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                         II - GARNITURES 
  |  |   | Dans le travail
                           de la cuisine les Garnitures ont une importance  et jouent un rôle que nul praticien ne peut méconnaître.
                           Leur  composition doit toujours être en rapport direct avec l’élément ou  la pièce qu’elles
                           accompagnent ; et toute fantaisie, ou admission  hors nature, doivent en être rigoureusement proscrites.   Selon les cas, et surtout selon la nature des pièces qu’elles
                            accompagnent, les éléments des garnitures sont fournis par les  légumes, les farinages, les farces diverses
                           moulées en quenelles  dont la forme est variable, les crêtes et rognons, les champignons  de toutes sortes, les
                           olives et truffes, les mollusques et crustacés  et, parfois, les œufs, les poissons de petite taille, ou certains
                           produits  des issues de boucherie.   D’autres
                           fois, les garnitures sont la résultante de la condimentation  des mets qu’elles accompagnent, comme dans les
                           Matelotes,  Compotes, dans l’apprêt à la Bourguignonne, etc.   Les légumes pour garnitures sont façonnés et traités selon le  rôle
                           que leur assigne la destination des mets, mais leur préparation  définitive est généralement la
                           même que quand ils sont spécialement  apprêtés comme légumes.   Il en est de même pour les farinages, mollusques et crustacés.   Dans ce chapitre nous indiquerons seulement les éléments
                           de  chaque garniture et leurs proportions, en renvoyant au chapitre  spécial de chacun d’eux pour leur méthode
                           d’apprêt.   |  |   | ___________   Farces Diverses  Série des Appareils & Préparations
                           Diverses pour Garnitures  Chaudes | Froides Garnitures  |  Index  |  |   |   |  |   |   |  |   | SÉRIE DES FARCES DIVERSES |  |   |  ________________  Panades | Farces   ________________
                             |  |   | La
                           composition d’une infinité de garnitures s’équilibrant sur les  farces et leurs dérivés
                           directs : les quenelles, et, d’autre part, les  farces étant usitées en maints apprêts de pièces
                           entières, nous en  exposons d’abord les proportions et le traitement, sans entrer trop  avant dans des développements
                           inutiles.   Les farces relèvent de cinq grands
                           modes d’apprêts qui sont :   1o La farce avec veau et graisse, ou Godiveau de l’ancienne  cuisine ;   2o La farce dont l’élément
                           de base est variable, mais qui comporte  toujours la panade comme premier facteur de liaison ;   3o La farce montée à la crème,
                           selon le procédé moderne, et qui  sert pour les Mousses et Mousselines ;   4o La farce spéciale, à base de foie,
                           dite « Gratin », qui comporte  plusieurs genres, mais dont l’apprêt reste invariable ;
                             5o
                           Les farces simples, qui servent principalement pour les pièces  froides, comme : Galantines, Pâtés
                           et Terrines ;   ________________  Panades | Farces   ________________
                             LES PANADES
                           POUR FARCES ___________ 
  ___________  
   Ces
                           panades sont de plusieurs sortes, et elles s’emploient selon  le genre de la farce et la nature de la préparation
                           à laquelle cette  farce est destinée.   En
                           principe, les proportions de panade ne doivent pas dépasser  la moitié du poids de l’élément
                           de base, quel que soit cet élément.   Si
                           le genre de Panade adopté comporte des œufs et du beurre,  il en doit être tenu compte, en réglant
                           les proportions générales  de la farce en préparation.   Les Panades ne doivent être employées que complètement  froides, sauf la panade
                           E, et lorsqu’elles sont prêtes, on les étale  sur un plat ou un plafond beurrés pour en hâter
                           le refroidissement ;  et en ayant soin de les couvrir d’un papier beurré ou de  tamponner la surface avec
                           un morceau de beurre, afin d’éviter le  hâle que produit le contact de l’air.   Les proportions des panades
                           ci-dessous sont réglées pour en  obtenir un poids de 500 grammes net.   Rien de plus simple, donc, que de transposer ces proportions  pour obtenir le poids
                           nécessaire de panade, selon que l’on en  désire plus ou moins.      A. — Panade
                           au pain.  — Spéciale aux
                           farces de poisson consistantes.   Proportions :
                           3 décilitres de lait bouilli et bouillant ; 250 grammes  de mie de pain blanc rassis ; 15 grammes de sel.
                             Procédé : Tremper la mie
                           de pain dans le lait jusqu’à imbibition  complète ; dessécher à feu vif jusqu’à
                           ce que la pâte se détache  nettement d’après la cuiller ; débarrasser et étaler
                           sur un plat ou  plafond beurré, et laisser refroidir.    B. — Panade
                           à la farine.   — Utilisable
                           pour toute farce, grasse ou maigre.   Proportions :
                           3 décilitres d’eau ; 2 grammes de sel ; 50 grammes  de beurre ; 150 grammes de farine tamisée.
                             Procédé : Réunir
                           dans une casserole l’eau, le sel, le beurre, et  faire bouillir. Ajouter et mélanger la farine hors du feu, dessécher
                            ensuite à feu vif comme une panade à Pâte à choux, et faire  refroidir en prenant les précautions
                           indiquées.    C. — Panade
                           à la Frangipane.  — Spéciale
                           aux farces de volaille et de poisson.   Proportions :
                           125 grammes de farine ; 4 jaunes d’œufs ;  90 grammes de beurre fondu ; 2 grammes de sel ;
                           1 gramme de  poivre et un soupçon de muscade râpée ; 2 décilitres et demi de lait.   Procédé : Travailler dans une casserole la
                           farine et les jaunes  d’œufs ; ajouter le beurre fondu, sel, poivre, muscade, et délayer  petit à
                           petit avec le lait bouillant.   Prendre sur le feu comme
                           une frangipane ordinaire, et la cuire  pendant 5 à 6 minutes en la travaillant au fouet. Lorsqu’elle est  épaissie
                           au point convenable, débarrasser et faire refroidir.      D.
                           — Panade au Riz.  — Utilisable
                           pour farces diverses.  Proportions :
                           200 grammes de riz, soit 2 décilitres ou 8 cuillerées à
                           soupe ; 6 décilitres de consommé blanc ; 20 grammes de  beurre.   Procédé : Mouiller le riz avec le consommé, ajouter le
                           beurre,  faire prendre l’ébullition, et cuire au four pendant 40 à 45 minutes  sans aucunement toucher
                           le riz.   En le sortant du four, le travailler vigoureusement
                           à la cuiller  pour bien l’écraser, et faire refroidir.     E.
                           — Panade à la pomme de terre.  —
                           Utilisable pour grosses quenelles fourrées ; de veau, et autres viandes blanches.  Proportions : 2 moyennes pommes de terre fraîchement
                           cuites  à l’eau et pelées ; 3 décilitres de lait ; 2 grammes de sel, 1 gramme  de poivre
                           blanc, et un peu de muscade ; 20 grammes de beurre.   Procédé :
                           Réduire le lait d’un sixième ; ajouter : beurre, assaisonnement,  pommes de terre émincées
                           en fines rondelles, et laisser  cuire pendant 1 quart d’heure.   L’appareil doit être employé tandis qu’il est encore légèrement  tiède,
                           mais jamais complètement froid ; la purée devenant élastique  quand elle est travaillée froide.
                               ________________   Panades | Farces   ________________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  ___________  
                           Les proportions et mode de traitement sont les mêmes pour
                            toutes les farces ; que l’élément de base soit : Veau, Volaille, Gibier, Poissons,
                           ou Crustacés. Une formule type de chaque  genre de farce nous semble donc suffire ici ; et, du
                           moment que,  seul, l’élément de base peut changer, il est inutile de consacrer un  article spécial
                           à chacune des farces qui ont leurs emplois en cuisine.   ___________  à la Panade |
                           Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  _____ Index ______  A. — Farce à la Panade
                           et au beurre.  (Pour quenelles ordinaires, bordures d’Entrées, etc.).  Proportions : 1 kilo de chair bien dénervée ; 500 grammes
                           de  panade, formule B ; 12 grammes de sel ; 2 grammes de poivre ;  1 demi-gramme de muscade ; 500 grammes
                           de beurre ; 4 œufs  entiers et 8 jaunes.   Procédé :
                           Détailler les chairs en dés, et les piler avec l’assaisonnement.  Relever cette chair pilée ;
                           puis, piler la panade, y ajouter  le beurre, remettre les chairs et travailler vigoureusement au pilon  pour assurer l’unification
                           de l’ensemble.   Ensuite, additionner à
                           la farce les œufs et les jaunes, mis par un ou deux à la
                           fois ; passer au tamis, recueillir dans une terrine, et travailler la farce à la spatule pour bien la lisser.
                             Observation :   Quel que soit le  genre de farce en traitement,
                           on doit toujours en faire l’essai et en  pocher une petite partie, avant de procéder à la préparation
                           des  quenelles.   B. — Farce à la Panade et à la Crème.  (Pour Quenelles fines).  Proportions : 1 kilo de chair dénervée ;
                           400 grammes de panade  formule C ; 4 blancs d’œufs ; 15 grammes de sel ; 2 grammes de poivre  blanc,
                           et 1 gramme de muscade ; 1 litre et demi de crème double.  Procédé : Quelle que soit la chair employée, la piler en l’additionnant
                           des blancs d’œufs mis par petites parties. Ajouter la panade, et travailler vigoureusement au pilon pour assurer
                           l’unification des deux éléments.  Passer
                           au tamis fin ; recueillir la farce dans une casserole, la lisser à la spatule, et tenir sur glace pendant 1 heure.
                            Relâcher alors la farce petit à petit,
                           avec le tiers de la  crème ; et lui incorporer finalement les deux autres tiers, fouettés à  moitié.
                            Après cette addition, la farce doit se trouver
                           très blanche, lisse, et bien moelleuse.   Observation :
                             Si la crème dont  on dispose n’était pas absolument de première qualité,
                           il vaudrait mieux  adopter la farce au beurre, en employant la Panade formule C.  ___________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  _____ Index ______  C. — Farce fine à la Crème, ou Mousseline. 
                           (Pour Mousses, Mousselines,
                           Sylphides, Zéphirs, Quenelles à potage, etc.)  Proportions :
                           1 kilo de chair bien parée et dénervée, 4 blancs  d’œufs ; 1 litre et demi de crème
                           épaisse et fraîche ; 18 grammes de  sel et 3 grammes de poivre blanc.  Procédé : Piler finement la chair avec l’assaisonnement ;
                           ajouter les blancs d’œufs petit à petit, et passer au tamis fin.  Recueillir la farce dans une sauteuse, la lisser à la spatule, et la tenir en pleine glace
                           pendant 2 heures.  Ensuite, la relâcher progressivement
                           avec la crème, en la travaillant avec précaution, et sans
                           retirer la sauteuse de la glace.   Observations :   1o  Les proportions
                           de crème ci-dessus sont fixées en moyenne, parce que la  quantité de crème absorbée peut
                           varier en plus ou en moins, selon les  propriétés albumineuses de l’élément de base employé,
                           soit : viande,  poisson, ou crustacé.  2o
                             Le mode d’apprêt de cette farce — qui est le type des farces fines, et  dont la délicatesse ne
                           peut être surpassée — est applicable à tous les  produits qui peuvent servir de base à une
                           farce, soit : viandes  diverses, gibiers, volailles, poissons, crustacés, etc.  Partout
                           où on  peut se procurer de bonne crème, on doit lui donner la préférence sur  les autres types
                           de farce ; principalement quand il s’agit de  préparations qui ont la chair de crustacés pour base.
                             ___________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  _____ Index ______  FARCE DE VEAU À LA GRAISSE DE BŒUF, OU GODIVEAU     A. — Godiveau mouillé à la glace.  Proportions : 1 kilo de noix de veau bien dénervée ;
                           1 kilo 500 grammes de graisse de rognon de bœuf bien sèche ;  8 œufs entiers ; 25 grammes
                           de sel ; 5 grammes de poivre blanc ; 1  gramme de muscade ; 7 à 800 grammes de glace très claire,
                           ou 7 à 8  décilitres d’eau glacée.  Procédé :
                           Hacher d’abord, et séparément : le veau coupé en  dés, en y joignant l’assaisonnement ;
                           la graisse de bœuf, divisée en  fragments, et bien débarrassée des peaux et filaments.  Ensuite, piler séparément le veau et la graisse hachés ;
                           puis,  les réunir, piler encore jusqu’à l’unification absolue des deux  éléments,
                           et ajouter les œufs, un par un, sans interrompre le pilage.  Passer
                           au tamis ; étaler le godiveau en couche mince sur un plat, et tenir sur glace jusqu’au lendemain.  Le lendemain, piler à nouveau, et procéder au mouillage en
                            additionnant la glace cassée en petits morceaux et par toutes petites  parties, pour faciliter le mélange.
                            Procéder toujours à un essai, lorsque
                           le godiveau est mouillé,  pour le rectifier s’il y a lieu ; soit par une addition d’un peu d’eau
                            s’il est trop ferme, soit par une addition d’un peu de blanc d’œuf, s’il  est trop léger.
