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                         |  XIII - LÉGUMES |  |   | LÉGUMES
                           & FARINAGES  __________________________________________________________________
                            Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes __________________________________________________________________ 
                            SERIE DES FARINAGES  Fondu au Parmesan - Gnoki - Lasagnes - Macaroni - Nouilles - Kache - Polenta - Raviolis - 
   |  |   |    |  |   | série
                           des légumes    Observations
                           sur les Opérations préliminaires.    Blanchissage. — Cette opération répond à deux buts
                           différents : Dans l’un de ses emplois, par exemple pour le traitement  des épinards, petits pois,
                           haricots verts et légumes verts en général,  ce  blanchissage est, en réalité, une cuisson
                           conduite rapidement et à  grande eau, pour conserver à ces légumes le chlorophylle ou principe de  la
                           couleur verte.  Dans l’autre, ce traitement a pour but de faire disparaître l’âcreté  naturelle
                           des légumes : comme choux, céleri, chicorée, etc. — En  principe, les légumes nouveaux
                           ne se blanchissent pas.  Pour ceux dont le blanchissage assure la cuisson, l’eau se sale à raison  de 7 grammes
                           au litre.   Rafraîchissage. — On ne devrait rafraîchir, après  blanchissage,
                           que les légumes destinés à être braisés, et ceux que les  exigences du travail obligent
                           à blanchir à l’avance.  Mais un légume destiné à être lié de suite,
                           ne peut que perdre de sa  saveur en étant rafraîchi.   Cuisson des légumes à l’anglaise. — Ces légumes sont  traités simplement à l’eau bouillante.
                           Ils sont ensuite égouttés, séchés, dressés en timbale et servis  accompagnés de
                           coquilles de beurre. L’assaisonnement est fait par le  convive lui-même. — Tous les légumes verts
                           peuvent se traiter et se  servir à l’anglaise.   Cuisson
                           des légumes secs. — C’est
                           un mauvais procédé que de tremper les légumes secs.  S’ils sont de l’année et de bonne
                           qualité, il suffit de les marquer à l’eau froide
                           et de ne les amener que très lentement à l’ébullition.  On les écume alors ; on les
                           garnit, puis on les laisse cuire très doucement, à couvert.   Si on se trouve en présence de légumes trop vieux, ou de qualité  inférieure,
                           on peut les tremper ; mais à la condition de ne les laisser  que le temps strictement nécessaire pour les
                           gonfler, soit une heure et  demie ou 2 heures.  Le trempage
                           prolongé pendant plusieurs heures déterminant un  commencement de germination, les éléments constitutifs
                           du légume  s’altèrent, il perd beaucoup de sa valeur et peut même occasionner des  indispositions.
                            Braisage des légumes. — Ces légumes sont préalablement  blanchis, rafraîchis,
                           parés, ficelés par trois ensemble, déposés dans  une casserole bardée, foncée comme
                           pour Braisage et recouverts de  bardes. Après avoir été mis à suer à casserole couverte,
                           les légumes  sont mouillés à couvert de fonds blanc et cuits doucement.  Après cuisson, ils sont égouttés, déficelés, parés
                           selon la forme  qui leur convient, tenus au chaud dans un sautoir, avec le fonds  dégraissé et réduit,
                           s’ils doivent être servis immédiatement. — S’ils  sont apprêtés à l’avance,
                           on les débarrasse en plats ou terrines  spéciaux, avec leur cuisson passée dessus, bouillante, sans être
                            dégraissée ; ils sont tenus en réserve, couverts d’un papier.  Sauces des légumes braisés. — Est le fonds de braisage  réduit et bien dégraissé ;
                           complété en certains cas par une addition de  glace de viande et, en d’autres, par une quantité
                           relative de sauce  Demi-glace, filet de citron et beurre.   Liaison
                           des légumes verts au beurre. — Ils doivent
                           être égouttés à fond.  On ajoute alors l’assaisonnement qu’ils comportent et le beurre,
                           la liaison se fait en sautant le légume.  Le beurre de liaison d’un légume doit toujours être ajouté
                           hors du feu pour conserver sa saveur intégrale.  Liaison
                           des légumes à la crème. —
                           Les légumes destinés à  être traités de cette façon doivent être tenus un peu
                           fermes.  Ils sont égouttés à fond et mis dans une casserole avec assez de crème  fraîche
                           bouillante pour les baigner, sans cependant les couvrir  entièrement.  On achève la cuisson en vannant de temps
                           en temps.  La crème étant presque entièrement
                           réduite, compléter avec beurre et un filet de jus de citron.
                           — La liaison peut être légèrement augmentée au besoin par une addition de sauce Crème.
                            Crèmes et Purées de légumes.
                           — Les Purées de  légumes
                           secs et de farineux s’obtiennent en passant ces légumes au  tamis ; en les desséchant ensuite sur
                           le feu avec un morceau de beurre,  et en les mettant au point avec lait ou crème.  Les purées de légumes aqueux, comme haricots verts, choux-fleurs,  etc., doivent s’additionner d’une certaine
                           quantité de purée d’un  légume farineux en rapport de goût avec le légume principal,
                           pour  assurer la liaison de celui-ci.  Les Crèmes
                           de légumes s’obtiennent en remplaçant,
                           pour la  liaison, la purée de légume auxiliaire par une sauce Béchamel succulente  et serrée.
                             |  |   |   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | artichauts   Artichauts
                           à la Barigoule. — Prendre les artichauts très frais  et bien tendres. Après avoir paré
                           le dessus, rogner les feuilles du  tour, les blanchir, puis retirer le foin qui doit être complètement  enlevé.
                           Assaisonner l’intérieur et remplir le milieu de l’artichaut  d’une composition de Duxelles additionnée
                           du quart de son poids de lard  gras frais râpé et d’autant de beurre.  Envelopper de fines bardes de lard les artichauts ainsi farcis ;  les ficeler, les
                           ranger dans une casserole préparée pour braisage et les  braiser au vin blanc, doucement, en les tenant bien
                           cuits.  Au moment de servir, déficeler, débarder
                           et ranger les artichauts sur un plat.  Passer et dégraisser
                           le fonds de braisage ; le lier avec la  quantité voulue de bonne sauce Demi-glace ; le réduire assez
                           pour  n’obtenir que très peu de sauce et verser cette sauce sur les  artichauts.  Artichauts à la Boulangère. — Choisir des artichauts
                           moyens bien tendres ; en retirer le foin et les farcir de chair à saucisses bien relevée.  Les envelopper ensuite chacun dans une abaisse de pâte à pain
                           ou  de pâte à pâté ; les ranger sur une plaque et les cuire au four de  chaleur moyenne pendant
                           une heure et demie environ — Les servir tels  quels.  Artichauts
                           à la Cavour. — Tourner en forme d’œufs des petits artichauts de Provence, bien tendres.
                            Les cuire au Consommé blanc ; puis, les
                           égoutter ; les presser pour  en retirer toute l’humidité.
                           Les tremper ensuite dans du beurre fondu ;  les rouler dans du Gruyère et Parmesan râpés ; les
                           ranger en couronne  sur un plat à gratin et les colorer à four chaud.  Sauter au beurre un œuf dur, haché, par 6 artichauts. Lorsque le  beurre est bien mousseux,
                           compléter avec un peu d’essence d’anchois et  de persil haché ; verser sur les artichauts.
                            Cœurs d’artichauts à la
                           Clamart. — Les choisir de grosseur moyenne, très tendres, et les parer.  Les ranger dans une cocotte beurrée, avec une petite carotte  nouvelle coupée
                           en quartiers et 3 cuillerées de petits pois fraîchement  écossés par artichaut ; ajouter
                           un fort bouquet garni ; un peu d’eau ;  saler légèrement ; couvrir et cuire très
                           doucement à l’étuvée.  Au
                           moment de servir, retirer le bouquet ; lier très légèrement le  fonds avec un peu de beurre manié.
                           — Servir tel quel, dans la cocotte.  Cœurs
                           d’artichauts à la Maraîchère. — Tourner et blanchir à l’eau acidulée
                           12 petits artichauts bien tendres.  Dans une cocotte
                           en terre, passer légèrement à l’huile un  demi-oignon haché ; un blanc de poireau émincé ;
                           2 tomates pelées,  pressées, concassées et une pointe d’ail broyé. Ranger les artichauts
                            dans la cocotte, en les intercalant de pommes de terre nouvelles de même  grosseur et de même forme ; assaisonner
                           de sel et de poivre ; mouiller  d’un verre de vin blanc ; couvrir les artichauts avec des feuilles  d’oseille
                           et d’épinard ciselées en quantités égales. — Couvrir  hermétiquement la cocotte ;
                           cuire au four très doucement et servir tel  quel.  Artichauts
                           avec sauces diverses. — Couper régulièrement  les artichauts aux deux tiers de la hauteur ;
                           les parer tout autour ;  les ficeler et les plonger à l’eau bouillante légèrement salée.
                           Cuire  assez vivement ; bien les égoutter au moment de servir et les déficeler.  Les dresser sur serviette et envoyer en même temps, soit une sauce au Beurre,
                           une sauce Hollandaise ou une sauce Mousseline.  Quand
                           les artichauts ainsi cuits doivent être servis froids, on  retire le foin de l’intérieur, on les dresse
                           sur serviette et on les  sert avec une « Vinaigrette ».  Artichauts à la Provençale. — Choisir de très petits
                            artichauts  de Provence ; les parer et les mettre dans une terrine
                           en terre  contenant de l’huile très chaude. Assaisonner de sel et de poivre ;  couvrir la terrine ;
                           laisser cuire pendant environ 10 minutes. Ajouter  alors, par 12 artichauts, un demi-litre de pois bien tendres,
                            fraîchement écossés, et une laitue coupée en grosse julienne.  Couvrir à nouveau et cuire doucement, sans mouillement :  l’humidité
                           des pois et de la laitue suffit pour le mouillement si, la  terrine étant bien couverte, l’évaporation
                           n’est pas trop forte et si le  feu n’est pas trop vif.  Artichauts à la Stanley. — Tourner 20 petits artichauts  bien tendres ou
                           autant de fonds ; les marquer dans une sauteuse  grassement beurrée, dont le fond sera garni de 2 gros oignons
                           émincés,  blanchis, et de 150 grammes de jambon cru, en tranches. Couvrir la  sauteuse ; faire suer
                           un instant ; mouiller d’un verre de vin blanc,  réduire, puis mouiller à hauteur avec de la sauce
                           Béchamel claire.  Cuire les artichauts et les
                           dresser en légumier.  Réduire la sauce
                           et la mettre au point avec 2 décilitres et demi  de crème ; la passer à l’étamine
                           avec pression et la beurrer grassement.  — Saucer les artichauts ; saupoudrer la surface de ceux-ci d’un
                            salpicon de jambon cuit.  Cromesquis et Croquettes
                           d’artichauts. — Pour ces préparations on emploie seulement les fonds en procédant comme
                           pour les autres Cromesquis et Croquettes. (Voir au Chapitre des Hors-d’Œuvre.)  Beignets d’Artichauts Colbert. — Farcir 20 petits
                           fonds  d’artichauts d’égale grosseur avec une farce à gratin additionnée de  Duxelles sèche.
                           Les assembler 2 par 2, farce contre farce et les  maintenir ainsi soudés avec une brochette de bois.  Au moment de servir, les tremper à la pâte à frire
                           et les frire  de belle couleur. Retirer les brochettes ; dresser sur serviette avec  quartiers de citron et persil frit.
                            — Servir à part une sauce Colbert.  Croûte aux Fonds d’Artichauts. — Émincer
                           les fonds à cru ; les cuire à moitié dans un blanc.  Les égoutter et terminer leur
                           cuisson en les étuvant avec de la crème,  dans un sautoir bien beurré après les avoir assaisonnés
                           de sel, poivre  et pointe de muscade.   Après cuisson, réduire la crème ; la monter au beurre et
                           dresser comme il est indiqué à la « Croûte aux Champignons ».  Fonds d’Artichauts Cussy. — Cuire selon la
                           règle 12 petits  fonds d’artichauts tournés ; les égoutter ; les farcir en dôme
                           d’une  purée serrée composée de moitié foie gras et moitié truffes. Les tremper 
                           dans une sauce Villeroy et laisser refroidir. Parer ensuite l’excès de  sauce ; paner les fonds à
                           l’anglaise, les frire et les dresser sur  serviette avec persil frit.  — Servir à part une sauce Madère corsée.  Fonds d’Artichauts farcis. — Choisir des artichauts  moyens ;
                           retirer les feuilles et le foin ; parer les fonds et les cuire à  l’eau salée en les tenant un peu
                           fermes. Après les avoir bien  égouttés ; les farcir avec un appareil de Duxelles serré. —
                           Les ranger  sur un plat beurré ; saupoudrer la Duxelles de fine chapelure ; arroser  avec un peu de beurre
                           fondu et gratiner à four chaud.  — Servir
                           une sauce Madère en même temps.  Fonds
                           d’Artichauts à la Florentine. — Préparer les fonds d’artichauts comme ci-dessus.
                            D’autre part, faire revenir au beurre un gros
                           oignon haché ; y  ajouter, par 12 fonds d’artichauts, 300 grammes d’épinards blanchis
                           et  hachés. Remuer en plein feu pour faire évaporer l’humidité ; compléter  avec :
                           sel et poivre ; gros comme un pois d’ail écrasé ; une cuillerée  de purée d’anchois
                           et 2 cuillerées de Velouté. Cuire tout doucement  pendant dix minutes ; farcir les fonds avec cette préparation ;
                           les  ranger sur un plat beurré ; napper de sauce Mornay ; saupoudrer de  Gruyère coupé en brunoise
                           et les glacer à feu vif.  En sortant le plat
                           du four, arroser les fonds d’un filet de Beurre d’anchois fondu.  Fonds d’Artichauts aux Pointes d’asperges. — Préparer les
                            fonds comme ci-dessus ; les étuver au beurre ; les garnir de pointes  d’asperges liées à
                           la crème et dressées en pyramide. Les ranger sur un  plat beurré ; napper de sauce Mornay et glacer
                           vivement.  Fonds d’Artichauts sautés.
                           — Enlever feuilles et foin des artichauts ; parer les fonds et les émincer, crus.  Assaisonner de sel et de poivre ; les sauter au beurre; dresser en légumier
                           et saupoudrer de fines herbes.   Quartiers d’Artichauts Diétrich. — Tourner et parer
                            12 artichauts blancs de Provence ; les couper en quatre et retirer le  foin s’il y en a. Après les
                           avoir blanchis légèrement, les égoutter ;  les faire revenir au beurre avec un oignon haché.
                           Les mouiller ensuite, à  hauteur, avec du Velouté léger et de la cuisson de champignons ; les  cuire
                           doucement.  Dresser les quartiers au milieu d’une
                           bordure de rizotto aux  truffes du Piémont ; réduire la sauce ; la mettre au point avec un peu  de
                           crème et la verser sur les quartiers d’artichauts.  Quartiers
                           d’Artichauts à l’Italienne. — Tourner et parer  des artichauts moyens ; les couper
                           en quatre. Parer les quartiers en  retirant le foin ; les frotter avec un morceau de citron pour les  empêcher
                           de noircir ; les jeter à l’eau fraîche au fur et à mesure ;  puis, les blanchir et les
                           égoutter.  Les disposer ensuite sur un fonds
                           de braise ; faire suer au four  pendant 7 à 8 minutes ; mouiller au vin blanc ; réduire
                           celui-ci et  mouillera nouveau, à moitié hauteur, avec du fonds brun.  Cuire tout doucement au four, jusqu’à ce que les quartiers soient très tendres.
                            Au moment de servir, les dresser dans un légumier ;
                           passer et  dégraisser le fonds de cuisson ; le réduire ; l’ajouter à une sauce  Italienne
                           et verser cette sauce sur les quartiers d’artichauts.  Quartiers
                           d’Artichauts à la Lyonnaise. — Après avoir  blanchi les quartiers, les ranger dans un sautoir,
                           sur une couche  d’oignons ciselés et passés au beurre ; les traiter ensuite comme les  « quartiers
                           à l’Italienne ».  Dresser en
                           timbale ; réduire la sauce ; la beurrer hors du feu ; verser sur les quartiers et saupoudrer de persil
                           haché.  Quartiers d’Artichauts
                           à la Paysanne. — Les quartiers  d’artichauts étant parés et légèrement
                           blanchis, les faire revenir au  beurre avec 25 grammes de lard par artichaut. Ajouter ensuite 3 petits  oignons
                           glacés et 3 petites pommes Château, également par artichaut.  Mouiller à hauteur avec du bouillon ;
                           ajouter poivre, bouquet garni, et  cuire rapidement, jusqu’à évaporation complète du mouillement.
                            La préparation se fait dans une casserole en
                           terre et les quartiers sont servis dans l’ustensile même.  Purée ou Crème d’Artichauts. — Choisir des artichauts bien tendres :
                           parer et tourner les fonds ; les cuire à moitié en les tenant
                            très blancs. Finir la cuisson en les étuvant au beurre ; puis les  passer au tamis fin, avec le beurre
                           de cuisson. — Remettre la purée  d’artichauts obtenue dans une casserole ; lui ajouter la moitié
                           de son  volume de purée de pommes de terre, bien fine et moelleuse.  Terminer la purée avec un peu de beurre frais et de Beurre  noisette : celui-ci ayant pour but
                           d’accentuer la saveur de l’artichaut.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | asperges   Il y a quatre variétés
                           principales d’asperges qui sont : celle  d’Argenteuil, type de l’asperge française ;
                           l’asperge verte ; l’asperge  violette de Gênes, type de l’asperge
                           italienne, très fine, mais un peu  âcre ; l’asperge blanche de Belgique, qui est très fine
                           aussi, mais  supporte difficilement le transport.  Les
                           asperges doivent être employées aussi fraîches que possible ;  pelées avec soin ; lavées
                           rapidement ; bottelées et cuites dans une eau  salée abondante.  Certaines espèces, dont la saveur est un peu âcre, doivent être  changées
                           d’eau aussitôt cuites, afin d’enlever, ou tout au moins  d’atténuer cette âcreté.
                            On dresse les asperges sur grille spéciale en
                           argent, ou sur une serviette.  Asperges à la Flamande. — Selon la mode flamande, elles
                           se  servent avec un demi-œuf et 30 grammes de beurre fondu par convive. — Le  jaune de l’œuf
                           est broyé, assaisonné et monté au beurre dans l’assiette  par le convive lui-même.  Cet accompagnement peut également se préparer à l’avance
                           et être servi en saucière.  Asperges
                           au Gratin. — Dresser les asperges par rangs, en  nappant d’un peu de sauce Mornay les têtes de
                           chaque rang. Lorsque  toutes sont dressées, envelopper le bottillon aux deux tiers avec une  bande de papier beurré.
                           Masquer de sauce Mornay la partie laissée nue ;  saupoudrer de Parmesan râpé ; glacer vivement
                           à la salamandre ; enlever  le papier et servir de suite.  Asperges à la Milanaise. — Les asperges étant bien égouttées,  les disposer sur un plat long beurré, saupoudré de Parmesan
                           râpé, par  rangs dressés l’un sur l’autre en saupoudrant de Parmesan les pointes  des asperges
                           de chaque rang. Juste au moment de servir, arroser  abondamment de Beurre noisette la partie couverte de fromage et glacer
                            légèrement à la salamandre.  Asperges
                           à la Mornay. — Procéder comme il est indiqué pour les « Asperges au gratin ».
