquée
                           autrefois, et que nous avons donnée dans la  première Édition de cet ouvrage. Depuis quelques années,
                           elle a été  ainsi modifiée :  1o Foncer la timbale de la façon indiquée, avec des ronds de farce
                           pochée.  2o
                            Remplacer la garniture d’escalopes de foie gras et truffes liées à la  sauce Madère, réduite,
                           par un Parfait de foie gras aux truffes, coupé en  très gros dés et lié avec juste la quantité
                           nécessaire de farce  Mousseline de volaille.  3o Quand la timbale est démoulée, l’entourer simplement
                           d’un cordon de sauce Hongroise au Paprika, bien rosée.  — Servir à part une saucière de même sauce.  Tourte de Foie gras à l’Ancienne. — Détailler
                           un foie gras  cru en escalopes régulières ; les assaisonner et les mariner au cognac  avec le même
                           nombre de lames de truffes crues.  Ajouter, à
                           600 grammes de chair à saucisses très fine, les parures du foie passées au tamis et 100 grammes
                           de truffes hachées.  Garnir une abaisse ronde,
                           faite en pâte à pâté, avec la moitié de cette
                            farce, en laissant un espace de 4 centimètres sur les bords ; ranger  dessus les escalopes de foie gras
                           et les lames de truffes ; étaler le  reste de la farce sur celles-ci ; couvrir avec une seconde abaisse de
                            pâte.  Souder les deux abaisses ; mouiller
                           les bords et entourer d’une  bande de feuilletage. Chiqueter le tour ; dorer et cuire pendant  45 minutes
                           au four de chaleur moyenne.  En sortant la tourte du
                           four, détacher Rabaisse du dessus avec la  pointe d’un couteau et arroser la garniture de la tourte de sauce
                            Madère, serrée.  Foie gras truffé
                           au Madère. — Pratiquer une douzaine  d’incisions sur un beau foie, bien ferme ; introduire
                           dans chacune un  morceau de truffe coupé en biais, en l’enfonçant dans le foie.  Envelopper celui-ci de bardes très minces ; le déposer dans une
                            casserole, pouvant le contenir juste, foncée de rouelles de carotte et  d’oignon, d’échalotes émincées,
                           de pelures de champignons et bouquet  garni.  Mouiller
                           de deux tiers de fonds de veau et d’un tiers de Madère ;  en quantité voulue pour que le foie en
                           soit presque couvert. — Pocher  au four pendant 40 minutes.  Égoutter alors le foie ; retirer les bardes et le tenir au chaud,  cloché. Passer et dégraisser
                           la cuisson ; la réduire des deux tiers ; y  ajouter 2 décilitres de sauce Demi-glace ; réduire
                           encore jusqu’à ce  que la sauce soit très serrée. Ramener cette sauce à sa consistance 
                           normale, en l’additionnant de Madère, hors du feu.  Remettre
                           le foie dans cette sauce ; le tenir ensuite sur le côté du feu pendant 7 à 8 minutes, sans
                           laisser bouillir.  Dresser ; napper le foie avec
                           une partie de la sauce et servir le reste à part.   _________________________________________▲       Aspic
                           de Foie gras. — Chemiser de gelée un moule à douille, uni ou historié ; le décorer
                           avec blanc d’œuf poché et truffe.  Le
                           garnir de rectangles de foie gras cuit, bien parés, disposés  en rangées à plat ou légèrement
                           chevalées, en les alternant de couches  de gelée. On peut aussi remplacer les rectangles par de jolies coquilles
                            de foie gras levées à la cuiller.  Foie
                           gras du Gastronome. — Détailler en petits rectangles un Parfait de foie gras. Napper la moitié
                           de ces rectangles de sauce Chaud-froid à la crème ;
                           décorer les autres avec des détails de truffe et les fixer avec quelques gouttes de gelée fondue.  Chemiser de gelée un moule ayant la forme d’un gros œuf ;
                           le  foncer avec les rectangles de parfait en les alternant ; finir de  remplir le moule avec une Mousse de foie gras.
                            Démouler sur un tampon légèrement
                           creusé et façonné en forme de nid, avec du beurre ramolli poussé au cornet.  Entourer de beaux croûtons de gelée.  Variante. — Parer en forme d’œuf un  Parfait
                           de foie gras ; le masquer de sauce Chaud-froid au Paprika ; le  décorer à volonté et lustrer
                           à la gelée.  Préparer un croûton
                           de grosseur en rapport avec l’œuf simulé ; le  façonner en forme de coussin et le masquer d’une
                           sauce Chaudfroid de  couleur différente. Imiter les cordons du coussin avec du beurre ramolli  poussé à
                           la poche munie d’une petite douille cannelée et le poser sur  le plat de service.  Disposer dessus l’œuf glacé ; l’entourer de belles truffes
                           cuites au Madère et lustrées à la gelée.  Foie gras au Paprika. — Parer un beau foie gras frais ; le  saler ; le saupoudrer
                           d’une cuillerée à café de Paprika ; le mettre  dans une casserole avec un gros oignon d’Espagne
                           émincé, semé dessus, et  une petite feuille de laurier. — Cuire au four pendant une demi-heure.
                            Déposer ensuite le foie dans une terrine ovale,
                           en ayant soin de  bien enlever tout fragment d’oignon ; le couvrir avec sa graisse ; finir  d’emplir
                           la terrine avec de la gelée et laisser refroidir.  Tenir
                           au frais jusqu’au moment de servir.  Nota.