                             Observation :
                             Les quenelles tirées du godiveau servent principalement pour les  garnitures de Vol-au-vent et les Financières
                           accompagnant les pièces de boucherie.  Comme toutes  les autres, ces quenelles peuvent être
                           couchées à la poche ; mais elles  sont, le plus généralement, roulées à la
                           main et pochées à l’eau salée.  Cependant, le pochage à sec,
                           et à four très doux, leur convient mieux.   Le procédé suivant est
                           très expéditif et particulièrement recommandable :  Tenir le  godiveau assez longuement mouillé,
                           et le coucher à la poche munie d’une  douille unie sur des feuilles de papier beurrées, posées
                           sur plaques  également beurrées, et en faisant se toucher les quenelles.  Mettre
                           à pocher à four doux.  Quand, au bout  de 7 à 8 minutes, une fine rosée
                           de graisse perle sur les quenelles,  c’est un indice qu’elles sont pochées à point. Alors, retirer
                           du four,  renverser les quenelles sur plaque ou sur un marbre, et retirer les  feuilles de papier en les tirant par un coin,
                           dès que les quenelles ne  sont plus que tièdes.  Ensuite, les laisser refroidir entièrement,
                           et les ranger sur des plats ; ou sur des clayons de préférence.    B. — Godiveau
                           à la crème.  Proportions :
                           1 kilo de noix de veau bien blanc,  dénervée à fond ; 1 kilo de graisse de rognon de bœuf
                           bien sèche ; 4  œufs entiers et 3 jaunes ; 7 décilitres de crème ; 25 grammes de
                           sel ; 5  grammes de poivre et 1 gramme de muscade.  Procédé :
                           Hacher séparément le veau et la graisse ; les  réunir dans le mortier et les piler jusqu’à
                           unification complète en  ajoutant : l’assaisonnement, les œufs et les jaunes un par un, et en  travaillant
                           vigoureusement la masse.  Passer au tamis ; étaler
                           sur plaque, et laisser reposer sur glace jusqu’au lendemain.  Le lendemain, refroidir le mortier à l’avance en passant de la  glace dedans ; piler à
                           nouveau le godiveau, et lui incorporer la crème  par petites parties.  Faire un essai avant de coucher les quenelles, pour rectifier s’il y a lieu.   C. — Godiveau
                           Lyonnais, ou Farce de Brochet à la graisse.  Proportions :
                           500 grammes de chair de brochet sans peaux ni  arêtes (poids net) ; 500 grammes de graisse de rognon de bœuf
                           bien  sèche, dénervée et fragmentée (ou bien moitié graisse de bœuf et moitié
                            moelle de bœuf très blanche) ; 500 grammes de panade C, à la  frangipane ; 4 blancs d’œufs ;
                           15 grammes de sel ; 4 grammes de poivre  et 1 gramme de muscade. 
                            Procédé : Piler d’abord
                           la chair de brochet et la  retirer ; piler ensuite la graisse en y ajoutant la panade (très froide)  et les blancs
                           d’œufs petit à petit. Remettre la chair de brochet avec  l’assaisonnement, travailler vigoureusement
                           la farce au pilon, et la  passer au tamis.  La recueillir
                           dans une terrine ; lisser à la spatule, et tenir sur glace jusqu’au moment de l’emploi.  On peut procéder aussi de cette façon : Piler la chair
                           du brochet  avec l’assaisonnement, et lui ajouter la panade. Passer au tamis, et  remettre la farce dans le mortier.
                            La triturer vigoureusement au pilon pour lui faire
                           prendre du  corps ; puis lui incorporer la graisse, ou graisse et moelle fondues par  petites parties, et en travaillant
                           la masse avec le pilon. Relever  ensuite en terrine, et tenir sur glace.   Farce de veau pour Bordures de dressage, fonds, quenelles
                           fourrées, etc.  Proportions :
                           1 kilo de noix de veau bien blanc  dénervée ; 500 grammes de panade, formule E ; 300 grammes
                           de beurre ; 5  œufs entiers et 8 jaunes ; 2 cuillerées de sauce Béchamel épaisse et 
                           froide ; 20 grammes de sel ; 3 grammes de poivre blanc et 1 gramme de  muscade.  Procédé : Piler le veau finement en y ajoutant l’assaisonnement,
                           et le retirer du mortier.  Mettre à la place
                           la panade de pommes de terre, encore légèrement  tiède ; la mettre en pâte avec le pilon et,
                           quand elle est froide, ou à  peu près, y ajouter le veau pilé ; puis, en triturant la masse :
                           le  beurre, les œufs et les jaunes un par un et, finalement, la Béchamel  froide.  Passer au tamis ; recueillir la farce dans une terrine, et la travailler à
                           la spatule, jusqu’à ce qu’elle soit bien lisse.  ___________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  _____ Index ______  Farce Gratin A.  (Pour Pâtés chauds ordinaires, Bordures
                           d’Entrées, etc.)  Proportions pour
                           1 kilo de farce : 250 grammes de lard de  poitrine gras ; 250 grammes de rouelle de veau bien dénervée ;
                           250  grammes de foie de veau aussi blanc que possible ; 150 grammes de  beurre ; 40 grammes d’épluchures
                           de champignons ; 25 grammes de pelures  de truffes (crues, quand cela se peut) ; 6 jaunes d’œufs ;
                           1  demi-feuille de laurier ; une brindille de thym ; 4 échalotes ; 20  grammes de sel ; 4 grammes
                           de poivre et 2 grammes d’épices ; 1 décilitre
                           et demi de Madère ; 1 décilitre et demi de sauce Espagnole  très réduite et froide.   Procédé : Couper le lard en dés, et
                           le faire revenir vivement  dans un sautoir, avec 50 grammes de beurre.   Egoutter ce lard aussitôt revenu ; mettre le veau coupé en gros  dés à revenir
                           à la place, et l’égoutter également.   Faire
                           revenir de même, et très vivement, le foie détaillé comme  le veau ; puis, remettre veau et
                           lard dans le sautoir et ajouter :  champignons, truffes, thym, laurier, échalotes hachées, et assaisonnement.
                            Passer le tout ensemble pendant 2 minutes, débarrasser  sur un plat, et déglacer le sautoir avec le Madère.
                             Piler finement lard, veau, foie, etc., et ajouter :
                           le beurre restant  (100 grammes), les jaunes d’œufs un par un, la sauce réduite et le  Madère du
                           déglaçage. Passer au tamis ; recueillir la farce dans une  terrine, et la lisser à la spatule. 
                            Nota.
                           — Dans  la préparation de cette farce, le foie de veau peut être remplacé par  des foies de volaille,
                           de canards, d’oies ou de dindes, dont on aura  soigneusement retiré le fiel ainsi que les parties contaminées
                           par  celui-ci.    ___________ 
  Farce Gratin B.   (Pour Pâtés chauds de gibier).  Proportions pour 1 kilo de farce : 250 grammes de lard de poitrine, 
                           250 grammes de chair de lapin de garenne (poids net) ;  250 grammes de foies de volaille et de gibier ; champignons,
                            truffes, assaisonnement, thym et laurier, échalotes, comme pour  la farce Gratin A ; 50 grammes de beurre ;
                           100 grammes de foie  gras cru ou cuit ; 6 jaunes d’œufs ; 1 décilitre et demi de Madère ;
                            1 décilitre et demi de sauce Espagnole de gibier, ou de sauce Salmis  très réduite et froide.   Procédé : Faire revenir au beurre, et séparément,
                           les trois éléments :  lard, lapin et foies, comme il est expliqué ci-dessus. Les  réunir
                           dans le sautoir avec l’assaisonnement et la condimentation ;  faire passer ensemble un instant ; étuver
                           le tout pendant 5 minutes  avec le Madère, et égoutter à fond pour piler. Lorsque la farce est  bien
                           fine, ajouter : le foie gras, les jaunes d’œufs, la sauce froide  et le Madère. Passer au tamis, et
                           lisser la farce à la spatule.   ___________    Farce
                           Gratin C.   (Pour
                           Croûtons farcis. Canapés, Petits gibiers, Canetons).   Proportions pour 1 kilo de farce : 300 grammes de lard gras  frais râpé ;
                           600 grammes de foies de volaille ; 4 ou 5 échalotes émincées ;
                           25 grammes d’épluchures de champignons ; 1 demi-feuille  de laurier ; une brindille de thym ;
                           18 grammes de sel ;  3 grammes de poivre et 1 gramme d’épices.   Procédé : Faire fondre et chauffer le lard dans un sautoir ;  ajouter
                           les foies avec les condiments et assaisonnement, et les  faire raidir vivement.   Nous disons « raidir ou saisir », mais non revenir, les foies
                            devant rester légèrement saignants pour obtenir une farce bien  rosée.   Laisser refroidir à peu près ; piler, passer au tamis, lisser la
                            farce en terrine, et la conserver au frais, couverte d’un papier  beurré.   ___________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides
                           | Poissons  _____ Index ______  FARCES POUR PIÈCES FROIDES.   (Galantines — Pâtés
                           — Terrines).   Assaisonnement et Liaison :
                           Les farces ordinaires pour Galantines,  Pâtés et Terrines, s’assaisonnent à raison de 25 à
                           30 grammes  de sel épicé par kilo de farce, et se finissent avec la valeur de  1 décilitre et demi de
                           cognac pour le même poids de viande.   Ces farces
                           relèvent des trois genres décrits ci-dessous, et elles se  différencient totalement des Farces fines
                           et Farces gratins dont les  formules ont été exposées plus haut.   Leur liaison se règle à raison de 2 œufs entiers par kilo de farce,
                            lorsqu’il est nécessaire de les lier.    SEL ÉPICÉ.    Le sel épicé s’obtient en mélangeant : 100 grammes de sel
                           fin  bien sec ; 20 grammes de poivre, et 20 grammes d’épices.  Si ce sel n’est pas employé de suite, le tenir en boîte bien fermée  et
                           au sec.    ___________
                           
  Farce
                           A (Porc).   Elle se compose en parties égales
                           de chair maigre de porc et de  lard gras frais, hachés séparément ; puis pilés, assaisonnés
                           et  condimentés selon les proportions indiquées ci-dessus.  On l’emploie pour les Pâtés et Terrines très ordinaires.   Cette farce constitue la chair à saucisses.   ___________ 
  Farce B (Veau et Porc). 
                            Proportions : 250 grammes de rouelle de veau et 250 grammes
                            de chairs maigres de porc coupées en dés ; 500 grammes de lard gras
                           frais ; 2 œufs entiers ; assaisonnement et cognac comme il est  indiqué.   Procédé : Hacher séparément veau, porc, et
                           lard. Piler finement,  en ajoutant l’assaisonnement, et le cognac flambé en dernier lieu.  Passer au tamis. 
                            Cette farce sert principalement pour les Galantines,
                           mais on  l’emploie également pour les Pâtés et les Terrines.    ___________ 
  Farce C (Volaille et Gibier). 
                            Les proportions des différents éléments
                           de cette farce, sont  réglées par le poids net de chair de la volaille ou du gibier  employé.   Ainsi, le poids de chair fourni par une volaille pesant 1 kilo 500  vidée,
                           et déduction faite des filets qui sont généralement employés  pour la garniture, étant
                           de 550 à 600 grammes, les proportions  des différents éléments de la farce s’établissent
                           ainsi :   550 grammes de chair de volaille ;
                           200 grammes de veau bien  dénervé ; 200 grammes de chair maigre de porc ; 900 grammes de  lard gras
                           frais ; 4 œufs entiers ; 50 à 60 grammes de sel épicé  (selon la température du
                           moment) ; 3 décilitres de cognac.   Procédé :
                           Hacher séparément chairs et lard ; les rassembler  ensuite dans le mortier avec l’assaisonnement ;
                           piler finement,  ajouter les œufs un par un, le cognac en dernier lieu, et passer au  tamis.   La farce de gibier se prépare d’après les mêmes proportions
                           et  procédé.    Observation sur ces farces :   Dans certains cas,  la farce B (Veau et Porc) et
                           la farce C (Volaille) s’additionnent, par  kilo de farce, de 125 grammes de foie gras, frais autant que possible,  passé
                           au tamis, ou de 50 grammes de truffe hachée.   Si on veut  obtenir très fine
                           la farce de gibier C, on l’additionne d’un quart de  farce gratin B, et d’un peu de fumet, très réduit,
                           du gibier de base.   ___________  à la Panade | Fine | de Veau | Gratin | pour Pièces Froides | Poissons  _____ Index ______  FARCES SPÉCIALES POUR GARNIR LES POISSONS BRAISÉS 
                             ___________
                           
  Farce
                           A.   Proportions : 250 grammes
                           de laitances crues hachées ;  180 grammes de mie de pain blanc, trempée au lait et exprimée ;
                            5 grammes de sel ; 1 gramme de poivre et un soupçon de muscade ;  10 grammes de ciboulettes ; 5 grammes
                           de persil et 20 grammes de cerfeuil hachés ; 50 grammes de
                           beurre ; 1 œuf entier et 3 jaunes.  Procédé :
                           Rassembler dans une terrine ces différents éléments,  et bien triturer le tout à la cuiller en
                           bois pour obtenir un parfait  mélange.    ___________ 
  Farce B.   Proportions : 200 grammes de mie de pain trempée au lait et  exprimée ; 50
                           grammes d’oignon et 25 grammes d’échalotes hachés  finement et passés au beurre ; 80
                           grammes de champignons crus  bien frais, hachés et pressés ; 1 cuillerée ordinaire de persil haché ;
                            1 pointe d’ail écrasé ; 1 œuf entier et 3 jaunes ; 8 grammes de sel,  2 grammes de poivre
                           et un soupçon de muscade.   Préparation :
                           Comme ci-dessus.    QUENELLES
                           DIVERSES  Les quenelles se font de grosseurs
                           et de formes différentes, soit :   1o En les roulant sous les doigts, sur la table farinée, et en  forme de petits cylindres ;
                             2o En les couchant
                           à la poche dans une plaque beurrée ;   3o  En les moulant à la cuiller ;   4o  En les moulant au doigt en forme
                           de rognons de coq.   Ces préparations auxiliaires
                           sont trop connues pour qu’il soit  nécessaire de nous y arrêter, pas plus d’ailleurs que sur le pochage.
                             Nous dirons seulement que les quenelles pour garnitures
                           ordinaires,  comme Financière, Toulouse, etc., se moulent à la cuiller  à café, ou se couchent
                           à la poche de forme unie ou cannelée.   Le
                           poids moyen de ces quenelles est de 12 à 15 grammes.   Les
                           quenelles pour grosses garnitures, comme : Godard,  Régence, Chambord, se moulent toujours à la cuiller,
                           et sont du  poids de 20 à 22 grammes.   Les quenelles
                           décorées qui figurent généralement dans ces  grosses garnitures se font du poids de 40 à
                           50 grammes, et se  moulent de forme ronde, en ovale simple, ou en ovale allongé.   Les éléments de leur décor sont presque toujours fournis par  la truffe
                           ou la langue écarlate, souvent par les deux, et les détails  du décor sont fixés avec du blanc
                           d’œuf cru.   Le temps normal de pochage
                           de ces grosses quenelles est de  20 minutes.    |  |   |  ▲ |  |   |   |  |   | ___________   Farces Diverses  Série des Appareils & Préparations
                           Diverses pour Garnitures  Chaudes | Froides Garnitures  |  Index   ___________
                             |  |   | SÉRIE DES APPAREILS ET PRÉPARATIONS DIVERSES POUR
                           GARNITURES CHAUDES |  |   |   Appareils à Cromesquis et à Croquettes. —
                           Voir au  chapitre des Hors-d’œuvre chauds.    