                            Asperges à la Polonaise. —
                           Bien égoutter les asperges ;  les dresser sur un plat long, par rangs, en saupoudrant les têtes avec  des
                           jaunes d’œufs durs et du persil hachés, mélangés.  Juste au moment de servir ; couvrir les têtes de Beurre noisette,  additionné de
                           30 grammes de mie de pain très fine et bien fraîche, par  125 grammes de beurre.  Asperges avec Sauces diverses. — Les : Sauce
                           au beurre, Hollandaise, Mousseline, Maltaise, sont les accompagnements les plus fréquents des asperges chaudes.
                           La Sauce Béarnaise, sans addition d’herbes aromatiques, sert aussi quelquefois, ainsi que le Beurre
                           fondu.  Servies froides, elles s’accompagnent
                           d’une sauce à l’huile ou  d’une Mayonnaise ; principalement d’une sauce Mayonnaise à
                           la crème  fouettée dite Mayonnaise Chantilly.  Pointes d’Asperges au beurre. — Le rôle principal des  pointes d’asperges
                           est de servir de garniture ou d’élément de garniture,  mais on peut très bien aussi les servir
                           en légume.  On coupe les têtes en tiges
                           de 5 centimètres de longueur environ,  lesquelles sont réunies en bottillons ; et le reste de la partie
                           tendre  est divisé en morceaux de la grosseur d’un pois. Après les avoir  lavées, on les plonge
                           à l’eau bouillante salée, et on les cuit vivement  pour les conserver bien vertes.  Aussitôt cuites, les égoutter à fond ; faire évaporer
                           l’humidité  en les sautant sur le feu, les lier au beurre, hors du feu, et les  dresser en timbale, en plaçant
                           les bottillons dessus.  Le plus souvent, on les sert
                           dans des croûtes de bouchées, ou  dans de petites tartelettes avec quelques têtes d’asperges sur
                           chaque  bouchée ou tartelette.  Pointes
                           d’Asperges à la Crème. — Les préparer et les cuire à l’eau salée
                           comme ci-dessus.  Leur liaison à la crème
                           se fait comme celle des autres légumes préparés
                           par ce procédé, et on les sert comme celles au beurre.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |   
  | aubergines   Aubergines
                           à la Crème. — Les prendre très fermes ; les peler ;  les émincer en rondelles
                           d’un demi-centimètre d’épaisseur et les  dégorger au sel pendant une heure.  Les éponger à fond ensuite ; les étuver doucement
                           au beurre et les lier finalement avec de la sauce Crème.  Aubergines
                           à l’Égyptienne. — Les fendre en deux dans la  longueur ; les cerner tout près
                           des bords ; ciseler le milieu pour  faciliter la cuisson de la chair et les frire. — Égoutter ; retirer
                           la  chair de l’intérieur ; ranger les écorces sur un plat à gratin beurré.  Cela fait,
                           hacher la chair retirée, en y ajoutant un peu d’oignon haché,  cuit à l’huile.  Avec cette composition, emplir les écorces d’aubergines :
                           arroser  d’un filet d’huile, et les mettre au four pendant un quart d’heure. En  sortant le plat du four,
                           ranger sur chaque aubergine quelques petites  rondelles de tomates sautées à l’huile ; saupoudrer
                           de persil haché.  Aubergines frites.
                           — Les couper en rondelles minces, les assaisonner, les fariner et les frire à l’huile fumante.  Dresser sur serviette et servir immédiatement, pour que les aubergines
                           soient mangées croquantes.  Si elles attendent
                           elles se ramollissent et perdent de leur valeur.  Nota. — On peut également les tremper dans une pâte à frire légère,
                           ou les paner à l’anglaise.  Aubergines
                           au gratin. — Frire les aubergines comme celles  « à l’Égyptienne »,
                           les vider ; hacher la chair et lui ajouter le même  poids de Duxelles sèche. Avec cette composition, garnir
                           les écorces  rangées sur un plat à gratin, beurré ; saupoudrer de chapelure ; arroser
                            d’un filet d’huile et gratiner.  Entourer
                           les aubergines d’un cordon de sauce Demi-glace en les sortant du four.  Aubergines à la Provençale. — Procéder comme pour les
                            « Aubergines au gratin », en remplaçant la Duxelles par de la tomate  sautée à
                           l’huile et relevée d’une pointe d’ail.  Gratiner
                           de même et entourer les aubergines d’un cordon de sauce Tomate en sortant le plat du four.   Aubergines Soufflées.
                           — Couper en deux de belles  aubergines ; les ciseler et les frire comme de coutume ; puis, retirer  la chair
                           de l’intérieur et ranger les écorces sur un plat à gratin  beurré.  Hacher très finement la chair retirée ; la mélanger à
                           la même  quantité de sauce Béchamel, réduite, additionnée de Parmesan râpé.
                            Ajouter des blancs d’œufs pris en neige bien ferme, dans les mêmes  proportions que pour un Soufflé
                           ordinaire.  Avec cette composition, garnir les écorces
                           d’aubergines ; les ranger sur un plat ; cuire à four doux comme un Soufflé ordinaire.  — Servir immédiatement, en sortant les aubergines du four.
                            Aubergines à la Turque. —
                           Peler les aubergines et les couper en six tranches, sur la longueur.  Assaisonner, fariner, frire ces tranches à l’huile ; puis les  réunir par deux en
                           les soudant avec une composition bien ferme de jaunes  d’œufs crus et de fromage frais râpé.  Au moment de servir, les tremper dans une pâte à frire légère
                           et les frire à l’huile fumante.  Dresser
                           sur serviette avec persil frit bien vert.  Nota.
                           — Ces tranches d’aubergines farcies peuvent être panées à l’anglaise, au lieu d’être
                           trempées dans la pâte à frire.   |  |   |  ▲ |  |   |    |    
  | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | cardons    Traitement et cuisson.
                           — Après avoir supprimé les branches  flétries, détacher les pétioles blancs du tour
                           et les couper en tronçons  de 7 à 8 centimètres de longueur. Peler ces tronçons ;
                           les frotter au  citron pour les empêcher de noircir, les jeter au fur et à mesure dans  de l’eau fraîche
                           acidulée.  Préparer de même le cœur
                           du cardon, après en avoir retiré les  parties ligneuses ; cuire le tout dans un Blanc, avec 500 grammes
                           de  graisse de veau hachée, répandue à la surface pour empêcher la  pénétration de
                           l’air qui ferait noircir le cardon.  Cuire tout
                           doucement pendant, environ une heure et demie.  Cardons
                           au Jus. — Dresser les cardons en timbale, et les saucer d’un succulent fonds de veau lié à
                           l’arrow-root.  Cardons à la Milanaise.
                           — Procéder comme il est expliqué pour les « Asperges à la Milanaise ».   Cardons
                           à la Moelle. — Dresser les cardons en pyramide sur  un plat rond ; les couvrir d’une sauce
                           Moelle et les entourer de toutes  petites bouchées feuilletées, garnies de moelle coupée en dés
                           et  pochée.  Ou bien : dresser les cardons
                           dans une timbale ; disposer dessus  le cœur divisé en rondelles, lesquelles sont dressées en couronne
                           avec  une lame de moelle pochée sur chaque rondelle de cœur. — Couvrir le tout  avec la sauce Moelle.  Cardons à la Mornay. — Procéder exactement
                           comme pour les  cardons au Parmesan, en remplaçant la sauce Demi-glace par de la sauce  Mornay. Glacer vivement et
                           servir immédiatement.  Cardons au Parmesan.
                           — Après avoir bien égoutté les morceaux, les dresser en pyramide par rangs superposés.  Arroser chaque rang de quelques cuillerées de Fine sauce  Demi-glace
                           et saupoudrer de Parmesan râpé. Couvrir le tout de même  sauce, saupoudrer de Parmesan et glacer vivement.
                            Cœur de Cardon aux fines herbes.
                           — Le cœur du cardon étant  cuit, le parer autour de manière à lui donner une forme cylindrique ;
                            le découper transversalement, en rondelles d’un centimètre d’épaisseur.  Rouler ces rondelles
                           dans de la glace de viande blonde légère, beurrée  et additionnée de fines herbes hachées.
                            Nota. — Ainsi préparé,
                           le cœur de cardon constitue une excellente garniture pour Tournedos et Poulets sautés.  Cardons avec Sauces diverses. — On peut les servir soit :
                           Au Jus ; ou avec une sauce Demi-glace, Crème, Hollandaise, Mousseline, Italienne, Bordelaise,
                           etc.  Facultativement, la sauce est versée dessus,
                           ou servie à part.  Si les cardons sont saucés,
                           on les dresse dans une timbale ; si  la sauce est envoyée à part, on peut les dresser sur une grille en
                            argent, comme les asperges.    |  |   |  ▲ |  |   |   |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   |   Carottes glacées pour garnitures. — Les carottes nouvelles
                           ne  se blanchissent pas ; elles sont tournées entières ou coupées en deux ou  quatre, selon leur
                           grosseur et parées. — Si elles sont vieilles elles  sont tournées en forme d’olives allongées
                           et fortement blanchies avant  d’être mises en cuisson. 
                            Mettre les carottes dans une casserole avec assez d’eau
                           pour  qu’elles en soient à peu près couvertes, 30 grammes de sel, 30 grammes  de sucre et 60 grammes
                           de beurre par demi-litre d’eau.  Cuire jusqu’à
                           évaporation presque complète, pour obtenir une  réduction à l’état de sirop. Sauter
                           les carottes dans cette réduction  pour les envelopper d’une couche brillante.  Nota. — Quel que soit l’emploi ultérieur
                           des carottes, elles doivent être d’abord préparées de cette façon.  Carottes à la Crème. — Préparer les carottes
                           comme  ci-dessus et, quand le mouillement est réduit à l’état de sirop, les  couvrir de crème
                           bouillante. Réduire suffisamment celle-ci et dresser en  timbale.  Carottes à la Marianne. — Tailler des carottes nouvelles  en grosse julienne.
                           Étuver cette julienne au beurre, en y ajoutant  moitié de son poids de mousserons sautés au beurre.  Au dernier moment, rouler le tout dans un Beurre à la maître-d’hôtel
                           additionné de glace de viande et dresser en timbale.  Carottes
                           à la Vichy. — Émincer les carottes et, si elles sont vieilles, les blanchir assez fortement.
                            Les traiter exactement comme les « Carottes
                           glacées » ; dresser en timbale et saupoudrer de persil haché.  Purée de Carottes. — Les émincer ; les cuire
                           à l’eau  légèrement salée avec sucre et beurre, comme pour les « carottes  glacées »,
                           et le quart de leur poids de riz.  Les égoutter
                           aussitôt cuites ; passer au tamis fin ; puis,  prendre la purée dans un sautoir et la dessécher
                           à feu vif avec  100 grammes de beurre par livre de purée.  Lui ajouter ensuite du lait ou du Consommé, en quantité  suffisante pour lui donner
                           la consistance d’une purée ordinaire. —  Dresser en timbale avec des croûtons en pain de mie taillés
                           en  triangles, frits au beurre au moment.  Cette purée
                           est souvent usitée comme garniture de pièces de veau braisées.  Flan aux Carottes. — Se sert soit comme Légume, soit comme Entremets.
                            Cuire à blanc une croûte de flan, foncée
                           en pâte fine ; la garnir  avec une purée de carottes légèrement sucrée. Recouvrir cette
                           purée de  tranches de carottes taillées en demi-lunes ; cuites selon le
                           procédé indiqué pour les carottes glacées, mais tenues bien entières.  Napper avec la cuisson des carottes réduite en sirop et passer le
                           flan au four pendant 5 minutes.    |  |   |  ▲ |  |   |   |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | céleri en branches et céleri-rave    Les céleris pour braiser doivent être sans filandres, blancs, et bien tendres.  Les couper de façon à leur laisser seulement 20 centimètres
                           de  longueur depuis la base ; retirer les branches vertes du tour, parer la  racine ; les laver ; les blanchir
                           pendant un quart d’heure et les  rafraîchir.  Les
                           braiser ensuite selon le procédé ordinaire. — Lorsqu’ils sont  cuits, diviser chaque pied en deux
                           ou trois morceaux ; replier chaque  partie en deux pour les dresser.   Préparations diverses du Céleri.   Les formules indiquées pour les cardons sont applicables au céleri
                           en  branches en suivant les mêmes procédés. En se reportant à ces formules,  on pourra donc l’apprêter :
                            Au Parmesan — Sauce Mornay — À la Milanaise.  Sauces : Demi-Glace —
                           Moelle — Crème — Fines Herbes — Italienne — Hollandaise — Au Jus, etc.
                            Céleri-Rave
                           à l’Italienne. — Peler fortement le céleri ; le  diviser en tranches d’un centimètre
                           et demi d’épaisseur ; parer  correctement ces tranches. Les cuire aux trois-quarts à l’eau
                           légèrement  salée ; égoutter à fond ; les ajouter dans une sauce Italienne et
                            compléter leur cuisson doucement dans cette sauce.  Dresser
                           en timbale et saupoudrer de persil haché.  Céleri-Rave
                           au jus. — Préparer le céleri comme ci-dessus ; finir de le cuire dans un jus de veau lié.
                           — Dresser en timbale et servir tel quel.  Purée
                           de Céleri. — Émincer les céleris, les blanchir et les étuver jusqu’à
                           cuisson complète avec un peu de consommé très gras.  Les égoutter aussitôt cuits ; les passer au tamis en y joignant  le fonds de cuisson bien
                           dégraissé ; lier la purée avec environ un quart
                            de purée de pommes de terre, bien blanche, tenue un peu ferme ;  chauffer ; beurrer au dernier moment et
                           dresser en timbale.  Purée de Céleri-Rave.
                           — Peler les céleris ; les couper en  tranches et les cuire à l’eau salée. Égoutter
                           et passer au tamis ; en y  ajoutant le tiers de leur poids de pommes de terre cuites à l’eau salée,
                            comme pour la purée ordinaire.  Prendre la purée
                           dans un sautoir ; l’additionner de 50 grammes de  beurre par livre ; puis la dessécher à
                           feu vif et la ramener ensuite à  sa consistance normale, avec du lait. Au moment de servir, la beurrer,  hors du feu,
                           et dresser en timbale.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   |   cèpes    Les cèpes
                           qui ne sont pas ouverts, ou à peine, ne se lavent pas.  Ceux
                           qui sont complètement ouverts doivent, au contraire, être  lavés ; on les fait griller, ou on les
                           étuve au beurre, après les avoir  bien épongés.  Cèpes à la Bordelaise. — Escaloper les cèpes ; les
                           assaisonner  de sel et de poivre ; les mettre dans de l’huile très chaude et les  sauter jusqu’à
                           ce qu’ils soient bien rissolés.  Presque
                           au dernier moment, ajouter, par 250 grammes de cèpes :  30 grammes de queues des cèpes réservées
                           et hachées ; une cuillerée à  café d’échalotes hachées ; une cuillerée
                           de mie de pain, laquelle a pour  but d’absorber l’excès d’huile lorsque les cèpes sont servis.
                            Sauter le tout ensemble pendant quelques minutes ;
                           dresser en  timbale ; compléter avec un filet de jus de citron et persil haché.  Cèpes à la Crème. — Escaloper les cèpes ;
                           les étuver au  beurre avec une cuillerée à dessert d’oignon haché cuit au beurre, à
                            blanc, par 250 grammes de cèpes.  Lorsqu’ils
                           sont étuvés, les égoutter ; les couvrir ensuite de  crème bouillante et laisser bouillir
                           doucement jusqu’à complète  réduction de celle-ci.  Au dernier moment, compléter avec un peu de crème claire et dresser en timbale.  Cèpes à la Provençale. — Opérer
                           comme pour les « Cèpes à la Bordelaise »,
                           en remplaçant l’échalote par de l’oignon haché et une pointe d’ail écrasé.
                            Dresser en timbale ; finir avec un filet de jus
                           de citron et persil haché.  Cèpes
                           Rossini. — Procéder selon la formule « Cèpes à la  crème »
                           en ajoutant aux cèpes le tiers de leur poids de truffes crues,  coupées en lames épaisses, qui sont étuvées
                           en même temps.  Au moment de servir, compléter
                           avec un peu de glace de viande blonde fondue et dresser en timbale.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | champignons    Sous cette simple
                           désignation, on ne comprend, en cuisine, que le  champignon blanc de couche, ouïe champignon de prairie dont il
                           est fait  un très grand usage en Angleterre.  Les
                           autres espèces sont toujours désignées sous leurs noms propres.  Champignons à la Crème. — Procéder comme il
                           est indiqué pour les « Cèpes à la crème ».  Croûte aux Champignons. — Préparer : 1o  une garniture de petits champignons, étuvés au beurre avec
                           un filet de  jus de citron et ajoutés à une sauce Allemande additionnée de leur  cuisson réduite.
                           — 2o Des croûtes taillées sur un pain Jocko, vidées
                           à moitié ; enduites de beurre et séchées au four.  Garnir ces croûtes au moment avec les champignons préparés.  Pour un service, la garniture est dressée dans une croustade  faite
                           dans un cercle à flan et cuire à blanc ; on l’entoure d’une  bordure de petits croissants en
                           feuilletage, cuits sans être dorés.  Champignons
                           grillés. — Choisir de gros champignons de  couche, ou de prairie. Les laver vivement ; bien les
                           éponger ; les  assaisonner ; les enduire d’huile avec un pinceau et les griller  doucement. Les dresser
                           sur un plat rond ; garnir la cavité de Beurre à  la maître-d’hôtel bien ramolli.  Champignons grillés à la Bourguignonne.
                           — Apprêter les  champignons comme ci-dessus en les faisant griller aux trois quarts. Les  ranger sur un plat ;
                           les garnir de beurre préparé comme pour les  escargots à la Bourguignonne, et les passer au four pendant
                           5 minutes.   Champignons farcis. — Choisir de beaux champignons moyens ; retirer les queues ;
                           les laver et bien les essuyer.  Ensuite, les ranger
                           sur un plat ; les assaisonner ; les arroser  d’un filet d’huile ; les passer au four pendant 5 minutes ;
                           puis, garnir  la cavité de Duxelles, facultativement épaissie par une addition d’un  peu de mie de pain
                           et dressée en dôme dans les champignons.  Saupoudrer
                           la surface de chapelure fine ; arroser de quelques gouttes d’huile, ou de beurre fondu, et gratiner à four
                           assez vif.  Champignons aux Fines Herbes.
                           — Laver, émincer,  assaisonner et sauter les champignons au beurre, à la poêle et à feu 
                           vif. Saupoudrer de persil haché au moment de dresser.  Flan
                           grillé aux Champignons. — Foncer un cercle à flan, beurré, avec de la pâte à
                           foncer fine.  Le garnir avec des champignons anglais,
                           bien frais et à peine  ouverts, sautés au beurre avec un peu d’oignon haché, liés à
                           la crème et  refroidis. Mouiller les bords du flan ; le griller avec de minces  bandes de pâte croisées,
                           en procédant tout comme pour un flan de pommes  grillé.  Dorer la grille ; cuire à four bien chaud et servir le flan en le sortant du four.  Tartelettes grillées aux Champignons. — Ces
                           tartelettes constituent une excellente et jolie garniture, notamment pour les Tournedos et les Noisettes.  On procède exactement comme pour le « Flan de champignons
                            grillé » en se servant de moules à tartelettes dont la grandeur est  déterminée par
                           l’élément qu’elles accompagnent comme garniture.  Champignons tournés ou Cannelés pour garnitures. — Prendre les champignons
                           très frais ; les laver rapidement et les égoutter.  Ensuite supprimer la queue au ras de la tête ; tourner ou  canneler les têtes avec la pointe
                           d’un petit couteau et les jeter au fur  et à mesure dans une cuisson préparée ainsi qu’il
                           suit et bouillante :  Pour un kilo de champignons,
                           mettre dans une casserole un  décilitre d’eau, 10 grammes de sel, 60 grammes de beurre et le jus d’un
                            citron et demi. Faire bouillir ; ajouter les champignons et cuire  vivement pendant 5 minutes. — Débarrasser
                           aussitôt dans une terrine et  couvrir d’un papier beurré.  Purée de Champignons. — Nettoyer ; laver et éponger un  kilo de champignons ; les peler vivement et les passer au tamis. Mettre
                            cette purée de champignons crus dans un sautoir, l’additionner de  3 décilitres de sauce Béchamel
                           réduite avec un décilitre de crème.  Assaisonner de sel, poivre blanc et muscade ; réduire
                           en plein feu  pendant quelques minutes et finir la purée, hors du feu, avec  100 grammes de beurre fin.  