                           — À Vienne, où ce foie gras  est communément servi comme Hors-d’œuvre avec des pommes
                           de terre cuites  au four, on ne retire pas l’oignon. On laisse refroidir le foie dans la  terrine où il a cuit,
                           avec toute si graisse, et on le sert ainsi, très  froid.  Ce
                           renseignement m’a été communiqué par madame Katinka. (A. E.)  Escalopes de Foie gras à la Maréchale. — Sur une terrine
                           de foie gras bien ferme, tailler le nombre voulu d’escalopes et leur donner une forme ovale.  Avec les débris de la terrine, préparer un appareil à « Pain
                           de  foie gras » ; masquer les escalopes avec cet appareil en le lissant en  forme de dôme. Napper les
                           escalopes, ainsi garnies, de sauce Chaud-froid  à la crème ; les décorer d’une lame de truffe
                           et les lustrer à la  gelée.   Mouler, avec de la purée de foie gras, des boules ayant la  grosseur et la forme
                           d’un bigarreau ; mettre dans le centre une petite  boule de truffe pour simuler le noyau du fruit ; les enrober
                           de sauce  Chaud-froid de couleur rouge brun.  Les glacer
                           ensuite à la gelée.  Dresser les escalopes
                           autour d’un tampon rond, posé sur un plat  bien froid ; disposer les bigarreaux de foie gras en pyramide
                           sur le  tampon et border le plat de croûtons de gelée.  Mousse de Foie gras. — Pour la préparation de l’appareil et le moulage
                           de cette Mousse, voir les formules initiales, Série des Préparations froides, Chapitre des Garnitures.
                            Mousselines de Foie gras. —
                           L’appareil est le même que  celui de la Mousse. Ces Mousselines se moulent dans des moules à œufs,
                           à  quenelles, ou autres du même genre. Selon les circonstances, elles sont  simplement glacées à
                           la gelée ou enrobées de sauce Chaud-froid. (Voir Préparations froides comme ci-dessus.)  Pain de Foie gras. — Sur un foie gras braisé
                           au Madère et bien froid, prélever quelques escalopes et les mettre de côté.  Dégraisser et passer le fonds de cuisson du foie ; l’additionner
                            de la même quantité de cuisson de truffes et d’un petit verre de fine  Champagne ; réduire
                           de moitié ; lier ce fonds avec 4 jaunes d’œufs et le  monter avec 200 grammes de beurre
                           fin, en procédant comme pour une  sauce Hollandaise.  Compléter
                           avec une noisette grillée, écrasée ; 2 feuilles de  gélatine et, quand cette composition
                           n’est plus que tiède, lui  incorporer le reste du foie, passé au tamis, et sans trop travailler la  composition.
                            Chemiser de gelée un moule à charlotte,
                           le décorer aux truffes ;  le remplir avec la composition préparée, disposée par couches alternées
                            des escalopes réservées et de lames de truffes. Finir de remplir le  moule par une couche de gelée ;
                           le tenir au rafraîchissoir jusqu’à  l’instant du service.  Démouler au moment et border le plat de croûtons de gelée.  Pain de Foie gras en Bellevue. — Préparer
                           la composition  comme ci-dessus ; la faire prendre dans un moule dont le fond et les  parois seront garnis de papier
                           blanc.  Chemiser de gelée un moule à charlotte,
                           un peu plus grand que  celui où a été fait le Pain ; le décorer entièrement avec des
                           détails de  truffe et de blanc d’œuf. Mettre le Pain de foie dedans, avec  précaution, pour ne pas
                           déranger le décor ; finir de remplir avec de la gelée.
                           Laisser prendre ; démouler au moment sur un petit tampon bas et entourer de croûtons de gelée.  Parfait de Foie gras. — Quels que soient les soins
                           et  l’attention apportés, il est difficile d’obtenir les résultats auxquels  atteignent les fabricants
                           réputés de ce produit du foie gras. Il est  donc préférable de s’adresser à une bonne
                           maison pour se le procurer.  Pavé de
                           Foie gras Lucullus. — Faire prendre au fond d’une  timbale, déformé carrée, une
                           couche de gelée épaisse d’un bon  centimètre. Sur cette gelée, étaler une couche
                           de purée de foie gras  additionnée d’un quart de gelée fondue et épaisse d’un centimètre
                           et  demi.  Quand cette purée est prise, ranger
                           dessus quelques escalopes de  foie gras et 5 ou 6 lames de truffes ; recouvrir d’une couche de gelée
                            et continuer ainsi, en alternant les couches de purée de foie gras,  escalopes, lames de truffes et gelée.
                            Compléter le moule par une couche de gelée ;
                           tenir au rafraîchissoir jusqu’au dernier moment.  Dresser
                           sur un bloc de glace vive taillé en forme de pavé.    Timbale de Foie gras et de Cailles Tzarine. — Foncer en pâte ordinaire
                           un moule à pâté assez haut de bords ; tapisser entièrement l’intérieur avec des
                           bardes de lard.  Placer juste au milieu, debout, un
                           beau foie gras frais  assaisonné ; l’entourer de cailles fourrées chacune d’un morceau de 
                           truffe, en plaçant celles-ci autour du foie, debout également et  l’estomac appuyé le long des
                           bardes.  Finir d’emplir le moule avec des truffes
                           crues, entières et  pelées ; couvrir le tout d’une barde de lard taillée de forme ronde ;
                            fermer la timbale avec une abaisse de pâte bien soudée après les bords  et ménager une ouverture
                           sur le dessus, pour l’échappement de la vapeur  pendant la cuisson. Cuire pendant une heure un quart au four
                           de bonne  chaleur moyenne.  En sortant la timbale du
                           four, couler dedans du fonds de veau  succulent, aromatisé au Madère, et assez gélatineux pour bien se
                           prendre  en gelée. Tenir cette Timbale au frais pendant un jour ou deux avant de  la servir.    |  |   |  ▲ 
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