                           Appareils à pommes Dauphine, Duchesse, et Marquise.  — Voir au chapitre des Légumes
                           à l’article Pommes de  terre.    
                           Appareil Maintenon [Pour farcir les côtelettes de ce nom). —  Réduire de moitié
                           4 décilitres de sauce Béchamel et 1 décilitre de  Soubise.   Faire la liaison avec 3 jaunes d’œufs, et ajouter 100 grammes  de champignons émincés,
                           étuvés au beurre à l’avance.    
                           Appareil à la Montglas [Pour côtelettes et divers). — Détailler  en julienne courte
                           et un peu plus grosse que la julienne  ordinaire : 150 grammes de langue écarlate, 100 grammes de  champignons
                           cuits, et 100 grammes de truffes.   Lier cette julienne
                           avec 2 décilitres et demi de sauce Demi-glace  au Madère très réduite ; étaler sur
                           un plat beurré, et laisser  refroidir pour l’emploi.     Appareil à la Provençale (Pour côtelettes farcies). —
                           Réduire  très serrée 5 décilitres de sauce Béchamel. L’additionner  d’une pointe
                           d’ail écrasé, et faire la liaison avec 3 jaunes d’œufs.     Bordures en farce. — Ces bordures se font en farce de  même
                           nature que l’élément principal des mets auxquels elles  servent de support, et se pochent dans des moules
                           à bordure, unis  ou cannelés, grassement beurrés.   Les moules unis sont décorés à volonté avec de belles lames de  truffes, détails
                           de blanc d’œuf poché, langue écarlate, pistaches,  etc.   On peut se dispenser de décorer les moules historiés.   Ces bordures servent surtout pour les Entrées de volaille, de poisson, et petites
                           Entrées de viandes de boucherie saucées.     Bordures en Légumes. — Ces bordures
                           se font en moules unis  grassement beurrés, dont le fond et les parois sont décorés en  chartreuse avec
                           des légumes divers préparés pour cet emploi. L’intérieur  du moule est rempli d’une
                           farce de veau liée à la pomme de terre (Voir Farce de veau pour bordures), tenue un peu ferme, et le
                           pochage se fait au bain-marie et au four.  Ces bordures
                           servent principalement pour les Entrées de viandes de boucherie garnies de légumes.    Bordures en pâte blanche. — Mettre dans une casserole :
                           1  décilitre d’eau, 5 grammes de sel, et 20 grammes de saindoux. Faire  bouillir ; puis, ajouter 100 grammes
                           de farine tamisée. Dessécher à  fond, et renverser la pâte sur un marbre.  Lui faire absorber 100 grammes de fécule en la maniant ; donner 10 tours,
                           et laisser reposer.  Abaisser ensuite cette pâte
                           sur une épaisseur de 7 millimètres,  la détailler à volonté avec un emporte-pièce
                           spécial, faire sécher ces  détails à l’étuve, et les coller avec du repère
                           sur les bords du plat.    Bordures en pâte
                           à Nouilles. — Ces bordures se font avec  de la pâte à nouilles très ferme ;
                           soit en détails comme ci-dessus, soit  avec des bandes de 4 à 5 centimètres de hauteur sur 6 à
                           7 millimètres  d’épaisseur ; lesquelles sont historiées au moyen des petits  emporte-pièce
                           spéciaux dit « évidoirs », puis collées et soudées sur les  bords du plat.
                            D’une façon comme de l’autre, ces
                           bordures sont toujours dorées au jaune d’œuf et séchées.    Croûtons. — Les croûtons se font en pain
                           de mie. Leur  forme et leurs dimensions sont réglées selon l’emploi auquel on les  destine ; et on
                           les frit au beurre clarifié, toujours au dernier moment.   
                           Duxelles sèche. — La Duxelles a pour base invariable les champignons hachés, et on peut la préparer
                           avec n’importe quel champignon comestible.  Chauffer
                           pendant quelques instants 1 cuillerée d’oignon et 1  cuillerée d’échalotes hachés
                           avec 30 grammes de beurre et autant  d’huile. Ajouter 250 grammes d’épluchures et queues de champignons
                            hachées finement et fortement pressées pour en extraire l’eau de  végétation. Faire revenir
                           jusqu’à évaporation complète de toute  humidité ; puis, assaisonner de sel et de poivre,
                           compléter avec une  pincée de persil haché, débarrasser dans une terrine, et couvrir d’un
                            papier beurré.  Cette Duxelles sèche
                           est usitée dans de nombreux apprêts.     Duxelles pour légumes farcis (Tomates,
                           champignons, etc.).  — Prendre 100 grammes de Duxelles sèche, soit 4 cuillerées. Lui ajouter  1 demi-décilitre
                           de vin blanc et le faire réduire presque entièrement ;  l’additionner ensuite de : 1 décilitre
                           de sauce Demi-glace fortement  tomatée, une petite pointe d’ail écrasé, et 25 grammes de mie de
                           pain.   Laisser mijoter jusqu’à ce que
                           la composition ait acquis, par la  réduction, une consistance suffisante pour l’emploi auquel elle est  destinée.
                               Duxelles pour garnitures diverses
                           (Tartelettes, oignons,  concombres, etc.). — Additionner 100 grammes de Duxelles sèche,  de
                           60 grammes de farce mousseline, ou de farce à la panade, ou  de farce gratin selon les cas.   Les légumes farcis avec cette Duxelles, sont pochés, au lieu d’être
                            gratinés.     Duxelles à
                           la Bonne femme (Pour certaines préparations  de cuisine ménagère). — Ajouter
                           simplement à la Duxelles, crue,  le même poids de chair à saucisses bien assaisonnée.     Essence de Tomates. — Passer au tamis le
                           jus de tomates  bien mûres. Le recueillir dans une casserole, et le cuire lentement  jusqu’à ce qu’il
                           se trouve à l’état de sirop.   Passer
                           à la mousseline, sans pression, et tenir en réserve.   Nota. — Cette essence de tomates est très
                           utile pour donner le dernier  ton aux petites sauces brunes.     Fonds de plat, Tampons et Croustades. — Fonds de plat
                            en pain : Les fonds de plat, les tampons et les croustades diminuent  chaque jour d’importance,
                           car le nouveau service les exclut  presque entièrement. Ils se font en pain, et le plus souvent en  riz.   Ceux en pain se taillent sur un pain de mie rassis. On les fait  frire
                           au beurre, et on les colle sur le plat avec du repère.   Tampons
                           et croustades en riz : Laver, jusqu’à ce que l’eau reste  parfaitement claire : 2 kilos
                           de riz Patna.   Le blanchir à grande eau pendant
                           5 minutes en le faisant partir  à froid ; puis, l’égoutter, et le laver à l’eau chaude.
                           L’égoutter à  nouveau, et le mettre dans une grande casserole garnie d’un linge  solide et propre,
                           ou foncée de bardes de lard, et ajouter  10 grammes d’alun. Rabattre linge ou bardes sur le riz, couvrir la 
                           casserole, et cuire à sec, à four doux ou à l’étuve, pendant 3 heures.   Ensuite, piler le riz vigoureusement,
                           et le triturer dans une serviette  enduite de saindoux ; puis, le mouler aussitôt dans un  ustensile graissé
                           au saindoux, et laisser refroidir.   Quand il est bien
                           froid, ce riz est taillé de la forme voulue, et on  peut le conserver longtemps dans de l’eau fraîche additionnée
                            d’alun, en changeant celle-ci fréquemment.    
                           Fondue de Tomates ou Portugaise. — Passer au beurre  ou à l’huile 1 gros oignon haché ;
                           ajouter 500 grammes de tomates  pelées, pressées, et concassées, une pointe d’ail écrasé,
                           sel et  poivre ; et laisser cuire lentement jusqu’à réduction complète de  toute humidité.
                             Selon la saison, c’est-à-dire selon le
                           degré de maturité des tomates,  on peut condimenter cette fondue d’une pointe de sucre en  poudre.     Kache de Sarrasin pour Potages. — Pour
                           1 service : Avec  7 à 8 décilitres d’eau tiède salée, détremper en pâte
                           compacte 1 kilo  de gruau de sarrasin. Le verser et fouler dans une casserole  russe, et le mettre à four chaud pendant
                           environ 2 heures.   En le sortant du four, enlever la
                           croûte du dessus, puis faire  tomber dans une casserole tout l’intérieur du pain sans toucher à
                            la croûte qui s’est formée autour.   Travailler
                           ce Kache avec 100 grammes de beurre, et le mettre à  refroidir sous presse, en couche de 1 centimètre d’épaisseur.
                           Le  détailler ensuite avec un emporte-pièce rond de la grandeur d’une  pièce de 2 francs ;
                           faire colorer ces ronds au beurre clarifié, et  dresser dans des raviers ou sur serviette.   Nota. — On sert aussi
                           le Kache tel qu’il se trouve en sortant du four. Dans ce cas, on le dresse dans des pots spéciaux.     Kache de Semoule pour le Coulibiac. — Pour
                           1 service :  Bien mélanger 200 grammes de grosse semoule avec 1 œuf  battu ; puis, l’étaler
                           sur une plaque et la faire sécher à chaleur  douce.   La passer ensuite à travers une passoire assez grosse ; la pocher  au consommé pendant
                           20 minutes environ, et l’égoutter soigneusement.    
                           Matignon. — Émincer en fine paysanne : 125 grammes de  rouge de carotte ; 125 grammes d’oignons ;
                           50 grammes de céleri ;  100 grammes de jambon cru. Ajouter 1 feuille de laurier et 1 brindille  de thym ;
                           faire étuver au beurre, et déglacer avec un peu de  Madère. 
                              Mirepoix. — Les éléments
                           sont les mêmes que pour la  Matignon, à la différence qu’on les taille en brunoise plus ou moins
                            fine selon l’emploi auquel elle est destinée, et que le jambon peut être  remplacé par du lard
                           de poitrine très maigre, coupé en dés et blanchi.  Faire revenir au beurre.    
                           Mirepoix fine, dite à la Bordelaise. — Les grosses  Mirepoix qui sont adjointes à certaines préparations
                           pour leur donner le  ton aromatique qui leur convient se font ordinairement au moment ; mais  il n’en est pas de
                           même pour la Mirepoix à la Bordelaise, qui sert  notamment pour les écrevisses et les homards. Elle doit
                           être préparée à  l’avance, et ainsi :  Couper en brunoise excessivement fine : 125 grammes de rouge de  carotte ; autant
                           d’oignon ; 30 grammes de queues de persil, et ajouter  une pincée de thym et de laurier pulvérisés.
                            Mettre le tout dans une petite casserole avec 50 grammes
                           de beurre, et étuver jusqu’à cuisson complète.  Débarrasser dans une petite terrine ; tasser la Mirepoix avec le  dos d’une fourchette,
                           couvrir d’un rond de papier b on peut hacher les éléments
                           qui la  composent ; seulement, dans ce cas, il est nécessaire de les presser  fortement dans un coin de torchon,
                           pour en extrairser la Mirepoix avec le  dos
                           d’une fourchette, couvrir d’un rond de papier e l’eau de végétation,  dont l’évaporation
                           ne pourrait se faire pendant l’étuvage. Cette eau,  restée dans la Mirepoix, provoquerait la moisissure
                           ou la fermentation,  si celle-ci devait être conservée assez longtemps.     Pâte à choux d’office. —
                           Réunir dans une casserole :  1 litre d’eau ; 200 grammes de beurre, et 10 grammes de
                           sel. Faire  bouillir, et ajouter, hors du feu, 625 grammes de farine tamisée.  Mélanger, dessécher
                           à feu vif, et additionner ensuite à la pâte 12 à  14 œufs selon leur grosseur.  Cette pâte à choux qui est usitée le plus souvent pour
                           l’appareil  de « Pommes à la Dauphine », Gnokis, etc., doit être tenue assez ferme.
                              Pâte à frire pour Beignets
                           de cervelles et de laitances, fritots, etc.  — Mettre dans une terrine : 125 grammes de farine tamisée,
                           une pincée  de sel, 2 cuillerées d’huile ou de beurre fondu, et environ 2 décilitres
                            d’eau à peine tiède. Mélanger en soulevant avec la cuiller, et sans  travailler la pâte
                           si elle doit être employée de suite, afin d’éviter  l’élasticité qui l’empêcherait
                           de s’attacher après les objets trempés  dedans. Si elle est préparée à l’avance, elle peut être travaillée, le repos lui faisant perdre toute
                           élasticité.  Lui ajouter, au moment de
                           s’en servir, 2 blancs d’œufs en neige.    
                           Pâte à frire pour Légumes (Salsifis, Céleris, Crosnes, etc.).  — Délayer
                           dans une terrine : 125 grammes de farine avec une pincée de  sel, 2 cuillerées de beurre fondu,
                           1 œuf, et la quantité d’eau froide  nécessaire pour obtenir une pâte claire.   Autant que possible, l’apprêter 1 heure à l’avance.