                            |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   |   morilles    Le champignon du printemps,
                           ou Morille, est celui que, entre tous, préfèrent les amateurs.  Il y a deux espèces de morilles : la blonde et la brune,  excellentes toutes les deux,
                           bien que les uns donnent leur préférence  aux blondes et que les autres déclarent la brune supérieure.
                            Malgré l’opinion des amateurs qui considèrent
                           comme une faute de  laver les morilles, nous conseillons de le faire, très soigneusement, en  écartant les alvéoles
                           pour que l’eau y pénètre et entraîne les grains  de sable qui peuvent s’y trouver.  Cuisson des morilles. — Si elles sont petites, on les  laisse
                           entières ; si elles sont grosses, on les coupe en deux ou en  quatre. Après les avoir bien égouttées,
                           les mettre dans une casserole  avec 50 grammes de beurre ; le jus d’un citron ; une pincée de
                           sel et  une prise de poivre par livre de morilles. Faire bouillir ; étuver  ensuite pendant 10 à 12 minutes.
                            On ne doit pas oublier que l’eau de végétation
                           rendue par les  morilles doit toujours être réduite et ajoutée à leur sauce  d’accompagnement.
                            Morilles
                           à la Crème. — On les apprête comme les « Cèpes et Champignons à
                           la crème ».  Croûte
                           aux Morilles. — Même observation.  Morilles
                           farcies à la Forestière. — Les choisir grosses et bien les laver.  Retirer les queues ; les hacher et les préparer en Duxelles.  Additionner
                           cette Duxelles de la moitié de son volume de chair à  saucisses très fine.  Fendre les morilles sur un côté ; remplir l’intérieur
                           avec de la  farce préparée ; les ranger sur un plat beurré, en mettant le côté fendu
                            dessous.  Saupoudrer de chapelure très fine ;
                           arroser copieusement de beurre fondu ; cuire pendant 20 minutes
                           au four de chaleur moyenne et servir tel quel.  Morilles
                           à la Poulette. — Les cuire comme il est expliqué à la Notice et les ajouter dans une sauce
                           à la Poulette avec leur cuisson, réduite.  Dresser
                           en timbale et saupoudrer d’une pincée de persil haché.  Morilles sautées. — Après les avoir bien lavées, les  sécher
                           complètement dans un torchon ; les couper par moitiés ou en  quartiers, selon leur grosseur.  Les assaisonner de sel et de poivre ; les sauter au beurre, à
                           la  poêle, et à feu assez vif pour éviter l’exsudation de l’eau de  végétation.
                           Dresser en timbale ; exprimer dessus quelques gouttes de jus  de citron et saupoudrer de persil haché.  Timbale de Morilles à la Châtelaine. —
                           Prendre un kilo de  morilles ; réserver 8 des plus grosses pour farcir et 100 grammes de  queues pour préparer
                           une Duxelles. Cuire le reste comme des  champignons ; bien les égoutter pour les ajouter à 4 décilitres
                           de sauce  Béchamel réduite. Beurrer un moule uni à bords bas ; le décorer aux  truffes ;
                           le tapisser dans le fond et sur les parois d’une couche assez  épaisse de godiveau à la crème additionné
                           de champignons et truffes  crus, hachés. Garnir le milieu avec le ragoût de morilles ; recouvrir de  godiveau
                           et pocher au bain-marie pendant 50 à 55 minutes.  Dresser
                           la timbale ; l’entourer avec les morilles réservées,  coupées en deux, farcies avec la Duxelles
                           apprêtée, additionnée de  persil, de 2 jaunes d’œufs durs hachés, et gratinées.
                            Tourte de Morilles Villeneuve. —
                           Cuire les morilles Comme  il est dit et les égoutter. Réduire leur cuisson aux trois quarts ;  l’additionner
                           de 2 cuillerées de crème très épaisse et de 30 grammes de  beurre par livre de morilles.
                           Chauffer cette sauce sans la laisser  bouillir ; sauter les morilles dedans et les dresser dans une croûte de 
                           tourte, ou simplement au milieu d’une bande de feuilletage en couronne,  posée sur le plat de service.  Les morilles ainsi préparées peuvent également se
                           dresser dans une croûte de Vol-au-vent.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   |   mousserons, oronges et giroles     Ces diverses variétés de champignons comestibles n’ont qu’un
                           temps,  et s’emploient diversement ; mais la meilleure manière de les apprêter  est de les sauter
                           rapidement au beurre.     |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | brionne ou chayotte    Cet excellent
                           légume, qui n’est connu que depuis peu, commence à être  apprécié par les gourmets.
                           Il est en sa saison de fin octobre à la fin  de janvier, c’est-à-dire à une époque où
                           les concombres et les  courgettes, auxquels il ressemble beaucoup comme saveur, quoique avec  une finesse plus grande, sont
                           hors de saison.  On le prépare comme ces deux
                           légumes et on peut lui appliquer aussi les apprêts du Cardon.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | chicorée    Il y a trois
                           variétés de chicorée à cuire, qui sont :  1o La chicorée frisée, appelée improprement
                           « Endive » ;  2o  La chicorée Flamande qui est la véritable endive dans son premier état,
                            c’est-à-dire quand elle pousse à l’air libre. — Elle ressemble beaucoup  à l’Escarole ;
                            3o
                           La chicorée de Bruxelles, ou de Belgique, que l’on obtient en cultivant la racine de la chicorée Flamande
                           dans un lieu obscur.  Cette dernière variété
                           est tout à fait différente des deux autres  quant à ses qualités et à ses apprêts
                           culinaires, et elle sera traitée  plus loin sous le nom « d’Endive ».  Chicorée à la crème. — Blanchir
                           la chicorée pendant 10 minutes  à grande eau bouillante. La rafraîchir ; la presser pour en
                           exprimer  l’eau et la hacher.  Faire la liaison
                           avec 150 grammes de roux brun au beurre, par  kilo de chicorée ; mouiller d’un litre de Consommé,
                           assaisonner de sel  et d’une pincée de sucre en poudre ; braiser au four, à couvert, pendant  une
                           heure et demie.  En sortant la chicorée du four,
                           la changer de casserole ; la  compléter avec 3 décilitres de crème et 150 grammes de beurre.
                           Dresser  en timbale.  Chicorée à
                           la flamande. — Couper la chicorée de 4 à  5 centimètres de longueur ; la
                           blanchir ; la rafraîchir et la traiter  ensuite tout comme il est expliqué à la « Chicorée
                           à la crème La seule  différence est qu’on ne la hache pas.  Pain de Chicorée. — Braiser la chicorée comme il est
                           indiqué ci-dessus.   En la sortant du four, lui mélanger, par kilo de chicorée, 5 œufs  battus
                           en omelette ; la mettre dans un moule uni beurré et pocher au  bain-marie.  Avant de démouler le Pain, le laisser reposer pendant quelques  minutes pour qu’il
                           se fasse un petit tassement dans l’intérieur.  Démouler au moment de servir ; couvrir le Pain d’une
                           sauce Crème.  Purée de chicorée.
                           — Braiser la chicorée ; la passer au  tamis et lui mélanger le tiers de son volume de fine purée
                           de pommes de  terre à la crème. Chauffer ; beurrer hors du feu et dresser en timbale.  Soufflé de chicorée. — Prendre environ
                           250 grammes de  chicorée braisée un peu serrée ; la passer au tamis. — La lier ensuite
                            avec 3 jaunes d’œufs et lui ajouter : 60 grammes de Parmesan râpé et  3 blancs
                           fouettés en neige bien ferme.  Dresser en timbale
                           beurrée ; saupoudrer la surface de Parmesan râpé et cuire comme un autre soufflé.  Nota. — Ce Soufflé de chicorée
                            peut également se cuire dans de petites caisses, il constitue une  excellente garniture pour les grosses pièces
                           de Veau et de Jambon.    |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | endives ou chicorée de bruxelles    Quel
                           que soit l’apprêt auquel on les destine, les Endives doivent toujours être cuites préalablement de
                           la manière suivante :  Après les
                           avoir nettoyées, lavées et égouttées, les ranger dans  une casserole bien étamée
                           où, pour un kilo d’endives, on prépare une  cuisson ainsi composée : Le jus d’un demi-citron,
                           une pincée de sel,  50 grammes de beurre et 2 décilitres d’eau.  Couvrir la casserole ; faire bouillir vivement ; achever la cuisson sur le
                           côté du feu pendant 30 à 35 minutes.  Les Endives peuvent être servies ainsi au naturel ; elles  constituent un légume ou une
                           garniture très appréciés. On peut les  servir avec tous les Relevés de boucherie.  On peut également leur appliquer certaines formules des cardons,
                           notamment celles : à la Mornay — à la Crème — et à la Milanaise, qui
                           leur conviennent très bien.  Nota.
                           — Les Endives ainsi préparées sont très blanches. — Dans aucun cas, ce légume ne doit
                           être blanchi.  Endives à l’Ardennaise.
                           — Les endives étant parées, les  marquer dans un sautoir grassement beurré, avec eau et beurre
                           dans les  proportions ci-dessus, sauf le citron. À mi-cuisson, ajouter 125 grammes  de lard de poitrine en petits
                           dés, blanchi, et 100 grammes de maigre de  jambon haché. Compléter la cuisson, dresser en timbale
                           et finir le  fonds avec gros comme une noix de beurre.  Endives
                           à la crème. — Les cuire comme il est indiqué à la Notice en les tenant un peu fermes,
                           et les finir comme les autres légumes à la crème.  Endives au jus. — Étant cuites et bien égouttées, les  dresser
                           en timbale en les repliant ; les arroser d’un excellent jus  provenant d’un Braisé de veau.  Endives à la Mornay. — Étant cuites
                           et égouttées, les  ranger sur un plat long dont le fond sera nappé de sauce Mornay.  Recouvrir de même
                           sauce ; saupoudrer de fromage ; arroser de beurre  fondu et glacer vivement.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | choux    Culinairement, les choux
                           peuvent être divisés en 7 classes qui sont :  1o Les « Choux blancs », que l’on
                           emploie à peu près uniquement à la préparation de la choucroute ;  2o Les « Choux rouges »,
                           qui servent comme légume, hors-d’œuvre et condiment ;  3o Les « Choux pommés »,
                           qui conviennent surtout pour braiser, et être préparés à l’anglaise ;  4o Les « Scotch
                           Kale » et les « Spring Cabbages », qui sont généralement préparés
                           à l’anglaise ;  5o  Les « Choux-fleurs » et les « Brocolis », dont
                           on utilise surtout la  fleur, mais dont les feuilles sont souvent préparées à l’anglaise quand
                            elles sont tendres ;  6o
                           Les « Choux de Bruxelles » ;  7o  Les « Choux-raves » et « Choux-navets »,
                           dont les racines peuvent être  employées comme navets, et dont les feuilles sont parfois préparées
                           à  l’anglaise, lorsqu’elles sont jeunes et tendres.    |  |   |  _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | Choux
                           blancs. — À la rigueur ces choux peuvent être braisés comme les choux verts pommés,
                           mais ils sont généralement trop fermes et on ne les emploie
                           guère qu’à la préparation de la choucroute.  Choucroute. — Si la choucroute est un peu vieille, il est  nécessaire de la
                           mettre tremper à l’eau froide pendant quelques heures.  Mais, autant que possible, il est préférable
                           d’éviter cette extrémité et  d’employer de la choucroute fraîche.  Au moment de la mettre en cuisson, l’égoutter si elle a été
                            trempée et la presser pour en exprimer l’eau ; ensuite la démêler bien  attentivement, de
                           façon à ce qu’elle ne renferme plus de parties  agglomérées ; l’assaisonner de
                           sel et de poivre et la mettre dans une  braisière tapissée de bardes de lard. Ajouter, pour 5 kilos de
                            choucroute : 3 carottes coupées en quartiers ; 3 moyens oignons piqués  chacun d’un
                           clou de girofle ; un fort bouquet garni ; 100 grammes de  baies de genévrier enfermées dans un
                           petit sac en toile ; 200 grammes de  graisse d’oie ou de saindoux ; 500 grammes de lard de poitrine
                           blanchi,  lequel doit être retiré au bout d’une heure de cuisson.  Mouiller juste à hauteur avec du Consommé blanc ; couvrir de  bardes ;
                           faire bouillir ; cuire ensuite au four, pendant 4 heures et à  casserole couverte.  Pour servir la choucroute : Retirer légumes, bouquet  garni, genièvre ;
                           la dresser en timbale en l’égouttant bien ; l’entourer  de minces lames de jambon ; de rectangles
                           de lard et de Saucisses de  Francfort ou de Strasbourg, pochées.    |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | choux rouges    Choux
                           rouges à la Flamande. — Partager le chou en quartiers ; retirer les côtes et le trognon ;
                           détailler les quartiers en fine julienne.  Assaisonner
                           de sel, poivre, muscade ; asperger de vinaigre et  mettre cette julienne dans une cocotte en terre très grassement
                           beurrée.  — Couvrir et cuire à feu doux.  Aux
                           trois quarts de la cuisson, ajouter : 4 pommes de reinette  pelées, coupées en quartiers ; une
                           cuillerée de cassonade, ou de sucre  en poudre.  Observer
                           que la cuisson doit se faire très lentement du commencement à la fin, et sans mouillement autre que le vinaigre.
                            Chou rouge à la Limousine.
                           — Détailler le chou en julienne ; l’assaisonner et le cuire avec un peu de bouillon ; graisse
                           de rôti de porc ; marrons épluchés à
                           cru et fragmentés, à raison de 20 marrons pour un chou moyen.  Nota. — Cette préparation se fait dans une casserole en terre.
                            Choux rouges marinés pour Hors-d’œuvre.
                           — Préparer le chou en julienne fine comme ci-dessus ; le mettre dans une terrine ou dans un plat creux.
                            Le saupoudrer de sel fin ; le laisser macérer
                           pendant 2 jours, en le remuant souvent.  Ensuite,
                           l’égoutter et le mettre dans un pot avec : gousses  d’ail, poivre en grains et une feuille de laurier.
                           Couvrir de vinaigre  cru, ou de vinaigre bouilli froid ; laisser mariner pendant un jour ou  deux.  Ce chou mariné est un excellent accompagnement pour le Bœuf
                           bouilli.    |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | choux
                           verts pommés    Chou
                           à l’Anglaise. — Cuire simplement le chou à l’eau ou au  Steam. Le presser fortement
                           entre deux assiettes plates pour en extraire  l’eau et le couper en tranches. — Le chou ainsi préparé
                           se sert comme  légume ou garniture.  Chou
                           braisé. — Partager le chou en quartiers ; le blanchir, le rafraîchir et bien l’égoutter.
                            Effeuiller les quartiers ; retirer les côtes
                           et les trognons ;  assaisonner de sel, poivre, muscade et mettre le chou dans une casserole  garnie de bardes de lard,
                           avec : une carotte coupée en quartiers ; un  oignon piqué d’un clou de girofle ; un bouquet
                           garni ; 4 décilitres de  Consommé et 3 cuillerées de graisse de marmite, par kilo de choux.
                            Couvrir de bardes de lard ; faire bouillir et braiser doucement pendant  2 heures.  Chou farci entier. — Prendre un chou moyen pommé ;
                           le blanchir ; le rafraîchir et en retirer le trognon.  Introduire
                           entre les feuilles, en les soulevant légèrement, un  hachis de viande crue ou cuite, additionné d’oignon
                           et de persil hachés  et bien assaisonné. Reformer le chou ; le serrer ; l’envelopper de  bardes,
                           le ficeler et le braiser tout doucement, pendant 3 heures, avec  bouillon et graisse de marmite.  Au moment de servir, l’égoutter ; retirer les bardes ;
                           le dresser  sur un plat et le masquer avec quelques cuillerées du fonds de  braisage, dégraissé, réduit
                           et lié à la sauce Demi-glace.   Envoyer à part le reste du fonds de braisage.  Nota. — La préparation gagne à ce  que
                           le hachis dont on farcit le chou soit additionné d’un quart de son  volume de riz Pilaw et d’autant de
                           graisse de foie gras.  Sou-Fassum provençal.
                           — Blanchir et rafraîchir le chou comme ci-dessus ; retirer toutes les grandes feuilles du tour et les ranger
                           sur un filet.  Sur ce lit de feuilles de chou, disposer,
                           en les mélangeant, les éléments suivants :  Les feuilles de l’intérieur du chou, hachées et assaisonnées ;  250 grammes
                           de feuilles de bette blanchies ; 750 grammes de chair à  saucisses ; 200 grammes de lard maigre,
                           coupé en dés et rissolé ; un  oignon haché revenu au beurre ; 2 tomates hachées ;
                           une pointe d’ail  écrasé ; 100 grammes de riz blanchi et 125 grammes de petits pois frais
                            dans la saison.  Tirer les extrémités
                           du filet et le fermer, de manière à reformer  le chou ; le plonger dans un pot-au-feu de mouton, ou dans
                           une marmite  ordinaire et le cuire doucement pendant 3 heures et demie à 4 heures.  Choux pour garniture A. — Blanchir, rafraîchir
                           et  bien égoutter le chou. Retirer autant de grandes feuilles que l’on  désire faire de boules de chou
                           farci et, si elles sont de grandeur  insuffisante, en mettre deux par boule.  Assaisonner de sel et poivre le reste du chou ; en mettre une  partie sur chaque feuille ;
                           fermer celles-ci en forme de boule et les  ranger au fur et à mesure dans un sautoir beurré.  Traiter ensuite la cuisson comme celle du Chou braisé.  Choux pour garniture B — Préparer
                           les choux comme  ci-dessus, en introduisant au milieu de la boule gros comme un œuf de  pigeon de fin hachis ;
                           les braiser de même.  Choux pour garniture
                           C. — Blanchir la quantité  nécessaire de feuilles de chou selon le nombre de boules à
                           apprêter. Les  rafraîchir et les étaler ; garnir le milieu de chacune d’une cuillerée
                            de riz Pilaw, lié à la purée de foie gras ; fermer les feuilles en forme  de petits paquets.  Les braiser, comme il est indiqué pour le Chou farci entier.  |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | choux
                           frisés, choux de printemps, feuilles de brocolis, de choux-raves et de choux-navets 
                             Ces différents choux se préparent « à
                           l’Anglaise », selon le procédé  indiqué plus haut, ou au beurre comme les choux de Bruxelles.