                               Riz pour farcir les volailles servies
                           en Relevés ou en Entrées.  — Passer un instant 1 demi-oignon haché dans 50 grammes
                           de beurre,  Ajouter 250 grammes de riz Caroline ou de riz Patna, et remuer sur le  feu jusqu’à ce qu’il
                           soit devenu très blanc.  Mouiller avec 3 quarts
                           de consommé blanc ; donner 15 minutes de  cuisson, à couvert, et ajouter : 1 décilitre
                           et demi de crème,  125 grammes de graisse de foie gras ou de beurre, quelques cuillerées de  sauce Suprême,
                           et la garniture indiquée par l’apprêt de la volaille à  laquelle le riz est destiné.  Nota. —
                           Étant  donné que ce riz subit un complément de cuisson dans la volaille, il ne  doit être cuit
                           qu’aux 3 quarts. On doit tenir compte aussi que ce riz,  finissant de gonfler dans la volaille, celle-ci n’en
                           doit pas être  remplie complètement.     Salpicons divers. — Sous le terme générique de Salpicon,
                           on comprend toute une série de préparations.  Le
                           Salpicon est simple ou composé.   Il est simple,
                           s’il ne comporte qu’un seul élément,  comme : chair de volaille ou de gibier ; viande
                           de boucherie, ris de  veau ; ou bien encore : foie gras, poissons ou crustacés, jambon ou  langue.  Il est composé, s’il réunit plusieurs des
                           éléments cités, susceptibles de s’accorder ensemble, et augmentés de champignons, truffes,
                           etc.  Le mode préparatoire des Salpicons
                           réside dans le détail,  en petits dés réguliers de 1 demi-centimètre de côté,
                           des éléments qui  doivent les composer.  La
                           série de préparations des Salpicons a son point de  départ dans le mode d’association
                           de ces éléments, lequel détermine leur  appellation spéciale, comme : Salpicon à
                           la royale — à la financière — à la parisienne — à
                           la Montglas — au chasseur, etc.   |  |   |  ▲ |  |   |   
  |  |   | ___________   Farces Diverses  Série des Appareils & Préparations
                           Diverses pour Garnitures  Chaudes | Froides Garnitures    ___________
                             |  |   |  SÉRIE DES APPAREILS ET PRÉPARATIONS
                           DIVERSES POUR GARNITURES FROIDES |  |   | _________________ Mousses, Mousselines
                           | Soufflés Froids | Aspics | Chaud-froids |  Pains Froids | Garnitures des Mets Froids
  _____ Index ______  |   
  |   MOUSSES, MOUSSELINES, ET SOUFFLÉS FROIDS  Soit en chaud, soit en froid, la composition des Mousses et des Mousselines est
                           la même.   Ce qui différencie les
                           deux choses, et donne lieu à un changement  d’appellation, c’est que la Mousse, chaude ou froide, se fait
                            en grand moule dont la contenance est généralement réglée pour  un service ; tandis que
                           les Mousselines sont moulées, soit à la  cuiller, soit à la poche, soit dans des moules spéciaux
                           ayant la forme  de grosses quenelles, dont le nombre se règle à raison de une par  convive. Les Soufflés
                           se moulent en petites cassolettes.    COMPOSITION DE L’APPAREIL
                           POUR MOUSSES ET MOUSSELINES FROIDES   Proportions :
                           1 litre de purée de l’élément principal ; soit purée  de volaille, de gibier, de foie
                           gras, de poissons ou de crustacés ;  2 décilitres et demi de gelée fondue ; 4 décilitres
                           de Velouté ;  4 décilitres de crème brute ; laquelle, étant fouettée et montée
                           à  point, représente 8 décilitres.  Ces
                           proportions peuvent se trouver sujettes à de légères  modifications, selon la nature de l’élément
                           employé ; de même que, dans  l’apprêt de certaines Mousses, on peut n’employer que la
                           gelée, ou le  velouté.  Préparation :
                           Additionner d’abord la purée de base de la gelée et  du velouté ; ou de l’une ou l’autre
                           si l’on n’emploie qu’un seul de  ces éléments, et en travaillant légèrement
                           la composition sur glace.   Ajouter ensuite la crème
                           fouettée ; et observer que l’assaisonnement  ayant une grande importance dans les préparations  froides,
                           doit être toujours vérifié et réglé avec soin.    MOULAGE DES MOUSSES FROIDES  Autrefois, et cette façon de procéder est encore usitée par beaucoup  de praticiens,
                           on moulait les Mousses dans des moules unis ou historiés, chemisés
                           d’une couche de gelée bien claire, et décorés  avec des éléments en rapport avec
                           l’appareil de la Mousse en  traitement.   Aujourd’hui,
                           on procède ainsi : Faire prendre une couche de  gelée bien claire dans le fond d’une timbale en argent,
                           et entourer  extérieurement le haut des parois de celle-ci d’une bande de papier  blanc que l’on fixe d’une
                           façon quelconque, et dépassant de 2 centimètres  les bords de la timbale, de manière que, ce papier
                           étant  enlevé, la Mousse figure une sorte de Soufflé. La bande de papier  peut être mise également
                           dans l’intérieur de la timbale, et on l’enlève  au moment de servir, en la détachant d’après
                           la Mousse avec  la lame d’un couteau trempée à l’eau tiède, et en la tirant doucement.   Dès que la timbale est garnie, on met la Mousse à prendre
                           au  frais, ou dans une cave sanglée, ce qui vaut mieux. Ces Mousses  peuvent se faire aussi dans de petites cassolettes
                           en argent, mais  ce mode est plutôt réservé pour les Soufflés froids, afin d’établir
                            une différence entre les deux choses, bien que leur composition  soit la même.   On peut aussi dresser les Mousses, notamment celles de gibier  et de foie gras, dans
                           l’un de ces ustensiles en argent ou en cristal  adoptés par les services modernes. Dans ce cas, l’appareil
                           est disposé  en forme de cône tronqué, dans le milieu de l’ustensile, au  fond duquel on a fait
                           prendre une couche de gelée, et le décor est  appliqué directement sur la Mousse qui est ensuite lustrée
                           à la  gelée.   Quand il s’agit d’une
                           Mousse de gibier, on l’entoure avec les  Suprêmes glacés, du gibier employé.    MOULAGE DES MOUSSELINES FROIDES     Pour le
                           moulage des Mousselines froides, on procède de deux  façons, selon qu’elles sont simplement chemisées
                           de gelée ou  chaud-froitées et, dans un cas comme dans l’autre, elles se font en  moules ovoïdes,
                           ou autres du même genre affectant la forme d’une  grosse quenelle, ou d’un œuf mousseline.  Premier
                           Procédé : Chemiser les moules de gelée bien claire ; les  tapisser d’une couche
                           d’appareil, et garnir l’intérieur d’un salpicon  composé du même élément
                           de base que celui de l’appareil ; soit :  volaille, gibier, chair de crustacés, etc., et de truffes.
                           Recouvrir  d’appareil, lisser en forme de dôme, et mettre à raffermir au  rafraîchissoir.   Deuxième
                           Procédé : Tapisser les moules d’appareil, garnir l’intérieur  de salpicon, recouvrir
                           d’appareil, et mettre à raffermir.   Ensuite,
                           les démouler ; les napper d’une sauce chaud-froid en  rapport avec la composition de l’appareil, et
                           les décorer avec  détails de truffe et autres, également en rapport. Lustrer à la gelée
                            pour assurer le décor.   Faire prendre au fond
                           d’un ustensile en argent ou en cristal une  couche de gelée bien claire ; ranger les Mousselines sur cette
                            gelée, les arroser à nouveau de gelée, et tenir au rafraîchissoir  jusqu’au moment du service.  
                           SOUFFLÉS FROIDS  Les Soufflés froids ne sont autre chose que des Mousses, c’est-à-dire
                            que leur composition est la même ; mais, la Mousse, comme  nous l’avons dit plus haut, se fait en moule
                           assez grand pour  assurer un service, tandis que les Soufflés, proprement dits, se  font en petites cassolettes, à
                           raison de un par personne.   Leur moulage se fait comme
                           celui des Mousses ; c’est-à-dire  que l’appareil est dressé sur une couche de gelée
                           prise au fond  des cassolettes, et que celles-ci sont entourées d’une bande de  papier qui permet de monter l’appareil
                           au-dessus des bords des  cassolettes, de façon à donner l’illusion d’un Soufflé chaud,  lorsque
                           la bande de papier qui soutient l’appareil pendant son  raffermissement est enlevée.    Observation.  Le principe
                           de ces trois préparations, dont le fond est le même, se trouve  donc ainsi nettement établi :
                            1o La Mousse, bien que pouvant être servie sous
                           le nom de Soufflé, doit  conserver le seul nom de « Mousse » afin d’éviter toute
                           confusion, et se fait  en moule pour un service.   2o Les Mousselines sont de grosses quenelles, fourrées d’un salpicon, et se
                            font à raison de 1 par personne.   3o Les Soufflés
                           sont de petites Mousses, moulés en cassolettes ou autres  ustensiles de ce genre, et se font également à
                           raison de 1 par personne.   ASPICS  Le premier point dont on doive tenir un sérieux compte dans la  préparation d’un Aspic,
                           quel qu’il soit, est que la gelée soit succulente,  d’une limpidité absolue, et collée juste
                           à point.   Les moules employés pour les
                           Aspics sont toujours des moules  à douille centrale, unis ou historiés.   Les moules à bordures peuvent également servir, mais on ne les emploie généralement que quand l’Aspic comporte une garniture  qui est dressée
                           dans le centre.   Le montage d’un Aspic se fait,
                           en disposant d’abord le décor  dans le fond et sur les parois.   Pour cela, le moule doit être légèrement chemisé de gelée, en 
                           le roulant sur glace ; et les détails du décor doivent être trempés  dans de la gelée
                           fondue et froide, afin d’être fixés immédiatement.  Cette question du décor dépend
                           d’ailleurs du goût et de  l’idée de l’ouvrier, et ne peut guère se préciser ;
                           ce que l’on peut  dire seulement, c’est qu’il doit être toujours d’une parfaite correction,
                            et qu’il doit apparaître nettement lorsque l’Aspic est démoulé.   Les éléments du décor sont naturellement adoptés selon
                           la  nature de l’élément principal de l’aspic, et ce sont ordinairement :  La truffe, le blanc
                           d’œuf poché en pain, les cornichons, câpres,  pluches diverses, minces rondelles de radis, corail
                           de homard,  langue écarlate, etc.   Si la garniture
                           de l’Aspic comporte des escalopes diverses, rectangles  de foie gras, etc., et que les dimensions du moule obligent
                            à faire plusieurs rangs, ceux-ci sont montés successivement en  interposant une couche de gelée entre
                           chaque, et un nouveau rang  ne doit pas être entrepris, avant que la gelée du précédent soit  suffisamment
                           solidifiée.   L’aspic se termine toujours
                           par une couche de gelée assez  épaisse. Autant que possible, on le monte dans le moule entouré  de glace,
                           mais sans aucun emploi de sel, car celui-ci troublerait  la limpidité de la gelée.   Pour démouler : Tremper le moule à l’eau chaude, l’essuyer
                            vivement, et renverser l’aspic, soit sur serviette pliée, tampon de  riz historié, ou bloc de glace taillée.
                            Entourer de croûtons de gelée, taillés
                           en forme de losanges,  carrés, etc., ou de gelée hachée.    CHAUDS-FROIDS  Les éléments destinés à être enveloppés de sauce chaud-froid
                            sont généralement détaillés ; mais on traite de même, par la  sauce Chaud-froid, des
                           pièces entières. Seulement, ces pièces sont  désignées par une dénomination spéciale.
                             Si le Chaud-froid est composé de morceaux détachés,
                           ceux-ci  sont trempés dans la sauce, et rangés sur grille. Lorsque la sauce  est froide, les morceaux sont décorés,
                           lustrés à la gelée, et parés  de l’excédent de sauce au moment du dressage.  
                             Quand il s’agit d’une pièce entière, celle-ci
                           est nappée d’un  trait avec la sauce Chaud-froid bien froide, mais très coulante ;  puis elle est
                           décorée et lustrée à la gelée.   Le dressage des Chauds-froids détaillés se fait généralement sur  tampon, ou en
                           bordure dont le centre est rempli par un tampon  quelconque ; soit en pain, riz ou semoule.   Selon les cas, le dressage des pièces entières se fait sur fond de  plat,
                           ou en coupe qui est incrustée dans un bloc de glace taillée.   Les volailles et gibiers pour Chauds-froids doivent être détaillés  en morceaux
                           très réguliers, dont on enlève la peau. Les pilons et  ailerons n’étant pas utilisés,
                           sont réservés pour un autre emploi.   Pour
                           les Chauds-froids de détail, les éléments auxiliaires sont  les champignons, crêtes et rognons,
                           qui sont nappés de sauce ; et  les truffes, qui sont simplement lustrées à la gelée.   
                           PAINS FROIDS  Dans l’ancienne cuisine, les Pains froids n’étaient autre chose  qu’un appareil
                           de farce poché en moule et refroidi, puis décoré  et lustré à la gelée, ou mis en
                           Belle-vue dans un autre moule  décoré et chemisé de gelée bien claire.   La cuisine moderne a abandonné le procédé, et a fait de ces  Pains
                           des préparations d’une grande finesse, dont la préparation  est certainement plus lourde que celle des
                           Mousses, mais beaucoup  plus légère que celles des Pains comme on les faisait autrefois.   L’appareil des « Pains à la moderne »
                           quels qu’ils soient, se  compose ainsi :   1o Un fumet riche, tiré de l’élément
                           principal du Pain ; lequel  fumet est réduit presque à consistance de glace, et monté avec  jaunes
                           et beurre, comme, et dans les proportions de la sauce Hollandaise ;   2o Quand cet appareil n’est
                           plus que tiède, ou à peine tiède, on  y ajoute, par décilitre de fumet monté : 2 feuilles
                           de gélatine dissoute  et passée au linge ; 1 décilitre de purée de l’élément
                           en traitement,  soit volaille, gibier, foie gras, poisson ou crustacés ; et  1 décilitre
                           de crème fouettée bien ferme ;   3o Dans cette composition on mélange : ou des chairs de l’élément
                            en traitement, réservées pour cela, et des truffes coupées en  dés ; ou bien ces chairs
                           détaillées en fines escalopes et doublées  chacune d’une lame de truffe.   L’appareil ainsi apprêté est alors versé dans un moule à
                           charlotte  ou à timbale, plus haut que large, chemisé à l’avance de gelée bien claire, et mis à prendre au frais, ou dans un rafraîchissoir.   Au moment de servir, tremper le moule à l’eau tiède,
                           et renverser  le Pain sur un tampon bas en riz ou en semoule posé sur  le plat de service ; ou bien sur une couche
                           de gelée que l’on fait  prendre à l’avance dans le fond du plat.   Entourer le pain de croûtons de gelée, taillés d’une forme
                           quelconque,  mais nettement et très correctement ; et cette remarque  s’applique, d’une façon
                           générale, au croûtonnage des mets froids.    _________________ Mousses, Mousselines | Soufflés Froids | Aspics | Chaud-froids |  Pains Froids | Garnitures des Mets Froids
  _____ Index ______  GARNITURES DE METS FROIDS  Selon la nature des mets, ces garnitures comportent :   Des demis ou des quartiers d’œufs farcis, décorés et glacés.   De toutes petites tomates farcies ou garnies, ou de grosses  tomates farcies
                           d’une façon quelconque, et coupées ensuite en  quartiers bien réguliers.   De petites timbales, ou des barquettes de salades de légumes.   De petits pains, ou des tartelettes de purée de tomates liée
                           à la  gelée.   De beaux cœurs de
                           laitues bien blancs.   Des filets d’anchois, des
                           olives, etc.   