                            Ce sont du reste les seules préparations qui
                           leur conviennent.   |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | choux-fleurs
                           et brocolis    Les Brocolis diffèrent
                           des Choux-fleurs par la couleur de leur  inflorescence qui est d’un violet foncé chez les brocolis, et par la
                            disposition des parties de cette inflorescence.  Les
                           brocolis anglais n’atteignent jamais une taille aussi grosse  que ceux du Midi de la France. Beaucoup ne forment même
                           pas de « pomme »  et les fleurs, grosses comme des noisettes, restent disséminées aux
                            aisselles des feuilles.  Les Choux-fleurs et les Brocolis
                           admettent les mêmes préparations Chou-fleur
                           à la Crème. — Diviser le chou-fleur en bouquets ; enlever les petites feuilles qui sont
                           après et le cuire à l’eau salée.  Bien
                           l’égoutter ; dresser les bouquets dans une timbale en reformant le chou.  — Servir une sauce Crème à part.  Nota. — On peut aussi le cuire aux trois quarts et le
                           finir dans la sauce Crème.  Fritot de
                           Chou-fleur. — Les bouquets étant bien égouttés,  les assaisonner ; saupoudrer de
                           persil haché et les mariner pendant 20  minutes avec huile et jus de citron. Tremper en pâte à frire ;
                           frire au  moment et dresser sur serviette avec persil frit.  —
                           Servir à part une sauce Tomate.  Chou-fleur
                           au Gratin. — Le chou-fleur étant bien égoutté,  le sécher au beurre pendant quelques
                           minutes ; puis, le mouler dans un  bol en fourrant l’intérieur de quelques cuillerées de sauce Mornay.
                            Masquer de même sauce le fond d’un plat
                           et démouler le chou-fleur dessus ; recouvrir entièrement de sauce Mornay ; saupoudrer de fromage râpé, mélangé de chapelure fine ; arroser
                           de beurre fondu et gratiner.  Chou-fleur à
                           la Milanaise. — Dresser le chou-fleur sur un plat beurré saupoudré de fromage râpé.
                            Saupoudrer également de fromage la surface du
                           chou-fleur, ajouter quelques petits morceaux de beurre et gratiner.  En sortant le plat du four, arroser le chou-fleur de Beurre noisette et servir de suite.  Chou-fleur à la Polonaise. — Bien égoutter
                           le chou-fleur et le dresser sur un plat beurré.  Saupoudrer
                           la surface de jaunes d’œufs durs et persil hachés, mélangés.  Juste au moment, arroser de Beurre noisette, dans lequel on aura  fait frire 30 grammes
                           de mie de pain très fine par 100 grammes de  beurre.  Chou-fleur
                           avec sauces diverses. — Cuire le chou-fleur à l’eau salée. Bien l’égoutter
                           et le dresser en timbale.  Servir en même temps
                           soit : une saucière de Beurre fondu, ou une sauce au Beurre, une Hollandaise ou une
                           sauce Mousseline.  Purée de
                           Chou-fleur dite Dubarry. — Cuire le chou-fleur à  l’eau salée ; bien l’égoutter ;
                           le passer au tamis et additionner sa  purée d’un quart de fine purée de pommes de terre à la crème,
                           tenue un  peu ferme.  Chauffer ; beurrer hors du
                           feu et dresser en timbale.   |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | choux
                           de bruxelles    Choux de Bruxelles
                           à l’Anglaise. — Les cuire à l’eau salée ; bien les égoutter et
                           les dresser en timbale ou sur une grille.  Choux
                           de Bruxelles à la Crème. — Cuire les choux ; bien  les égoutter sans les rafraîchir ;
                           puis les sécher au beurre et les  hacher. Leur faire absorber ensuite la plus grande quantité possible de  crème
                           fraîche.  Choux de Bruxelles à
                           la Bonne femme. — Les cuire en les tenant un peu fermes ; les égoutter sans les rafraîchir.
                            Les mettre dans un plat à sauter ; assaisonner
                           de sel et de  poivre ; ajouter 50 grammes de beurre divisé en petits morceaux, par  livre de choux ;
                           couvrir et étuver au four pendant un quart d’heure. 
                            Choux de Bruxelles sautés. —
                           Les cuire et, après les avoir  bien égouttés, les mettre dans une poêle contenant du beurre très
                            chaud. Les sauter jusqu’à ce qu’ils soient bien rissolés ; dresser en  timbale et saupoudrer
                           de persil haché.  Purée de Choux
                           de Bruxelles dite Flamande. — Cuire les  choux aux trois quarts ; bien les égoutter sans les rafraîchir
                           et finir  de les cuire en les étuvant au beurre. Ensuite, les passer au tamis et  ajouter à leur purée
                           un tiers de purée de pommes de terre.  Chauffer ;
                           beurrer hors du feu, et dresser en timbale.   |  |   | _____________________________________________  Choux - Choux Blancs - Choux Rouge - Choux verts - Choux Frisés , de Printemps, Feuilles de Brocolis , Choux-rave , Choux-Navets -
                           Choux-fleurs et Brocolis - Choux de Bruxelles - Chou Marin   |  |   | chou
                           marin (sea kale) et chou de mai    Le
                           Sea-Kale est l’un des meilleurs et des plus fins légumes que fournisse l’Angleterre.  On le pare ; on le bottelle par 4 ou 6 pieds et on le cuit
                           simplement à l’eau salée.  Toutes
                           les préparations indiquées pour le Cardon, et toutes les sauces que l’on sert avec les Asperges lui sont
                           applicables.  Le Chou de Mai, qui est très
                           employé en Belgique, se traite comme les choux verts.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | concombres et courgettes    Bien
                           que différents de formes, ces deux légumes admettent à peu près  les mêmes préparations
                           lorsqu’ils sont cuits. — On les emploie surtout  pour les garnitures.  Concombres à la Crème. — Peler et façonner les concombres
                           en forme d’olives ; les blanchir et les égoutter.  Ensuite les étuver au beurre, aux trois quarts ; mouiller de  crème bouillante et finir
                           la cuisson en réduisant la crème. Tout à fait  au dernier moment, ajouter un peu de sauce Béchamel
                           pour lier légèrement  et dresser en timbale.  Concombres
                           farcis A. — Couper les concombres en tronçons de 5 centimètres de longueur ;
                           les peler ; les blanchir et les égoutter.  Les
                           creuser ensuite en forme de petites caisses rondes ; ranger  ces caisses l’une à côté de l’autre
                           dans un sautoir et les étuver au  beurre. Lorsqu’elles sont aux trois quarts de leur cuisson, les remplir  d’une farce crue de volaille : cela au moyen d’une poche
                           dans laquelle  est mise la farce et en faisant bomber légèrement celle-ci.  Finir la cuisson des concombres tout doucement, en pochant la farce.  Concombres farcis B. — Peler les concombres,
                           les fendre en deux dans la longueur et les vider au moyen d’une cuiller à racines.  Cela fait, les blanchir et les égoutter, sans les rafraîchir.  Garnir chaque moitié de concombre au ras des bords, avec une  farce
                           de volaille à la frangipane, additionnée du tiers de son poids de  Duxelles. Remettre les concombres en forme,
                           en rapportant les moitiés  l’une sur l’autre ; les envelopper d’une barde de lard d’abord,
                           d’une  mousseline ensuite ; les ficeler et les braiser selon la manière  ordinaire.  Lorsqu’ils sont cuits, les déballer et les partager en rondelles,
                            dont l’épaisseur est déterminée par le volume de l’objet auquel elles  sont adjointes comme
                           garniture.  Concombres glacés.
                           — Après les avoir façonnés en forme de grosses gousses d’ail, les blanchir rapidement.  Les traiter ensuite comme il est expliqué pour les « Carottes
                            glacées » et les rouler suffisamment dans leur cuisson, réduite à l’état  de
                           sirop épais, pour qu’ils soient bien enveloppés d’une couche de  cette réduction.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   |   |  |   | crosnes du japon ou stachys   Quel que soit l’apprêt qui leur est destiné, les crosnes
                           doivent être  nettoyés, blanchis en les tenant un peu fermes et séchés au beurre sans  les laisser
                           colorer.  Beignets de Crosnes. —
                           Les nettoyer ; les frotter au sel et  les cuire à l’eau salée en les tenant un peu fermes. Bien égoutter ;
                            puis les mélanger à une quantité relative de sauce Allemande très  réduite ; étaler
                           la composition sur un plat et laisser refroidir.  Prendre
                           la composition par cuillerées ; les tremper dans la pâte à  frire au moment, frire et dresser sur
                           serviette avec persil frit.  Crosnes à
                           la Crème. — Après les avoir blanchis et étuvés au beurre aux trois quarts, les
                           mouiller de crème bouillante ; finir de les cuire en réduisant
                           la crème. Ajouter un peu de crème fraîche claire au dernier moment et dresser en timbale.  Crosnes sautés au beurre. — Étant
                           blanchis, égouttés et  épongés, mettre les crosnes dans une poêle contenant du beurre très
                            chaud ; les sauter à feu vif, jusqu’à ce qu’ils soient rissolés. Dresser  en timbale
                           et saupoudrer légèrement de persil haché.  Crosnes
                           au Velouté. — Les cuire complètement à l’eau  salée. Bien les égoutter
                           et les lier avec la quantité voulue de Velouté à  l’essence de champignons.  Croquettes de Crosnes. — Les crosnes étant
                           cuits à l’eau  salée, en les tenant un peu fermes, sont égouttés aussi complètement
                           que  possible et mélangés à une sauce Allemande très réduite, dont la  quantité
                           s’évalue à raison de 3 décilitres et demi par livre de crosnes.  Étaler la composition
                           sur un plat beurré et laisser refroidir.  Diviser
                           ensuite cette composition en parties du poids de  60 grammes environ ; les façonner en forme de boule, de
                           poire, de palet,  ou autre ; les paner à l’anglaise avec de la mie de pain très fine.  Plonger les croquettes dans la friture très chaude, 5 à
                           6 minutes  avant de servir ; les égoutter sur un linge ; saler légèrement et  dresser
                           sur serviette avec bouquet de persil frit bien vert.  Purée
                           de Crosnes. — Cuire les crosnes à l’eau salée, en  les tenant un peu fermes, et en leur
                           adjoignant 125 grammes de pommes de  terre coupées en petits quartiers par livre de crosnes.  Aussitôt cuits, égoutter crosnes et pommes ; passer au
                           tamis ;  dessécher la purée sur un feu très vif. Lui ajouter la quantité de lait  nécessaire
                           pour ramener la purée à l’état ordinaire ; chauffer ; beurrer  hors du feu et dresser
                           en timbale.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | épinards   Autant qu’il
                           est possible, les épinards ne doivent être préparés qu’au dernier moment.  Après les avoir blanchis rapidement à grande eau bouillante
                            salée, on les rafraîchit et on les presse fortement pour en exprimer  l’eau ; puis, selon les cas,
                           on les hache ou on les passe au tamis.  S’ils
                           doivent être servis en feuilles, on les égoutte bien sur un tamis, sans les rafraîchir ni les presser.
                            Épinards à l’Anglaise.
                           — Ils sont simplement blanchis en feuilles, bien égouttés et dressés en timbale sans être
                           rafraîchis.  Épinards à
                           la Crème. — Étant hachés ou passés au tamis,  mettre les épinards dans un
                           sautoir avec 60 grammes de beurre par  livre ; les dessécher à feu très vif. Leur ajouter ensuite
                           le quart de  leur volume de sauce Crème et laisser mijoter tout doucement pendant  10 minutes.  Dresser en timbale au moment de servir ; arroser la surface de crème
                           chaude.  Épinards au gratin.
                           — Dessécher les épinards comme  ci-dessus avec 100 grammes de beurre par livre ; les additionner
                           ensuite  de 75 grammes de fromage râpé, par livre d’épinards.  Dresser sur un plat à gratin beurré ; saupoudrer copieusement la
                            surface de fromage râpé ; arroser de beurre fondu et gratiner à four  vif.  Épinards à la Viroflay. — Étaler sur une
                           serviette de  grandes feuilles d’épinards blanchies ; placer au milieu de chacune un  « subric »,
                           dont la composition aura été additionnée de tout petits  croûtons en pain de mie, frits au beurre.
                           — Envelopper les subrics dans  les feuilles d’épinards, de manière à former de petits paquets
                           ronds ;  les ranger sur un plat à gratin beurré ; couvrir de sauce Mornay ;  saupoudrer de fromage
                           râpé ; arroser de beurre fondu et glacer à four  vif.  Subrics d’Épinards. — Dessécher les épinards au
                           beurre  comme il est dit ci-dessus ; leur ajouter, par livre d’épinards et hors  du feu : un décilitre
                           de sauce Béchamel très réduite ; 2 cuillerées de  crème épaisse ;
                           un œuf et 3 jaunes battus en omelette ; sel, poivre et  muscade.  Chauffer fortement, dans une poêle, une quantité assez grande de beurre clarifié.
                            Prendre la composition d’épinards avec
                           une cuiller ; faire tomber  le contenu de la cuiller dans le beurre en le poussant du doigt.  Continuer ainsi la formation
                           des subrics, en veillant à ce qu’ils ne se  touchent pas. Au bout d’une minute, les retourner au moyen
                           d’une palette  ou d’une fourchette, pour colorer l’autre côté. — Dresser sur un plat
                            ou dans une timbale et servir une sauce Crème à part.  Crêpes aux Épinards. — Blanchir des épinards bien épluchés ;
                           assaisonner et leur ajouter la même quantité de « Yorkshire pudding ». (Voir Préparations
                           pour Rôtis à l’anglaise.)   Cuire cette composition dans une petite poêle bien beurrée,
                           ou dans des moules à tartelettes profonds.  Nota. — Ces crêpes aux épinards constituent une excellente garniture pour les Relevés
                           de Bœuf, de Veau, ou de Jambon.  Soufflé
                           aux Épinards. — Préparer la composition selon la formule du « Soufflé à
                           la chicorée ».  Dresser cette composition
                           en deux ou trois couches, en disposant  sur chaque couche un lit de filets d’anchois bien nettoyés et dessalés,
                            rangés en grille. Compléter avec une couche d’épinards lissée en dôme ;  ranger
                           dessus deux rangs croisés de filets d’anchois et cuire comme un  Soufflé ordinaire.  Soufflé aux Épinards aux truffes. —
                           Procéder comme pour le Soufflé ci-dessus, en remplaçant les filets d’anchois par de belles lames
                           de truffes.  Nota. — Ces
                           deux variétés de  « Soufflés aux épinards » peuvent être, à
                           volonté, servis comme Légumes,  en les moulant dans de grandes timbales, ou comme garnitures, en les  dressant
                           dans de petites cassolettes de grandeur convenable.  Ce
                           sont de très fines préparations, qui ont une variante dans le « Soufflé au cresson »,
                           lequel se prépare de même.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | fenouil tubéreux  (Fenucchi.)   Ce légume est peu usité, bien à tort, car il est d’une grande
                           finesse  et d’une saveur parfaite. — Il se prépare d’après les mêmes formules  que les
                           Cardons et les Courgettes, après avoir été cuit à l’eau salée.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | fèves   Les fèves
                           doivent être écossées au moment de les cuire et il est de règle absolue d’en enlever la peau.
                            On les cuit à l’eau bouillante salée,
                           additionnée d’un bouquet de  sarriette dont la grosseur est proportionnée à la quantité
                           de fèves.  Lorsqu’elles sont cuites et égouttées, on leur ajoute les feuilles de la  sarriette
                           hachées.  Fèves au beurre.
                           — Étant Lien égouttées, les sautera feu vif  pour les sécher ; les finir ensuite, hors
                           du feu, avec 100 grammes de  beurre par livre de fèves.  Fèves à la Crème. — Après les avoir séchées,
                           les lier avec la valeur de 3 cuillerées de crème épaisse et bien fraîche par livre de fèves.
                            Purée de Fèves. —
                           Elle se prépare exactement comme la  purée de pommes de terre, et donne une garniture d’une grande finesse,
                            qui convient surtout pour les garnitures de jambons.    |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | gombos   Ce légume, qui
                           est d’un emploi usuel dans les pays Américains et  Orientaux, n’est encore que peu usité en Europe
                           où, cependant, il tend à  se vulgariser.  Il
                           y en a deux variétés : le Gombo long, et le Gombo rond qui se dénomme aussi Bamia ou Bamiès.
                           Ils s’apprêtent selon les mêmes formules.  Gombos
                           à la Crème. — Après les avoir parés, les blanchir à l’eau salée
                           et bien les égoutter.  Les étuver au beurre
                           ensuite ; les lier avec une sauce Crème, juste au moment de servir.  Gombos étuvés. — Blanchir légèrement les gombos
                           et les  marquer en cuisson dans une casserole à fond épais, avec de l’oignon  haché passé
                           au beurre à blanc et des rectangles de lard maigre, fortement
                           blanchis ; assaisonner ; mouiller de très peu d’eau et cuire doucement.  — Dresser les rectangles de lard en couronne sur le plat et les gombos au milieu.
                            Gombos pour garnitures. — Blanchir
                           les gombos jusqu’à ce  qu’ils soient cuits aux deux tiers Bien les égoutter et finir de les  cuire
                           dans le jus de la pièce braisée qu’ils doivent accompagner.  S’ils sont pour une garniture de Poulet sauté, on complète leur cuisson dans
                           un jus de veau léger.  Gombos Janina.
                           — L’espèce employée ici est le bamia,  qui doit être trempé 24 heures
                           à l’avance s’il est sec. Ce légume est  de la grosseur d’un haricot ; on le trouve dans
                           le commerce, enfilé en  chapelets, comme les morilles, quand il est vendu à l’état sec.  Pour un kilo de bamias : faire blondir, dans de la graisse de  queues
                           de mouton, 125 grammes d’oignons hachés ; ajouter 4 tomates  pelées, pressées et
                           hachées ; 250 grammes de chair de mouton en dés et  passer le tout ensemble pendant 7 à
                           8 minutes. Ajouter les bamias, bien  égouttés ; mouiller de très peu d’eau et cuire doucement.
                           — Tenir  l’assaisonnement relevé et servir tel quel.  Gombos à la Turque. — La même espèce que ci-dessus. —  Faire
                           revenir à l’huile mouton en dés et oignons dans les mêmes  proportions que pour la « Janina » ;
                           ajouter les bamias trempés et  égouttés ; mouiller de très peu d’eau et cuire doucement.
                           Relever au  Cayenne au moment de servir.  Nota.
                           — Ces préparations à base de bamia sont excessivement gélatineuses.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | jets de houblon   La
                           partie comestible se sépare de la partie ligneuse en cassant les  jets comme des pointes d’asperges. Après
                           les avoir lavés à plusieurs  eaux, les cuire à l’eau salée additionnée du jus d’un
                           demi-citron par  litre d’eau.  Les jets de houblon
                           se préparent au Beurre, à la Crème, au Velouté  etc. Lorsqu’ils sont servis comme légume,
                           ils sont invariablement  accompagnés d’œufs pochés qui sont dressés en couronne, dessus ou
                            autour, et alternés de croûtons taillés en forme de crêtes, frits au  beurre.  
  |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | haricots flageolets   Ces haricots
                           s’emploient le plus souvent à l’état frais ; cependant  l’on en fait usage hors de leur
                           saison en recourant à la conserve ou aux  flageolets secs.  Leurs
                           apprêts sont les mêmes que ceux des haricots blancs. Leur purée, qui est très fine, est désignée
                           sous le nom de Purée Musard,  et elle convient particulièrement comme garniture du Mouton. —
                           On  l’emploie aussi comme élément de liaison pour la purée de haricots  verts, et rien ne peut
                           la suppléer pour cet objet, car non seulement elle constitue un
                           élément de liaison onctueux, mais sa saveur fait singulièrement ressortir celle des haricots verts. 