                              SÉRIE DES GARNITURES     Considérations sur les modifications de forme que 
                            peuvent subir les
                           Garnitures.   Le principe de composition des
                           garnitures, comme de toute  préparation culinaire, est intangible ; cependant, en de nombreux  cas, des modifications
                           s’imposent, mais ces modifications n’impliquent  qu’un changement de disposition ou de forme, selon l’objet
                            auquel est destiné la garniture, et non pas un changement d’éléments.   Ainsi, la même garniture s’appliquant à une grosse pièce
                            comme « Filet de bœuf », ou à une préparation comme les « Tournedos
                            », devra nécessairement subir une modification dans sa  forme et ses dispositions de dressage, pour se trouver
                           en rapport  avec l’un ou l’autre de ces éléments ; et il en est de même pour les  filets
                           de détail et les Châteaubriands : Chose que la logique  indique d’ailleurs.   En conséquence, les proportions des garnitures décrites ci-dessous  étant
                           établies pour un service de 10 couverts, elles seront  augmentées ou diminuées, selon que la garniture
                           en traitement  sera destinée à une grosse pièce, ou à des objets détaillés.   Nota.
                           — Nous tenons à insister ici sur une considération de grande importance :  à savoir que, cet
                           ouvrage étant un recueil des procédés traditionnels  de la cuisine Française, bien plutôt
                           qu’une œuvre personnelle, nous avons  dû y faire figurer nombre de garnitures, dont la composition n’est
                           plus en  rapport avec le travail moderne qui tend, avant tout, à éviter les complications,  et à simplifier
                           les garnitures de manière à assurer un service rapide  et, conséquemment, parfait ; car les mets
                           ne peuvent être dégustés dans  toute leur perfection que s’ils sont servis très chauds, et
                           ils ne peuvent l’être  que si les garnitures, étant très simples se prêtent à un dressage
                           rapide.   Nous conseillons même, autant qu’on le pourra, de servir les garnitures à  part
                           au lieu de les disposer autour de l’objet qu’elles doivent accompagner.  Dans ce cas, l’objet, quel qu’il
                           soit, est découpé, dressé à sec, et présenté  aux convives ; puis la garniture
                           est passée immédiatement, ainsi que la sauce.    Ce mode de service est le seul qui permette un
                           dressage rapide, et un service  très propre et très chaud. Les remarques ci-dessus s’appliquent surtout
                            aux grosses pièces de Relevé ; pour les petites Entrées comme Noisettes ou Tournedos, surtout lorsqu’elles sont servies au détail au lieu de composer des services,
                           elles ont moins de raison d’être.  Il peut
                           être bon, cependant, de les appliquer ; et nous poserons  comme règle absolue à ce sujet : que
                           toutes les fois que le dressage  séparé de la garniture permet un dressage plus rapide, on ne doit pas  hésiter
                           à l’adopter, quel que soit l’objet auquel ce dressage  s’applique.   Remarque importante sur les sauces applicables aux Entrées de Boucherie garnies de Légumes. Les sauces dérivées de l’Espagnole ne conviennent
                           pas aux petites  Entrées de Boucherie garnies de légumes : le jus lié est infiniment  préférable.
                             Mais l’accompagnement le plus recommandable
                           est la glace de  viande, beurrée dans les proportions de 125 grammes de beurre par 5  décilitres de glace, et
                           acidulée avec quelques gouttes de jus de citron.  Cette glace beurrée doit cependant être assez légère
                           pour ne pas  empâter les légumes.  Les
                           légumes comme : pointes d’asperges, petits pois, haricots  verts, macédoines, etc., exercent sur
                           la sauce une sorte de  décomposition ; et cela provient, soit de leur humidité naturelle, soit  de leur
                           liaison.  Il en résulte un aspect peu appétissant
                           lorsque le mets est servi  sur l’assiette du convive. Cet inconvénient ne se produit pas avec  l’emploi
                           de la sauce Châteaubriand, ou la Glace de viande beurrée ;  attendu que ces sauces ne se décomposent
                           pas, et se marient très bien  avec les garnitures de légumes, auxquelles elles communiquent en même  temps
                           un moelleux très appréciable.  Nous insistons
                           donc fortement sur ce point : C’est que les sauces  dérivées de l’Espagnole, ou la sauce Tomate,
                           doivent être autant que  possible réservées pour les préparations accompagnées de garnitures
                            comportant comme éléments : truffes, crêtes et rognons de coq,  quenelles, champignons, etc. ;
                           telles que la Financière et la Godard.   |  |   | ▲ 
  |  |   |    |  |   |   ___________   Farces Diverses  Série des Appareils & Préparations
                           Diverses pour Garnitures  Chaudes | Froides Garnitures 
                           |  Index     |  |   | GARNITURES 
                           (Proportions
                           établies pour un service de 10 couverts).   |  |   |   A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  |    
  |  
                           Garniture à l’Algérienne (Pour pièces de Boucherie). —  10 croquettes de
                           patates douces, façonnées en forme de bouchons ; 10  petites tomates vidées, assaisonnées,
                           et étuvées avec un filet d’huile.  Accompagnement :
                           Sauce Tomate claire, additionnée d’une fine  julienne de piments.H   Garniture à l’Alsacienne (Pour pièces de Boucherie, Filets de bœuf, Tournedos).
                           — 10 croûtes de tartelettes garnies de choucroûte braisée, et complétées par un rond
                           de jambon.   Accompagnement : Jus de veau
                           lié.     Garniture à l’Américaine (Spéciale aux poissons). — Cette garniture comporte
                           invariablement des escalopes de queue de homards préparés à l’américaine.   Accompagnement : La sauce du, ou des homards.     Garniture à l’Andalouse (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 10 demis-poivrons
                           grillés, garnis de Riz à la grecque — 10 saucisses  chipolatas du poids de 15 grammes chacune —
                           10 tronçons d’aubergines de 4  centimètres d’épaisseur, cernés, creusés, frits,
                           et garnis au moment de  tomates sautées à l’huile.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à l’Anversoise (Pour pièces de Boucherie). — 10 croûtes de tartelettes
                           garnies de jets de houblon à la crème — 20 pommes de terre à l’anglaise.  Accompagnement : Sauce Tomate.     Garniture à l’Arlésienne (Pour Tournedos et Noisettes). — Aubergines détaillées
                           en rondelles de 1 centimètre  d’épaisseur, assaisonnées, farinées, et
                           frites à l’huile — tomates  pelées, émincées, et sautées au beurre —
                           bouquets d’oignons détaillés en  anneaux, farinés et frits.  Accompagnement : Sauce Demi-glace tomatée.  ___________  A  B 
                           C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z _____ Index ______    Garniture à la Banquière (Pour Tournedos et Noisettes). —  10 mauviettes désossées
                           du dos, garnies de farce gratin, colorées  et cuites à la casserole — 10 petites quenelles en farce de
                           volaille ;  10 lames de truffes.   Accompagnement :
                           Sauce Demi-glace à l’essence de truffes.    
                           Garniture à la Belle-Hélène (Pour Tournedos et Noisettes).  — Croquettes de pointes
                           d’asperges façonnées en forme de palets  de grosseur en rapport avec l’objet ; lames de truffes.
                             Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Berrichonne (Pour Relevés de Boucherie). —  10 boules de choux braisés
                           de la grosseur d’un œuf — 10 petites  tranches de lard de poitrine bien maigre cuit avec les choux —
                            20 petits oignons et 20 gros marrons cuits dans le fonds de la  pièce en traitement.   Accompagnement : Fonds de braisage de la pièce, lié à
                           l’arrow-root.     Garniture à la Berny (Pour Gibiers et pièces de boucherie  marinées). —
                           10 croquettes de pommes à la Berny, façonnées en  forme de bouchons — 10 croûtes de tartelettes
                           garnies de purée  de lentilles beurrée, dressée en dôme, avec une lame de truffe  glacée
                           sur chaque tartelette.   Accompagnement :
                           Sauce Poivrade légère.   
                           Garniture à la Bizontine (Pour pièces de Boucherie et  Tournedos). — 10 petites
                           croustades en pomme duchesse, dorées,  colorées au four au moment, et garnies à la poche d’une
                           purée de  choux-fleurs à la crème — 10 demi-laitues, farcies et braisées.   Accompagnement : Jus de veau beurré.     Garniture à la Bohémienne — La « Bohémienne » comporte  foie gras
                           et truffes, et est à considérer plutôt comme préparation  auxiliaire que comme garniture classique.
                             Si elle est destinée à des Œufs,
                           Escalopes de ris de veau, Tournedos  ou Noisettes, foie gras et truffes sont détaillés en salpicon  qui est
                           lié à la glace de viande beurrée, et dressé dans des croûtes  de tartelettes.   Si elle est destinée à des gibiers, ceux-ci sont simplement
                           farcis  avec le foie gras et les truffes.    
                           Garniture à la Boitelle (Pour Poissons). — 250 grammes  de champignons crus, bien frais, émincés
                           en lames épaisses, et  étuvés au beurre avec le poisson en traitement ; lequel n’admet  qu’un
                           mouillement très court, avec d’excellent fumet. 
                            Accompagnement : Le fonds de cuisson du poisson
                           monté au  beurre.     Garniture à la Boulangère (Pour Mouton, Agneau et  Volaille). — 250 grammes
                           d’oignons émincés et revenus au  beurre — 750 grammes de pommes de terre détaillées
                           en quartiers  ou émincées — 15 grammes de sel et 5 grammes de poivre.   Ces deux éléments, mélangés, sont mis autour de la pièce
                            lorsque celle-ci est revenue, et cuisent en même temps.  Pour
                           la volaille ; la garniture est ainsi modifiée : Pommes de  terre tournées en olives, et petits oignons
                           rissolés au beurre.   Accompagnement :
                           Un peu de bon jus.     Garniture à la Bouquetière (Pour Relevés de Boucherie).  — 250 grammes de carottes
                           et autant de navets, levés à la cuiller  et glacés — 250 grammes de petites pommes Château
                           — 150 grammes  de petits pois et autant de haricots verts détaillés en dés : ces  deux légumes
                           liés au beurre au moment — 250 grammes de choux-fleurs  en bouquets.   Ces différents éléments dressés autour de la pièce en bouquets
                            bien détachés, et en alternant les nuances ; les bouquets de choux-fleurs  légèrement nappés
                           de sauce Hollandaise.   Accompagnement :
                           Le jus de la pièce, dégraissé à fond et tiré à  clair.     Garniture à la Bourgeoise (Pour pièces de Boucherie). —  500 grammes de carottes tournées
                           en forme de gousses d’ail, et  glacées — 500 grammes de petits oignons glacés — 125 grammes
                            de lard de poitrine détaillé en dés, blanchi et rissolé au beurre.   Cette garniture s’ajoute autour de la pièce lorsque celle-ci est  presque
                           à point, et achève sa cuisson dans le fonds de braisage.    Garniture à la Bourguignonne (Pour pièces de Bœuf). —  500 grammes de petits oignons
                           glacés — 250 grammes de champignons  coupés en quartiers et sautés au beurre — 125 grammes
                            de lard de poitrine en dés, rissolé. Ces éléments ajoutés autour  de la pièce en
                           temps utile.   Le fonds de mouillement de celle-ci doit
                           toujours être d’excellent  vin rouge : ceci est la caractéristique absolue de l’apprêt
                           à  la Bourguignonne.   Accompagnement :
                           La sauce de braisage.    Garniture à la Brabançonne (Pour pièces de Boucherie).  10 croûtes de tartelettes
                           garnies de petits choux de Bruxelles blanchis, étuvés au
                           beurre, nappés de sauce Mornay, et glacés au  moment — 10 croquettes en pomme Duchesse, façonnées
                           en forme  de palets.   Accompagnement :
                           Jus lié.     Garniture à la Bréhan (Pour pièces de Bœuf et de Veau). —  10 petits fonds
                           d’artichauts garnis de purée de fèves dressée en  dôme, avec une lame de truffe sur chaque
                           — 10 bouquets de choux-fleurs,  légèrement nappés de sauce Hollandaise — 10 petites  pommes
                           de terre, cuites au beurre et persillées.   Accompagnement :
                           Le jus de braisage de la pièce.    
                           Garniture à la Bretonne (Pour Mouton). — 1 litre de haricots  blancs ou de flageolets cuits,
                           liés d’une sauce Bretonne (voir  Petites sauces brunes), et saupoudrés de persil haché.  Accompagnement : Le jus de la pièce.    Garniture à la Brillat-Savarin (Pour Gibiers à plume). —  Toutes petites croûtes
                           de tartelettes, garnies en pyramide d’un  appareil de Soufflé de bécasse aux truffes, poché au
                           moment —  larges lames de truffes.   Accompagnement :
                           Sauce Demi-glace fine, au fumet du gibier en  traitement.    
                           Garniture Bristol (Pour pièces de Boucherie). — 10 petites  croquettes de rizot, de la forme
                           et grosseur d’un abricot —  1 demi-litre de flagolets cuits, liés au Velouté — 20 petites
                           pommes  rondes de la grosseur d’une noix, cuites au beurre et enrobées de  glace de viande dissoute.   Accompagnement : Le fonds de braisage de la pièce.
                              Garniture à la Bruxelloise (Pour pièces de Boucherie). —  10 endives braisées,
                           tenues bien blanches — 10 pommes Château  — 500 grammes de petits choux de Bruxelles blanchis et étuvés
                            au beurre.   Accompagnement : Sauce Demi-glace
                           au Madère un peu claire.  ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
  _____ Index ______   Garniture à la Cancalaise (Pour Poissons). — 20 huîtres pochées  et ébarbées
                           — 125 grammes de queues de crevettes épluchées.   — Sauce Normande.     Garniture à la Cardinal (Pour Poissons). — 10 belles escalopes  de queue de homard —
                           10 lames de truffe bien noire —  60 grammes de chair de homard et 50 grammes de truffes détaillés  en
                           dés.   — Sauce Cardinal.    
                           Garniture à la Castillane (Pour Tournedos et Noisettes). —  Petites caisses en pomme Duchesse,
                           dorées et colorées au four  au moment, garnies d’une fondue de tomates légèrement relevée
                            à l’ail — bordure de rondelles d’oignons assaisonnées, farinées,  et frites à
                           l’huile.   Accompagnement : Le fonds
                           de déglaçage tomaté.    
                           Garniture à la Chambord (Pour grosses pièces de Poissons  braisées). —
                           10 quenelles en farce de poisson truffée, moulées à la  cuiller — 4 grosses quenelles en forme
                           d’ovale allongé, décorées  — 200 grammes de petites têtes de champignons cannelées
                           —  10 escalopes de laitances assaisonnées, farinées et sautées au  beurre — 200 grammes de
                           truffes tournées en forme d’olives —  6 écrevisses, troussées ou non, et cuites au court-bouillon
                           —  6 croûtons en crêtes, frits au beurre.   —
                           La Sauce tirée du fonds de braisage du poisson.    
                           Garniture à la Châtelaine (Pour pièces de Boucherie et  Volailles). —
                           10 fonds d’artichauts garnis de Soubise serrée —  30 marrons décortiqués et étuvés
                           dans le fonds de braisage de la  pièce — 300 grammes de pommes de terre noisette.   Accompagnement : Le fonds de la pièce, ajouté à
                           une sauce  Madère.     Garniture à la Chauchat (Pour Poissons). — 500 grammes de  pommes de terre longues cuites à
                           l’eau, tournées en bouchons, détaillées  en lames épaisses, et chevalées en bordure,
                           pendant qu’elles  sont encore bien chaudes, autour du poisson en traitement.  Couvrir le poisson de sauce Mornay, arroser les pommes de  beurre fondu, et faire glacer vivement.
                             Garniture à la Chipolata (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 20 petits oignons
                           glacés — 10 saucisses chipolatas —  10 marrons cuits au consommé — 125 grammes de lard de
                           poitrine  en dés, rissolé — facultativement, 20 carottes tournées en  olives et glacées.
                             Accompagnement : Sauce Demi-glace additionnée
                           du fonds de  la pièce en traitement.    
                           Garniture à la Choisy (Pour Tournedos et Noisettes). —  10 demi-laitues braisées —
                           20 petites pommes de terre Château.  Accompagnement :
                           Glace de viande beurrée.     Garniture à la Choron (Pour Tournedos et Noisettes). —  10 moyens ou petits fonds d’artichauts
                           garnis de pointes  d’asperges liées au beurre ; ou,
                           à défaut, de petits pois fins liés de même — 30 grosses pommes de terre noisette.   Accompagnement : Sauce Béarnaise tomatée. 
                              Garniture à la Clamart (Pour pièces de Boucherie). —  10 croûtes de tartelettes
                           garnies de petits pois à la française liés au  beurre, et additionnés de la laitue de cuisson
                           finement ciselée. Chaque  tartelette dressée sur un petit fond rond, en pommes Macaire.  Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Clermont (Pour Tournedos et Noisettes).  — 450 grammes de marrons étuvés,
                           concassés à la fourchette, additionnés  de 25 grammes de beurre, et liés avec 1 décilitre
                           de Soubise et  3 jaunes d’œufs. Faire pocher en moules à darioles beurrés, et dresser  sur
                           rondelles d’oignons frits.   Accompagnement :
                           Sauce Soubise claire.     Garniture de Compote  (Spéciale aux Pigeons et aux Poulets de grain).  — 250 grammes de
                           lard de poitrine maigre, détaillé en lardons,  blanchis, et rissolés au beurre — 300 grammes
                           de petits oignons glacés —  300 grammes de petits champignons crus coupés en deux et sautés
                           au  beurre.  Achever la cuisson de cette garniture avec
                           les pigeons, et en recouvrir ceux-ci en les servant.   
                           Garniture à la Conti (Pour pièces de Boucherie braisées).  — 750 grammes
                           de purée de lentilles — 250 grammes de lard de poitrine  bien maigre cuit avec les lentilles, et détaillé
                           en rectangles.   Accompagnement : Le fonds
                           de braisage de la pièce.   Garniture
                           à la Commodore (Pour grosses pièces de Poissons).  — 10 petites croquettes de queues
                           d’écrevisses, en forme d’ovale  allongé — 10 quenelles en farce de merlan au beurre d’écrevisse,
                           moulées  à la cuiller — 10 belles moules à la Villeroy.   — Sauce Normande au beurre d’écrevisse.    
                           Garniture à la Cussy (Pour Tournedos, Noisettes et Volailles).  — 10 gros champignons
                           grillés, garnis de purée de marrons — 10 petites  truffes tournées bien rondes et cuites au
                           Madère — 20 gros rognons de  coq.   Accompagnement :
                           Sauce Madère.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
  _____ Index ______   Garniture à la Daumont (Pour Poissons). —  10 champignons étuvés au beurre,
                           garnis chacun de 6 demi-queues  d’écrevisses, liées à la sauce Nantua — 10 petites
                           quenelles rondes en farce de poisson à la crème, et décorées
                           aux truffes — 10 escalopes de laitances panées à l’anglaise et frites.   — Sauce Nantua.    
                           Garniture à la Dauphine (Pour pièces de Boucherie).  — 20 croquettes en appareil à
                           pomme Dauphine, façonnées en forme de  bouchon pour grosse pièce, et en forme de palet pour garniture
                           de  Tournedos ou de Noisettes.   Accompagnement :
                           Sauce Demi-glace au Madère.    
                           Garniture à la Dieppoise (Pour Poissons). — 100  grammes de queues de crevettes décortiquées
                           — 3 quarts de litre de  moules (30 au nombre) pochées au vin blanc et ébarbées.   — Sauce vin blanc additionnée de la cuisson réduite
                           du poisson en traitement.     Garniture à la Doria (Pour Poissons). — 30 morceaux  de concombres tournés en olives
                           et étuvés au beurre — lames de citron  pelées et épépinées disposées
                           sur le poisson : celui-ci traité à la  Meunière.     Garniture à la Dubarry (Pour pièces de Boucherie, Noisettes et Tournedos). — 10 petits
                           bouquets de choux-fleurs, moulés en boules, masqués de sauce Mornay, saupoudrés de fromage râpé et gratinés.   Accompagnement : Fonds de la pièce, ou déglaçage.     Garniture à la Duchesse (Pour pièces de Boucherie, Noisettes et Tournedos). — 20 petites
                           navettes, galettes, ou brioches, en appareil à pomme Duchesse, dorées, et colorées au four au  moment.
                            Accompagnement : Sauce Madère.
                             ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
 _____ Index ______    Garniture à la Favorite (Pour Noisettes et Tournedos).  — 10 petites escalopes de foie gras
                           assaisonnées, farinées, et sautées  au beurre — une belle lame de truffe sur chaque escalope —
                           bouquet de  pointes d’asperges.   Accompagnement :
                           Jus lié.     Garniture à la Fermière (Pour Volailles). — 150  grammes de rouge de carottes et autant
                           de navets émincés en paysanne —  50 grammes d’oignon et 50 grammes de céleri émincés
                           de même. Le tout  étuvé légèrement au beurre avec 3 grammes de sel, et 5 grammes de sucre
                            en poudre. Finir de cuire autour de la volaille.    
                           Garniture Fervaal (Pour pièces de Boucherie). — 10 pommes duchesse en forme de brioche, fourrées
                           d’un salpicon de jambon — 250 grammes de fonds d’artichauts
                           (5 au nombre) sautés aux  fines herbes.   Accompagnement :
                           Jus lié.     Garniture à la Financière (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 20 quenelles
                           ordinaires en farce de veau ou de volaille,  selon que la garniture accompagne une pièce de Boucherie ou de  Volaille
                           — 150 grammes de petites têtes de champignons cannelées  — 100 grammes de crêtes et rognons
                           de coq — 50 grammes  de lames de truffes — 12 olives tournées et blanchies.   — Sauce Financière.     Garniture à la Flamande. — 10 petites boules de choux  braisés — 10 carottes et 10 navets
                           tournés en olives et tombés au  consommé — 10 petites pommes de terre à l’anglaise
                           — 10 petits  rectangles de lard de poitrine (250 grammes de lard, cuit avec  les choux) — 10 rondelles de saucisson
                           (150 grammes).   Accompagnement : Le fonds
                           de la pièce.     Garniture à la Florentine. — Pour Poissons : 250 grammes  d’épinards en feuilles,
                           blanchis, puis étuvés au beurre.   Disposer
                           ces épinards dans le fond du plat, placer dessus le  poisson poché, couvrir celui-ci de sauce Mornay, et faire
                           glacer.   Pour pièces de Boucherie :
                           10 subrics d’épinards — 10 petites  croquettes en forme de palets, faites avec un appareil de semoule 
                           cuite au gras et liée aux œufs et fromage râpé.   Accompagnement : Sauce Demi-glace fortement tomatée, et  tenue claire.     Garniture à la Florian (Pour Agneau). — 3 belles laitues  braisées coupées en
                           quartiers et parées — 20 carottes de la forme  et grosseur d’une olive, glacées — 20 tout
                           petits oignons glacés  au beurre — 10 petites pommes fondantes.   Accompagnement : Le fonds de la pièce.     Garniture à la Forestière (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 300 grammes
                           de morilles, sautées avec moitié beurre  et huile — 125 grammes de lard de poitrine bien maigre, en lardons
                            blanchis et rissolés au beurre — 300 grammes de pommes de  terre détaillées en gros dés,
                           et sautées au beurre.   Accompagnement :
                           Sauce Duxelles additionnée du fonds de braisage  ou du déglaçage.     Garniture à la Frascati (Pour Relevés de Boucherie). —  10 escalopes de foie gras (cru,
                           autant que possible) assaisonnées, farinées, et sautées
                           au beurre — 300 grammes de pointes d’asperges  liées au beurre — 10 petites têtes de champignons
                           cannelées,  et bien blanches — 10 truffes, de la forme et grosseur d’une  belle olive, légèrement
                           glacées — 10 croissants en appareil à  pomme Duchesse truffé, de forme allongée, dorés,
                           et colorés au  four au moment. Ces croissants, pour encadrer la garniture.   Accompagnement : Le jus de la pièce légèrement lié.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
  _____ Index ______   Garniture à la Gastronome (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 20 beaux marrons
                           décortiqués, cuits au consommé,  et glacés ensuite comme des petits oignons — 10 moyennes
                           truffes  cuites au Champagne — 20 beaux rognons de coq enrobés de glace  de viande blonde — 10 grosses
                           morilles, coupées en deux dans la  longueur, et sautées au beurre.   Accompagnement : Sauce Demi-glace à l’essence de truffes.     Garniture à la Godard (Pour gros Relevés de Boucherie et  de Volaille). — 10 quenelles
                           en farce au beurre, additionnée de  champignons et truffes hachés, et moulées à la cuiller —
                           4 grosses  quenelles ovales, décorées à la truffe et à la langue bien rouge —  10 têtes
                           de petits champignons tournés — 125 grammes de crêtes  et rognons — 200 grammes de beaux ris d’agneau
                           glacés ; ou une  gorge de ris de veau glacée et escalopée — 10 truffes tournées en
                            forme d’olives. — Sauce Godard.    
                           Garniture Grand-Duc (Pour Poissons). — 200 grammes de  pointes d’asperges liées au beurre
                           — 10 queues d’écrevisses décortiquées  — 10 belles lames de truffes. — Sauce
                           Mornay.     Garniture à la Grecque (Pour Agneau et Volailles). —  250 grammes de riz préparé
                           à la Grecque (Voir Riz, Chapitre des Légumes).   Accompagnement : Sauce Tomate.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
 _____ Index ______   Garniture Henri IV (Pour Noisettes et Tournedos). —  Moyens, ou tout petits fonds d’artichauts,
                           selon l’objet traité,  garnis de petites pommes de terre noisette roulées dans de la  glace de viande
                           fondue.   Accompagnement : Sauce Béarnaise.
                               Garniture à la Hongroise (Pour diverses préparations). —  Bouquets de choux-fleurs moulés
                           dans de petits pots à crème,  renversés sur plat à gratin beurré et saupoudrés de
                           fromage râpé ;  masqués d’une sauce Mornay au Paprika additionnée de jambon  haché,
                           et glacés.   Accompagnement invariable : Sauce légère condimentée au Paprika.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
  _____ Index ______   Garniture à l’Italienne (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 20 petits quartiers
                           d’artichauts traités « à l’italienne » (Voir Artichauts, Chapitre des
                           Légumes) — 10 croquettes de macaroni bien lié au fromage, et façonnées en forme de
                           palets.   Accompagnement : Sauce Italienne.
                             Garniture à l’Indienne
                           (Pour Poissons, pièces de Boucherie et Volailles). — 125 grammes de riz Patna préparé
                           à l’Indienne (Voir Riz, Chapitre des Légumes).   Accompagnement : Sauce à l’Indienne.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
  _____ Index ______   Garniture à la Japonaise (Pour pièces de Boucherie).  — 625 grammes de crosnes liés
                           au Velouté et dressés dans de petites  croustades cannelées, faites en moules à brioches et bien
                           colorées au  four — 10 croquettes de pommes de terre.   Accompagnement : Le jus de la pièce tiré à clair.     Garniture à la Jardinière (Pour pièces de Boucherie).  — 125 grammes de carottes
                           et autant de navets levés à la cuiller unie  ou cannelée, cuits au consommé, et glacés
                           — 125 grammes de petits pois —  autant de petits flageolets et de haricots verts coupés en petits  losanges :
                           ces trois légumes liés au beurre, séparément, et au moment —  10 bouquets de choux-fleurs
                           fraîchement cuits.   Dresser ces éléments
                           autour de la pièce, en bouquets distincts,  et en alternant les nuances ; et napper chaque bouquet de choux-fleurs
                            d’une cuillerée à café de sauce Hollandaise.  Accompagnement : Jus clair.    
                           Garniture à la Joinville (Pour Poissons). —  Détailler en Salpicon ou en julienne courte :
                           125 grammes de champignons  cuits, 50 grammes de truffes, ajouter 125 grammes de queues de  crevettes, et lier avec quelques
                           cuillerées de sauce Joinville.   Comme complément :
                           10 lames de truffes — 1 beau champignon  cuit, bien blanc, piqué de 8 crevettes « bouquet »
                           dont la queue doit  être décortiquée.  —
                           Sauce Joinville.     Garniture à la Judic (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles). — 10 petites demi-laitues braisées
                           et bien parées — 10 beaux rognons de coq — 10 lames de truffes.  Accompagnement : Sauce Demi-glace très fine.  ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z 
 _____ Index ______    Garniture à la Languedocienne (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 10 rondelles
                           d’aubergines, taillées de 1 centimètre  d’épaisseur, farinées et frites à
                           l’huile — 400 grammes de  cèpes émincés et sautés à l’huile —
                           400 grammes de tomates  pelées, pressées, concassées et sautées à l’huile, avec
                           addition  d’une pointe d’ail broyé — persil concassé.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture Lorette (Pour Noisettes et Tournedos). — 10 petites  croquettes de volaille —
                           pointes d’asperges ou petits pois  liés au beurre — lames de truffes.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Louisiane (Pour Volailles). — 500 grammes  de maïs à la crème
                           — 10 timbales de riz au gras faites en moules  à darioles, et dressées chacune sur une tranche de
                           patate épaisse de  2 centimètres, et frite — 20 rondelles de bananes, frites également.