                              haricots rouges   La cuisson des haricots rouges se fait à l’eau salée avec 150 grammes
                            de lard maigre ; un demi-litre de vin rouge ; une carotte ; un oignon  piqué d’un clou de girofle
                           et un bouquet garni par litre de haricots. Le  lard doit être retiré aussitôt cuit.  Lier les haricots au beurre manié ; leur ajouter le lard, coupé
                           en dés et rissolé au beurre.    haricots
                           verts   Les haricots verts sont l’un
                           des plus fins légumes qui se puissent  déguster ; mais ils demandent à être préparés
                           avec le plus grand soin.  Leur qualité est telle
                           qu’ils sont bons presque toujours, malgré  les mauvais procédés de préparation qu’on
                           leur applique trop souvent ;  mais s’ils ont été cuits avec soin, rien ne peut dépasser la
                           perfection  de leur saveur.  Ils doivent être
                           employés bien frais et leur cuisson ne doit pas  être prolongée trop longtemps : ils sont meilleurs
                           lorsqu’on les sent un  peu fermes sous la dent, mais sans exagération.  On ne doit pas les rafraîchir quand ils sont cuits ; on se  contente de les sauter sur
                           le feu, de manière à en faire évaporer  l’humidité.  Après les avoir assaisonnés de sel et de poivre, on leur ajoute,  par livre,
                           environ 100 grammes de beurre frais divisé en petits  morceaux ; on les saute de manière à
                           opérer la liaison et on les sert  aussitôt.  Nota. — Éviter toute addition de  persil haché dans les haricots verts, à moins
                           qu’il ne soit bien tendre,  fraîchement cueilli et haché au dernier moment. Haricots panachés. — Ils se composent, en parties égales,
                           de haricots verts et de flageolets liés au beurre.  Haricots
                           verts à la Tourangelle. — Blanchir légèrement des  haricots verts et finir de les cuire
                           dans une quantité relative de  sauce Béchamel. Beurrer au dernier moment et dresser en timbale avec  persil
                           haché.   Purée de Haricots verts. — Cuire les haricots verts à  l’eau salée ;
                           bien les égoutter et les étuver au beurre pendant 8 à  10 minutes. Les passer au tamis fin ;
                           mélanger à leur purée la moitié de  son volume de purée de flageolets bien crémeuse.
                             |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | laitues   Laitues braisées
                           au jus. — Après les avoir blanchies, rafraîchies et pressées pour en extraire l’eau,
                           les attacher par deux ou trois et les braiser.  Lorsque
                           les laitues sont braisées, les couper en deux, replier  l’extrémité de chaque moitié, et
                           les dresser en couronne sur un plat, en  les alternant de croûtons en cœurs frits au beurre ; ou bien les
                            dresser simplement en timbale.  Saucer avec le fonds
                           de braisage réduit, additionné de jus de veau lié.  Nota. — Les laitues braisées peuvent également se farcir, d’après
                           le procédé indiqué à la formule C des « Choux pour garnitures ».
                            Laitues à la Crème. —
                           Procéder selon la formule de la Chicorée à la crème.  Laitues farcies. — Les blanchir, les rafraîchir et les  presser. Ensuite,
                           les ouvrir par le milieu sans toucher le trognon, et  les garnir de farce fine additionnée de moitié Duxelles
                           sèche. Remettre  les laitues en forme ; les ficeler, les braiser, et les dresser comme  les « Laitues
                           au jus ».  Laitues farcies pour garniture.
                           — Procéder comme il est expliqué à la formule « Feuilles de vigne farcies ».
                            Laitues à la Moelle. —
                           Braiser et dresser les laitues comme ci-dessus.  Disposer
                           sur le turban une couronne de larges lames de moelle pochée, et saucer d’un jus lié légèrement
                           beurré.  Soufflé de Laitues.
                           — Opérer de la manière indiquée pour le Soufflé d’épinards.   |  |   | ▲ 
  |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | lentilles   Les lentilles se cuisent
                           d’après le procédé indiqué pour les légumes secs.  Lentilles au beurre. — Les égoutter soigneusement ;
                           les sécher  en les sautant sur le feu et les lier au beurre à raison de 50 grammes  de beurre par livre
                           de lentilles.  Dresser en timbale et semer dessus un
                           peu de persil haché.  Purée de
                           Lentilles, dite Purée Esaü. — Procéder comme pour la « Purée de haricots ».
                             |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   |   maïs 
                            On doit choisir le Maïs bien frais et encore laiteux ;
                           on le cuit à  la vapeur ou à l’eau salée, en laissant l’enveloppe autour de l’épi.
                            Lorsqu’il est cuit, les feuilles de l’enveloppe
                           sont rabattues de  manière à figurer la tige et à dégager l’épi, si celui-ci est
                           servi  entier. On dresse alors les épis sur une serviette et on les accompagne  d’un ravier de beurre frais.
                            Si le Maïs doit être grillé, on met
                           les épis au four sur une  grille ; quand ils sont bien renflés et dorés, on détache les grains
                           qui  sont dressés sur une serviette.  Quelquefois
                           aussi, les épis sont servis entiers.  Lorsque
                           le Maïs doit être servi comme accompagnement, on détache  les grains et on les lie au beurre ou à
                           la crème, exactement comme s’il  s’agissait de petits pois.  À défaut de Maïs frais, on trouve d’excellentes conserves dans le commerce.
                            Soufflé de Maïs à la Crème.
                           — Cuire le Maïs à l’eau ou à la  vapeur ; le passer rapidement au tamis, puis mettre la
                           purée en  casserole avec un petit morceau de beurre ; la dessécher vivement ;  ajouter ensuite à
                           cette purée assez de crème fraîche pour en faire une  pâte mollette. Lier cette pâte avec
                           3 jaunes d’œufs par 500 grammes de  purée et y incorporer 4 blancs d’œufs fouettés
                           bien fermes. Cuire comme  un soufflé ordinaire.  Soufflé
                           de Maïs au Paprika. — Avant de passer le Maïs au  tamis, lui ajouter 2 cuillerées d’oignon
                           haché, revenu au beurre, et une  forte pointe de Paprika par 500 grammes de Maïs.  Opérer ensuite selon la méthode indiquée pour les Soufflés.
                            Nota. — Ces deux Soufflés
                           se  servent comme garniture et peuvent être cuits, à volonté, dans une  timbale ou dans de petites cassolettes.
                           — Ce sont d’excellents  accompagnements pour les grosses pièces de volaille pochées. |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | MARRONS   Fendre légèrement l’écorce sur le côté bombé ; les mettre
                           au four  pendant 7 à 8 minutes dans une plaque contenant un peu d’eau : cela,  pour pouvoir les
                           éplucher facilement.  Ou bien, les fendre de
                           même et les mettre par petites parties  dans un panier à friture que l’on trempe dans une friture fumante.
                           On  les épluche pendant qu’ils sont brûlants.  Marrons
                           étuvés. — Aussitôt épluchés, les mettre en cuisson  avec juste assez de Consommé
                           pour qu’ils soient mouillés à hauteur et  une demi-branche de céleri par livre de marrons.  S’ils sont apprêtés pour Oies ou Dindes farcies, on
                           doit les tenir un peu fermes.  Marrons braisés
                           et glacés. — Les choisir très gros et les tremper à la friture pour les éplucher.  Ensuite, les ranger l’un à côté de l’autre
                           dans un sautoir, de  manière à ce qu’il n’y en ait qu’un rang. S’ils étaient
                           entassés l’on  n’obtiendrait qu’un résultat défectueux.  Les mouiller à hauteur avec du fonds de veau corsé ; les remuer
                           le moins possible pendant la cuisson pour ne pas les briser.  Aux
                           trois quarts de la cuisson, réduire le mouillement et rouler  doucement les marrons dans la glace qui résulte
                           de cette réduction, pour  les couvrir d’une couche brillante.  Les marrons ainsi préparés servent principalement pour garnitures.  Purée de marrons. — Étant bien épluchés, les cuire
                           avec du  Consommé blanc et céleri comme pour les « Marrons étuvés », et
                            15 grammes de sucre par 500 grammes de marrons. Continuer la cuisson  jusqu’à ce qu’ils s’écrasent
                           facilement ; passer au tamis et traiter la  purée comme il est indiqué pour celles qui précèdent.
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  |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | navets   Soit comme Légume,
                           soit pour Garniture, les Navets se préparent comme  les carottes. On peut donc les servir, soit Glacés, soit
                           à la Crème,  etc.  On les sert également
                           farcis, selon les formules suivantes :   Navets farcis
                           A. — Choisir des navets ronds, de  grosseur égale et moyenne. Les peler en leur donnant une belle forme ;
                            puis à l’aide d’un emporte-pièce uni, les cerner profondément du côté de  la
                           racine, en enfonçant l’ustensile dans la pulpe.  Cela
                           fait, les blanchir fortement et les vider.  Avec la
                           pulpe retirée, préparer une purée à laquelle on ajoute la  même quantité de purée
                           de pommes de terre. Garnir les navets avec cette  purée, en la faisant monter un peu en dôme.  Ranger les navets ainsi farcis dans un sautoir ; terminer leur cuisson
                           au beurre, en ayant soin de les arroser souvent.  Navets
                           farcis B. — Préparer les navets comme  ci-dessus, mais les farcir avec une composition de semoule
                           cuite au  Consommé et additionnée de Parmesan râpé. Achever la cuisson comme il  est indiqué
                           dans la recette précédente.  Nota.
                           — Par le même procédé on  peut préparer des Navets farcis aux Épinards, à la
                           Chicorée, et même  avec des farinages ou du riz tenus bien crémeux. Ce sont autant de  garnitures agréables
                           à l’œil et excellentes en même temps.  Purée
                           de Navets. — Émincer les Navets et les cuire avec un  peu de beurre, sel, sucre, et juste la quantité
                           d’eau nécessaire.  Passer au tamis ; lier la purée de navets avec la quantité strictement
                            nécessaire d’excellente purée de pommes de terre.  Pousses ou Feuilles de Navets (Turnips tops). — Les jeunes pousses, ou feuilles
                           de navets sont fort appréciées en Angleterre comme légume de Lunch.  Elles se préparent comme les « Choux verts à l’Anglaise ».
                              |  |   | ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | oignons   Oignons farcis.
                           — Prendre des oignons doux d’Espagne, de  moyenne grosseur ; les couper aux trois quarts de la hauteur, du
                           côté de  la pousse, et les blanchir fortement.  Les
                           vider en laissant autour et au fond une épaisseur de  8 millimètres ; hacher les parties retirées ;
                           mélanger ce hachis à une  quantité égale de « Duxelles ».  Garnir les oignons avec cette préparation ; finir de les cuire
                           en  les braisant et les glacer au dernier moment en même temps que le  gratin s’opère.  Nota. — Par le même procédé,
                           on  prépare des oignons farcis aux Épinards, au Rizotto, à la Semoule,  etc. ; comme il a été
                           indiqué aux « Navets farcis ».  On
                           peut également garnir les oignons avec des compositions de soufflés aux
                            Épinards, aux Tomates, à la Chicorée, etc. Il y a là, possibilité d’une  grande
                           variété de garnitures, peu connues et excellentes.  Oignons
                           frits. — Les couper en rondelles d’un  demi-centimètre d’épaisseur ; défaire
                           les anneaux ; les assaisonner de  sel et de poivre ; les fariner et les frire à l’huile très
                           chaude.  Égoutter sur un linge et saler légèrement.
                            Nota. — Les oignons ainsi
                           préparés sont plutôt usités comme accompagnement.  Oignons glacés. — Pour préparations à blanc :
                           Éplucher, sans les écorcher des petits oignons d’égale grosseur.  Les mettre en cuisson avec assez de Consommé blanc pour qu’ils en  soient
                           à peu près couverts, et 125 grammes de beurre par litre de  Consommé.  Au dernier moment, les rouler dans leur cuisson, réduite à glace.  Pour préparations à brun : Cuire les oignons
                           très  doucement au beurre avec une pincée de sucre en poudre, de manière à ce  que la cuisson
                           et la coloration marchent ensemble.  Purée
                           d’Oignons dite Soubise. — Voir au Chapitre des Sauces.   |  |   | ▲ 
  |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | oseille   L’oseille étant
                           épluchée et lavée à plusieurs eaux, la mettre à  fondre tout doucement avec un peu d’eau.
                           Lorsqu’elle est fondue,  l’égoutter sur un tamis ; la mélanger ensuite à un roux blond
                           composé de  60 grammes de beurre et 30 grammes de farine par kilo d’oseille.  Ajouter trois quarts
                           de litre de Consommé, sel, une pincée de sucre, et  la braiser au four pendant 2 heures.  Ensuite la passer au tamis ; faire la liaison avec 6 jaunes 
                           d’œufs ou 3 œufs entiers battus en omelette et passés au chinois ;  chauffer ; compléter
                           avec un décilitre de crème et 150 grammes de beurre. — Dresser en timbale
                           et arroser de jus de veau corsé.      oxalis   Leur
                           cuisson se fait à l’eau bouillante salée, après qu’ils ont été bien nettoyés
                           et lavés.  On peut ensuite les préparer
                           à la Crème, Farcis ou au Gratin.  La
                           Purée d’Oxalis se dénomme Purée Brésilienne ; elle s’apprête comme
                           les autres purées.  |  |   | ▲ 
  |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | patates douces  (Sweet potatoes). 
                              Les patates
                           douces se servent le plus souvent cuites au four, dans  leur peau, et accompagnées de beurre frais. On peut aussi leur
                           appliquer  la plupart des préparations qui conviennent aux pommes de terre,  notamment les suivantes :  Sautées Gratinées — en Purée
                           — Duchesse, etc.  On les fait
                           également frire, mais, dans ce cas, elles doivent être servies aussitôt prêtes parce qu’elles
                           ramollissent vivement.  Enfin, elles peuvent
                           être préparées en « Soufflé » en procédant comme pour le « Soufflé
                           de Pommes de terre ».   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | petits pois Quel que soit le genre
                           de préparation auquel on les destine, les  petits pois doivent être choisis bien verts, fraîchement cueillis
                           et  écossés au dernier moment.  Ce légume
                           est de ceux qui perdent le plus facilement leurs qualités, faute de soins.  S’ils sont traités avec attention, leur saveur est d’une  incomparable finesse,
                           mais la moindre négligence en fait un légume  quelconque, fade et sans valeur.  Petits pois à l’Anglaise. — Les cuire rapidement
                           à l’eau  bouillante salée ; les égoutter et les sécher en les sautant à feu
                           vif. —  Dresser en timbale ; servir à part des rondelles de beurre bien frais.  Petits pois au Beurre. — Aussitôt cuits, les égoutter
                           et les sauter à feu vif pour les sécher.  Ensuite,
                           assaisonner d’une pincée de sucre en poudre et les lier  au beurre, hors du feu, à raison de 125 grammes
                           de beurre par litre de  pois.  Petits pois à
                           la Bonne-femme. — Faire revenir au beurre 12 petits oignons et 125 grammes de lard de poitrine coupé
                           en dés, blanchis.  Égoutter lard et oignons ;
                           ajouter dans le beurre 15 grammes de  farine ; cuire le roux un instant ; mouiller de 3 décilitres
                           de Consommé  et faire prendre l’ébullition. Mettre
                            dans cette sauce un litre de petits pois fraîchement écossés, oignons,  lard, un bouquet de persil et
                           cuire en réduisant la sauce de moitié.  Petits
                           pois à la Flamande. — Préparer, comme pour glacer 250 grammes de carottes nouvelles.  Lorsqu’elles sont à moitié cuites, leur ajouter 4 décilitres
                           de  petits pois fraîchement écossés. — Achever la cuisson des deux légumes  ensemble et,
                           au dernier moment, beurrer hors du feu.  Petits
                           pois à la Française. — Mettre dans une casserole de  grandeur un peu plus que suffisante pour
                           contenir ces différents  éléments : un litre de petits pois fraîchement écossés ;
                           un bouquet,  comprenant : un cœur de laitue, 2 branches de persil et 2 branches de  cerfeuil ; 12 petits
                           oignons ; 125 grammes de beurre ; 10 grammes de sel  et 20 grammes de sucre en morceaux. Manier le
                           tout ensemble jusqu’à ce  que cela forme une masse compacte et tenir au frais jusqu’au moment de  mettre
                           en marche.  Au moment de mettre les pois en cuisson,
                           leur ajouter  3 cuillerées d’eau ; les cuire doucement en tenant la casserole bien  couverte.  Au moment de servir, retirer le bouquet ; faire la liaison au  beurre,
                           hors du feu ; couper la laitue en quatre et la dresser sur les  pois.  Nota. — On peut ajouter dans les  petits pois la laitue ciselée à
                           cru, mais comme il y a à tenir compte  des goûts, mieux vaut la cuire entière.  Petits pois aux Laitues. — Préparer les petits pois au
                            beurre, ou à la Française, en leur ajoutant le nombre nécessaire de  laitues blanchies et ficelées.
                           Dresser en timbale et disposer dessus, en  croix ou en couronne, les laitues coupées en deux ou en quatre, et  parées.
                            Pois Princesse ou Mange-tout. —
                           Les fragmenter en 2 ou 3, et les traiter selon l’un des modes applicables aux petits pois.  Petits pois à la Menthe. — Cuire les petits
                           pois à l’eau salée avec un bouquet de menthe fraîche.  On les prépare ensuite « à l’Anglaise » ou « au
                           Beurre », en y  ajoutant quelques feuilles de menthe, blanchies, qui sont disposées  dessus.  Pois à la Paysanne. — Prendre de gros pois
                           très frais ; les marquer en cuisson comme ceux « à la Française », avec la
                           laitue ciselée  dedans et les oignons coupés en quatre.
                           Les lier au moment avec un  beurre manié composé de 30 grammes de beurre et 10 grammes de farine par
                            litre de pois.  Purée de pois frais,
                           dite Saint-Germain. — Cuire les  petits pois avec juste assez d’eau bouillante additionnée de
                           10 grammes  de sel et d’une pincée de sucre par litre, pour les couvrir. Ajouter une  laitue et quelques
                           queues de persil liées ensemble. Lorsque les pois  sont cuits, les égoutter ; réduire leur cuisson
                           pendant qu’on les passe  au tamis.  Travailler
                           la purée avec 125 grammes de beurre frais par litre de  purée ; lui ajouter, finalement, la cuisson
                           réduite presque à glace.  Purée
                           de pois frais moulée en timbales, pour garniture. — Préparer la purée de pois comme ci-dessus,
                           mais en la tenant un peu plus moelleuse.  Lui incorporer,
                           par litre de purée, 2 œufs entiers et 3 jaunes battus et passés à la mousseline.  Avec cette composition, emplir des moules à darioles ou à
                           babas  beurrés, selon la pièce à laquelle sont destinées les timbales ; les  pocher au bain-marie
                           pendant 20 à 25 minutes.  Avoir soin
                           de les laisser reposer pendant 5 minutes avant de les démouler.  Nota. — Les timbales de purées de Haricots blancs, de Flageolets
                           et de Lentilles se préparent de la même façon.    |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | pimentos ou piments doux   Les
                           piments employés en cuisine sont de plusieurs espèces : les uns,  comme le piment du Chili et le piment
                           de Cayenne (Cayenne pepper), sont  d’une saveur forte et brûlante, et on ne les emploie que comme  condiments.
                            Les gros piments ou piments doux, verts, rouges ou
                           jaunes, sont  employés comme garniture. — Bien qu’il y ait une différence de qualité  correspondante
                           à celle de couleur, cette différence n’est pas très  sensible, et quoique les gros piments rouges
                           d’Espagne soient les  meilleurs, on peut soumettre les autres Variétés aux mêmes préparations,
                            quelle que soit l’espèce de pimentos employée.  Pimentos farcis. — Choisir pour cela les petits piments verts pointus qui affectent
                           la forme d’une carotte.  Détacher les pédicules
                           après en avoir retiré la peau ; les vider  et les remplir à peu près à moitié
                           avec du riz Pilaw à moitié cuit.  Les
                           ranger ensuite dans un sautoir et les braiser soigneusement avec d’excellent fonds de veau ou de bœuf.  Pimentos pour garniture. — Pour cet emploi, on donne
                           la préférence aux gros piments d’Espagne, rouges ou verts.  Après les avoir pelés, on les braise ; lorsqu’ils sont cuits, on les détaille
                           suivant les exigences du service.  Purée
                           de Pimentos. — Braiser de gros piments rouges avec les deux tiers de leur poids de riz.  Le tout étant bien cuit ; passer au tamis, et beurrer à
                           raison de 60 grammes de beurre par litre de purée.  Nota. — Cette purée convient  particulièrement pour les Volailles et les Viandes blanches
                           pochées. Il  est bon de la tenir un peu claire.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | pommes de terre   Pommes
                           de terre à l’Anglaise. — Tourner les pommes en forme de  grosses gousses d’ail ; les
                           cuire à l’eau salée ou à la vapeur. — Elles  accompagnent principalement les poissons bouillis.
                            Selon le mode anglais, elles sont cuites sans sel.
                            Pommes de terre Anna. — Les
                           parer en forme de cylindres ; les émincer en fines rondelles ; les laver et les éponger dans un linge.
                            Ranger ces rondelles au fond du moule spécial
                           à ces pommes ou  dans une sauteuse à fond épais, grassement beurrée, par rangées  circulaires,
                           en chevalant les rondelles et en disposant chaque nouvelle  rangée en sens inverse. Assaisonner ; étaler
                           une couche de beurre sur ce  premier lit ; puis en recommencer un second, fait de même, dérangées
                           de  rondelles disposées inversement.  Faire ainsi 5
                           ou 6 lits, en assaisonnant et en interposant une couche de beurre entre chacun.  Couvrir l’ustensile ; cuire à bon four pendant une demi-heure ; 
                           retourner le pain si c’est nécessaire pour assurer une coloration  égale ; démouler sur un
                           couvercle de casserole pour égoutter le beurre  et faire glisser ensuite sur le plat de service.  Pommes Anna pour garniture. — Pour ce genre de pommes  on se sert généralement de moules à baba ou à
                           darioles, mais ces moules  doivent être en cuivre étamé, autant que possible. Après les avoir très
                            grassement beurrés, les garnir de minces rondelles de pommes de terre  taillées selon le diamètre du
                           moule, assaisonnées et montées l’une sur  l’autre. Ranger les moules dans une plaque contenant assez
                           de friture  très chaude, pour qu’elle arrive à moitié de leur hauteur ; cuire à four
                            chaud pendant 25 minutes. — Démouler juste au moment de servir.  Pommes de terre à la Berrichonne. — Les tourner en pommes  Château
                           et les ajoutera 250 grammes de lard de poitrine coupé en dés,  blanchi et revenu au beurre, avec 100 grammes
                           d’oignons hachés par kilo  de pommes. Mouiller de bouillon juste à couvert ; adjoindre un bouquet
                            garni et cuire en réduisant de moitié.  Dresser
                           en timbale et saupoudrer de persil haché.  Pommes
                           de terre Berny. — Ajouter 120 grammes de truffes  hachées par kilo d’appareil à « Croquettes
                           de pommes de terre » ;  diviser la préparation en parties du poids de 60 grammes. — Mouler
                           en  forme d’abricot ; tremper dans de l’œuf battu pour anglaise et rouler  dans des amandes très
                           finement effilées.  Plonger les pommes à
                           friture chaude 5 à 6 minutes avant de servir.  Pommes
                           de terre à la Boulangère. — Leur préparation a été indiquée dans
                           différents articles. (Voir notamment Épaule de mouton Boulangère, Chapitre des Entrées et
                           Relevés.)  Pommes de terre Byron.
                           — Préparer la quantité voulue de  « Pomme Macaire » (voir plus loin) et la cuire
                           au beurre dans une petite  poêle. Dresser sur le plat de service ; arroser copieusement de crème ;
                            saupoudrer de fromage râpé et glacer vivement.  Pommes
                           de terre Château. — Les tourner en forme de grosses  olives ; les assaisonner ; les cuire doucement
                           au beurre clarifié pour  les obtenir dorées et bien moelleuses ; saupoudrer légèrement de
                           persil  haché au moment de servir.  Pommes
                           de terre à la Crème. — Pour cette préparation, il  est nécessaire d’avoir
                           l’espèce de pommes dite « Vitelotte ». — Les  cuire à l’eau salée ;
                           les peler aussitôt cuites et les couper en  rondelles un peu épaisses.  Les mettre dans un sautoir ; mouiller à couvert de crème  bouillante ; assaisonner et réduire la crème. Au dernier moment, finir avec de
                           la crème crue.  Croquettes de Pommes
                           de terre. — Peler les pommes ; les couper en quartiers, et les cuire vivement à l’eau salée
                           en les tenant un peu fermes.  Égoutter ;
                           sécher ces pommes à l’entrée du four et les passer au  tamis. Dessécher ensuite la purée
                           avec 100 grammes de beurre ;  l’assaisonner de sel, poivre, muscade et la lier, hors du feu, avec un  œuf
                           entier et 4 jaunes par kilo de purée.  Diviser
                           l’appareil en parties du poids de 60 grammes ; mouler en  forme de bouchon, de poire, ou d’abricot ;
                           paner à l’anglaise et plonger  à grande friture chaude 5 ou 6 minutes avant de servir.  Croquettes de Pommes de terre à la Dauphine. —
                           Préparer  l’appareil à croquettes comme ci-dessus ; l’additionner, au kilo, de  300 grammes
                           de Pâte à choux commune, très ferme et sans sucre.  Diviser en parties du poids de 50 grammes ; mouler en forme de  bouchon ; paner à l’anglaise
                           et plonger à la friture très chaude 5 à  6 minutes avant de servir.  Pommes de terre à la Duchesse. — Leur composition est
                           la  même que celle des Croquettes. On les moule, à volonté, en forme de  petites brioches à tête,
                           de galettes, de petits pains, ou on les dresse à  la poche sur plaque beurrée.  Dorer, et mettre à colorer au four 7 à 8 minutes avant de servir.
                            Pommes de terre Duchesse au Chester.
                           — La composition de  ces pommes est la même que celle des Croquettes, additionnée de  100 grammes
                           de Chester râpé par kilo de composition. Mouler en forme de  toutes petites galettes ; ranger sur plaque
                           beurrée ; dorer ; recouvrir  chaque galette d’une mince lame de Chester et mettre au four 7 à
                            8 minutes avant de servir.  Pommes de
                           terre fondantes. — Façonner les pommes en forme  de grosses olives allongées et en observant
                           qu’elles doivent être du  poids de 90 grammes environ. Les cuire doucement au beurre, dans un  sautoir, et
                           en les retournant.  Lorsqu’elles sont cuites,
                           les retirer pour les aplatir légèrement avec une fourchette, sans les briser. Égoutter le beurre de 
                           cuisson ;  les remettre dans le sautoir avec 100 grammes de
                           beurre frais par kilo  de pommes ; les tenir à couvert jusqu’à ce qu’elles aient complètement
                            absorbé le beurre.  Pommes de terre
                           frites en Allumettes. — Équarrir les  pommes sur les bouts et sur les côtés ; les
                           tailler en bâtonnets de  grosseur intermédiaire entre les pommes Pailles et les pommes Pont-Neuf.  Mettre à
                           friture chaude et laisser bien sécher avant d’égoutter.  Pommes de terre Chatouillard. — Parer les pommes en forme  de gros cylindre ;
                           les traverser, bien au centre, avec une fine aiguille  à brider ; puis les tailler en spirale, du haut en bas,
                           avec un petit  couteau d’office dont la pointe s’appuie et se guide sur l’aiguille, de  manière à
                           obtenir de longs rubans ayant une épaisseur égale de  3 millimètres.  Ces rubans se traitent comme les « Pommes soufflées ».
                           (Voir ci-dessous.)  Pommes de terre Chip.
                           — Ce sont des pommes taillées en fines rondelles ; ce qui se fait ordinairement avec un rabot spécial.
                            Elles sont mises à l’eau froide pendant
                           10 minutes ; égouttées  ensuite, séchées dans un linge et frites en les tenant très
                           croquantes.  Elles se servant chaudes ou froides et accompagnent généralement les  gibiers rôtis à
                           l’anglaise.  Pommes de terre Collerette.
                           Tourner les pommes de terre en  forme de bouchons et les tailler avec un couteau spécial qui les  cannelle. —
                           Elles se traitent comme les « Pommes Chip ».  Pommes de terre en Copeaux. — Lever sur de belles pommes  des rubans de forme irrégulière,
                           en faisant tourner celles-ci entre les  doigts et en suivant de la pointe du couteau. Les frire en les tenant  bien sèches
                           et les dresser en buisson.  Pommes de terre
                           Fraise. — Se lève à l’aide d’un outil  spécial, composé d’une
                           lame tournant en hélice autour d’un axe qui est  enfoncé au centre d’une pomme de terre tournée
                           en cylindre. Fixer les  deux extrémités de la pomme de terre en les accrochant l’une à l’autre
                            et traiter comme les « Pommes soufflées ». C’est, en somme, une variante  des pommes Chatouillard.
                            Pommes de terre en Liards. —
                           Sont les « Pommes Collerette » sans être cannelées. 
                            Pommes de terre Pailles. — Tailler
                           les pommes en julienne fine et longue ; les laver et bien les éponger dans un linge.  Les mettre à friture chaude et les égoutter au bout de quelques  minutes
                           dans le panier spécial aux fritures. Juste au moment de servir,  les plonger à nouveau dans la friture fumante
                           pour les rendre bien  croustillantes ; égoutter sur un linge et saler légèrement.  Pommes de terre Pont-Neuf. — Équarrir les
                           pommes sur les  côtés et sur les bouts ; les tailler en bâtonnets d’un centimètre de
                            côté. Les plonger à friture chaude et les y laisser jusqu’à ce qu’elles  soient croustillantes
                           à l’extérieur, tout en restant moelleuses à  l’intérieur.  C’est le type fondamental des pommes de terre frites.  Pommes de terre Soufflées. — Équarrir les pommes
                           sur les côtés et les tailler en tranches, en donnant à celles-ci une épaisseur
                           rigoureusement égale de 3 millimètres.  Les
                           laver à l’eau froide ; bien les éponger et les mettre à la friture modérément
                           chaude.  Dès que les pommes sont dans la friture,
                           chauffer celle-ci  progressivement, jusqu’à ce que leur cuisson soit assurée, ce qui se  constate quand
                           elles montent à la surface de la graisse.  Les
                           égoutter dans le panier spécial ; les plonger aussitôt dans  une autre friture plus neuve et très
                           chaude. Cette immersion provoque le  gonflement, lequel est surtout déterminé par le saisissement à haute
                            température.  Laisser bien sécher les
                           pommes ; les égoutter sur un linge étendu ; saler légèrement et dresser.  Nids pour le dressage des Pommes frites. — Prendre
                           des  pommes pailles lavées et épongées. En tapisser le panier à friture  spécial dit « Moule
                           à Nid », en les enchevêtrant et en ayant soin de  rogner les parties qui dépassent les bords.
                           Fermer le moule, frire de  belle couleur et démouler en sortant de la friture. Dresser sur  serviette et garnir d’une
                           pomme frite quelconque.  Paniers pour le dressage
                           des Pommes frites. — Ces paniers  peuvent se faire de différentes formes, avec ou sans anses, et sont
                           d’un  très gracieux effet. Ils ont été créés par M. Eugène Heiligestein, 
                           rôtisseur du Russel-Hôtel de Londres, qui est arrivé à imiter en pomme  de terre les travaux de
                           vannerie les plus minutieux.  Façonner un petit
                           tampon en pain de mie de la grandeur et de  la forme que l’on désire
                           donner au panier, dont ce tampon formera le  fond. Piquer dessus, à distance égale, des bâtonnets dont
                           l’ensemble  constitue la carcasse du panier et qui seront plus ou moins longs, ou  inclinés, suivant la forme
                           adoptée pour celui-ci. — Ceci fait, peler de  belles pommes de terre qui ne rougissent pas à la friture :
                           les tailler  en tranches de 6 millimètres d’épaisseur ; puis, sur le tour de ces  tranches,
                           détacher, avec un petit couteau d’office, un ruban mince et  d’épaisseur régulière,
                           jusqu’à ce que la tranche soit épuisée. Avec les  rubans obtenus, tresser le panier, en les faisant
                           passer entre les  bâtonnets et en croisant les tours. — C’est en somme le travail qui  s’exécute
                           en sucre tiré pour faire les paniers en sucre. Comme il est  très facile de varier la largeur et l’épaisseur
                           des rubans de pommes de  terre, on peut réussir à imiter toutes les combinaisons des travaux de  vannerie.  Quand il s’agit d’un panier bas de forme, on peut le frire
                           à la  friture neuve dans une poêle ordinaire, mais pour ceux à anse haute, la  friture doit être
                           chauffée dans une marmite pour que le panier y soit  entièrement immergé.  Ces paniers peuvent se préparer d’avance et, avec un peu de soin, être
                           conservés longtemps.  Pommes de terre
                           Georgette. — Voir aux Hors-d’œuvre chauds.  Gratin de Pommes de terre à la Dauphinoise. — Émincer  finement
                           un kilo de moyennes pommes de terre Hollande. Les mettre dans  une terrine et leur ajouter : sel, poivre, muscade râpée,
                           un œuf battu,  trois quarts de litre de lait bouilli et 125 grammes de Gruyère frais  râpé.
                           Bien mélanger le tout.  Verser cette composition
                           dans des plats en terre frottés d’ail et  bien beurrés ; saupoudrer copieusement la surface de Gruyère
                           râpé ;  ajouter quelques parcelles de beurre et cuire au four de chaleur moyenne  pendant 40 à
                           45 minutes.  Pommes de terre Gratinées.
                           — Cette préparation se fait des deux manières suivantes :  1o  Apprêter une fine purée de pommes
                           de terre ; la dresser aussitôt prête  dans un plat creux à gratin, beurré ; lisser la
                           surface ; saupoudrer de  fromage râpé mélangé de chapelure fine ; arroser de beurre fondu
                           et  gratiner à four vif.  2o  Cuire au four de belles pommes de terre Hollande bien lavées. Aussitôt  cuites,
                           les fendre sur la longueur ; retirer la pulpe ; passer celle-ci  au tamis pendant qu’elle est brûlante
                           et la finir comme la purée  ordinaire. Emplir les demi-écorces
                           avec cette purée ; saupoudrer de  fromage et chapelure ; ranger sur une plaque et gratiner comme  ci-dessus.
                            En sortant les pommes du four, les dresser sur serviette
                           et servir de suite.  Pommes de terre à
                           la Hongroise. — Faire revenir au beurre 100 grammes d’oignon haché, avec une cuillerée
                           à café de Paprika.  Ajouter 2 tomates
                           pelées, pressées, émincées ; un kilo de pommes  de terre coupées en rondelles un peu
                           épaisses, et mouiller juste à  hauteur avec du Consommé.  Cuire, en réduisant presque entièrement le mouillement ; saupoudrer de persil
                           haché au dernier moment.  Pommes de terre
                           au Lard. — Faire rissoler au beurre  250 grammes de lard de poitrine coupé en dés, blanchi,
                           et 12 petits  oignons. Égoutter lard et oignons ; mélanger au beurre 30 grammes de  farine ;
                           cuire celle-ci pendant quelques minutes et mouiller avec trois  quarts de litre de Consommé.  Assaisonner d’une pincée de poivre, et ajouter : un kilo de  pommes
                           de terre moyennes coupées en quartiers bien parés ; le lard et  les oignons ; un bouquet garni. Couvrir
                           et cuire doucement.  Dresser en timbale ; saupoudrer
                           légèrement de persil haché.  Pommes
                           de terre Lorette. — Ajouter du fromage râpé à de  l’appareil à « Pommes
                           dauphine », dans les proportions de 30 grammes de  fromage par 500 grammes d’appareil.  Diviser cette composition en parties du poids de 50 grammes ;
                           les mouler en croissants en saupoudrant légèrement de farine.  Plonger ces croissants à friture bien chaude environ 6 minutes avant de servir.  Pommes de terre à la Lyonnaise. — Couper
                           en rondelles des pommes de terre cuites à l’eau, pelées ; les sauter au beurre, à la poêle.
                            Sauter également au beurre de l’oignon
                           émincé, dans les proportions d’un quart des pommes de terre.  Lorsqu’il est bien doré, l’ajouter aux pommes sautées ;  assaisonner
                           de sel et poivre ; sauter les deux éléments ensemble pendant  quelques minutes pour les bien mélanger
                           et dresser en timbale avec  persil haché.  Pommes
                           de terre Macaire. — Cuire au four des pommes de terre Hollande. Aussitôt cuites, les vider en recueillant
                           la pulpe dans  un plat ; assaisonner de sel et de poivre ;
                           travailler cette pulpe à la  fourchette en y ajoutant 200 grammes de beurre au kilo.  Étaler cette composition en galette dans le fond d’une poêle,  contenant
                           du beurre clarifié très chaud, et bien la colorer des deux  côtés.  Pommes de terre Maire. — Leur préparation est exactement
                           la même que celle des « Pommes à la Crème ».  Pommes de terre à la Maître-d’hôtel. — Cuire
                           à l’eau salée  des pommes de terre Hollande moyennes ; les peler et les couper en  rondelles pendant
                           qu’elles sont brûlantes ; les couvrir de lait  bouillant.  Assaisonner de sel et de poivre blanc ; réduire complètement le lait ; dresser en
                           timbale et saupoudrer de persil haché.  Pommes
                           de terre Marquise. — Mélanger à de l’appareil à  « Pommes Duchesse »,
                           de la purée de tomate très réduite et bien rouge,  dans les proportions de 5 cuillerées par
                           500 grammes d’appareil.  Dresser ces pommes
                           sur plaques beurrées, au moyen de la poche  munie d’une grosse douille cannelée, en forme de Pain de la
                           Mecque ou de  meringue cannelée.  Dorer légèrement
                           et mettre au four assez chaud 7 à 8 minutes avant de servir.  Pommes de terre Ménagère. — Cuire au four de grosses  pommes
                           de terre Hollande ; lever un couvercle ; retirer la pulpe et lui  mélanger : 150 grammes de jambon
                           cru, coupé en dés et un oignon moyen,  haché, revenus au beurre, par kilo de pulpe. — Mouiller
                           d’un verre de  lait bouillant ; réduire ; garnir les écorces de pommes de terre avec  cette
                           composition. Lisser la surface ; saupoudrer de chapelure ; arroser  de beurre fondu et gratiner.  Pommes de terre à la Menthe. — Cuire à
                           l’anglaise des  pommes de terre nouvelles de moyenne grosseur, en leur ajoutant un  bouquet de menthe. Dresser en timbale
                           avec, sur chaque pomme de terre,  une feuille de menthe blanchie.  Pommes
                           de terre Mireille. — Émincer en rondelles de moyennes pommes de terre crues ; les assaisonner et
                           les sauter au beurre.  Lorsqu’elles sont prêtes
                           leur ajouter, par kilo de pommes de  terre : 250 grammes de fonds d’artichauts émincés, sautés
                           au beurre, et  100 grammes de lames de truffes.   Sauter le tout pour assurer le mélange et dresser en timbale.  Pommes de terre Mirette. — Tailler des pommes de
                           terre  crues en dés de 3 millimètres de côté ; les cuire au beurre en les  tenant un
                           peu moelleuses. Leur ajouter, par livre de pommes de terre :  60 grammes de julienne de truffes et 3 cuillerées
                           de viande fondue.  Mélanger ; dresser en
                           timbale ; saupoudrer de Parmesan râpé ; arroser de beurre fondu et glacer vivement.  Pommes de terre Monselet. — Émincer de belles
                           pommes  Hollande en rondelles de 2 centimètres d’épaisseur ; les assaisonner et  les sauter
                           au beurre Disposer ces rondelles en couronne dans une  timbale ; garnir le milieu de champignons crus émincés
                           et sautés au  beurre ; semer sur ceux-ci une julienne de truffes cuites au Madère.  Pommes de terre Mousseline. — Préparer une
                           croûte de flan, cuite à blanc.  D’autre
                           part, cuire au four quelques pommes Hollande ; retirer la  pulpe ; l’assaisonner de sel et de poivre blanc ;
                           la travailler sur le  feu avec 250 grammes de beurre et 4 jaunes d’œufs par kilo de pulpe.  Ajouter 2 décilitres de crème fouettée ;
                           dresser la composition  dans la croûte, en la façonnant en dôme. Décorer à la poche et douille
                            cannelée, avec un peu de composition réservée ; arroser de beurre fondu  et glacer vivement.  Pommes Nana pour garnitures. — Tailler les pommes
                           en  julienne ; les assaisonner et les mouler en les tassant dans des moules à  darioles grassement beurrés.