                             Accompagnement : Le fonds de cuisson
                           de la volaille, réduit.     Garniture à la Lucullus (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  —   
                           1o 10 truffes du poids moyen de 60 grammes,
                           cuites  dans une Mirepoix au Madère, vidées en caisses en réservant le couvercle,  garnies chacune de 
                           2 rognons de coq roulés dans de la  glace de viande beurrée. Fermer avec les  couvercles en soudant
                            ceux-ci avec un petit cordon de farce de volaille, et passer au four  un instant pour le pochage de cette farce.   2o 10 quenelles
                           moulées à la cuiller, en farce fine de volaille  additionnée de la pulpe retirée des truffes ;
                           laquelle aura été pilée  et passée au tamis — 10 belles crêtes frisées.
                             Accompagnement : Sauce Demi-glace à
                           l’essence de truffes.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z _____ Index ______   Garniture Macédoine (Pour Pièces de Boucherie). — Cette  garniture comporte les mêmes
                           éléments que la « Jardinière »,  mais ces éléments sont mélangés,
                           et liés ensemble. Elle se dresse  en timbale, ou dans des fonds d’artichauts, ou en dôme sur le plat  de
                           service, avec les viandes qu’elle accompagne rangées autour.     Garniture Madeleine (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 10 petits fonds d’artichauts
                           garnis de Soubise serrée — 10 timbales  de purée de haricots blancs, liée de 6 jaunes
                           et 1 œuf entier  au litre, finie avec 150 grammes de beurre, puis moulée et pochée  en moules
                           à darioles.   Accompagnement :
                           Sauce Demi-glace.     Garniture à la Maillot (Sert pour les pièces de Boucherie,  mais est spéciale aux jambons).
                           — 10 carottes et 10 navets tournés en grosses
                           olives et cuits au consommé — 20 petits oignons glacés  — 10 demi-laitues braisées —
                           100 grammes de petits pois et  autant de haricots verts liés au beurre.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Maraîchère (Pour pièces de Boucherie). —  500 grammes de
                           salsifis, cuits en tronçons de 4 centimètres de  longueur, et liés avec du Velouté assez serré
                           — 10 grosses  pommes de terre Château — 300 grammes de petits choux de  Bruxelles, blanchis et étuvés
                           au beurre.   Accompagnement : Le fonds
                           de la pièce.     Garniture à la Maréchale. — A. Pour Ris de veau, pièces de  Boucherie et Volailles :
                           10 quenelles à la cuiller en farce de volaille  truffée — 50 à 60 grammes de truffes émincées,
                           liées à l’Italienne  — 20 crêtes frisées.   Accompagnement : Sauce Demi-glace au Madère.   B. Pour filets de Volaille, escalopes de Ris de veau, noisettes et  côtelettes
                           d’agneau : Ici, la garniture ne comporte qu’une belle  lame de truffe glacée disposée
                           sur chaque objet, et pointes d’asperges  liées au beurre ou, hors saison, des petits pois très fins. 
                            Les objets auxquels cette garniture est destinée
                           sont toujours  roulés dans de la truffe hachée finement, ou dans de la truffe  mélangée d’un
                           tiers de mie de pain fine et fraîche.    
                           Garniture à la Marigny (Pour pièces de Boucherie, Noisettes  et Tournedos). — 5 croûtes
                           de tartelettes garnies de petits pois liés  au beurre — 5 croûtes de tartelettes garnies de haricots verts
                           en  losanges liés au beurre — 10 belles pommes de terre fondantes.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Marie-Louise (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles). — Fonds d’artichauts,
                           de dimensions déterminées par  l’objet en traitement, étuvés au beurre et garnis en dôme,
                           à la  poche, de purée de champignons très serrée additionnée d’un  quart de Soubise.
                             Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Marinière (Pour Poissons). — 3 quarts de  litre de petites moules (35
                           au nombre) cuites au vin blanc et ébarbées  — 100 grammes de queues de crevettes décortiquées.
                             — Sauce à la marinière.     Garniture Marquise (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles).  — 1o
                           10 petites croûtes de tartelettes cannelées garnies d’un appareil  composé de : 250 grammes
                           d’amourettes pochées et détaillées en petits
                           tronçons — 125 grammes de pointes d’asperges —  50 grammes de truffe en Julienne ; le tout lié
                           de 1 décilitre et demi  de sauce Allemande finie au beurre d’écrevisse.   2o 20 petits pains de la Mecque en appareil à
                           pomme Duchesse  additionné de purée de tomates très réduite, cuits au four quelques  minutes avant
                           le dressage.     Garniture à la Marseillaise (Pour pièces de Boucherie). —  10 petites demi-tomates,
                           vidées et pochées au four avec filet  d’huile et pointe d’ail — une grosse olive tournée,
                           farcie, et cerclée  à la base d’un beau filet d’anchois sur chaque tomate — entre  chaque
                           tomate, une pomme frite en copeau.   Accompagnement :
                           Sauce Provençale.     Garniture à la Mascotte (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles).  — 10 fonds d’artichauts
                           crus, coupés en quartiers et sautés  au beurre — 20 petites pommes de terre tournées en olives
                           et  cuites au beurre — 10 petites boules de truffes.   Accompagnement :
                           Déglaçage au vin blanc et fonds de veau.   (La
                           garniture « Mascotte » se met autour des objets en traitement ;  lesquels sont toujours préparés
                           en cocotte.)     Garniture à la Masséna (Pour Noisettes et Tournedos). —  10 moyens, ou petits fonds
                           d’artichauts garnis de sauce Béarnaise  serrée — 10 larges rondelles de moelle très fraîche
                           pochée au  consommé.   Accompagnement :
                           Sauce Tomate.     Garniture Matelote (Pour Poissons et divers). — 300 grammes  de petits oignons glacés au beurre
                           — 200 grammes de petits  champignons cuits — 10 petits croûtons en cœurs frits au beurre.  En certains
                           cas, écrevisses cuites au court-bouillon.    
                           Garniture à la Médicis (Pour pièces de Boucherie, Noisettes  et Tournedos). —
                           10 croûtes de tartelettes garnies par moitié de  carottes étuvées à la Vichy et de petits
                           pois liés au beurre —  10 petites timbales, faites en moules à darioles, avec de l’appareil  à
                           pomme Duchesse, panées, frites, vidées, et garnies de purée  d’oseille liée et beurrée.
                             Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Mexicaine (Pour pièces de Boucherie et Volaille). — 10 champignons grillés
                           garnis de fondue de tomates  très serrée — 10 poivrons grillés.   Accompagnement : Jus tomaté très relevé.    
                           Garniture Mignon (Pour Noisettes et Tournedos). — 10 petits  fonds d’artichauts étuvés
                           au beurre et garnis de petits pois liés —  10 petites quenelles rondes en farce de volaille, chacune décorée
                            d’une belle lame de truffe.   Accompagnement :
                           Le fonds de déglaçage monté au beurre.    
                           Garniture à la Milanaise (Pour pièces de Boucherie). —  400 grammes de macaroni blanchi,
                           coupé en tronçons de 4 centimètres  de longueur — 50 grammes de langue écarlate —
                           autant  de jambon et de champignons — 40 grammes de truffes : ces différents  éléments taillés
                           en julienne — 50 grammes de fromage de  Gruyère et 50 grammes de Parmesan râpé — 1 décilitre
                           de purée  de tomates — 100 grammes de beurre.   Accompagnement :
                           Sauce Tomate claire.     Garniture à la Mirabeau (Pour grillades de viandes noires de  Boucherie). — 20 lanières
                           de filets d’anchois disposées en grille  sur la pièce — 10 belles olives dénoyautées
                           — bordure de feuilles  d’estragon blanchies — 125 grammes de beurre d’anchois.     Garniture à la Mirette. — 10 petites timbales de pommes  de terre Mirette. (Voir Chapitre des Légumes.)
                             Accompagnement : Le fonds de déglaçage
                           additionné d’un filet  de glace de viande monté au beurre.     Garniture à la Moderne (Pour pièces de Boucherie). —  10 petites timbales de choux braisés,
                           faites en moules hexagones  foncés en Chartreuse avec une lame de truffe au fond de chaque  moule — 10 demi-laitues
                           farcies et braisées — 10 petites quenelles  ovales en farce de veau au beurre, décorées à
                           la langue écarlate.   Accompagnement :
                           Jus lié.     Garniture à la Montbazon (Pour Volailles). — 10 ris  d’agneau de grosseur bien égale,
                           cloutés aux truffes et poêlés —  10 quenelles ovales en farce de volaille au beurre, décorées
                           aux  truffes — 10 têtes de champignons cannelées et bien blanches —  10 lames de truffes.   Accompagnement : Sauce Suprême.     Garniture à la Montmorency (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 10 fonds d’artichauts
                           étuvés au beurre et garnis de  macédoine liée — 10 petits bottillons de pointes d’asperges
                           cerclés  d’un anneau de carotte blanchi.   Accompagnement :
                           Sauce Madère additionnée du fonds de la pièce. 
                              Garniture à la Moissonneuse (Pour pièces de Boucherie).  — 1 litre de petits pois cuits
                           à la française avec addition de laitue  émincée, 2 pommes de terre émincées, et
                           125 grammes de lard de  poitrine bien maigre, coupé en dés et blanchi.   Lier très légèrement au beurre manié.     Garniture à la Montreuil (Pour Poissons). — 20 pommes de  terre tournées et cuites à
                           l’anglaise, dressées en bordure autour  du poisson en traitement.   Napper le poisson de sauce vin blanc, et les pommes de sauce  crevettes.     Garniture à la Montpensier (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles). — Bouquets de pointes
                           d’asperges liées au beurre —  lames de truffes bien noires sur les Noisettes ou les Tournedos.   Accompagnement : Le fonds de déglaçage monté
                           au beurre.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z _____ Index ______    Garniture à la Nantua (Pour Poissons). — 30 queues d’écrevisses  décortiquées
                           liées d’une sauce Nantua — 20 lames de truffes.   — Sauce Nantua.     Garniture à la Napolitaine (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 500 grammes de
                           Spaghetti pochés, liés avec  50 grammes de Gruyère, 50 grammes de Parmesan râpés, et  1
                           décilitre de purée de tomates. Mise à point avec 100 grammes de  beurre.   Accompagnement : Le fonds de la pièce.     Garniture aux Navets (Pour Mouton et Canetons). — 30 morceaux  de navets tournés en forme de
                           grosses olives allongées,  colorés à la poêle avec beurre frais et une pincée de sucre en
                            poudre — 20 petits oignons glacés. La cuisson de ces légumes  s’achève avec la pièce
                           en traitement.     Garniture à la Niçoise (Pour Poissons). — 250 grammes de  tomates, pelées, pressées,
                           sautées au beurre avec une pointe d’ail  broyé, et additionnées en dernier lieu d’une pincée
                           d’estragon  haché — 10 filets d’anchois — 10 olives noires — 1 cuillerée de  câpres
                           — 30 grammes de Beurre d’anchois — lames de citron  pelées à vif et épépinées.
                             Pour pièces de Boucherie et Volailles.
                           — 250 grammes de  tomates préparées comme ci-dessus — 300 grammes de haricots  verts liés
                           au beurre — 400 grammes de petites pommes de terre  Château. 
                            Pour le dressage : Disposer les tomates sur l’objet
                           à garnir ; les  haricots verts et pommes de terre autour, en bouquets alternés.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Nivernaise (Pour pièces de Boucherie). —  500 grammes de carottes tournées
                           en forme d’olives, cuites au  consommé et glacées — 300 grammes de petits oignons glacés
                           au  beurre.   Accompagnement : Le fonds
                           de braisage de la pièce.     Garniture à la Normande (Pour Poissons). — 10  huîtres et 10 moules pochées et
                           ébarbées — 10 petites têtes de  champignons — 100 grammes de queues de crevettes décortiquées
                           — 10 lames  de truffes, — 10 moyennes écrevisses troussées et cuites au  court-bouillon —
                           10 goujons, ou petits éperlans panés en manchons — 10  petits croûtons forme losange, en pain de
                           mie, frits au beurre au  moment, ou des fleurons de feuilletage cuits à blanc.  — Sauce Normande.     Garniture de Nouilles (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 500 grammes de nouilles fraîches,
                           pochées et tenues un peu  fermes, liées avec 50 grammes de Gruyère et 50 grammes de Parmesan.  Mise à
                           point avec 50 grammes de beurre.   Accompagnement :
                           Le fonds de braisage de la pièce.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture à l’Orientale (Pour Volailles). — 10 petites timbales  de Riz à la grecque,
                           dressées chacune sur une demi-tomate  assaisonnée et étuvée à l’huile — 10
                           croquettes de patates douces,  en forme de bouchons.   Accompagnement :
                           Sauce Tomate.     Garniture Opéra (Pour Noisettes et Tournedos). — Croûtes  de tartelettes de grandeur
                           proportionnée à l’objet en traitement,  garnies de foies de volaille sautés au Madère —
                           petites croustades  en pomme Duchesse, panées, frites, vidées, et garnies de pointes  d’asperges liées
                           au beurre.   Accompagnement : Le fonds
                           de déglaçage monté au beurre.    
                           Garniture à l’Orléanaise (Pour pièces de Boucherie). —  Chicorée
                           braisée liée aux œufs et beurrée — Pommes à la maître  d’hôtel en
                           timbale, à part.   Accompagnement :
                           Le fonds de la pièce.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture de Haricots Panachés. — 350 grammes de  haricots verts et 350 grammes de flageolets liés
                           au beurre. Saupoudrer  de persil haché.   Accompagnement :
                           Jus clair.    
                           Garniture à la Parisienne (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 600 grammes
                           de pommes de terre à la Parisienne. (Voir Chapitre des Légumes.)  — 10 fonds d’artichauts
                           étuvés au beurre, et garnis en dôme d’un  salpicon de langue, champignons et truffes en parties
                           égales, lié avec  du Velouté serré ; faire glacer à feu vif ou à la Salamandre.