                           Les cuire comme les et Pommes Anna pour  garniture », dans une plaque contenant de la friture très chaude.
                            En les sortant du four, les démouler et les
                           arroser de « Sauce Château ».  Pommes
                           de terre Noisettes. — Lever les pommes à la cuiller  ronde, de la grosseur d’une belle noisette.
                           Les assaisonner ; les cuire  au beurre en ayant soin de les tenir dorées et moelleuses.  Pommes de terre à la Normande. — Faire revenir au beurre,
                           à  blanc, 100 grammes de blanc de poireau et un demi-oignon émincés.  Saupoudrer d’une cuillerée
                           de farine : mouiller de trois quarts de litre  de lait bouillant ; assaisonner de sel, poivre et muscade ;
                           ajouter un  kilo de pommes de terre émincées en liards et
                           un bouquet garni. — Cuire doucement ; verser ensuite dans un plat creux et gratiner la surface.  Pommes de terre à la Parisienne. — Préparer
                           les « pommes Noisettes » comme ci-dessus, mais taillées un peu plus petites.  Lorsqu’elles sont cuites, les rouler dans de la glace de viande dissoute,
                           et les saupoudrer de persil haché.  Pommes
                           de terre au Parmesan. — Procéder comme il est indiqué pour les « Pommes au Chester »,
                           en remplaçant le Chester par du Parmesan.  Pommes
                           de terre à la Paysanne. — Émincer en tranches  épaisses des pommes Hollande ; les
                           étuver avec beurre, consommé et  pointe d’ail broyé. Ajouter ensuite, par kilo de pommes, 100 grammes
                            d’oseille ciselée et passée au beurre avec un tiers de cerfeuil.  Pommes de terre Persillées. — Cuire les pommes a à
                           l’anglaise » ; bien les égoutter et les rouler dans du beurre fondu additionné de persil
                           haché.  Pommes de terre Robert.
                           — Préparer une composition de  « Pomme Macaire » ; lui ajouter, par kilo, 6 œufs
                           et une cuillerée de  ciboulettes hachées. Cuire à la poêle comme la « Pomme Macaire ».
                            Pommes de terre Roxelane. —
                           Cuire au four 6 belles pommes  Hollande. Retirer la pulpe ; la travailler en lui ajoutant 150 grammes  de beurre,
                           4 jaunes d’œufs et la quantité suffisante de crème bien  fraîche pour la ramollir. Compléter
                           avec 2 blancs d’œufs fouettés en  neige très ferme.  Dresser cette composition dans de petites timbales, faites avec  des brioches sans tête, vidées
                           de leur mie. Saupoudrer de truffe hachée  et cuire à four doux, comme un Soufflé.  Pommes de terre à la Savoyarde. — Procéder
                           comme pour le « Gratin à la Dauphinoise », en remplaçant le lait par du Consommé.
                            Pommes de terre Saint-Florentin. —
                           Préparer une  composition de Pommes-croquettes et lui incorporer 125 grammes de maigre  de jambon haché
                           par kilo de composition Les rouler en forme de  bouchon ; les tremper à l’anglaise, puis les paner au Vermicelle.
                           On les  aplatit ensuite pour leur donner une forme rectangulaire ; puis on les  frit à friture bien chaude.   Pommes
                           de terre Schneider. — Procéder comme pour les  « Pommes à la Maître-d’hôtel »
                           en remplaçant le lait par du Consommé.  Réduire de même ; compléter avec beurre, glace
                           de viande fondue et  persil haché.  Pommes
                           de terre Suzette. — Peler de belles pommes Hollande  en les tournant en forme d’œuf. Les couper
                           légèrement sur l’un des  bouts pour pouvoir les faire tenir debout et les cuire au four sur une  plaque.
                            Les ouvrir comme un œuf à la coque ;
                           réserver les couvercles et retirer la pulpe de l’intérieur.  Assaisonner celle-ci, lui ajouter, par kilo, et en la  travaillant : 125 grammes de beurre,
                           4 jaunes d’œufs, quelques  cuillerées de crème épaisse et un petit salpicon de blanc
                           de volaille,  langue, truffes et champignons.  Remplir
                           les coquilles de pommes avec cette composition ; remettre  les couvercles et les passer au four pendant 10 minutes.
                           Ranger les  pommes sur un plat en les sortant du four et les lustrer au beurre  fondu.  Pommes de terre Voisin. — Elles se préparent exactement  comme
                           les « Pommes Anna » ; seulement, on sème entre chaque lit de  rondelles de pommes de terre,
                           une petite couche de fromage râpé. La  cuisson se fait de même.  Purée de pommes de terre. — Peler des pommes Hollande ; les couper
                           en quartiers et les cuire vivement à l’eau salée.  Dès que la pulpe cède sous le doigt, égoutter, passer au tamis et  travailler vigoureusement
                           la purée avec 200 grammes de beurre par kilo.  Ajouter ensuite, petit à petit, environ 2 décilitres
                           et demi de lait  bouillant, pour amener la purée à la consistance convenable. Chauffer  sans laisser bouillir.
                            Nota. — Ne pas oublier
                           que les  pommes de terre pour une purée ne doivent être que juste cuites, et  qu’une purée de pommes
                           de terre qui attend perd toutes ses qualités.  Quenelles
                           de Pommes de terre. — Préparer une composition  de « pomme Duchesse » ; lui
                           ajouter, par kilo, 3 œufs entiers et  150 grammes de farine. Diviser en parties du poids de 50 grammes ;
                           les  mouler en forme de bouchons ou de palets, ou les mouler à la cuiller et  les disposer dans un sautoir beurré.
                            Pocher à l’eau salée ; égoutter ;
                           dresser sur un plat beurré et  saupoudré de fromage râpé ; saupoudrer également les
                           quenelles de  fromage râpé ; arroser de beurre fondu et gratiner vivement. 
                            En sortant le plat du four, arroser les quenelles de beurre
                           noisette.  Soufflé de Pommes de terre.
                           — Préparer un demi-litre de  purée de pommes de terre à la crème ; lui ajouter 3 jaunes
                           d’œufs et  3 blancs fouettés en neige très ferme. Dresser dans une casserole à  Soufflé,
                           beurrée, ou dans de petites caisses en porcelaine et cuire  comme un Soufflé ordinaire.    |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | riz   Riz au blanc.
                           — Pour volaille et œufs : Laver  250 grammes de riz Caroline ; le mettre dans une casserole
                           et le couvrir  abondamment d’eau froide ; saler, et le blanchir pendant un quart  d’heure.  L’égoutter ensuite et le mettre dans un sautoir avec 80 grammes
                            de beurre divisé en petits morceaux. Mélanger avec une fourchette ;  couvrir et tenir à four doux
                           pendant un quart d’heure.  Riz au gras.
                           — Blanchir 250 grammes de riz Caroline ;  l’égoutter, le passer au beurre et le mouiller avec
                           2 fois sa hauteur de  Consommé blanc un peu gras. Faire prendre l’ébullition ; cuire  doucement
                           au four ensuite, pendant une demi-heure.  Riz
                           à la Grecque. — Préparer un « riz Pilaw ». —  L’additionner,
                           par kilo de riz pesé cru, de la garniture suivante : un  oignon, haché, passé au beurre avec 100 grammes
                           de chair à saucisses  grasse, divisée en petites parcelles. Ajouter 100 grammes de laitue  ciselée ;
                           fondre le tout, puis compléter avec un quart de litre de  petits pois cuits à la Française et 100
                           grammes de poivrons rouges  coupés en dés.  Cette
                           garniture se mélange au riz 7 à 8 minutes avant de servir et en prenant les précautions nécessaires
                           pour ne pas le briser.  Riz à l’Indienne.
                           — Blanchir 250 grammes de riz Patna à l’eau salée, pendant un quart d’heure, en le remuant
                           de temps en temps.  L’égoutter ensuite ;
                           le laver à plusieurs eaux froides ; puis le  déposer sur une serviette et placer celle-ci sur une plaque
                           ou sur un  tamis. Sécher le riz pendant un quart d’heure, à l’étuve, ou à four de
                            chaleur très douce.  Riz Pilaw.
                           — Faire revenir, dans 50 grammes de beurre, un  demi-oignon haché et 250 grammes de riz Patna ou de
                           riz Caroline. Remuer  sur le feu jusqu’à ce que le riz soit bien atteint partout ;
                            mouiller d’un litre de Consommé blanc ; couvrir et cuire à four doux  pendant 18 minutes. Changer
                           le riz de casserole aussitôt cuit et lui  mélanger 50 grammes de beurre divisé en petits morceaux.
                            Riz Pilaw pour farcir les Volailles.
                           — Cette recette a été donnée à la « Série des Appareils pour garnitures ».
                           (Voir Chapitre des Garnitures.)  Riz
                           Pilaw à la Turque. — Préparer un riz Pilaw comme il  est indiqué ci-dessus, en l’additionnant,
                           pendant la cuisson, d’assez de  safran pour l’obtenir de couleur jaune d’or. Lui ajouter lorsqu’il
                           est  cuit 125 grammes de tomates pelées et concassées.  Rizotto à la Piémontaise. — Faire revenir au beurre un oignon moyen et
                           lui ajouter 250 grammes de riz du Piémont.  Tenir
                           le riz sur le coin du feu ; le remuer jusqu’à ce qu’il soit  bien imprégné du beurre.
                           Le mouillement du riz se fait avec le double  de sa hauteur de Consommé ; ce mouillement est ajouté au
                           riz en 7 ou  8 fois, au fur et à mesure qu’il est absorbé par le riz.  En mettant le mouillement, remuer avec une cuiller de bois et ajouter une pointe de
                           safran.  La cuisson se fait à couvert ;
                           on obtient ainsi un riz crémeux  qui est additionné finalement de quelques morceaux de beurre frais et de  Parmesan
                           râpé.  Facultativement, on complète
                           le Rizotto avec des truffes blanches’ taillées en copeaux, ou du jambon coupé en dés.  Rizotto à la Milanaise. — Préparer
                           le Rizotto comme  ci-dessus ; l’additionner finalement d’une garniture Milanaise et de  sauce Demi-glace
                           fortement tomatée.    |  |   |  ▲ |  |   |   |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | salsifis   Il y a deux sortes
                           de salsifis : le salsifis blanc et le salsifis noir, qui s’appelle aussi Scorsonère.  Après les avoir ratissés avec soin et lavés, ils sont
                           cuits dans un Blanc. Les mêmes préparations conviennent aux deux espèces.  Salsifis
                           à la Crème. — Procéder comme pour tout autre légume traité par ce mode.
                             Salsifis
                           frits. — Après les avoir bien égouttés, les  tailler en tronçons de 7 à
                           8 centimètres de long et les mettre dans un  plat. Assaisonner de sel et de poivre, ajouter : jus de citron,
                           quelques  gouttes d’huile et persil haché ; laisser mariner pendant 25 à  30 minutes, en
                           ayant soin de les sauter de temps en temps.  Ensuite,
                           bien les égoutter ; les tremper dans une pâte à frire  légère, les mettre dans la friture
                           très chaude et les égoutter quand la  pâte est bien sèche. — Dresser sur serviette avec persil
                           frit.  Nota. — La marinade
                           préalable des salsifis est facultative.  Salsifis
                           sautés. — Les couper en tronçons de 5 centimètres  de long ; les sauter au beurre,
                           à la poêle, jusqu’à ce qu’ils soient  bien rissolés. Assaisonner et dresser en timbale
                           avec persil haché.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | tomates   Tomates grillées.
                           — Employer les tomates entières, autant que possible ; les huiler ; les assaisonner et les griller
                           doucement.  Tomates farcies. —
                           Si les tomates à farcir sont grosses,  on les coupe en deux sur l’épaisseur ; si elles sont moyennes
                           ou  petites, on se contente de leur enlever, du côté du pédicule, une  tranche coupée horizontalement.
                            D’une façon comme de l’autre, les
                           presser légèrement pour en  faire sortir l’eau et les graines ; assaisonner l’intérieur
                           de sel et de  poivre ; les disposer sur une plaque huilée et les cuire à moitié au  four. On les
                           farcit ensuite d’une manière ou de l’autre selon les  indications du Menu.  Tomates farcies à l’Ancienne. — Prendre des tomates
                            moyennes ; lever un couvercle du côté opposé à la queue ; les presser  sans les déformer ;
                           assaisonner l’intérieur de sel et de poivre ;  ajouter un filet d’huile dans chacune et les passer
                           au four pendant 5 à  6 minutes. Après les avoir égouttées, les farcir, en procédant
                           comme  pour les champignons, de Daxelles relevée d’une pointe d’ail,  additionnée de jambon coupé
                           en dés très fins. Rapporter dessus les  parties enlevées, parées à l’emporte-pièce
                           rond ; arroser d’huile et  cuire au four pendant 12 minutes environ — En sortant les tomates du  four,
                           les entourer d’un cordon de sauce Demi-glace fortement tomatée.  Tomates farcies Carmélite. — Préparer les tomates comme ci-dessus ;
                           les garnir à la poche de farce Mousseline de sole,  colorée
                           à la purée de corail et additionnée, par 500 grammes, de 2 œufs  durs coupés en
                           dés. Rapporter sur chacune la partie enlevée, parée à  l’emporte-pièce rond ;
                           pocher à four doux pendant un quart d’heure. —  Dresser avec précaution sur le plat de service et
                           entourer d’un cordon  de sauce Crevettes.  Tomates
                           farcies au Gratin. — Les tomates étant préparées  comme il est dit ci-dessus, les farcir
                           de Duxelles un peu serrée ;  saupoudrer de chapelure ; arroser de quelques gouttes d’huile et les 
                           gratiner à four chaud.  En sortant le plat du
                           four, entourer les tomates d’un cordon de sauce Demi-glace tomatée, claire.  Tomates farcies à la Hussarde. — Préparer de belles
                            demi-tomates comme il est dit aux « Tomates farcies » ; les farcir, en  dôme, d’un
                           salpicon composé de : piments, champignons, langue écarlate  et cornichons, en parties égales, lié
                           à la sauce Béchamel réduite.  —
                           Saupoudrer de chapelure fine ; arroser de beurre fondu et glacer à four vif.  Tomates farcies à l’Italienne. — Lever un couvercle
                           sur de  belles tomates moyennes et fermes ; les vider sans les briser ; les  farcir, à cru, de rizotto additionné
                           d’un demi-décilitre de glace de  viande et d’un décilitre de purée de tomate, réduite,
                           par kilo de  rizotto.  Les ranger sur plaque et cuire
                           au four. — En les sortant du four,  les disposer avec précaution sur le plat de service ; les napper  sobrement
                           de sauce Tomate claire et semer une pincée de persil haché sur  chacune.  Tomates farcies à la Provençale. — Préparer
                           les tomates de  la manière suivante : Les couper en deux ; retirer les pépins ; les  assaisonner
                           et les placer, du côté coupé, dans une poêle contenant de  l’huile très chaude.  Les retourner quand elles sont cuites à moitié ; laisser
                           cuire  encore un instant ; les ranger sur un plat à gratin et les farcir de la  composition suivante : Pour
                           6 tomates à farcir, faire revenir à l’huile  2 cuillerées d’oignon haché ;
                           ajouter 4 tomates pelées, pressées et  concassées, une pincée de persil haché, une
                           pointe d’ail écrasé ; cuire à  couvert pendant 12 minutes. Compléter avec 4 cuillerées
                           de mie de pain  de table, trempée au Consommé et passée au tamis ; 2 anchois également
                            passés au tamis ; finir avec du jus de bœuf en daube un peu gras. 
                            Les tomates étant farcies, les saupoudrer de mie de
                           pain additionnée de fromage râpé ; arroser d’huile et les gratiner.  Ces tomates se servent chaudes ou froides, à volonté.  Tomates farcies à la Portugaise. — Préparer
                           les tomates  comme il est dit et les farcir de riz Pilaw additionné du quart de son  volume de tomates concassées.
                           Dresser ce riz en dôme régulier et  saupoudrer de persil haché.  Nota. — En dehors des formules  ci-dessus, on peut encore garnir les
                           tomates, préparées comme il est  dit, avec un hachis de poulet ou d’agneau, ou des œufs brouillés,
                           que  l’on saupoudre de Parmesan râpé et que l’on glace rapidement à la  salamandre.
                            Tomates frites. — Choisir des tomates
                           moyennes, à chair  ferme ; les échauder Les peler ensuite ; les diviser en tranches d’un  centimètre
                           d’épaisseur ; les assaisonner de sel et de poivre ; tremper  les tranches dans une pâte à
                           frire légère et les plonger au fur et à  mesure dans la friture fumante. — Égoutter, dresser
                           sur serviette et  servir immédiatement.  Tomates
                           sautées à la Provençale. — Les tomates étant  coupées en deux, pressées
                           et assaisonnées, les mettre dans une poêle  contenant de l’huile très chaude, le côté
                           coupé en dessous. Les  retourner quand elles sont cuites à moitié ; semer dessus un peu de  persil
                           haché avec une pointe d’ail et additionné de mie de pain. Mettre à  four doux pour terminer la
                           cuisson, et les dresser sur le plat de  service en les sortant du four.  Purée de Tomate. — Voir « Sauce Tomate ». (Chapitre
                           des Sauces.)  Soufflé de Tomate
                           à la Napolitaine. — Préparer  3 décilitres de purée de tomate bien réduite.
                           Lui incorporer :  50 grammes de Parmesan râpé, 2 cuillerées de sauce Béchamel très
                           serrée  et 3 jaunes d’œufs.  Ajouter
                           3 blancs fouettés en neige bien ferme ; dresser par  couches dans une timbale à soufflé, beurrée,
                           en disposant sur chaque  couche, un petit lit de macaroni fraîchement cuit, lié avec beurre et  Parmesan râpé.
                           — Cuire comme un Soufflé ordinaire.    |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | topinambours ou artichauts de jérusalem   Topinambours à l’Anglaise. — Tourner les topinambours en forme de grosses
                           olives et les cuire doucement au beurre.   Les assaisonner ; puis les lier avec un peu de sauce Béchamel claire.  Nota. — Les topinambours peuvent aussi être
                           cuits à l’eau et au lait, mais il est préférable de les cuire au beurre.  Topinambours frits. — Les peler ; les détailler
                           en  tranches épaisses ; cuire celles-ci au beurre ; puis les tremper dans de  la pâte à frire
                           et les frire au dernier moment. — Dresser sur serviette  avec persil frit.  Purée de Topinambours. — Les peler ; les émincer et les
                            cuire doucement au beurre. Passer au tamis ; travailler la purée sur le  feu avec 50 grammes de beurre par
                           500 grammes de purée. Ajouter la  quantité de purée de pommes de terre nécessaire pour la
                           lier et la  compléter avec quelques cuillerées de lait bouillant.  Soufflé de Topinambours. — Procéder comme pour le « Soufflé
                           de Pommes de terre ».   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   | Artichauts - Asperges - Aubergines - Cardons - Carottes - Celeri - Cèpes - Champignons - Morilles - Mousserons, Oronges , Giroles - Brionne ou Chayotte -  Chicorée - Endives - CHOUX - Concombres - Courgettes - Crosnes du Japon - Epinards - Fenouil - Fèves - Gombos - Jets de Houblon - HARICOTS - Laitues - Lentilles - Mais - Marrons - Navets - Oignons - Oseille - Oxalis - Patates Douces - Petits Pois - Piments Doux - Pommes de Terre - Riz - Salsifis - Tomates - Topinambours - Truffes -  __________________________________________________________________ 
                             |  |   | truffes   Les truffes sont surtout
                           employées comme garnitures, mais on les sert également à titre de Légume ou de Hors-d’œuvre.
                            Dans ce cas, elles doivent être préparées
                           de façon très simple, n’ayant besoin d’aucun raffinement pour être parfaites.  Truffes sous la Cendre. — Choisir de grosses truffes
                           et bien  les nettoyer Les assaisonner de sel et de poivre ; les arroser d’un  filet de fine Champagne ; puis,
                           les enfermer hermétiquement dans une  abaisse de pâte à pâté et cuire au four chaud, pendant 25
                           à 30 minutes.  Les servir telles quelles
                           dans leur enveloppe de pâte.  Truffes
                           au Champagne. — Prendre de belles truffes bien  nettoyées ; les assaisonner ; les cuire à
                           couvert avec du Champagne et  de la Mirepoix bordelaise, bien cuite.  Les dresser ensuite dans une timbale, ou dans de petites casseroles en argent.  Réduire le Champagne presque entièrement ; lui ajouter un peu de
                           fonds de veau corsé bien clair.  Passer à
                           la mousseline, verser sur les truffes et tenir celles-ci  pendant 10 minutes sur le côté du feu, sans aucunement
                           laisser bouillir  le fonds.   Truffes à la Crème. — Détailler en lames épaisses
                            500 grammes de truffes crues, pelées. Les assaisonner de sel et de  poivre ; les étuver très
                           doucement avec 60 grammes de beurre et un filet  de fine Champagne flambée.  Réduire très serré 3 décilitres de crème avec 3 cuillerées
                           de  sauce Béchamel ; ajouter la cuisson des truffes et une quantité  suffisante de crème :
                           compléter avec 60 grammes de beurre fia ; mélanger  les truffes dans cette sauce et dresser dans une
                           croûte de Vol-au-vent.  Truffes à
                           la Serviette. — Elles se préparent comme les  « Truffes au Champagne » dont la
                           formule est ci-dessus, mais en  remplaçant le Champagne par du Madère ; elles se dressent dans une  timbale,
                           placée dans une serviette pliée en artichaut.  Cependant,
                           il est infiniment plus logique de servir, sous ce nom,  les « Truffes à la Cendre », en les dressant
                           sous une serviette pliée  comme pour les « Pommes de terre en robe de chambre ».  Timbale de Truffes. — Foncer avec de la pâte à pâté
                           ordinaire un moule à timbale, beurré.  Garnir
                           de bardes le fond et les parois de la timbale ; remplir  l’intérieur de truffes crues, pelées, assaisonnées
                           de sel et de poivre.  Ajouter un verre de Madère ;
                           2 cuillerées de glace blonde de  volaille ou de veau ; couvrir les truffés d’une barde et fermer
                           la  timbale avec une abaisse de pâte en procédant comme de coutume — Dorer ;  cuire à four
                           chaud pendant 50 minutes  Au moment de servir démouler
                           et dresser sur serviette.   |  |   |  ▲ |  |   |    |  |   |  SÉRIE DES FARINAGES   |  |   |  _______________________ fondu au parmesan     Ce farinage est très usité en Belgique,
                           où il est souvent servi comme  hors-d’œuvre chaud ; il n’a rien de commun avec la Fondue au
                           fromage de  la Suisse et du pays Bressan.  Préparer
                           un roux blanc avec 60 grammes de beurre et 60 grammes de  farine ; mouiller d’un demi-litre de lait ;
                           bien assaisonner de sel,  poivre, muscade ; faire prendre l’ébullition et cuire au four, à découvert,  pendant 25 minutes. Enlever ensuite la croûte qui s’est
                           formée sur la  composition ; changer celle-ci de casserole et lui incorporer 5 jaunes  d’œufs
                           et 100 grammes de Parmesan râpé.  Étaler
                           sur plaque beurrée ; beurrer également le dessus et  laisser refroidir. Renverser ensuite sur la table
                           farinée ; détailler à  l’emporte-pièce rond de 3 centimètres de diamètre ;
                           paner à l’anglaise ;  traiter à friture très chaude et dresser sur serviette avec persil 
                           frit.   _______________________ gnoki     Gnoki au Gratin. — Préparer
                           une pâte à choux avec les éléments  suivants : un demi-litre de lait ; une pincée
                           de sel et un peu de  muscade ; 100 grammes de beurre ; 250 grammes de farine ; 6 œufs.
                           Quand  la pâte est prête, lui incorporer 125 grammes de Parmesan râpé.  Diviser cette pâte en parties de la grosseur d’une noix ; les faire
                           tomber dans de l’eau bouillante salée et pocher doucement.  Dès que les gnoki montent à la surface de l’eau et sont élastiques sous le doigt,
                           les égoutter sur un linge.  Napper de sauce Mornay
                           le fond d’un plat à gratin ; ranger les  gnoki dessus ; les couvrir de la même sauce ; les
                           saupoudrer de fromage  râpé ; arroser de beurre fondu et gratinera four de chaleur moyenne.  Gnoki à la Romaine. — Faire tomber en pluie
                           250 grammes de semoule dans un litre de lait bouillant.  Assaisonner
                           de sel, poivre et muscade ; cuire doucement pendant 20 minutes.  Retirer du feu ; lier la semoule avec 2 jaunes d’œufs et  l’étaler, en
                           couche d’un centimètre d’épaisseur, sur une plaque  mouillée.  Lorsque la composition est bien froide, la détailler avec un  emporte-pièce
                           rond de 4 à 5 centimètres de diamètre. — Ranger les gnoki  dans des timbales basses,
                           beurrées ; les saupoudrer de Gruyère et de  Parmesan râpés ; arroser de beurre fondu
                           et gratiner à four chaud.  Gnoki de Pommes
                           de terre. — Cuire à l’anglaise un kilo de  pommes de terre. Les égoutter aussitôt
                           cuites ; les passer vivement au  tamis, travailler la purée, pendant qu’elle est brûlante avec 50 grammes
                            de beurre, 2 petits œufs, 2 jaunes, 150 grammes de farine, sel, poivre  et muscade.   Diviser cette composition
                           en parties de la grosseur d’une noix ;  les rouler en boules ; les aplatir légèrement avec une
                           fourchette pour  former comme un grillage dessus ; les pocher à l’eau bouillante.  Égoutter ensuite les gnoki sur un linge ; les dresser par  couches, en
                           semant du fromage râpé entre chaque couche ; saupoudrer la  surface de fromage râpé ;
                           arroser copieusement de beurre fondu et  gratiner à four chaud.  Noques au Parmesan. — Mettre dans une terrine, chauffée à  l’avance,
                           250 grammes de beurre manié ; le travailler avec sel, poivre,  muscade, en y ajoutant petit à petit
                           2 œufs et 2 jaunes battus en  omelette ; 150 grammes de farine et un blanc d’œuf fouetté
                           en neige bien  ferme.  Diviser la composition en parties
                           de la grosseur d’une noisette ;  faire tomber ces parties dans un sautoir d’eau bouillante salée et
                           les  pocher.  Égoutter les noques sur un linge ;
                           les dresser en timbale ;  saupoudrer copieusement de fromage râpé et arroser de Beurre noisette.  
                           _______________________ lasagnes     Les lasagnes peuvent recevoir les différents
                           apprêts du macaroni et  des nouilles ; il est donc inutile de leur consacrer des formules qui  seraient les mêmes. (Voir Macaroni.)   ______________________ macaroni     On désigne, sous ce nom, toutes les pâtes
                           déformé cylindrique, depuis  le Spaghetti dont la grosseur est celle d’un gros vermicelle, jusqu’au
                            canneloni dont le tube intérieur a un centimètre de diamètre.  Toutes ces pâtes sont cuites à l’eau bouillante, salée à raison
                           de 10 grammes au litre.  Un macaroni, de même
                           que les autres pâtes du même genre, ne doit jamais se rafraîchir.  Tout au plus, si la cuisson doit être arrêtée, peut-on ajouter un  peu d’eau
                           fraîche et retirer la casserole du feu. Il est essentiel  qu’il soit cuit seulement au moment d’être
                           employé. Un macaroni  réchauffé ne peut jamais donner qu’un mauvais résultat.   |  |   | Canneloni farcis. —
                           1o Préparer la composition suivante : 250 grammes de Farce gratin A,  un peu grasse ; 100 grammes de panade ;
                           2 jaunes d’œufs ; 100 grammes  de jambon ; 100 grammes de foie gras ; 150 grammes
                           de cervelle cuite ;  50 grammes de truffes coupées en brunoise — Piler jambon et foie gras ; 
                           mélanger ensuite les autres éléments.  2o  Blanchir les canneloni ; les couper en tronçons de 8 centimètres
                           de  longueur ; les fendre longitudinalement et les garnir de farce.  Les rouler sur eux-mêmes ; les ranger côte à côte sur un plat  beurré,
                           saupoudré de fromage râpé ; saupoudrer la surface de fromage et  de mie de pain mélangés ;
                           arroser de beurre fondu et gratiner à four  doux pendant un quart d’heure.  Entourer d’un cordon de jus de bœuf en servant.  Nota. — Ceci est le procédé type,  mais
                           les farces de canneloni peuvent être variées, et comporter de la  chair cuite de bœuf, de volaille, ou
                           de gibier.  Macaroni au Gratin. —
                           Préparer le macaroni comme celui « à  l’Italienne » en y ajoutant un peu de sauce
                           Béchamel ; le dresser sur  un plat à gratin beurré saupoudré de fromage râpé.
                            Saupoudrer également la surface de fromage râpé
                           mélangé de chapelure ; arroser de beurre fondu et gratiner à four vif.  Macaroni à malienne. — Cuire le macaroni à l’eau
                            bouillante ; l’égoutter complètement ; le mettre dans un sautoir et le  sauter sur le feu pour
                           le sécher.  L’assaisonner de sel, poivre
                           et muscade ; le lier avec  150 grammes de Gruyère et Parmesan râpés, par moitié :
                           60 grammes de  beurre divisé en petits morceaux par 500 grammes de macaroni. Sauter le  tout pour bien assurer
                           la liaison et dresser en timbale.  Macaroni
                           au Jus. — Blanchir le macaroni à l’eau salée en  le tenant un peu ferme ; l’égoutter
                           et le couper en petits tronçons ; le  mettre à mijoter dans un jus de Braisé de bœuf et jusqu’à
                           absorption  presque complète de celui-ci par le macaroni.  Dresser
                           en timbale ; arroser le macaroni de quelques cuillerées du même jus.  Macaroni à la Milanaise. — Le macaroni étant blanchi
                           et  tronçonné, le lier au fromage, puis l’additionner d’une sauce Demi-glace  tomatée et
                           d’une garniture Milanaise.  Ou bien : Le
                           lier simplement à « l’Italienne ; » le dresser en  timbale en ménageant un
                           creux au milieu, et dresser dans ce vide la  garniture Milanaise, liée à la sauce Demi-glace tomatée.
                             Macaroni
                           à la Nantua. — Le macaroni étant cuit, égoutté et  bien séché, le
                           lier à la « Crème d’écrevisse » ; lui mélanger  2 douzaines
                           de queues d’écrevisses par livre de macaroni.  Dresser
                           en timbale et couvrir le macaroni d’une julienne de truffes bien noires.  Macaroni à la Napolitaine. — Préparer à l’avance
                           une  Estouffade de bœuf au vin rouge et à la tomate. Cette Estouffade doit  cuire pendant 10 à 12
                           heures, et la viande doit être réduite à l’état de  purée.  Passer cette Estouffade au tamis et la tenir de côté.  Blanchir du gros macaroni, en le tenant un peu ferme ; l’égoutter ;
                           le couper en petits tronçons et le lier au beurre.  Saupoudrer
                           le fond d’une timbale avec du fromage râpé ; recouvrir  d’une couche de purée d’Estouffade ;
                           disposer une couche de macaroni  sur celle-ci et alterner ainsi les couches de fromage, purée et  macaroni, jusqu’à
                           ce que la timbale soit pleine. — Servir tel quel.  Macaroni
                           à la Sicilienne. — Le macaroni étant blanchi, le  lier au fromage comme pour « Italienne »
                           et l’additionner d’un quart de  purée de foies de volailles détendue au Velouté.  Macaroni aux truffes blanches. — Préparer
                           le macaroni « à  l’Italienne » comme il est indiqué plus haut et l’additionner
                           de  200 grammes de truffes blanches du Piémont, coupées en copeaux minces,  par livre de macaroni.  Tenir à couvert pendant 5 minutes et dresser en timbale.  
                            _______________________ nouilles     On les achète généralement
                           toutes prêtes. Si on veut les apprêter  soi-même, les proportions de la pâte sont celles-ci :
                           500 grammes de  farine, 15 grammes de sel, 4 œufs entiers et 5 jaunes.  Détremper comme une pâte ordinaire ; fraiser deux fois et laisser
                           reposer au frais pendant une heure ou deux avant de détailler.  Toutes les formules indiquées pour le Macaroni, sont applicables aux Nouilles.  Pour les « Nouilles à l’Alsacienne »,
                           il est d’usage de semer  dessus, quand elles sont dressées en timbale, une petite quantité de  nouilles
                           crues sautées au beurre et tenues très croustillantes.    _______________________ kache     Les différentes formules concernant le « Kache »
                           ont été données dans  la « Série des Appareils et Préparations pour Garnitures ».
                           (Voir Chapitre des Garnitures.)   _______________________ polenta     Dans un litre d’eau bouillante additionnée
                           de 15 grammes de sel,  faire tomber 250 grammes de farine de maïs, en remuant avec une cuiller  pour bien mélanger.
                            Laisser cuire pendant 25 minutes ; puis,
                           ajouter 60 grammes de beurre et 75 grammes de Parmesan râpé.  Si la Polenta est apprêtée pour légume ou garniture, on l’étale
                            alors en couche mince sur une plaque mouillée. Lorsqu’elle est froide,  on la détaille en ronds ou en
                           losanges qui sont d’abord colorés au  beurre ; puis on les dresse sur un plat, on les saupoudre de fromage
                            râpé et on les arrose de Beurre noisette.   |  |   |   Soufflé
                           Piémontais. — Faire bouillir un demi-litre de lait  avec 6 grammes de sel ; semer dessus 60 grammes
                           de farine de maïs ; bien  mélanger ; couvrir et cuire à four doux pendant 25 minutes.  Mettre ensuite la pâte dans une autre casserole ; la travailler
                            avec 50 grammes de beurre et autant de Parmesan râpé ; puis, y  mélanger : un œuf,
                           jaunes et 3 blancs fouettés en neige bien ferme.  Dresser
                           en timbale beurrée saupoudrée de fromage râpé et cuire comme un autre Soufflé.  Timbale de Polenta. — Préparer la pâte
                           comme il est  indiqué à la Notice. Avec cette pâte, emplir un moule à timbale, beurré, 
                           et laisser refroidir. — Démouler ; marquer l’emplacement du couvercle ;  paner la timbale à
                           l’anglaise et la frire.  Retirer ensuite le couvercle ;
                           vider la timbale avec précaution ; la réserver pour l’utiliser comme une autre croûte de timbale.
                             _______________________ raviolis     Quelle que soit la garniture qu’ils comportent, l’apprêt des raviolis est toujours le même.
                             Les
                           farces décrites ci-dessous représentent les garnitures les plus usuelles.   Farce A. 
                           Mélanger : 250 grammes de chair de volaille cuite,
                           hachée finement ;  150 grammes de cervelle cuite, écrasée ; 100 grammes de fromage
                           blanc,  pressé ; 100 grammes d’épinards, blanchis, pressés et hachés ;  100 grammes
                           de bourrache verte, blanchie, une pincée de basilic vert ;  150 grammes de Parmesan râpé ;
                           2 œufs, 2 jaunes, sel, poivre et muscade.   Farce B.  Mélanger : 300 grammes de bœuf en daube bien cuit, froid, et haché
                            finement : 300 grammes d’épinards blanchis, pressés et hachés ;  25 grammes
                           d’échalotes hachées ; 150 grammes de purée de cervelle  cuite ; 2 œufs
                           entiers, sel, poivre et muscade.   Farce C.  Sauter
                           au beurre 250 grammes de foies de volaille, en y ajoutant  2 échalotes hachées, une pincée
                           de persil et une pointe d’ail écrasée.  Piler finement ces foies et leur additionner successivement :
                            250 grammes d’épinards blanchis, rafraîchis et pressés ; 2 filets  d’anchois ;
                           100 grammes de beurre ; 3 œufs, sel, poivre, muscade et  pincée de basilic. — Passer le
                           tout au tamis.   Traitement des Raviolis.  On peut les faire de diverses formes en procédant ainsi :  1o  Abaisser très mince un
                           morceau de Pâte à nouilles et le détailler avec  un emporte-pièce cannelé de 6 à
                           7 centimètres de diamètre. Mouiller les  bords de chaque rond de pâte ; garnir le milieu de
                           gros comme une petite  noisette de l’une des farces ci-dessus, et plier en chausson.  2o  Abaisser la pâte en
                           long rectangle de 10 centimètres de large ; garnir  de parties de farce de la grosseur d’une noix,
                           en laissant un intervalle  entre chaque partie ; mouiller les bords ; plier l’abaisse en ramenant  les bords
                           l’un sur l’autre, et détailler en demi-lune avec un  emporte-pièce cannelé.  3o  Faire une abaisse
                           de pâte carrée ; la garnir de parties de farce  disposées en ligne, en laissant entre chacune un
                           intervalle de  5 centimètres. Mouiller ; recouvrir d’une seconde abaisse carrée de mêmes dimensions et détailler à la roulette en carrés
                           de 5 à 6 centimètres de côté.   Pochage et Gratin
                           des Raviolis.  Quelle que soit la forme des raviolis, les jeter dans une casserole  d’eau bouillante
                           légèrement salée ; les pocher pendant 8 a 10 minutes et  les égoutter.  Les dresser sur un plat à gratin, beurré, saupoudré
                           de fromage  râpé ; les arroser de bon jus de bœuf ; saupoudrer encore de fromage  râpé
                           et gratiner.  — Ou : dresser les raviolis
                           pochés, par lits, en saupoudrant de  fromage et en arrosant de jus chaque lit de raviolis. Compléter avec du
                            fromage râpé et gratiner de même.  Nota. — On peut servir aussi les raviolis simplement saupoudrés de fromage râpé
                           et arrosés de Beurre noisette.    |  |   |  ▲  |  |   |    |  
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