                            Accompagnement : Sauce Demi-glace.     Garniture Parmentier (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 600 grammes de pommes
                           de terre détaillées en cubes réguliers ou  levées à la cuiller ovale unie, et cuites au
                           beurre comme les pommes  Château. Saupoudrer de persil haché.  Accompagnement : Jus clair.    
                           Garniture à la Paysanne (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — Garniture Fermière,
                           additionnée de petites pommes de terre tournées  en forme de gousses d’ail, et de lard de poitrine maigre,
                           coupé en dés  et blanchi.   
                           Garniture à la Péruvienne (Pour Tournedos et Divers).  — Peler des oxalis et les affranchir
                           du dessous pour les faire tenir  d’aplomb. Les creuser en caisses ; puis les garnir d’un hachis composé
                            de : Chair de volaille et jambon crus, dans les proportions de 2 tiers  de volaille et 1 tiers de jambon ;
                           la pulpe retirée des oxalis, hachée.  Selon les cas, et la nature de la pièce que doivent accompagner
                           les  oxalis, lier ce hachis avec de la Demi-glace ou de l’Allemande très  réduite. Arroser d’un
                           filet d’huile, et traiter comme des champignons  farcis.  Accompagnement :
                           Sauce Tomate claire.     Garniture à la Piémontaise (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 10 timbales
                           de rizot, additionné de 150 grammes de truffes blanches  râpées, au litre de rizot. Ces timbales
                           moulées en petits moules ovales  dits à « gâteaux de riz ».  Accompagnement : Sauce Tomate.     Garniture à la Portugaise (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 10 petites
                           tomates entières farcies d’un appareil de Duxelles — 30 pommes de terre Château.  Accompagnement : Sauce Portugaise.     Garniture à la Princesse (Pour Volailles et Ris de Veau). — 250 grammes de pointes d’asperges
                           à la crème — 10  belles lames de truffes.  Accompagnement : Sauce Allemande à l’essence de champignons.     Garniture à la Printanière (Pour Sautés de Volaille et de Boucherie). — 125 grammes
                           de petites carottes nouvelles et autant  de navets nouveaux, tournés en gousses d’ail, cuits au consommé
                            et glacés — 20 petits oignons nouveaux glacés au beurre —  125 grammes de petits pois et autant
                           de pointes d’asperges blanchies.  Ces légumes ajoutés et étuvés avec l’élément
                           qu’ils accompagnent,  8 à 10 minutes avant de servir.     Garniture à la Provençale (Pour Relevés de Boucherie). —  10 petites tomates
                           entières, et 10 gros champignons farcis avec  de la Duxelles additionnée d’une pointe d’ail.   Accompagnement : Sauce à la Provençale.     Garniture de Purées. — Les Purées figurent à la suite de  chacun des Légumes susceptibles
                           d’en fournir. (Voir Chapitre des Légumes.)   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture Rachel (Pour Noisettes et Tournedos). — 20 fonds  d’artichauts moyens garnis chacun
                           d’une large lame de moelle  pochée, avec un peu de persil haché sur la moelle.   Accompagnement : Sauce Bordelaise.     Garniture de Ravioles (Pour pièces de Boucherie et Volailles).  — 30 ravioles apprêtées
                           selon la nature de la pièce qu’elles accompagnent.  (Voir Farinages, Chapitre des Légumes.) 
                              Garniture à la Régence A. (Pour Poissons). — 20 quenelles  en farce de merlan au beurre
                           d’écrevisse, moulées à la cuiller —  10 huîtres pochées et ébarbées
                           — 10 têtes de petits champignons  bien blancs — 10 truffes tournées en olives — 10 escalopes
                           de laitance  pochées.   — Sauce Normande
                           finie à l’essence de truffes.   B. Pour
                           Volailles et Ris de veau. — 10 quenelles en farce fine de  volaille truffée, moulées à la
                           cuiller — 2 grosses quenelles rondes  décorées aux truffes — 10 grosses crêtes frisées
                           — 10 escalopes de  foie gras de forme ronde — 10 petits champignons cannelés —  10 truffes tournées
                           en olives.   — Sauce Allemande à l’essence
                           de truffes.   C. Pour Gibiers à plume.
                           — Les éléments sont les mêmes que  ceux de la garniture B, sauf que les quenelles se font plus petites,
                            et en farce fine de gibier.   — Sauce Salmis
                           à l’essence de truffes.    
                           Garniture à la Renaissance (Pour Relevés de Boucherie).  — La composition de cette garniture
                           est indiquée par son étymologie, son nom étant synonyme
                           de Renouveau ou de Printanier.   Elle
                           peut donc comporter la série complète des primeurs, traitées  chacune selon sa nature.   Pour produire l’effet désirable, la garniture Renaissance
                           pour  grosses pièces, doit être dressée en bouquets très nettement détachés,  et
                           comprendre : Carottes et navets levés à la grosse cuiller  cannelée, cuits au consommé et
                           glacés — bouquets de petits haricots  verts entiers, ou coupés seulement en deux — bottillons de
                            pointes d’asperges, cerclés d’un anneau en carotte, blanchi — bouquets  de choux-fleurs légèrement
                           nappés de sauce Hollandaise —  pommes nouvelles au beurre.   Accompagnement : Le fonds de la pièce.   Nota.  —
                           Bien qu’il soit d’usage courant de saucer légèrement les  choux-fleurs, constituant un élément
                           de garniture, nous estimons que  cette façon  de procéder devrait être abandonnée.
                             Elle
                           n’ajoute  que peu à la valeur du chou-fleur et elle a l’inconvénient de troubler  le jus ou les
                           sauces brunes servies avec la pièce. On ne devrait  servir les choux-fleurs comme garniture qu’étuvés
                           au beurre et à blanc,  ou  cuits au naturel. — Tout au plus, pourrait-on servir à part une saucière
                            de  sauce Hollandaise.     Garniture à la Richelieu (Pour Relevés de Boucherie). —  10 petites tomates et 10 moyens
                           champignons farcis selon la  méthode ordinaire — 10 toutes petites laitues, ou demi-laitues  braisées
                           — 20 pommes de terre tournées de la forme et de la grosseur  d’un œuf de pigeon, et cuites au beurre
                           au dernier moment.   Accompagnement :
                           Le fonds dégraissé et légèrement lié.     Garniture de Rizot (Pour divers). — Voir, à la Série des  Farinages, Chapitre des
                           Légumes.     Garniture à la Rohan (Pour Volailles). — 10 fonds d’artichauts  intérieurement
                           nappés de glace de viande, garnis chacun  d’une rondelle épaisse de foie gras avec une lame de truffe
                           sur  celle-ci — 10 croûtes de tartelettes garnies de rognons de coq liés  à la sauce Allemande —
                           20 crêtes de coq, frisées, dressées entre  les fonds d’artichauts et les tartelettes.   Accompagnement : Sauce Allemande à l’essence
                           de champignons.     Garniture à la Romaine (Pour pièces de Boucherie). —  10 croûtes de tartelettes
                           garnies de petits gnokis à la Romaine,  gratinés (Voir Série des Farinages), — 10 petits
                           pains d’épinards, additionnés de filets d’anchois
                           en dés, liés aux jaunes d’œufs,  pochés en moules à brioches cannelés ;
                           ou 10 subrics d’épinards.   Accompagnement :
                           Sauce Romaine tomatée d’un tiers.    
                           Garniture à la Rossini (Pour Noisettes et Tournedos). —  10 belles escalopes de foie gras assaisonnées
                           et sautées au beurre  — 100 grammes de lames de truffes.   Accompagnement : Sauce Demi-glace à l’essence de truffes.     Garniture à la Saint-Florentin [Pour pièces de Boucherie).  — 10 pommes de terre Saint-Florentin
                           (Voir Pommes de terre), —  300 grammes de cèpes moyens sautés à la bordelaise.   Accompagnement : Sauce Bordelaise Bonnefoy.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z _____ Index ______    Garniture à la Saint-Germain (Pour Relevés de Boucherie).  — 10 timbales de purée
                           de pois bien verte, pochée en petits  moules à darioles, et comportant l’appareil suivant : 200 grammes
                            de purée de pois, 50 grammes de beurre, 1 décilitre de crème,  4 jaunes d’œufs et 2 œufs
                           entiers, une pincée de sucre en poudre  — 20 petites pommes fondantes — 20 carottes tournées en
                           olives  et glacées.   Accompagnement :
                           Le fonds de la pièce, et sauce Béarnaise à  part.     Garniture à la Saint-Mandé (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 10 fonds
                           en pommes Macaire, taillés avec un coupe-pâte  rond de 3 centimètres et demi de diamètre —
                           200 grammes  de petits pois, et autant de haricots verts liés au beurre.   Accompagnement : Jus lié.     Garniture à la Sarde (Pour Relevés de Boucherie). — 10 croquettes  de riz au gras, lié
                           et safrané, façonnées en forme de petites  boules — 10 petites tomates entières farcies
                           — 10 tronçons de  concombres, pelés, creusés, farcis de Duxelles, braisés et gratinés.
                             Accompagnement : Sauce Tomate claire.
                               Garniture à la Sicilienne (Pour divers). — 500 grammes de  lasagnes pochées, liées
                           avec : 50 grammes de Gruyère et  50 grammes de Parmesan râpé, 1 cuillerée de Velouté,
                           50 grammes  de beurre, et 75 grammes de purée de foies de volaille sautés au  beurre.     Garniture à la Strasbourgeoise (Pour Oies et Dindes). —  600 grammes de choucroûte braisée
                           — 10 rectangles de lard de  poitrine cuit avec la choucroûte — 10 escalopes de foie gras sautées.
                             Accompagnement : Le jus de la pièce.
                            ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture à la Talleyrand (Pour pièces de Boucherie et Volailles). — 400 grammes de
                           macaroni blanchi et coupé en  tronçons de 3 centimètres de longueur, lié avec 50 grammes de  Gruyère,
                           autant de Parmesan râpé, et 50 grammes de beurre —  additionné de 100 grammes de truffes en julienne,
                           et 100 grammes  de foies gras coupés en gros dés.   Accompagnement :
                           Sauce Périgueux avec truffes en julienne  courte, au lieu d’être hachées.     Garniture à la Tivoli (Pour Noisettes, Tournedos et Volailles).  — 10 beaux champignons grillés,
                           garnis d’un ragoût de crêtes et  de rognons émincés, liés à l’allemande
                           — 10 petits bottillons de  pointes d’asperges.   Accompagnement :
                           Jus lié beurré.     Garniture Tortue (Spéciale à la tête de veau). — 20 petites  quenelles en farce
                           de veau au beurre — 10 petits champignons —  24 olives tournées, farcies et pochées — 10 cornichons
                           tournés en  forme de petites gousses d’ail — 5 petites écrevisses troussées —  5 escalopes
                           de langue de veau — 5 escalopes de cervelle — 5 petits  œufs frits dont la moitié du blanc doit être
                           retirée — 10 lames de  truffes — 10 petits croûtons en cœurs frits au beurre au moment.   — Sauce Tortue.     Garniture à la Toulousaine (Pour Volailles et Vol-au-vent).  — 20 quenelles en farce de volaille,
                           et de forme ordinaire —  10 escalopes de ris de veau ou d’agneau braisés à blanc —  100 grammes
                           de crêtes et rognons — 200 grammes de têtes de  champignons bien blancs — 50 grammes de lames de truffes.
                             — Sauce Allemande à l’essence de
                           champignons.     Garniture à la Tourangelle (Pour pièces de Boucherie). —  Haricots verts et flageolets
                           en parties égales, blanchis à moitié, et  dont on achève la cuisson dans une quantité relative
                           de sauce  Béchamel.   Accompagnement :
                           Le fonds de la pièce réduit.    
                           Garniture à la Trouvillaise (Pour Poissons). — 100 grammes  de queues de crevettes décortiquées
                           — 3 quarts de litre de moules,  pochées au vin blanc et ébarbées — 10 petites têtes
                           de champignons  cannelées et bien blanches.   —
                           Sauce aux Crevettes.     Garniture à la Tyrolienne (Pour grillades de viandes noires  de Boucherie). — 250 grammes d’oignons
                           en rouelles, assaisonnés, farinés, et frits à l’huile
                           — 250 grammes de tomates concassées sautées au beurre.  — Sauce Tyrolienne.     Garniture à la Tsarine (Pour Poissons). —  400 grammes de concombres (agoursis) tournés
                           en forme de gousse d’ail et  étuvés au beurre — 200 grammes de têtes de champignons cannelées
                           et  cuites. Cette garniture disposée autour du poisson en traitement. Saucer  Mornay, et glacer.  ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture au Vert-pré A. (Pour Grillades). — Bouquets de cresson ordinaire ou de cresson alénois
                           — bouquets de pommes pailles.   Accompagnement :
                           Beurre à la maître-d’hôtel.   B.
                           Pour viandes blanches et Canetons. — 300 grammes de petits pois, 300 grammes de haricots verts, et
                           200 grammes de pointes d’asperges, mélangés et liés au beurre.  Accompagnement : Jus clair.     Garniture à la Vichy (Pour pièces de Boucherie). — Voir Carottes à la Vichy,
                           Chapitre des Légumes.  Garniture
                           à la Viroflay (Pour pièces de Boucherie). — 10 boules d’épinards à
                           la Viroflay. (Voir Epinards, Chapitre des Légumes.) — 10 quartiers d’artichauts sautés
                           aux fines herbes — 10 pommes de terre Château.  Accompagnement :
                           Jus lié.   ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____
                           Index ______   Garniture à la Walewska (Pour Poissons). — 10 queues de langoustines, ou 10 escalopes
                           de langoustes — 10 belles lames de truffes.  —
                           Sauce Mornay crémeuse, au Beurre de langoustine.    
                           Garniture à la Washington (Pour Volailles). —  600 grammes de maïs, dont le tiers
                           préparé à la grecque pour farcir la  volaille. Le reste est préparé à la crème,
                           et servi en timbale, à part.  ___________ A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  _____ Index ______   Garniture à la Zingara (Pour Veau et Volaille). —  100 grammes de jambon maigre et de
                           langue écarlate taillés en julienne —  100 grammes de champignons et 50 grammes de truffes,
                           taillés également  en julienne.  —
                           Sauce Demi-glace tomatée, à l’estragon.   |  |   |  ▲
                              
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